Précédemment I, II et III

Tout comme ceux des filles, son sort ricocha sur un charme du bouclier. Tout seul il n'y arriverait pas c'était sur mais Herminie et Ennis approuvèrent son idée et les trois préfets brandissaient leur baguette à l'unisson. Le tout maintenant était de choisir une cible. Herminie en proposa une en suggérant de l'immobiliser. Un Immobulus serait bien utile effectivement. L'aiglon hocha donc la tête pour montrer son accord, il s'apprêtait à donner le top pour lancer le sort mais de l'autre côté du mur de flamme un Deprimo fut lancé sur le plafond au-dessus de l'entrée. Il commençait à trembler et craquer, il allait tomber! En dessous le blond voyait ses deux professeurs en luttes contre les mangemorts. Ils allaient se faire écraser, il fallait agir pour les aider mais comment?

A ses côtés, Herminie fut plus réactive et lançait son Immobulus vers le plafond. Dans un réflexe immédiat, sans plus de réflexion Christopher se joignit à elle ainsi qu'à Ennis qui en faisait de même. Herminie était rapidement allez se coller le long du mur se protéger après l’exécution de leurs sorts. Elle appela Ennis et lui à la rejoindre ce qu'ils firent. Plaqué au mur Christopher écouta Ennis s'inquiétait pour ceux à l'intérieur, ils devaient être nombreux, seuls eux et les autres élèves exclus de la soirée étaient sortis. Il avait son amoureux, ses amis qui était dans la salle. Il ne pouvait pas rester plaquer comme ça sur un mur sans rien faire. Il pointa alors sa baguette sur une des armures du couloir.

"-Wingardium Leviosa!"

Il fit léviter l'armure et tout en restant collé au mur la projeta à travers la porte, suffisamment haut pour ne pas toucher ses professeurs et dans l'espoir que sa trajectoire la mène sur le groupe de mangemorts.

Cela avait fonctionné. Les assaillants étaient confinés. Mais elle ne pouvait pas pour autant se réjouir. Il était impossible d'ignorer les cris de douleur de l'élève qui avait traversé la limite de flammes. Certains se rendaient face à ce spectacle désolant, mais certains s'entêtaient, décidés à faire le plus de victimes possible. Consciente du manque de charité de cette pensée, Elina regretta que ce ne soit pas l'un d'eux qui se trouve à la place du mutilé qui avait cherché à protéger l'une de ses camarades. La jeune professeure avait le cœur au bord des lèvres en voyant l'état dans lequel le jeune garçon se trouvait.  Elle vit Naomi s'approcher dans le but d'aider. Elle aurait voulu faire de même. Tenter de mettre en œuvre tout ce qu'elle connaissait, mais ces mouches agaçantes l'en empêchaient. Si elle courrait aux chevet de l'agonisant, ils n'hésiteraient probablement pas à l'attaquer par derrière. Sans compter qu'un pan du plafond grinçait et craquait au dessus d'elle et d'Edward. Les sorts fusaient vers le plafond et elle décida de l'ignorer. Elle n'avait pas l'intention de rester là dans tous les cas.

La colère pulsait toujours dans ses veines. Visant le leader du petit groupe qui s'acharnait, elle lança un nouveau sort espérant qu'au moins il les distraie dans le cas où il échouerait.

« Furocreatum »

Sans attendre d'en voir les effets, elle piqua un sprint en direction du grand brûlé, dérapant un peu pour s'arrêter à sa hauteur. Prenant garde a rester face au trio de mangemorts encore agressifs pour réagir si l'un d'eux faisait mine de l'attaquer, elle s'accroupit, posant un genoux à terre. Avec un peu de chance, les camarades inquiets du blessé les empêcheraient de gêner les soins. Elle avait réagit aussi vite qu'elle le pouvait pour éteindre les flammes, mais les dégâts étaient conséquents. L'odeur de la chaire brûlée la prenait à la gorge. Combien de temps mettrait Alaric à arriver ? Elle ne connaissait aucun sort de soins applicable à de telles brûlures. Elle commença par dresser une protection autour du blessé, Naomi et elle afin qu'un sortilège perdu ou des gravats ne viennent pas empirer la situation du jeune sorcier et que personne ne les dérange :

« Protego Totalum »

La jeune professeure pris garde à ce que le dôme protecteur soit suffisamment étendu pour les protéger tous les trois. Passant en revue tous les sorts qu'elle connaissait à la recherche d'une idée, elle observa les dégâts sur le corps du jeune sorcier, se forçant au calme. Les jointures de ses doigts avaient blanchi autour du bois de sa baguette.

Lorsque la garçon tourne la blessée sur le côté, je m'occupe de placer ses membres convenablement pour qu'elle soit en Position Latérale de Sécurité, comme Mère m'a enseigné durant ces vacances d'été. Un rictus tord mon visage blanchi par la poudre que je m'étais appliquée. Peut être que Mère est en plein champ de bataille, elle aussi.
Je lève les yeux vers le garçon qui suggère de déplacer la blessée sous une table et acquiesce des yeux.
«Vais faire un effort. Tu m'aides ? » je demande à la fille tout en faisant mine de soulever les pieds de la fille, avant de poser mon regard, par hasard, vers les etudiants masqués, le mur de flamme, et la torche vivante qui semblent si près de moi, même si je je sens pas la chaleur du feu sur na peau.
Les yeux écarquillés, fascinée, je regarde l'élève brûler, puis être éteint. Et la fascination disparait. Place à la pitié et au dégoût.

Sans quitter la scène des yeux, je laisse les pieds de la fille avant d'etre prise de hauts le coeur. Le spectacles est écoeurant et tragique, et tellement triste. De là où je suis, malheureusement, je vois assez bien la scène, et je sens que je vais rendre mon repas. Je ne sais pas quand, mais ca va sortir. Enfin, je suis encire plus sûre que je vais vomir, par rapport à un peu plus tôt
La fille remue, me ramenant à la réalité. Je m'agenouille près d'elle comme je peux, malgré ma robe et l'écoute demander pourquoi elle est dehors.
Je secoue la tête doucement avant de murmurer à la fille au sol.
«Nous étions au bal, nous sommes toujours dans la salle. Des néo-mangemorts nous ont attaqués, t'as été blessée. Les profs s'occupent d'eux, et les élèves valides s'occupent des blessés. »
Je lève les yeux vers l'autre fille, puis un grondement me déconcentre à nouveau. Le plafond veut s'effondrer.
«Peux... Peux lancer... Protego pour nous si... Le plafond tombe ?» demandé-je, paniquée, à la fille qui doit être dans la même classe que Teddy. Il a appris récemment, peut-etre elle pourrait faire pareil ?


@Aelle Bristyle, @Maggy Thompson, @Gabryel Fleurdelys

Un autre corps s’accroupit à côté de moi et du garçon. Autours d'Aelle. Cette nouvelle arrivante pense bien. Malgré son air désorientée. Elle aussi semble sous le choc. Voir blessée. Elle suggère de la mettre sur le côté. J’acquiesce, la gorge nouée. C'est dur de voir des camarades qui s'amusaient quelques heures plus tôt, inconscients sur ce sol de pierre, tandis que professeurs, préfets et divers élèves essayent de contrôler la situation du mieux qu'ils peuvent. 
Le ciel, enfin le plafond, commence à s'effondrer doucement mais sûrement. Et dangereusement. Le garçon va essayer d'aider d'autres personnes. Nous devons déplacer Aelle. Pour répondre à la question de l'autre fillette, je me contente de me pencher vers le corps inconscient et de saisir la Poufsouffle sous les bras, prête à la déplacer. Elle va avoir mal. C'est sûr. Au vu de son état. Mais l'autre fillette lui lâche soudainement les pieds et contemple avec une sorte de dégoût les événements qui se passent de l'autre côté de la salle. Je ne comprends pas. Je repose doucement Aelle et m'approche de l'autre, pour essayer de la sortir de sa trompeur. Il faut bouger et vite.
C'est les paroles insensées d'Aelle qui s'en occupent. On se penche. Pour essayer d'entendre. De comprendre. Et ce qui me parvient en premier aux oreilles, c'est ce nom qui est devenu familier : Zikomo.

« Il était avec toi au bal ? Je vais essayer de le trouver une fois que tu seras sortie d'ici ! »

Puis l'autre fillette me regarde avec ses grands yeux sombres. Car le plafond émet de sombres craquements. Car tout cela peut s’effondrer sur nous, et ce très rapidement. Elle me demande avec désespoir de lancer un
Protego. Sort vu il y a peu en cours. Je réfléchis du mieux que je peux, la tête douloureuse. Est-ce que ça marcherait ? Je ne pense pas. Le cour stipulait heu … ha oui c'est ça, que ce n'est efficace que contre des sortilèges, pas contre un plafond qui s'écroule – enfin, ce n'était pas précisé par rapport à cela mais je m'en doute un peu –. Il faut juste qu'on arrive à se mettre à l'abri. Avant.

« Je pourrais essayer. Mais je ne pense pas que cela marchera. Il faudrait qu'on arrive à amener Aelle sous des tables, le plus vite possible. Mais heu … pas trop vite pour pas lui faire plus mal. Ca va aller, on va y arriver. On a pas le choix. »

Pourquoi est-ce que j'essaye de prendre cette voix rassurée ? Alors que je ne le suis pas du tout ? Pour ne pas désespérer sans doute. Je saisis une nouvelle fois Aelle sous les bras. Je plonge mon regard dans les yeux de l'Autre. Cela lui donnera peut être la force nécessaire.
J'espère juste arriver, sans flancher, à la déplacer. Mon bras souffre et être debout me coût beaucoup. Mais ne rien laisser paraître. Ca va aller, comme disait grand-mère.

Oliver vit de plus en plus de monde s’approcher autour du groupe de blessés, à commencer par un élève qui avait l’air d’être le frère de celui déguisé en citrouille. Il proposa son aide, mais comme il fit remarquer, les blessures n’étaient pas « simplement » mineures, malheureusement ; il répondit donc par la négative. Le garçon qu’il avait soigné de son hémorragie allait un peu mieux et s’était redressé presque aussitôt. Bien évidemment, il ne sauterait pas comme un cabri le lendemain.
La jeune fille aux cheveux blancs lui indiqua très brièvement ce qu’elle avait fait pour aider le jeune élève dont l’épaule était ensanglantée. Il pointa alors sa baguette, et réitéra le sortilège de Guérison des Plaies qui avait très bien fonctionné quelques instants plus tôt. De l’essence de dictame aurait également été utile, mais il n’en avait malheureusement pas sous la main. L’élève qui lui proposa justement d’attirer à lui un plant de cette plante aromatique était sans savoir qu’Oliver ne se rendait jamais dans les serres de botanique, et que donc il ne pouvait pas visualiser la provenance exacte de ce plant.

« Le sortilège de la Guérison des Plaies suffira. Je ne me rends jamais dans les serres. »

Le professeur d’Astronomie releva la tête et constata avec difficulté l’ampleur des dégâts : ce n’était pas beau à voir. Il n’y arriverait pas tout seul, est-ce que quelqu’un avait prévenu l’infirmier de Poudlard ? Il se doutait que oui, mais n’en était absolument pas certain. 

« Sonorus, prononça le directeur de Gryffondor en se relevant. Que tout le monde en état de se déplacer se rassemble pour qu’on puisse mieux s’occuper des blessés ! »

Oxy était assise contre un mur, les bras entourant ses genoux collés à elle. Elle tremblait toujours de peur et de froid et ne faisait même plus attention aux immondices qui imprégnaient son costume. Elle ne comprenait pas comment tout avait pu si mal tourner et si vite. Il n'y avait que quelques minutes à peine qu'elle avait levé les yeux émerveillés vers les illuminations et maintenant ça ?
Un grand, en cinq ou sixième année, les avait interceptées, elle et Aliya alors qu'elles cherchaient un endroit où se cacher. Il les avait dirigées vers d'autres élèves tout aussi effrayés qu'elles. Où qu'elle pose son regard elle ne voyait que destruction, pleurs et cris. Comment faisaient les autres pour réussir à s'orienter dans tout ce capharnaüm, à savoir quoi faire ?

"Que tout le monde en état de se déplacer se rassemble pour qu’on puisse mieux s’occuper des blessés !"

Elle reconnu la voix de son Directeur de Maison. Elle n'avait qu'une envie, se lever et se présenter à lui prête à faire tout ce qu'il lui demanderait mais son corps refusait de bouger. Elle tourna la tête vers Aliya. Celle-ci avait essayé de la protéger malgré leur animosité. Elle avait eu le courage de sortir légèrement de sa cachette pour l'aider, elle. Cette idée lui donna l'élan dont elle avait besoin.
"Viens, on y va."
Et sans attendre sa réponse, elle se releva, et se dirigea vers son Professeur d'Astronomie. Ils n'étaient pas seuls. Les professeurs étaient là et les aideraient coûte que coûte, elle devait avoir confiance en eux. Elle avait confiance en eux. Elle ne risquait rien près d'...
Oxy s'arrêta net à la vue de son professeur. Il saignait. Si lui était blessé alors ? Elle n'osa pas baisser les yeux vers les gémissements. Elle n'était pas armée pour ça.

En accord avec @Aliya Cole pour les mouvements de son personnage
pour information @Oliver Briggs

Précédemment I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX, XX, XXI, XXII, XXIII, XXIV et XXV

@Oliver Briggs @Emelyne O'Brien @Alexei Menkins @Irene Gates @Blaze Rosenberg
A titre informatif car vous êtes à côtés : @Rufus Williams @Celia-Awena Fournier et je sais plus qui ! Pardon.


Tout allait trop vite, dieux, que ça s’arrête ! Des élèves les avaient rejoints, Alice parvenaient difficilement à les reconnaître, leur corps était flou, leur voix déformée par ce maudit son persistant, écrasant. Il y avait tant de monde, penchés au dessus de nouvelles blessés... du sang, encore du sang. Des plaintes étouffées. Une catastrophe, encore une.
Sa main continuait à secouer le garçon qui semblait s’être évanoui. Est-ce que cela marchait seulement à le tenir éveillé ? Avait-il les yeux ouverts à présent ? Alice plissa les siens pour mieux voir, en vain.

Une voix s’éleva à côté d’elle, juste à côté d’elle. Tournant sa tête vers elle, Alice reconnu les traits Alexei. Elle essayait de lire sur ses lèvres qui s’agitaient beaucoup trop vite à son goût, et cru comprendre quelques mots. « ... évacuer ... membres ... » En voilà une bonne idée ! Alice hocha rapidement sa tête en observant le garçon s’éloigner d’elle à grande enjambée. Alors il y avait un moyen de s’en aller ? Alice avait peut être mal compris... non, non, il fallait y croire. Il fallait y croire ! Les professeurs avaient certainement réussi à mettre les mangemorts hors d’état de nuire, sinon monsieur Briggs ne serait pas venu les aider.

Alice se tourna vers Blaze qui avait été rejoint par Irene. Elle allait bien, dieux merci, aucune blessure béante ne creusait ses membres visibles.
Avant que la fillette aux cheveux blancs puissent s’adresser à elle pour lui demander si elle avait vu Christopher, une autre personne vint s’adresser à elle : Emelyne.
Grimaçante, Alice observait les lèvres de la fille pour la comprendre, mais elle ne réussit qu’à deviner «  Alexei ». C’était suffisant.

«  Il faut faire sortir ceux qui peuvent bouger ! » dit Alice, sa voix plus forte pour vaincre le grondement qui meurtrissait ses tympans. Emelyne entendait-elle la même chose que la fillette ? Ou bien elle aussi était assourdie ? « Alexei a parlé d’évacuer les élèves... » La toux emporta sa voix, mais il fallait qu’elle continue à parler ! Et elle reprit presque aussitôt. «  Rejoins le, et aide le !  »

Alice se tourna ensuite vers Irene et Blaze. La fillette craignait que Blaze ne finisse par s’évanouir, ce serait une catastrophe avec cette maudite fumée. La fillette pointa ses yeux d’argent teinté de rouge sur la rousse.

«  Il faut l’évacuer avant que la situation n’empire » lança Alice en désignant Blaze d’un coup de menton. « Fais le sortir ! » La fillette toussa, sa main sur sa bouche. « Couvrez vous le nez et la bouche ! »

Alice n’attendit pas la réponse d’Irene, ses yeux s’étaient déjà reposés sur le garçon sur lequel elle veillait. Monsieur Briggs l’avait sauvé, la fillette eut un petit rire nerveux en constatant que son état s’était stabilisé. L’homme s’était relevé, la fillette n’a releva pas la tête pour le regarder. Lorsque sa voix s’éleva dans la salle, Alice se couvrit les oreilles, maculant ses cheveux trempés d’encore un peu de sang. La voix de son professeur d’astronomie se couplait au grondement, meurtrissait un peu plus son ouïe. Mais, au moins avait elle entendu ses mots : il appelait les autres à rassembler. Peut-être qu’Aliosus lui reviendrait, Irisia au bras, Brett dans leurs pas.
Et Carry.

Ses doigts se resserrèrent sur sa baguette, sa poigne tremblotante plus ferme. Un rassemblement de blessés, c’était du pain béni pour celle qui n’avait pas hésité à dénoncer ses camarades. Elle allait vouloir poursuivre le travail des mangemorts. Alice ne pouvait se résoudre à la laisser sans surveillance, pas après ce qu’elle avait fait.

Encore une fois, Alice attrapa un pan de sa robe et tire dessus pour en arracher une longue bande.Elle apporta le tissu à son visage et le noua de façon à protéger son nez et sa bouche de l’agression de la fumée, s’arrangeant pour ne pas prendre sa longue chevelure sale et trempée dans son attache.
Avec difficulté, Alice se releva. Il fallait veiller sur le rassemblement pendant que monsieur Briggs sauvait la vie des élèves. Contre les mangemorts, elle ne pourrait rien. Contre Carry, c’était autre chose.

Précédemment
Rebecca 3

[Ce texte est un résumé des précédents posts de Mael]

Lorsque l'explosion arriva, Mael, après que tout soit redevenu calme, s'occupa de Rebecca du mieux qu'il put, en retenant son cœur au bord des lèvres en voyant le trou qui lui servit maintenant de foie. Après que l'état de Rebecca lui parut plus stable grâce aux soins rudimenyaires qu'il lui proscrit, il s'occupa lui même de sa jambe qu'il ne pouvait plus bouger. Un élève, derrière la barricade, vint l'aider mais il lui indiqua Rebecca. Cet élève, Rufus, lui fit une attèlle tout de même avant de s'occuper de Rebecca. Un professeur vient alors, arracha l'atèlle qui ne servait à rien pour une hémorragie, et soigna la jambe de Mael. Il ne pouvait plus la bouger, et il avait toujours très mal, mais au moins la plaie était refermée. Rebecca, qui n'était pas loin de tomber dans les pommes, demanda à Mael qui étaient les personnes qui étaient autour, ce à quoi Mael répondit :

-des gens qui viennent pour que tu n'ait plus mal. Reste calme, tout va bien se passer.

Il avait appris qu'il fallait parler aux victimes mais elle finit par s'évanouir au bout de quelques minutes. Lorsque Rufus partit, Mael prit Rebecca et l'installa confortablement sur lui, tout en le laissant libre de ses mouvements.

[ici s'arrête ce résumé. Il reprend mes derniers posts pour que ce soit plus cohérent suite à ce Post de Rebecca. A partir de maintenant l'histoire reprend son cours normal, elle va donc suivre directement la fin de Ce post.]

Mael regarda les pseudos mangemorts, acculé au centre de la salle par les professeurs. Il paraissaient fatigués, physiquement et mentalement. Leur ami venait d'être sauvé de justesse d'une caebonisation à vif façon Jeanne d'arc. Il se tordait de douleur, et quelques uns des mangemorts- pratiquement tous, en fait- criaient qu'ils se rendaient. Mais l'un d'eux lanca un sortilège qui fit exploser le plafond, et qui fit tomber beaucoup de pierres sur les professeurs Montmort et Penwyn, qui gardaient l'entrée et empêchaient les mangemorts de sortir. Mais le professeur Penwyn arrêta les gravats et remit en place le plafond. A un moment quand il fut sûr que tout l'endroit ëtit sécurisé, le professeur Briggs, qui était resté derriêre la barricade pour soigner les blessés, demanda aux valides de rechercher des blessés dans la salle et de les rassembler en un même lieu pour que ce soit plus facile de soigner tout le monde et d'agir rapidement en cas de besoin sur chaque blessé. Mael, qui n'était pas très loin, entendit ces paroles et appela.

-Hep ! Je suis ici ! Avec Rebecca ! Venez il faut nous transporter ! On ne peut tout les deux pas bouger, elle est dans les pommes, il faut s'en occuper le plus rapidement possible, l'explosion l'a amochée au ventre, moi j'ai là jambe douloureuse, je ne peut pas marcher, mais Mr Briggs m'a fermé ma plaie tout à l'heure, mon cas n'est pas urgent.

Mael attendit que les personnes le prennent en charge, et regarda Rebecca. Même dans la douleur, son visage était beau. Il essaya de se relever mais retomba, et il finit par regarder les gens soigner les blessés.



@Rebecca Smith , et toutes les personnes restées derrière qui soignent, @Oliver Briggs  et les autres.

Les lèvres pincées et le visage pâle, la jeune fille reprenait petit à petit conscience du monde qui l'entourait. Tout fourmillait, de l'autre côté de la salle, un feu brûlait, les silhouettes noires étaient présente. Une nouvelle secousse se fit sentir alors que des jets de lumières se faisaient voir par là bas. Une bataille, elle était en plein milieu d'une bataille. Elle hoqueta alors que son sang se glaçait une nouvelle fois dans son corps. La voix qui avait hanté ses nuits et ses journées quelques mois auparavant résonna de nouveau dans sa tête. L'armée détruisant ce en quoi elle croit, le chagrin, la désolation... oui, tout était là. La sorcière avait eu raison et Irene devait faire un choix... Elle devait survivre. Plus que jamais ces mots avaient pris un sens dans la tête de la jeune rousse. Les yeux écarquillés, elle voyait le liquide poisseux et rouge qui maculait le sol, les corps tombés, les gens tentant d'aider les autres. Oui, c'était la solution. Malgré la panique qu'elle ressentait en voyant des élèves courir dans tous les sens, son instinct de survit se mis en branle et la réveilla pour de bon ! 

Irene hocha la tête pour répondre à Alice, une quinte de toux la prenant aussi. Elle utilisa un sortilège de découpe sur sa robe, en prenant garde de ne pas avoir un membre sous le tissus qu'elle découpait. Cette dernière déjà trop courte ne cachait plus grand chose devant elle. Irene coupa en deux la bande qu'elle venait d'arracher à sa robe et tendit le plus gros morceau à la citrouille. Citrouille qu'elle reconnu comme étant Blaze Rosenberg. Il avait l'air si perdu et si terrorisé... Irene se ragaillardit, pour lui, elle l'aimait bien ce petit garçon, il fallait l'aider ! Elle l'aida à mettre le tissus pour tenter de couvrir son nez et sa bouche. 

En toussant une nouvelle fois, la jeune fille se souvint des consignes qu'elle lisait dans son école moldue : si il y a un incendie, il faut rester proche du sol pour éviter la fumée. Ramassant son précieux balai, elle attrapa la main de Blaze et s'approcha du trou énorme qui découpait le sol de la salle de bal. Elle ne voyait que cette issue. Et elle avait son balai. Elle pourrait au moins la faire s'enfuir par là, la petite citrouille mourrant de trouille... La chaleur augmentait un peu alors qu'elle s'approchait, accrochée à Blaze. 

Alors qu'ils s'approchait en courant, penchés et collés l'un à l'autre, Irene aperçu Mrs Taylor qui semblait faire descendre des élèves dans le trou, via un toboggan. Elle se dirigea donc naturellement vers là avec le petit Rosenberg détrempé, le serrant contre elle pour le rassurer. Elle le serrait de son bras droit, au bout duquel elle tenait également son précieux balai quand, de sa main gauche, elle pressait son bout de tissus contre sa bouche. 
-Prends le toboggan et rentre dans la salle commune. T'arrêtes pas et fais attention !
Elle avait enfin décroché des mots tremblants auprès de son camarade, le regardant dans les yeux avant de le pousser un peu rapidement vers la bouche d'entrée du tobbogan. Elle ne partirait pas, elle avait eu une idée pour faire sortir Blaze, elle pourrait peut-être aider un peu plus ? Alors que le jeune garçon prenait le toboggan, Irene se tourna vers sa professeur d'Etude des Runes. 

@Alice Sangblanc et ceux proches d'elle, @Emelyne O'Brien au cas où, @Blaze Rosenberg (tu as accepté les actions, mais au cas où tu arrive à poster avant la prochaine résolution  ) et @Joanne Taylor   

Rufus toussa à cause de la fumée. L'impression de pouvoir cracher ses organes d'un coup était désagréable au plus au point. Il fit sortir de sa baguette un mouchoir blanc du bout de sa baguette et se le mit devant la bouche en l'attachant à l'arrière de la tête. La voix du professeur retentit et il plaqua ses pains sur ses oreilles. Le bruit était insupportable, il avait plus de migraine qu'un lendemain de soirée. Cela accumulé aux multiples ouvertures qui étaient présentes sur ses tempes et sur ses joues, il n'était pas d'humeur à ce qu'un professeur dont la connaissance n'allait pas plus loin que le système solaire lui hurle aux tympans. 

Loki parla d'évacuation... La sortie, une échappatoire.  Il voulait partir. Partir très loin. N'importe-où serait mieux qu'ici.  Il amorça un mouvement pour s'en aller. Aller vers le trou pour se barrer de cet endroit. A grands pas rapides, quitter la misère de cette salle. Puis soudain il la vit. Au loin, il revit sa partenaire au chevet d'une autre Poufouffle. Aelle. Il hesita longuement.  Il avait vraiment envie se barrer. Et puis merde. 

Il s'avança à grands pas vers une citrouille non loin de la barricade. Il monta dessus pour avoir une vision des blessés à aider. Ne pouvaient-ils pas lancer des etincelles rouges ?  Aelle semblait la plus urgente. Responsabilité quand tu nous tiens....  Il courrut vers elle mais.... Il n'avait pas rêvé. Il avait bien entendu ce qu'il avait entendu. Pas le temps d'y réfléchir. Douleur. 

@Carry Harrison @Alice Sangblanc