Alyssa était attablée à la table de Gryffondor, l'air de bien meilleure humeur qu'habituellement. Le mois de Mars n'avait clairement pas été une partie de plaisir, mais maintenant il était fini et surtout... C'était le premier Avril ! Un détail qui avait habituellement toute son importance dans le cœur de la jeune fille mais qui était passé un peu à la trappe cette année... Ce n'était pas si grave, elle était douée dans l'art de préparer quoi que ce soit au dernier moment, et elle comptait bien mettre en œuvre aujourd'hui ce que son imagination lui avait donnée. En plus, Onyx était pour une fois avec elle, chose qui s'était raréfiée tellement cette dernière semblait déterminée à réviser, réviser et encore réviser. Mais quelle idée !

Alyssa fut alors intriguée par cette enveloppe a l'allure officiel qui se déposa dans son assiette encore vide. La Gryffondor l'ouvrit et la lut rapidement, avant qu'un immense sourire éclaire son visage. Bien sûr que c'était une blague ! Mais ce n'était pas pour autant qu'elle manquerait de la prendre au sérieux. Elle dit alors à voix haute, une main théâtralement sur le front comme si elle allait s'évanouir, feignant l'effarement au plus haut degré tout en gardant un sourire incontrôlable :

- Ohlala, c'est vraiment dommage, en plus on avait potiiiions !

Aujourd’hui sera une journée normale. Ou pas vraiment finalement, puisque je vais devoir m’organiser de façon à éviter tout type de farce de mauvais goût ; esquiver les potentiels professeurs qui voudraient m’habiller en troll à tutu, échapper aux élèves munis de bombabouses ou que sais-je, vérifier chaque meuble où je voudrais me poser ou poser mes affaires… Ce n’est effectivement pas ce que j’appellerais une journée normale, mais je ferai tout pour qu’elle le soit. Et pour commencer, je la démarre de la façon la plus banale qui existe : siroter mon jus de citrouille, prendre une cuillère de mes haricots à la sauce tomate, peaufiner mon plan pour la rédaction de mon ""passionnant"" devoir d’Étude des Moldus, relever le nez de celui-ci pour discuter avec Alyssa…

Et non. Voilà que le coup d’envoi est donné, que les hostilités sont lancées. J’ouvre cette lettre en soufflant déjà, sachant pertinemment que je n’en attends aucune, et je la lis en bougonnant, n’y croyant pas une seule seconde. Mon regard se tourne vers la tête blonde qui a bien évidemment reçu la même, et j’hésite entre sourire et froncer les sourcils en voyant sa réaction surjouée… je pense d’ailleurs avoir fait un mix des deux.

- Tu ne comptes pas sécher, quand même ? dis-je en mettant en boule ce torchon.

@Alyssa Wright

Déjà bien réveillée, grâce à ma petite farce matinale, je descendis du dortoir en me réjouissant intérieurement, car j’avais le pressentiment que cette journée du premier avril n’allait pas être de tout repos.
J’entrai dans la Grande Salle, m’assis à la table des Pouffys tout en me servant du jus d’orange, et salua mes camarades déjà assis.
Les centaines de hiboux de toutes sortes ne tardèrent pas à entrer par les hautes fenêtres déjà ouvertes, et déversèrent leurs lettres et colis à leur destinataire. À ma plus grande surprise, une chouette au plumage mordorée tourna quelques instants au-dessus de ma tête, avant de lâcher une lettre qui semblait des plus solennelles dans mon jus d’orange, éclaboussant @Ambre McBride, qui était attablée en face de moi.
J’ouvris la lettre en fronçant les sourcils, car je venais à peine d’envoyer une lettre à mes parents la veille, et ils n’auraient jamais pu me répondre avant la fin de la semaine …
Écrite d’une écriture soignée et légèrement italique, la missive indiquait que notre prochain cours serait annulé, sans rapporter aucune précision supplémentaire. Je ne mis pas longtemps à faire le rapprochement avec le premier avril, et éclata de rire lorsque je vis que tous les sorciers alentours avaient reçu la même.
D’abord quelque peu déçue, je retrouvai le sourire immédiatement en constatant que je pourrais consacrer ma matinée à lire tranquillement dans mon dortoir, discuter avec mes amis, arpenter les rayonnages de la bibliothèque, ou profiter du magnifique paysage du parc, qui s’ornait de fleurs depuis l’annoncée du printemps.

Je n’y ai pas du tout cru, mais cette diversion m’offrait une parfaite excuse pour profiter de Poudlard à ma façon … Alors, pourquoi ne pas s’offrir une matinée de congé ?

Lily, ou plutôt Amaryllis, s’était donc installée à la table de Serdaigle. Elle adoptait une attitude calme et timide, celui du personnage qu’elle incarnait en ce premier avril. Mais c’était si dur de ne pas rire ! Déjà, elle imaginait les regards curieux et surpris de ses « camarades » de Serdaigle posés sur elle, se demandant comment cela se faisait qu’ils ne la connaissaient pas encore.

Une enveloppe ornée du sceau de Poudlard attira soudain son attention, apportée par l’un des hiboux de Poudlard. Sa première réaction fut dabord de pester intérieurement : les hiboux ne se faisaient pas avoir par ce genre de supercherie. Dommage ! Enfin… pas forcément. Car sa deuxième réaction fut d’ouvrir le courrier, curieuse. À mesure qu’elle lisait les mots inscrits sur le parchemin, ses lèvres ne purent s’empêcher de s’étirer un peu en un sourire. Bien sûr, elle se doutait bien que l’annulation des cours en ce jour précis était une blague. Mais elle décida qu’Amaryllis était finalement une fille crédule, également. Qui croit en tout ce qui semble officiel ou alors gentil , la faisant tomber dans le panneau.

Alors, innocemment, elle dit :

Oh, c’est super gentil de nous laisser la journée de libre pour April Fool’s Day ! Je vais pouvoir me concentrer pour éviter de me faire avoir.

219 - Lily, travestie en Amaryllis, une jeune Serdaigle, reçoit le message, et utilise l’excuse de son personnage pour « croire » la blague, même si elle y a bien entendu vu le piège en réalité.

Alyssa, une main sur le front, avait redressé sa tête d'un air toujours aussi théâtral. Il lui était difficile d'effacer le large sourire plaqué sur son visage alors qu'elle tournait la tête vers Onyx. Cette dernière la regardait dans un mélange de froncement de sourcils et d'un discret sourire, une expression qu'elle arborait souvent en sa compagnie en fait. A sa question, Alyssa ouvrit grand les yeux en plaquant une main devant sa bouche, avant de s'écrier :

- Sécher ?! Moi ?!, elle s'interrompit un instant pour regarder silencieusement la lettre qu'Onyx avait aussi reçue finir en une boule de papier, puis sans se démonter poursuivit d'un ton d'où filtrait l'amusement : Mais ce n'est pas sécher s'il n'y a pas cours.

La jeune fille posa ensuite une main sur l'épaule de son amie, faisant mine de s'écrouler, tout en disant d'un ton plaintif :

- Crois moi, je me sens dé-ses-pé-rée à l'idée de rater ces quatre loooongues heures de potions !

Clément c’était réveiller de bonne humeur ce matin et avait hâte de passer une nouvelle journée de cours. Il ne savait plus quelle jour il était mais éspérait que se soit un beau jour

Assis à la table des Poufsouffle en prenant son petit déjeuner comme à son habitude, il observa une multitude de hibou entrer dans la grande salle. Il ne s’attendait pas à en recevoir un comme il avait demander à ses parents de ne pas lui envoyer de hibou le matin car il ne souhaitait pas les ouvrir devant tout le monde.

Quand Clément ouvrit la lettre et après l’avoir lu, il s’indigna à voix basse, comme pour lui même :

- Ce n’est pas juste, si on est dans une école c'estbien pour avoir cour, non ?

Il était tout de même étonné, si c’était si important, pourquoi ce n’était pas la directrice qu'il leur annonçait. Il regarda les réactions des autres mais restait très déçu. Que ferait-t-il de sa journée si il n’avait pas cour ? Il entrepris de relire plusieurs fois la lettre pour être sûr d’avoir tout compris.

185 mot

Clément est très enthousiaste en rentrant dans la grande salle et à oublié que c’était le première avril. Il estdéçuque les courssoit annulé et ne comprend pas que c'est une farce.

n’importe qui peut interagir avec lui

Après un petit passage au niveau des serres, motivant au maximum les autres élèves qu'elle rencontrait à aider la sous-directrice, Deryn avait fini par tomber sur Charlotte et, riant de bon cœur avec son amie, avait pris la direction de la grande salle avant qu'il ne soit trop tard.

Une fois assise, l'irlandaise assista bouche bée à une livraison peu commune. Il y avait des hiboux en nombre aujourd'hui et tous les élèves semblaient avoir reçu une missive de la direction. Curieuse, Deryn lu son courrier avec attention avant de faire une petite grimace.

"Oh non... Pas le jeudi... C'est ma journée préférée, méta, runes et soins aux créatures magiques. Ils ne peuvent pas annuler le vendredi après-midi plutôt. Hop, plus d'histoire. Ou le mercredi pour moins de potions. La vie est injuste. "

Sa bonne humeur quelque peu affaiblie, la cinquième année repoussa le courrier annonciateur de mauvaises nouvelles et se servit une louchée de haricots avant de chercher des yeux du bacon. Bon, le positif, elle aurait du temps pour son plan mandragore.

Deryn ronchonne à cette nouvelle et commence son petit déjeuner.

Je roule des yeux tout en souriant face au cinéma que me fait Alyssa, qui m’amuse autant qu’elle me désespère. Je me demande bien ce qu’il peut se passer dans sa tête pour prendre le premier prétexte venu pour éviter de travailler. Jamais ça ne me viendrait à l’esprit, à moi. Quoi que : en voyant mon parchemin d’Étude des moldus, je me dis que si ce cours avait lieu aujourd’hui, peut-être en aurais-je aussi profité pour sécher cette matière aussi inutile qu’inintéressante. La main de ma camarade se pose sur mon épaule, et je prends à mon tour un air pseudo-compatissant.

- Oh Alyssa, ne sois pas triste. J’attrape sa main pour la mettre dans la mienne, geste de consolation. Je ne te laisserai pas tomber dans cette épreuve, alors pour compenser, tu vas venir avec moi. Au programme : bibliothèque, révisions, rédaction de devoirs ! Génial, non ? Bien sûr, je me moque d’elle, je sais qu’elle déteste ça. Tu ne sais pas à quel point ça me fait plaisir que tu puisses m’accompagner, rajouté-je en souriant, le visage aussi illuminé que le sien précédemment.

@Alyssa Wright

Elle piquait déjà du nez, quelques traces de son oreiller trônant encore encore sur sa joue. Même l'arrivée du courrier ne lui fit relever le nez. Il lui fallut un moment avant de réaliser que des lettres lui avaient été livrés, ce qui pourtant n'aurait pas dû l'étonner, puisque au cours de ses années à Poudlard, ses correspondances avec des parents n'avaient jamais été interrompues. Enfin, si il y avait eu la période où son père avait été hospitalisé... Mais depuis, elle avait l'impression qu'il lui écrivait encore plus.

Ce ne fut qu'en entendant une voix proche l'interpeller qu'elle bougea réellement pour la première fois, les yeux affreusement plissé comme si la lumière naturelle du jour risquait de s'en prendre directement à elle. Hein? Encore bien à la ramasse, elle ne quitta pas des yeux sa voisine qu'elle reconnu, sans réellement reconnaitre. Y'a quoi? Demanda-t-elle en baillant assez pour s'en décrocher la mâchoire, sans prendre la peine de se couvrir la bouche.

@Angela Everdeen

Nélya est encore bien endormi, et ne comprend pas de quoi lui parle sa voisine. Si d'autres veulent se joindre à nous on est très gentilles

Ma lettre était toujours agitée devant le visage de Nélya qui paraissait encore endormie, et qui peinait à comprendre ce qu’il se passait et ce que je voulais lui dire. Je réprimai un sourire en la voyant bailler, le visage encore tout fatiguée qui avait eu l’honneur de garder une belle trace d’oreiller !

« Eh ! Nééélyaaa ! » l’appelai-je en agitant encore plus fort la lettre devant son visage.

Je pris la lettre qui ressemblait le plus à la mienne et qui lui était destiné, pour essayer de ne pas en prendre une autre qui venait de ses parents, et je commençai à l’ouvrir tout en lui demandant si je pouvais, mais sans attendre sa réponse, car mon amie avait l’air encore dans ses rêves. Et puis j’étais impatiente de savoir si j’étais la seule a avoir reçu cette mystérieuse missive !