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10 juin 2020, 20:33
La voilà qui s'avance.
Sa présence te réchauffe. Sa chaleur est si proche de toi. Tu la sens, jusqu'au bout de tes doigts. Elle pénètre et réside dans ton cœur, tandis que tes mains s'agitent sur les cordes de ta guitare. La mélodie qui remue ne fait qu'accentuer la connexion que tu perçois, que tu ressens profondément. Tu le vois qui tournoie autour de vous, le Lien naissant, au détour d'une chanson, se relevant au milieu de l'encre rouge des mots. Qu'ils soient dis ou non, ils flottent là, dans l'air, et semblent supprimer la gêne de son visage. Elle s'amuse et ne fait rien d'autre. Un sourire, doux ou taquin, tu n'en sais rien, fleurit sur tes lèvres. Lorsque tu vois et avises des rougeurs sur ses joues. Sa voix baisse, encore et encore, jusqu'à ne plus se faire entendre. Des chuchotements subsistent aux côtés des notes finales, que tu venais, si facilement, de composer. Le voilà qui revient encore. L’Émotion. Comme si c'était la première fois. Que tu jouais accompagné. Comme si jamais auparavant, tu n'avais chanté, une âme vagabonde à tes côtés.

Elle ne te lâche pas, cette émotion, et te garde prisonnier.

Tes yeux cherchent encore une fois les siens. Il se croisent et ne se lâchent pas. Vas-tu encore ressentir ça à chaque nouvelle rencontre, gamin ? Comme un loup blessé qui se languit de compagnie. Comme une âme perdue, qui ne sait pas vers où se diriger. Un jeune garçon, qui loin de ses repères, fut délaissé. Tu ne sais pas, ne sais plus rien. À peine entrée chez toi, qu'elle bouscule les meubles et réveille ton cœur, que tu n'arrivais pas à désengourdir. Elle dit des mots, pour ne jamais laisser de silence, puis elle dit ton nom, la douce caresse d'un voile qu'elle met sur tes épaules et qu'elle partage avec toi. "Tu chantes très bien aussi, je me répète mais ta voix est magnifique." Quoi dire de plus. Toi qui privilégiait les mots avant, te voilà qui préfère le silence, car plus expressif tu le trouves.

Ta voix se refuse de parler quand tes yeux le font à sa place.

Tu la poses à terre, cette guitare, et t’assois plus confortablement. A tes côtés, la jeune fille face à laquelle tu perds tes mots. Gêné soudainement. Tu ne la connais toujours pas. Il n'y a que son nom qui, dans ton esprit, réside. Et sa voix qui, dans ta tête, le chantonne. Pourtant tu aimerais bien. Tu voudrais en apprendre plus. Oui, tu le veux. "Alors.. Je ne sais rien de toi, mis à part ton nom." Un léger rire. Cinq secondes de silence. Ni trop longtemps, ni pas assez, n'est-ce pas ? "Tu chantes depuis longtemps ? On dirait que tu aimes la musique ?" Pas juste curieux, tu es intéressé. Et tu voudrais savoir tant de chose, qu'une seule discussion ne pourrait pas te donner.

Et tu espère en avoir d'autres, des moments, comme ce dernier.

@Lylas Mystéria <3

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
#BF0000

12 juin 2020, 16:05
La voilà qui s'avance.
Ce moment magique, Lylas aurait aimé qu'il ne s'arrête jamais. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas chanté, et accompagné par un musicien hors pair en plus ! Lylas, était heureuse et ça faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas été. Elle profitait de ce moment, moment hors du temps, moment où elle se sentait revivre, moment tout simplement magique... Le regard plongé dans celui du jeune garçon, regard qu'elle n'arrivait pas à détourner, non, regard qu'elle ne souhaitait pas détourné, elle voulait se perdre dedans, ne jamais retrouver son chemin, y rester pour l'éternité. L'émotion de la chanson passait entre les jeunes Gryffondor, l'émotion, un bien petit mot pour décrire ce qui se passait dans l'âme de Lylas, encore une fois, le garçon lisait en elle. Elle n'arrivait pas à contrôler ses émotions, pourtant habituellement, s'était très facile pour elle de le faire. Pourquoi, pourquoi aujourd'hui elle n'y arrivait pas, pourquoi ? Elle n'avait aucune réponse à apportait à cela.
"Tu chantes très bien aussi, je me répète mais ta voix est magnifique."
Oui, cette fois, elle le sentait, c'était un compliment, un de ceux qui venait du cœur, un de ceux que l'on ne pouvait retenir, l'un des plus sincère. Lylas rougit, elle ne chantait jamais en public, la seule personne à l'avoir entendu, c'était sa grand-mère. Et maintenant, ce garçon débarque dans sa vie, gagne sa confiance en quelques minutes et réussit à la faire chanter ! Ce garçon avait quelque chose de spécial, pour Lylas il représentait l'espoir et sa musique la vie. La mélodie les liait, mieux qu'aucune chose au monde. Elle l'avait entendu, maintenant, elle l'a ferait vivre. Oui, elle ne l'oublierait pas, elle donnerait sa vie pour ne pas l'oublier, c'était certain. Les yeux de ce garçon était une drogue pour Lylas, il fallait absolument qu'elle arrête de le regarder. Essayer, elle pouvait, elle n'y arrivait pas, son âme était déchirer en deux, entre l'envie de se noyait dans ses yeux, pour éviter toutes ses sombres pensées et l'envie de... L'envie de quoi ? Lylas ne savait même plus de quoi elle avait envie. Elle entendit la voix familière de ce garçon, familière, déjà, comment, pourquoi ? Des questions, encore et toujours...
"Alors.. Je ne sais rien de toi, mis à part ton nom."
Il y avait-il réellement des choses importantes à savoir sur elle ? Lylas ne pensait pas, mais le garçon l'intéressait, elle voulait des réponses à ses questions... Mais, elle n'avait pas encore décidé si elle jouerait la mystérieuse ou si elle lui dirait tout... L'idée de se faire mystérieuse lui plaisait mais... Il y avait un mais, un truc qui lui disait : non, ne fait pas ça. Elle choisit donc un mixte des deux, elle dirait l'essentielle et répondrait seulement à ses questions, juste ce qu'il fallait... Elle espérait tenir sa décision, et ne pas laisser ses émotions prendre le dessus, il ne fallait surtout pas qu'elle se remette à pleurer.
"Tu chantes depuis longtemps ? On dirait que tu aimes la musique ?"
Première question... Depuis quand chantait-elle, depuis que sa grand mère lui avait donné des cours ! Non, elle ne devait pas répondre ça... C'est bon, elle sait !
"Je chante depuis mes 8 ans, c'est ma grand-mère qui m'a donné les bases... Je... Je n'aurais pas du chantais aujourd'hui...
Et voilà, elle n'a pas su s’arrêter au bon moment, il va lui posait des questions et quand elle va répondre... Bref, de toute façon c'est trop tard, elle ne peut pas revenir dans le passé et de toute façon, elle ferait la même erreur indéfiniment. Elle replongea son regard dans celui d'Anwar et... L'émotion, oui, encore cette émotion prenante, elle avait encore envie de chanter, elle voulait vraiment chanter, mais elle savait qu'elle ne devait plus... Personne ne devait savoir qu'elle chantait, si sa mère l’apprenait... Oh non, c'est la pensée qu'il ne fallait pas avoir ! Une larme, deux larmes, puis trois, quatre... Stop, cet enfer dois s’arrêter, pourquoi es-ce qu'elle ne contrôle rien aujourd'hui ? Comme d'habitude, elle n'a pas la réponse à sa question. La seule chose qu'elle sait c'est que parlait d'elle et de son histoire, elle ne peut pas, elle ne sait même pas si elle pourra un jour... Elle détache son regard de celui du garçon, avec peine, et plonge sa tête dans ses jambes... Un geste du garçon, surement, qu'il y en aura un, sa réaction, surement, qu'il culpabilisera d'avoir parlé de ça... Lylas ne savait plus quoi pensait, cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas été dans cet état...

@Anwar Elriani, je suis à l'heure <3

5 année RP, Couleur : #800080 Ouverte à toute demande de RP !
Lylas.

14 juin 2020, 14:48
La voilà qui s'avance.
Les Larmes sur les joues de la Muse. Devrais-tu te sentir coupable de les trouver si beaux ? Des Larmes qui défilent et se glissent. Des Larmes qui brillent, autant que tes yeux. Qui se voilent d'incompréhension. As-tu dis ce qu'il ne fallait pas ? As-tu remué des souvenirs ? Lancé des lames en plein dans un coeur, déjà si blessé ? Et que fallait-il faire maintenant ? La prendre dans tes bras et réconforter le lila délicat, qui baissait la tête vers ses jambes ? Honteux de pleurer, ou triste d'en parler ? Voudrait-elle seulement te raconter ? L'écho de ta conscience qui parle et donne ses conseils, tourmente ton esprit. Une Émotion nouvelle qui vient. Une Émotion qui déchire et attriste. Une Émotion, qui te rendra presque malade, si elle ne disparaissait pas immédiatement. Une Émotion qui prend forme et grandit, une Émotion qui presque détruit.

L'Émotion qu'est la Culpabilité, prend ses aises au fond de ton coeur.

Comme se dirigeant vers un chiot blessé. Un chat hagard, égaré. Comme hésitant à caresser, un petit animal blessé. Tu tends tes bras, et touches son dos. Sans l'entourer, de ces derniers. Ne sachant pas, comment elle va réagir. Alors tu soupires. T'es si maladroit gamin, si malhabile. Tu parles trop gamain, tu parles trop. Alors cette fois, laisse faire le Silence. Ou alors si tu parles, dis au moins ce qu'il faut. Un autre soupire. Puis ta voix qui tremble, tout comme ta main. Au va et vient doucereux. "Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ?" Tu te remémores ses paroles. Qui sous le feu des Larmes furent presque oubliées. Était-ce son histoire qui, presque, l'abattait ? A-t-elle besoin d'en parler ? Tu n'hésites plus. À quoi bon, lorsqu'elle a besoin de réconfort ? Et si à ton étreinte elle se refusait ? Les questionnements qui ne s'arrêtent jamais. À croire que ton esprit ne fait que ça.

Te tourmenter.

Tu la regardes les yeux désolés. Et enfin, dans tes bras tu la prends. La serrant. Fortement. Va-t-elle s'accrocher à toi ? Ou va-t-elle te repousser. Mais tu n'hésites pas à la questionner. Tu n'hésites plus. "Tu veux en parler ?" Un sourire réconfortant cette fois-ci. Un sourire un peu timide, un peu prudent aussi. Un sourire qui fleurit malgré toi. Qu'elle ne voit peut-être pas mais qui, dans ta voix, transparait. "Si tu ne te sens pas capable de le faire, on peut faire autre chose." Berçant doucement la jolie fleur. Qui joliment pleure.

Tu ne te sépares pas d'elle. Tu ne veux pas le faire, de toutes les façons. Tu veux juste aider. Et tu penses avoir bien réussi.

La quiétude revient, au galop.

@Lylas Mistérya et moi légèrement en retard <3 :/

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
#BF0000

15 juin 2020, 11:08
La voilà qui s'avance.
Pleurer, la seule chose qu'elle arriver à faire c'était ça. Rien, c'était ce qu'elle contrôler. Elle était toujours arrivée à se contrôler, ne serait-ce qu'un peu, à contrôler ses émotions, à contrôles ses dires, ses faits, ses gestes... Mais là, elle ne contrôler plus rien, rien, rien du tout. Blessée, au plus profond d'elle même, voilà ce qu'elle était. Jamais, jamais elle ne guérirait, tel était était ses pensées. Noire, sombre, déchiré, voilà comment qualifier les trois quart de son âme. Perdu, perdu dans un tourbillon d'émotion, que faire, elle se le demandait. Elle frémit, au contact inattendu mais bienveillant du jeune garçon, la réconforter, était-ce qu'il essayait de faire ?
"Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ?"
Le son de sa voix fut perçu comme une mélodie par Lylas, un peu joie dans un moments si sombre... Mais comment lui répondre, que lui dire mis à part la vérité, la seule et l'unique vérité, aussi sombre qu'elle est. Que lui dire, à ce garçon, que lui répondre ? La vérité, seulement, elle était bien trop ancrée dans cette âme, dans l'être qu'elle hantait depuis si longtemps. La vérité, la cruelle vérité... Non, Lylas ne pouvait parler, elle n'y arrivait. Tous ses efforts étaient vains et ils faisaient tous plus mal les uns que les autres. Elle leva la tête, le regarda, triste n'était pas le mot, mais comment la décrire à ce moment là ? Elle avait du mal à l'admettre, mais cette fois, elle était vraiment elle même, ne contrôlant plus rien, laissant ses intenses émotions, ses terribles pensées et son âme meurtrit la guider, pour la première fois... Puis vint ce regard désolé, ces bras qui la recueillirent, et elle qui ne savait que faire.
"Tu veux en parler ? Si tu ne te sens pas capable de le faire, on peut faire autre chose."
Vouloir en parlait, si seulement ça ne tenait que à ce qu'elle souhaitait, tout serait plus facile mais là même avec toute la bonne volonté du monde, elle n'y arriverait pas... Se sentir capable, que répondre à ça ? Non, capable, elle ne s'en sentait pas. En vérité, elle savait qu'elle était faible et c'est pour ça qu'elle se donnait un masque, qu'elle jouait les mystérieuse et qu'elle ne parlait presque pas aux gens, faible, oui c'est ça elle était faible ! A ces pensées, les larmes de Lylas redoublèrent, prise d'un élan de désespoir, elle s’accrocha de toutes ses forces au cou du garçon. Que faire d'autre dans tous les cas, elle n'allait pas le repousser, elle ne le voulait pas et de toute façon, elle commencait à l'apprécier ce jeune Anwar. Ce prénom, il lui rappelait la mélodie, mélodie qui restait présente en elle et qui apporter un peu de lumière dans son âme malade. Il fallait, à présent, répondre au garçon, mais que lui dire ? Le silence ne serait-il pas préférable ? Perdue, elle était réellement perdue... Elle prit conscience qu'elle était toujours dans les bras du garçon, et se sentit rougir. Pour autant, elle ne bougea pas, elle releva juste la tête, elle avait envie de voir ce regard. Pourquoi ? Ne le lui demandait pas, cela ferai une question de plus pour torturer l'esprit de la jeune fille. Si elle ne pouvait pas répondre à ses questions, elle pouvait répondre à celles du garçon.
"Je... Tu n'as rien fait ne t’inquiètes pas... Peut-être que je t'en parlerais une prochaine fois... Je... Merci..."
Elle avait dit tout ça, d'une voix faible, la voix que les enfants ont quand on les fâche... Que lui dire plus ? Rien, elle ne pouvait rien dire. Et qu'es-ce que cela apporterait ? Ça non plus, elle ne savait pas. Elle resta un moment comme ça puis, elle fut la cible d'une crise de panique.
"J'ai chanté, je ne devais pas, c'est interdit pour moi de chanter ! Si elle l'apprend, je suis fini ! Et ma grand-mère, elle va la mettre à la porte, si elle sait qu'elle m'a donné des cours ! Olalalala, ça ne va pas du tout, du tout... Pourquoi j'ai fais ça, je suis folle, ça va encore être de ma faute... Non, non, plus jamais je chante, plus jamais ! Je ne dois pas, absolument pas... Non, non, non. Il faut que ça s'arrête, plus de chant ! Plus de chant, et un contrôle total de soi, je ne dois pas laisser transparaître mes émotions. Plus de chant, plus de chant...
Elle avait chuchoté tout ça, elle n'avait pas bougé, le garçon avait donc tout entendu. Il devait être perdu, c'était du charabia pour lui ! Des explications, cette fois elle devrait forcément lui raconter. Mais seulement quand il le lui demanderait, pas avant, on ne sait jamais...

@Anwar Elriani <3

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Lylas.

17 juin 2020, 22:43
La voilà qui s'avance.
Tu ne comprenais rien. Tu n'y arrivais pas. La voilà qui panique devant toi. Tu ne sais pas quoi faire. Tu ne sais pas si tu dois la calmer, oublier, ou la laisser continuer pour essayer de comprendre. Elle parlait trop vite, gigotait dans tes bras. Tu ne sais pas comment réagir. Tu ne sais pas consoler. Tu n'as jamais été doué pour ça gamin. Ton réconfort n'apportera sûrement rien. Car il sera maladroit. Hésitant sans doute. Tu ne trouveras pas les mots. Tu bégaieras un peu, tu te prendras la tête face à ta maladresse. Tu maudiras le monde, maudiras cette fichue musique. Tu maudiras ta propre personne. Avant de fuir encore. Ou alors tu réconforteras à ta façon. En la serrant encore plus fort, comme si ton étreinte valait plus que les mots. Peut-être qu'à cet instant tes pensées dérivent beaucoup trop. Peut-être que t'es en train d'exagérer.

Oui, tu ne sais juste pas comment réagir. Tes idées aussi.

Les seuls mots que t'arrives à articuler, sont ceux qui te passent par la tête en premier. Un chuchotement. Peut-être pas assez fort pour couvrir la mélodie aigüe et inquiète de sa voix. Mais un chuchotement murmuré si près d'elle. Si près, qu'elle l'entendras sûrement. "Calmes-toi. Arrêtes de paniquer." Tu te détaches d'elle. Tu te mets plutôt devant son visage, baigné de panique. Un sourire, toujours, aux lèvres. Voilà comment tu fais, pour réconforter. Ce n'est pas si difficile, n'est-ce pas, gamin ? "Personne ne t'as vu ou entendu chanter, à part moi. Tu ne risques rien, ta grand-mère non plus. Même si je ne comprends pas vraiment." Un petit rire résonne. Il n'était pas moqueur, ou amusé. Comme elle pourrait peut-être le croire. Il était nerveux. Car tu sentais bien, ici, au plus profond de toi-même. Que c'était le moment de trouver les bons mots. Pour apaiser. Pour soigner l'effroi de ses prunelles. "Ce dont tu peux être sûre aussi, c'est qu'ici, t'es libre de tout faire. De chanter si tu veux. Qui pourrait t'en priver ? Ou même le savoir si tu le fais." Les yeux toujours plongés dans une incompréhension profonde. Tu ne savais pas encore une fois. Fallait-il insister pour qu'elle te parle ? Pour te dévoiler la cause de son état ? Ou alors dois-tu attendre qu'elle ne le fasse elle-même, sans insister ?

Essayes de deviner. Et si tu n'y arrives pas, abandonnes.

Ta conscience se bat contre la curiosité qui te ronge. T'aimerais tellement comprendre. Pour aider. Ou juste pour ne plus cogiter. Mais tu changes de sujet. Tu changes toujours de sujet. Pour ne pas mettre encore plus mal à l'aise, celui qui te semblait dérangé. "Si tu veux en parler, je suis là en tout cas. T'as toujours faim ?" Le changement peut sembler brutal. Brusque. Mais tu espérait qu'elle comprenne. Que tu faisais ça pour libérer la tension et la gêne.

Sa voix se calme, ses yeux douloureux.

@Lylas Mistérya presque à temps :cryhappy: <3

L'allégorie de l'art me repousse.
Artiste ment, artiste triste.
#BF0000

18 juin 2020, 17:36
La voilà qui s'avance.
Elle n'arrivait pas à se calmer, elle était paniquée. Sa grand-mère risquait gros à présent, et tout ça à cause d'elle ! Elle se sentait idiote car elle savait qu'elle ne devait pas chanter, mais aussi honteuse, elle allait décevoir sa grand-mère. Personne ne devait savoir, personne... Maintenant, c'est trop tard... Lylas était assassinée par ses pensées, elle n'arrivait plus à les contrôler. Une voix, sa voix, la sortit de ses pensées et redonna de la lumière à son âme :
"Calmes-toi. Arrêtes de paniquer."
L'étreinte s'éteint, Lylas lève les yeux vers lui. Il sourit, mais la gryffone sent que ce n'est pas moqueur, ce sourire, il l'a réconforte. Elle se calme un peu mais ses pensées reviennent, elles ne la laisseront jamais tranquille. Sa voix résonne à nouveau dans l'esprit de Lylas :
"Personne ne t'as vu ou entendu chanter, à part moi. Tu ne risques rien, ta grand-mère non plus. Même si je ne comprends pas vraiment."
Il avait bien tout entendu... A part lui, c'est justement ça le problème, personne, personne ne devait l'entendre chanter ! Il essaie de la rassurer en lui disant qu'elle ne risque rien, qu'aucun mal ne lui sera fait ni à elle, n'y à sa grand-mère, mais il ne sait pas, comment pourrait-il savoir. Bien sur qu'il ne comprends pas, il ne la connait pas, il ne sait pas. Faut-il qu'il sache ? Lylas n'a aucune réponse à cette question, elle pense que oui mais en même temps, ça ne le concerne pas... Que faire ? Encore une question sans réponse. Un rire, son rire. Il réussit à arracher un sourire à Lylas. Comment faisait-il ça ? Pourquoi arrivait-il juste avec un sourire, deux mots et un petit rire à la déstabiliser autant ? Des questions, encore et toujours, trop de questions, quand es-ce que ça s'arrête ? Encore une question... Sa voix, encore :
"Ce dont tu peux être sûre aussi, c'est qu'ici, t'es libre de tout faire. De chanter si tu veux. Qui pourrait t'en priver ?
Libre de tout faire... Libre de chanter ? Qui pourrait l'en empêcher ? Il ne comprenait pas, et il devait avoir des réponses. Lylas allait lui racontait, oui elle essaierait. Pourquoi cette décision ? Instinct, peut-être. Mais c'est surtout qu'elle ne pourrait pas supporter plus longtemps que ce garçon qui arrive à la faire changer d'émotion, à la faire être elle même, à la rassurer... ne connaisse pas son histoire. Cette idée lui était insupportable. Elle s'était décidée, elle lui dirait la vérité, bon peut-être pas tout, quoique, elle verrait bien sur le moment. Au moment où elle allait lui raconter, sa voix la coupa :
"Si tu veux en parler, je suis là en tout cas. T'as toujours faim ?"
Lui en parler, elle espérait ne pas se dérober au dernier moment, mais encore une fois, la gentillesse de ce garçon la toucha. Pourquoi était-il comme ça avec elle ? Cette question revenait souvent... Lylas n'avait plus faim, plus du tout. Ce n'était pas grave, elle avait déjà sauté plusieurs repas à Poudlard. Elle avait maintenant repris ses esprits, elle y voyait plus clair mais elle s'en voulait d'avoir perdu le contrôle de la situation. Bon, il attend une réponse... Alors go maintenant, on se ressaisit et on répond.
"Je n'ai plus faim, ne t'inquiète pas... Et, si tu le souhaites je vais t'en parler... Mais d'abord tu dois me promettre une chose...
Oui, il devait lui promettre, non pas car elle pensait qu'il le répéterait, mais parce que malheureusement, le temps lui avait appris à ne pas faire confiance aux gens... Même si, elle sentait qu'avec ce garçon tout était différent, elle ne voulait pas prendre ce risque. Elle ne pouvait pas prendre ce risque... Elle attendait une réponse, seulement, allait-il en avoir une ? Elle ne savait pas, tout à coup, elle se sentit bien bête, et elle commença son récit :
"J'ai eu une enfance heureuse, très heureuse. J'ai toujours était entourée de magie et j'ai vécut avec mes parents et ma grand-mère. A partir de mes huit ans...
Retiens-toi Lylas, retiens-toi... Non, c'était trop tard, ce qui devait arrivé arriva : elle pleurait. Mais qu'es-ce qu'elle avait aujourd'hui à pleurer toutes les 5 minutes ? Elle ne pouvait donc pas se contrôler ? Elle chercha le regard du garçon, oui, elle chercha ce regard, celui qui lui apporterait du soutiens, celui qui l'aiderait à parler... Oui, elle cherchait son regard. Elle l'a trouvé... Mais, ce regard lui rappela cette mélodie, la mélodie. Elle commença à fredonnait mis s’arrêta instantanément, elle ne devait pas.
La panique resurgit. A-t-elle réellement cru qu'elle pourrait raconter son histoire même avec toute la volonté du monde ? Certes, elle avait envie que ce garçon sache pourquoi elle était dans cet état mais c'était impossible. Elle n'était pas prête. Pas encore. Alors elle se résolue à lui dire :

" Je t'en pris, garde pour toi ce qu'il s'est passé aujourd'hui..."
Lylas chercha son regard une dernière fois afin de graver dans son esprit ce moment qu'ils avaient partagé. Elle essuya ses larmes puis sortit précipitamment non pas sans un dernier regard remplie de regret et quelques derniers mots.
"Désolé et merci."


Fin pour Lylas.
@Anwar Elriani ne t'inquiète pas, je risque de faire pire la semaine prochaine <3
Comme cela fait très longtemps que tu ne t'es pas connecté, je me permet de modifier la fin pour conclure ce RP du coté de Lylas. Si tu reviens un jour, je serais ravi de ré-écrire à tes coté. <3

5 année RP, Couleur : #800080 Ouverte à toute demande de RP !
Lylas.