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01 déc. 2019, 16:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
"Iri..."
Impossible de finir l'interjection, il est déjà trop tard et la meilleure amie d'Aliosus le percute de plein fouet. Des mains délicates mais blessées saisissent le garçon pendant que l'amas des deux corps roule au sol. Une douleur vive fait crier le garçon. Sa poitrine est en feu. Irisia lui hurle dessus tout en sanglotant et commence à lui marteler le torse. Les coups de ses petits poings sont autant de poignards qui lui traversent la chair, il sent bien que quelque chose est cassé quelque part et la douleur soudaine le rend muet. Il hoquette les yeux écarquillé, les mots ne voulant plus passer sa gorge nouée par trop d'influx lui faisant remonter la même information. Douleur. Sa mâchoire tremblote lorsqu'Irisia se blottit contre lui et enfin, quand elle se redresse en lui empoignant son vêtement, sa poitrine se soulève un peu et il arrive à prendre son souffle. Ses poumons se gonflent et à nouveau une lame de feu envahi son corps de manière brutale et sans pitié. Aliosus tousse, se tourne sur le côté et commence à haleter, comprenant que les petites respirations lui infligent moins de souffrances.

"Je... je suis désolé Irisia. Je suis désolé." que dire d'autre devant la détresse qu'il peut lire dans les grands yeux de son amie ? Il l'avait perdu, dans la cohue, dans la bousculade, il avait perdu son Irisia, il n'avait pas fait assez attention.

Un grondement menaçant se fit entendre. A l'entrée de la salle, le groupe des assaillants était visiblement acculé et avait usé du même procédé que pour se débarrasser de la barricade érigée magistralement par miss Montmort. Seulement cette fois c'était au plafond qu'ils s'étaient attaqués et si l'effondrement concernait une section du couloir, c'est comme si tout Poudlard gémissait. Les craquements au dessus d'eux indiquaient que la voûte de la salle de bal souffrait elle aussi de cette atteinte et si elle cédait, c'était tous ceux qui étaient présents qui allaient être ensevelis.

La main de l'irlandaise à ses côté saisit une nouvelle fois le garçon et l’entraîna en avant. Aliosus essaya d'imiter Irisia en appelant également Alice, mais il n'arrivait pas à crier, tout juste parvenait-il à prononcer son nom à voix haute, d'un ton sec et éraillé qui ressemblait plus à un bruit d'engrenages rouillés qu'à sa voix. La dernière fois qu'il avait vu Alice... quand était-ce ? De toute façon tout allait si vite, même s'il s'en rappelait ça ne serait d'aucune utilité. Ses yeux parcourait la désolation autour de lui, il voyait les choses, les corps, les débris, les silhouettes, mais n'arrivait pas à les analyser. Quant à Alice...

Le cri de détresse et de douleur qu'il entendit lui fit mal au tympan, mais ce fut un électrochoc pour le garçon qui fut tiré de état semi-catatonique. La rousse se précipita dans la direction d'où il venait et Aliosus lui emboîta le pas sans réfléchir. Là, une vision d'horreur s'étalait devant ses yeux d'enfants. Sa cousine était maintenue au sol, bloquée par un élève masqué qui était en train de la torturer, ouvrant sa peau délicate, coupure après coupure. Il s'arrêta net, son cerveau refusant de se rendre compte de ce qui se passait. Heureusement Irisia fut bien plus réactive et se jeta sur le tortionnaire et le propulsa d'un sortilège gonflé de la puissance de sa haine et de sa rage.

Le jeune Serpentard se jeta au chevet de sa cousine. Son visage était en sang, de profondes plaies ouvraient sa joue et ruisselaient du liquide carmin. Les yeux d'Alice étaient noyés de larmes qui venaient diluer puis se fondre dans le rougeoiement qui pulsait au dehors de son corps. Irisia lui tenait la tête, le garçon vit son regard posé sur l'élève qu'elle venait d'éloigner et sa bouche commencer à se tordre de haine, un sort au bord de ses lèvres ourlées.
"Vas-y, vas-y je m'occupe d'Alice." Vas-y, oui, Irisia, déchaînes toi sur ce monstre, anéanti-le pensait-il.
Ce fut les seules secondes qu'il s'autorisa à ne pas être dévoué à sa cousine. Il reporta son attention sur elle. Gott in Himmel. Il arracha frénétiquement un morceau de sa tenue qu'il plia et vint poser sur la joue déchirée. Il posa son autre main sur la seconde joue, blanche, presque intacte. Son pouce allait et venait sur la peau, en un mouvement apaisant, de l'arcade de sa cousine à sa tempe. Le visage d'Aliosus était à quelques centimètres de celui d'Alice. Comme quelques mois auparavant, lors du plus beau moment qu'il avait passé en sa compagnie. Le moment présent était le miroir inversé de cet instant suspendu, un moment d'horreur qui se gravait dans son esprit bien plus profondément d'un sort de découpe n'aurait su le faire.

"Alice, Alice je suis là. C'est fini. Je suis là. Reste avec moi, regarde moi Alice." il fixait ses beaux yeux clairs, essayant de capter son regard embué de larmes. "C'est moi. C'est moi, je suis là." La position penchée vers elle lui faisait souffrir le martyr en comprimant sa poitrine, mais pour rien au monde il aurait accepté de bouger, de s'éloigner d'un centimètre d'elle. Plus jamais. Plus jamais s'éloigner. Plus jamais la laisser derrière lui. Plus jamais.
"Je suis désolé Alice, je suis désolé..." il commençait à sangloter en reniflant.
Plus jamais.
Plus jamais.

@Alice Sangblanc @Irisia MacLynn

6ème année

01 déc. 2019, 20:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Le sort fonctionna mais ne fût d'aucune utilité. Le cœur de Naomi s'emballa de plus belle. Rarement elle ne s'était senti aussi impuissante. Elle regarda les blessures encore chaudes du garçon et fût prise d'un haut le cœur. Chaque morceau de peau calcinée lui rappelait dans quel état avait été sa jambe le jour de l'accident. La douleur elle pouvait la comprendre mais guère la soigner... Elle essaya de se souvenir des soins qu'elle avait reçu ce jour-là...

Bien sûr il y avait des potions anti-douleurs, des crèmes, mais elle n'avait rien de cela. Ces plantes même pouvaient se montrer utiles mais plutôt dans un rôle de cicatrisant... Là maintenant appart attendre l'infirmier, elle ne savait quoi faire. Elle relève la tête. Elina est là, c'est une chose. Elle reprend ses esprit et tente autre chose ; "Aguamenti".

Bientôt un filet d'eau froide coule de sa baguette. Elle le fait couler sur le corps déjà trop endommagé. L'élève bouge, se débat mais l'eau l'éclabousse malgré-tout. Naomi se sent désolée de ne rien pouvoir faire de plus. "Elina je ne sais pas quoi faire de plus... L'infirmier est-il pré..." soudain un grand bruit l'interrompt.

Le plafond plus loin s'est effondré. Toute cette scène surréaliste ressemble à un désastre duquel la professeure aimerait pouvoir s’échapper... Partout des cris, d'élèves, d'adultes, des sorts, des lumières, des flammes et des murs qui s'effondrent... Rien n'aurait pu laisser deviner que cette agréable soirée allait devenir un tel chantier. Et cet élève qu'elle essayait de sauver et qui faisait partie de ceux qui avaient causé ce carnage, comment pouvait-elle le soigner alors qu'elle nourrissait pour lui et sa bande une colère noire ? Si elle s'écoutait elle l'abandonnerait à son sort et irait botter d'autres derrières. Mais il y avait témoins. Il y avait Elina, qui vraisemblablement s’inquiétait aussi du sort du jeune homme...

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges

01 déc. 2019, 21:39
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Alors qu'Irene, tournée vers sa professeur, cru percevoir un bruit métallique du côté de l'entrée de la salle, elle proposa en mettant son balai en évidence : 
- Peux descendre des gens, ça aiderait ?
Son idée lui semblait bonne, cependant, un regard inquiet sur les bords irréguliers du trou indiquait son manque d'assurance. N'était-ce pas dangereux de prendre son envol proche d'une bordure et d'une barricades prêtes à s'effondrer ? Mais après réflexion, pas beaucoup plus que d’emprunter un toboggan issu de ce même trou et passant pratiquement sous cette même barricade. Irene espérait que Blaze était à présent à l'abri, loin du champ de bataille. Mais, et si elle l'avait envoyé dans un lieu encore plus dangereux ? Et si d'autres "Mangemorts" avaient pris en otage les salles communes ? Si elle avait elle même mis en place cette attaque, c'est ce qu'elle aurait fait : attaquer le gros de l'école dans la salle de bal et prendre possession des quatre points contenant probablement des élèves et peu de profs. Et puis, il n'y avait aucun moyen de s'enfuir d'une salle commune. A moins de tout détruire... Ou de ne pas être assez nombreux... Mais la jeune fille n'avait pas le temps de penser à ça, sa professeur acquiesçait et lui demandait d'essayer de déblayer l'étage du bas lors de ses premières descentes, avertissant également de la présence d'un Elasticus en contrebas. 

Irene n'était pas sûre d'avoir tout compris mais elle avait bien saisi deux choses, elle pouvait se rendre utile, sans être au milieu de la foule et des gens qui couraient dans tous les sens et devait faire attention à son atterrissage pour éviter de rebondir et de se fracasser la tête sur le plafond en y mettant trop de zèle. Elle espérait également que les mangemorts, de l'autre côté de la barricade, ne la voient pas passer avec son balai. Malgré son entrainement avec les redoutables cognards, la jeune fille n'était pas certaine de pouvoir esquiver des sortilèges si elle se faisait repérer... Et mieux valait rester discrète : pour le moment, personne ne devait avoir repéré qu'il y avait un balai dans la salle. Et c'était un "heureux" hasard vu la situation... Mais à elle seule combinée à un toboggan, s'il y avait des blessés, il semblait compliqué de les évacuer... Déjà qu'évacuer les élèves "sains" risquait de prendre du temps... 

Un premier élève, qui semblait pouvoir tenir sur un balai, se trouvait non loin d'elle. Irene lui fit signe et, une fois installés tous les deux sur son destrier, sa pudeur vaguement préservée par sa cape, la jeune fille tâcha de décoller avec son camarade collé à son dos. Son balai s'éleva difficilement, et, avec maladresse, Irene parvint à plonger dans le trou, maniant avec une difficulté plus qu'accrue son engin. A présent, elle était sûre, elle ne pouvait pas aller assez vite ni manier son balai avec suffisamment de précision pour éviter un quelconque sort qui viendrait du haut pendant sa descente et qui ne serait pas assez maladroit pour la rater. Le mieux qu'elle pouvait espérer ce serait que son "fardeau" prenne ce sort hypothétique à sa place. 

S'engouffrant assez loin dans le couloir au plafond percé, dans l'espoir d'éviter la zone d'élasticus, Irene essaya d'atterrir pas trop brusquement. Pourtant les deux élèves durent tout de même courir avec le balai entre les jambes pour éviter de s'écraser et calmer le léger élan de leur moyen de locomotion. L'adolescente sentait bien qu'elle ne pourrait pas réussir à être si efficace que cela, la descente l'avait plus fatiguée qu'elle ne l'aurait cru... 


Si votre personnage est proche d'Irene, ou arrive près d'elle pendant ce tour, elle peut le prendre sur son balai (premier arrivé, premier servi), il vous suffit de me mentionner, sinon je considère qu'Irene a pris un élève quelconque. 
@Joanne Taylor :)

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

01 déc. 2019, 23:41
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Megan Arrington

Dylan 

Tout semble s'accélérer. Certains élèves viennent vers toi pour te demander de l'aide, ce que tu ne tardes pas à donner. Tu fais parti des plus grands et tu sais que cela te donne une grande responsabilité, mais la grande partie des choses à faire est évidemment au niveau des professeurs et tu respectes leurs ordres en envoyant ceux capables de marcher vers Miss Taylor. Elle semble avoir une issue pour eux et il devenait urgent pour tout le monde de quitter la salle. Tu ne comprends pas tout, en même temps, tu ne cherches pas à comprendre, tu cherches à protéger les autres.

Une élève s'approche de toi, visiblement encore en bonne santé. Seulement, tu es bien placé pour savoir que les douleurs physiques ne sont pas les seules douloureuses, malheureusement. La pauvre semble ne pas savoir comment gérer la situation et cela se comprend, aucun d'entre vous n'en est réellement capable. Tu la rejoins aussi vite que possible :

- Viens là, ça va aller. Tout va bien se passer, d'accord ? Je sais que ça peut te paraitre compliqué mais que dirais-tu de descendre, à l'abri ? Tu n'auras plus rien à craindre, en bas.

Tu ne peux malheureusement pas l'accompagner, ta conscience te dit que tu as encore du travail ici mais tu ne peux pas la laisser une seconde de plus se faire du mal en étant spectatrice de ce maudit chantier.

Tu regardes autour de toi : Ta soeur n'est plus à côté de toi.

- Lili... dis-tu dans un murmure.

***

Tu entends un cri qui te fend le coeur. Tu ne le comprends pas. Tu laisses ton frère s'occuper de la jeune fille, vous n'avez pas besoin d'être deux à le faire, ce n'est pas toujours la meilleure chose à faire, en plus. Tu t'avances vers ce chantier qui semble être causé par des élèves de ta maison et tu te stoppes net. Tu reconnais facilement Alice, plaquée au mur par un assaillant. Enfin, une assaillante, que tu reconnais rapidement malgré son masque : ce déguisement est loin de t'être inconnu. Tu sembles paralysée, incapable de bouger. Tu te détestes, tu te sens déchirée, trahie. Tu cherches une explication logique mais, évidemment, aucune ne te vient : Carry venait de blesser à sang Alice, sans aucun scrupule.

Tu aimerais faire quelque chose mais la situation est rapidement prise en charge par d'autres élèves de ta maison, qui les séparent assez rapidement, heureusement d'ailleurs.

Tu n'as même pas envie d'aller voir ta soit disant meilleure amie : Que lui est-il donc passé par la tête ? Pourquoi cette action aussi cruelle ? Leur premier accrochage n'avait pas suffi ?

Tu maudis ce bal, tu maudis ton manque d'action, tu te sens nulle. Tu te vois mal aller vers Carry car tu te doutes que l'on pourrait juger que tu approuves ses récentes actions mais tu te vois encore plus mal aller vers Alice, qui te prendrait sûrement pour une hypocrite en te voyant lui présenter tes excuses.

Tu croyais en Carry, tu pensais qu'elle allait réellement changer mais il faut croire que non, n'est-ce pas ? Les actions sont bien trop révélatrices et cela te fait avoir un haut le coeur : Tu te dégoûtes de ne pas avoir anticipé cela, tu aurais dû rester auprès de Carry, cela aurait sûrement évité sa dénonciation et sa crise de folie envers une fille qui ne le méritait absolument pas et qui était surtout la fondatrice du mouvement qui te tenait plus qu'à coeur. Une larme roule sur tes joues, tu ne fais rien pour l'arrêter.

Comme un chien errant, tu jettes des coups d'oeil dans la salle, espérant Le trouver : Ton meilleur ami, celui qui ne te lâchera jamais, tu le sais.

Tu le vois et tu t'empresses de t'approcher de lui. Peu importe les personnes qui sont autour pour toi. 

- Alex, je.. Carry, elle... Alice.. j'y crois pas.. Je...

Et tu fonds en larmes, ta bouche se referme aussitôt. Alexei ne pourrait rien comprendre, de toutes façons. Tu as juste envie que quelqu'un te prenne dans les bras et te dise que ce que tu as vu n'était pas réel.

Mais tu sais aussi bien que Moi que la vie n'est pas un conte de fées et que la réalité, tu l'as vue de tes propres yeux.

@Alexei Menkins
Info : @Carry Harrison  / @Alice Sangblanc

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

02 déc. 2019, 08:37
 Bal des Sorcières  La salle de bal
IH

J’étais en train de crier. Et encore crier la même phrase en boucle. J’avais l’impression que tout le miel du ponde n’arriverait jamais à me défaire de ce mal de gorge. Et, au moment où je pensais que c’était fini, qu’il n’y avait plus rien à faire, ce moment là où l’on perd espoir, un clac habituel résonna et devant mes yeux, la directrice de cette école transplana. Un moment confus, c’est normal, je la regarde stupéfait. Elle a l’air encore moins commode que d’habitude. Au moins, je sais que cette interrogation peinte sur son visage va vite disparaître et se transformer en colère froide. Alors, j’essaie d’expliquer le plus clairement. Mais seul un son rauque sort de la bouche, je déglutis et reprend, même si mes cordes vocales sont abîmées.

Madame, des gens avec des masques de mangemorts ont attaqués les élèves et les professeurs pendant le bal. C’est assez violent, il y a eu des stupéfixiés, le sol s’est cassé et il y a beaucoup beaucoup trop de magie. Et c’est absolument pas une, blague, il fait que vous veniez tout de suite. Et au plus vite, je sais pas si les professeurs vont tenir encore longtemps, même si je ne doutes pas de leurs forces.
EH

Net et concis. Roman n’avait pas parlé trop rapidement, en même temps, il était totalement essoufflé. De tout cœur, il espérait que Miss Loewy avait compris ce qu’il avait dit, et qu’elle aurait un moyen plus rapide que la course à pied pour se rendre à la salle de bal. Parce que tout ce chemin, ça fatiguait fort.
Ben du coup @Kristen Loewy, c’est pour vous.

6e Année - 17 ans - transgenre - Dynastie Blackbirds

02 déc. 2019, 14:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Les yeux du jeune Gryffon n’étaient plus que larmes et brûlures, toute forme d’espoir avait désertée son âme. Que faisait-il ici, dans ce fiasco ? Comment les choses avaient elle put dégénérer aussi rapidement ? Ou étaient ses amis, Kirsty, Jules, Clément, Emelyne, Mike, Ulysse…
Emelyne… Il avait abandonnée sa meilleure amie, laissée seule face au danger. Il n’avait pas su la protéger. Elle avait accepté de l’accompagner à son premier bal, lui avait dessiné et confectionné son si joli costume qui n’était plus que lambeaux et sang. Autour de lui, des corps couraient, tombaient, le bousculaient comme s’il était transparent. Au-dessus, le plafond craquait. Il ne restait plus rien des rires et des musiques, plus rien que la peur, la solitude et le désespoir.

Gabryel sentit de petits mouvements presque imperceptibles dans sa main droite, tandis qu’assis sur le sol, il soutenait le corps de l’une de ses camarades, Celia, et que Rufus et Maggy gisaient à ses pieds, inconscients. Alors qu'il se désespérait de la situation, vide de toute énergie au milieu de ce champ de bataille indescriptible, cette sensation de caresse infime au creux de sa main lui envoya comme une décharge électrique dans tout le corps.
Aelle…
Les doigts de son amie exprimaient faiblement que la vie ne l’avait pas quittée. Il tourna son visage dans sa direction. Elle était toujours étendue, sans mouvement, son costume taché de sang, les yeux fermés dans une expression de douleur intense. Ses lèvres roses avaient maintenant la pâleur d'un matin d'hiver. Il aurait tant aimé lui tenir la main, dans un champs de fleurs. Ils auraient marché jusqu'au coucher du soleil. Peut-être même qu'elle aurait accepté un baiser.

Gabryel se vit alors comme sortant de son corps, planant au-dessus de lui, s’observant d’en haut. Le son de sa propre voix résonna dans son cœur :
« Mais qu’est-ce-que tu fous, là ? Bouge, tu ne vas pas les laisser comme ça. Aelle a besoin de toi, et tes autres camarades aussi ! Tu vas les laisser dans leur sang, et sangloter comme un débile ? ».
Un électrochoc se produisit dans l’esprit du Gryfffon. Pris d’une détermination nouvelle, il lâcha la main de la Poufsouffle, et allongea délicatement Célia à ses côtés sur le dos. Il se dirigea à genoux vers Rufus et tenta à nouveau de le ranimer en le secouant et en lui donnant quelques claques sur le visage :

- « Réveille-toi, je t’en pppprie… S’il te plait… Il faut que tu m’aides… »

Quelqu’un cria à quelques mètres de lui : « Les blessés doivent être réunis autour du Professeur Briggs ! ».
Le cœur de l’enfant accueillit cette phrase comme un baume réparateur. Le nom de son Directeur de Maison lui apporta de l’espoir. Les Gryffondor étaient toujours debout, forts et courageux dans l’adversité, à s’entraider, à soutenir les autres. Il était un lionceau, il serait à la hauteur de sa maison et de ses professeurs.
Il donna une nouvelle gifle à Rufus, un peu plus puissante que la précédente et hurla :

- « Réveille-toi maintenant, tout de suite bordel ! »

@Rufus Williams , @Aelle Bristyle , @Celia-Awena Fournier , @Maggie Colins , @Oliver Briggs , @Emelyne O'Brien

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

02 déc. 2019, 20:12
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Ennis O'Belt, après vous avoir écouté, Alaric fonce vers le grand brûlé. Il sort d'une sacoche tout un attirail de baumes, potions et poudres de plantes. Pendant ce temps, vous et @Herminie Peers parvenez à déplacer le corps de votre professeur d'Etude des Moldus. Le plafond termine de s'effondrer sans faire plus de dégâts.

@Herminie Peers, votre Sortilège de l'Attelle fonctionne, mais l'épaule de votre professeur est toujours très endommagée. Elle reste en place grâce à l'attelle que vous avez fait apparaître, mais le problème, c'est qu'elle ferait mieux de ne pas rester ainsi...

@Naomi Bergsturm, votre sortilège semble encore une fois calmer un peu l'élève, mais ce n'est toujours pas suffisant. Soudain, l'infirmier de Poudlard arrive près de vous. "Il souffre beaucoup trop, il faut l'endormir !" Cela étant dit, il fait boire un liquide à l'élève. "Ce sera plus facile maintenant."

@Roman Blackbirds, la directrice vous observe avec un regard glacé. Sans mot dire, elle disparaît à nouveau sous vos yeux, vous laissant seul dans le couloir.

Les pseudo-mangemorts observent les dégâts qu'ils ont causé, à bout de souffle. Tout le monde s'agite, occupé à venir en aide aux blessés. "Qu'est-ce qu'on fait, maintenant..?" demande une voix féminine. "J'sais pas... Bordel, on a tué un prof." répond un autre en pointant Edward Penwyn du doigt. "Le prof d'Étude des Moldus. Je dirais que c'est plutôt une réussite."

Soudain, la directrice de Poudlard apparaît devant l'entrée de la salle de bal. Il lui faut très peu de temps pour se rendre compte du chaos qui règne. "Pez !" fait-elle, et le petit elfe de Poudlard apparaît. "Je veux que tous mes collègues se retrouvent ici. Appelle aussi les préfets-en-chef.". Puis, elle pointe sa baguette vers le groupe de pseudo-mangemorts. Aussitôt, l'un d'eux répète : "J'ai dit que je me rendais !", mais trop tard. "Aparecio". Une cage, telle que celles que l'on utilise pour les cours de soins créatures magiques, se forme autour du groupe. Après quelques coups de baguette, la cage est verrouillée, collée au sol. "Un geste, et je vous ferai regretter d'être venus au monde."

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

02 déc. 2019, 21:01
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Le jeune garçon ne savait plus trop où donner de la tête. Des voix fusaient d'un peu partout sans qu'il ne comprenne ce qu'il se passait. Tout en continuant d'orienter les gens du mieux qu'il le pouvait, il cherchait du regard sa meilleure amie, Lili. Il l'avait perdue de vue dès le début des évènements quand ils s'étaient séparés pour pouvoir accomplir plus de travail pour aider les autres...Mais maintenant il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet pour elle...Il voulait simplement avoir la certitude qu'elle allait bien et qu'elle ne s'était pas prit un sort où il ne savait trop quoi. Finalement, ce fut Emy qui le rejoignit, apparemment, Alice lui avait ordonné de le retrouver pour l'aider. Il lui expliqua donc rapidement quoi faire puis retourna à sa tâche d'orienter les élèves, n'hésitant pas à en secouer un peu certains qui restaient prostrés.

Il sursauta soudain quand il entendit un cri...Un cri terrifiant. Il se dirigea donc dans cette direction avant de tomber sur une scène à laquelle il ne s'attendait pas...Il vit Alice plaquée au sol par quelqu'un qu'il n'arriva tout d'abord pas à reconnaître mais qui était visiblement en train de lui faire du mal, beaucoup de mal. Mais avant qu'il ne puisse ne serait-ce-que commencer à réfléchir à comment intervenir, une, puis deux, puis trois personnes le firent et séparèrent les deux personnes. C'est là qu'Alexei reconnu finalement l'autre comme étant Carry. Elle ne comptait donc pas se contenter de dénoncer des élèves voilà maintenant qu'elle s'en prenait à eux physiquement ? Alexei sentit un mélange de dégoût et de colère l'envahir mais avant qu'il ne puisse faire quelque chose, il vit Lili s'approcher de lui, visiblement au plus mal. Elle ne semblait pas blessée physiquement mais il comprit bien vite aux quelques mots qu'elle prononça qu'elle avait tout comme lui assisté à ce qu'il venait de se produire et qu'elle n'arrivait pas à y croire.

La voyant fondre en larmes devant lui, Alexei s'empressa de la prendre dans ses bras, l'attirant contre lui, pour essayer de la calmer et plus simplement pour lui assurer son soutien, comme toujours. Il pouvait très bien imaginer comme elle devait se sentir. Il n'était pas aussi proche de Carry qu'elle l'avait été, il en était même bien loin, et pourtant même lui sentait le goût amer de la trahison, le sentiment d'avoir été trahis par quelqu'un à qui il avait accordé sa confiance alors il pouvait tout à fait imaginer ce que pouvait ressentir la jeune Serpentard dans ses bras.

Tout doucement, en parfait contraste avec toute la situation autour d'eux, il lui caressa gentiment les cheveux, un peine un effleurement mais un léger contact tout de même, simple, apaisant. Il se souvenait que sa mère faisait cela quand il n'allait pas bien...Et que cela l'aidait à se calmer. Il espérait réussir à en faire de même.


-Je suis tellement désolé Lili...


Ce n'était pas de sa faute mais pourtant il l'était. Il aurait voulu pouvoir le sentir plus tôt, l'empêcher de s'approcher de ce démon faite fille, et surtout l'empêcher de voir cela et simplement lui expliquer après mais il n'avait pas pu alors oui il était désolé, et il voulait l'aider maintenant. Elle avait besoin de lui et il serait là.

Malgré tout, il gardait quand même un œil sur la situation autour d'Alice et Carry, juste au cas où il y aurait besoin de son aide. Carry avait déjà fait trop de mal, il ferait tout pour que cela ne se reproduise plus, surtout si cela devait encore affecter sa meilleure amie, et il savait que ce serait le cas. Lili ne méritait pas de souffrir pour quelqu'un pareil.

Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP

02 déc. 2019, 22:18
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Précédemment

Ne pouvant toujours pas bouger, Mael ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre et de regarder la suite des évènements. Il suivait le cours des actions, toujours à moitié caché derrière sa grosse citrouille (il sentait qu'elle allait devenir sacré cette citrouille) et regardait de temps en temps Rebecca, toujours évanouie sur ses genoux.

Les pseudos mangemorts commençaient pour la plupart à se rendre, mais un d'eux fit exploser le plafond, qui s'écroula sur les professeurs Montmort et Penwyn, mais la professeure d'histoire de la magie s'écarta juste à temps. Le professeur Penwyn, en revanche, se fit écraser par les pierres mais, semblait T-il - Mael ne voyait pas très bien- deux élèves s'en occupaient. L'élève brûlé finit par être soigné et, pour parfaire le tout, le professeur Loewy arriva en transplanant, réduisant les malheureux mangemorts à de simples bêtes grâce à la cage qu'elle créa autour d'eux, et Mael sentit sa poitrine se vider d'un coup, de soulagement. Si la directrice était là, alors tout se passerai bien !

Il ramassa sa baguette et celle de Rebecca, et les rangea dans sa poche. Elles y seraient plus en sécurité pour le moment. Il releva un peu la tête. L'infirmier de poudlard était arrivé depuis quelques temps semblait T-il, et il soignait les élèves. Mael décida de l'interpeller.

-hep ! Monsieur ! Quand vous aurez fini de soigner ce blessé, pourriez vous venir me voir ? Ma copine s'est évanouie, elle a une blessure grave au ventre !

Il se rabaissa, espérant qu'il l'avait entendu.

@Rebecca Smith  et  @Kristen Loewy  vu que c'est elle qui incarne l'infirmier maintenant.

☛Suivant


5ème joueur d'Irlande aux échecs sorciers, rédacteur au Merlin et représentant des rédacteurs du Merlin au conseil du Merlin

02 déc. 2019, 22:47
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Elles avaient réussi. Le professeur était maintenant étendu sur le sol du couloir en relative sécurité. Ennis baissa sa baguette, relâcha ses doigts qu'elle avait crispés dessus et s'essuyant le front. Entre l'urgence de la situation et les flammes, elle avait des fouttes de sueurs qui perlaient.Tout juste eut elle le temps de faire ce geste qu'elle vit Herminie lancer le sortilège de l'attelle et entendit le reste du plafond rejoindre le sol. C'était moins une qu'elles ne soient restées dessous avec l'adulte actuellement inconscient à leur pied. L'irlandaise souffla de soulagement et reporta son attention sur l'homme. Puis sa collègue:

- "
Elle a un angle bizarre non? Son épaule." Mais là s'arrêterait toute son expertise. Et un regard autour d'elle lui appris que l'infirmier n'était pas si loin. Ennis l'appela donc pour avoir un avis médical plus poussé.

- "
Monsieur, on a besoin d'aidepour le professeur Penwyn, son épaule..." La châtain fut coupée dans son explication par la voix de la directrice qui était arrivée sans qu'elle ne la voit. Son intervention allait certainement permettre à tout ce cirque de se terminer sans trop de casse supplémentaire. Ou au moins fallait-il l'espérer. Se tournant à nouveau vers la Poufsouffle elle lui demanda:

- "
Tu penses qu'il faudrait faire quoi maintenant? On patiente ici au cas où il se réveille? Ou on y retourne?" Ennis hésitait. D'un côté elle avait besoin d'être occupée mais de l'autre l'adrénaline commençait à retomber doucement.

@Herminie Peers et @Edward Penwyn

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis