Faute avouée, à demi-pardonnée ?
Elle était pendue aux paroles de sa directrice, elle attendait une réponse, une validation, quelque chose sur lequel elle pouvait se raccrocher si le vent soufflait trop et qu’il la faisait vaciller, tomber dans le vide. Et Kristen, étonnamment, semblait être cette main tendue, inespérée. Joanne souffla doucement. Elle s’était attendue à tout en entrant dans le bureau de sa supérieure, mais n’avait certainement pas pensé que la conversation tournerait ainsi. Elle hocha la tête après les premiers propos de Kristen : c’était beaucoup plus qu’elle n’était en droit d’attendre après tout ce qui s’était passé. Qui tendrait la main à quelqu’un qui avait travaillé sous les ordres d’une ennemie ? Kristen semblait avoir beaucoup plus d’empathie que ce qu’elle voulait bien montrer. C’était en tout cas ainsi que Joanne la percevait.
La suite des propos n’intimida pas l’enseignante de runes. C’était presque légitime. La directrice avait sans doute fort à faire, pour le peu qu’elle en avait compris, elle aussi devait courir après son passé ? Joanne faisait simplement des suppositions, Kristen semblait s’être ouverte mais pas assez pour que la trentenaire comprenne les tenants et les aboutissants de ses réflexions personnelles.
Elle se contenta d’hocher la tête et d’ajouter, poliment « C’est déjà beaucoup plus que je ne pouvais espérer ». Le sourire contrit qui prend place sur son visage fait transparaître sa reconnaissance. Au fond, une pensée demeure : elle est certaine de ne pas être à la hauteur de la tâche à laquelle elle s’attèle, mais la confiance que lui porte sa directrice la valorise. La galvanise. Elle veut essayer, coûte que coûte, d’une part pour faire taire les murmures de son passé qui lui colle à la peau, pour panser ses cicatrices injustement faites et pour prouver à la femme qui se trouvait en face d’elle qu’elle avait eu raison de lui faire confiance.
Posant ses deux mains à côté de ses cuisses, Joanne se releva, quittant ainsi le confort du fauteuil qu’elle venait d’occuper. « Je pense avoir assez abusé de votre temps aujourd’hui ». Elle pencha doucement sa tête et, avant de prendre congé, elle ajouta doucement « J’espère que vous aussi vous arriverez à vous défaire de vos problèmes » et elle partit sans attendre de réponse
Fin du RP, merci
La suite des propos n’intimida pas l’enseignante de runes. C’était presque légitime. La directrice avait sans doute fort à faire, pour le peu qu’elle en avait compris, elle aussi devait courir après son passé ? Joanne faisait simplement des suppositions, Kristen semblait s’être ouverte mais pas assez pour que la trentenaire comprenne les tenants et les aboutissants de ses réflexions personnelles.
Elle se contenta d’hocher la tête et d’ajouter, poliment « C’est déjà beaucoup plus que je ne pouvais espérer ». Le sourire contrit qui prend place sur son visage fait transparaître sa reconnaissance. Au fond, une pensée demeure : elle est certaine de ne pas être à la hauteur de la tâche à laquelle elle s’attèle, mais la confiance que lui porte sa directrice la valorise. La galvanise. Elle veut essayer, coûte que coûte, d’une part pour faire taire les murmures de son passé qui lui colle à la peau, pour panser ses cicatrices injustement faites et pour prouver à la femme qui se trouvait en face d’elle qu’elle avait eu raison de lui faire confiance.
Posant ses deux mains à côté de ses cuisses, Joanne se releva, quittant ainsi le confort du fauteuil qu’elle venait d’occuper. « Je pense avoir assez abusé de votre temps aujourd’hui ». Elle pencha doucement sa tête et, avant de prendre congé, elle ajouta doucement « J’espère que vous aussi vous arriverez à vous défaire de vos problèmes » et elle partit sans attendre de réponse
Fin du RP, merci