Alors qu'il finissait de crier sur la jeune Poufsouffle qu'il avait en face de lui un bruit sec l'interpella sur sa gauche. Il pointa directement sa baguette dans la direction du bruit et la silhouette d'un autre élève apparu, il reconnut le préfet de Serdaigle. S'il n'était pas soumis au même couvre-feu que la plupart de ses camarades il avait dépassé le sien également. Mais avant de pouvoir dire quoi que ce soit il entendit derrière lui Joanne qui se donnait en spectacle devant les deux élèves. Il ferma les yeux en levant légèrement sa tête vers le plafond accompagnant son geste d'une profonde inspiration. Il rouvrit les yeux dans une longue expiration alors que la professeure de runes continuait de rire inlassablement.

"- Vous voyez les effets d'un élixir d'euphorie mal dosé, c'est pas beau à voir."

C'était la première excuse qui lui était venu en tête pour couvrir l'état de sa collègue. Les deux jeunes étaient en faute mais ils avaient là de quoi mettre à mal la réputation de deux professeurs même si l'irlandais était présentable lui et dans son droit d'errer dans les couloirs. Il jeta un coup d'œil à Joanne, qui croirait à la crédibilité de l'excuse qu'il avait sortie. Même des première année ne se laisserait pas berner. Il fallait trouver autre chose, une négociation contre leur silence.

"- Je suis de bonne humeur ce soir, je vais vous laisser retourner à vos dortoirs sans sanctions. Mais si j'entends que vous avez parlé de ce que vous avez vu ou entendu vous aurez une retenue dont vous vous souviendrez jusqu'à votre sortie de Poudlard ! Peut-être que ce serait suffisant pour intimider les deux ados. Martin, vous allez raccompagner Miss Wildsmith avant de retourner dans votre dortoir, que je ne vous recroise pas quand je repasserais après avoir ramené Miss Taylor jusque dans ses appartements."

Il semblait à la petite fille que le professeur de métamorphose avait l’air moins inquiétant alors qu’il soupirait longuement, comme extenué par le comportement quelque peu … étrange ? de sa collègue. Mais Elly ne fit aucun commentaire, pas plus qu’elle n’attarda son regard sur les vêtements de l’enseignante ou sur sa cape qui était visiblement restée au sol. Quoique les deux adultes aient fait, elle ne voulait rien savoir. Elle voulait juste fermer les yeux et partir d’ici aussi vite que possible.

D’ailleurs, elle n’avait même pas remarqué la présence du préfet dans ce même couloir. Elle écoutait juste attentivement ce que disait son professeur de métamorphose, l’œil apeuré par cet être avec une trop grande carrure. Dans ce couloir un peu sombre, il aurait fait peur à n’importe qui, mais Elly était du genre vraiment trouillarde. Il était sûr qu’on ne la reprendrait plus jamais dans un couloir de Poudlard après le couvre-feu au cours de sa scolarité.

Lorsque le professeur évoqua un élixir d’euphorie mal dosé, la jeune fille ne comprit pas vraiment de quoi il s’agissait mais elle hocha la tête en silence. Qu’importe ce que dirait le professeur Lynch, elle devait obéir et c’est tout ! Ainsi, elle espérait s’en sortir brillamment. Ce qui n’était pas dit. Vraiment pas dit. Et pourtant, alors qu’elle fermait les yeux par crainte de la punition sévère (mais très certainement juste) qui allait tombée, elle entendit simplement qu’on demandait au préfet à l’autre bout du couloir de la ramener à sa salle commune. La fillette hocha la tête rapidement, elle voulait sortir d’ici car elle avait l’impression d’étouffer. Elle se contenta donc d’un simple hochement de tête pour confirmer son accord. Et surtout, surtout, elle n’avait qu’une envie, courir très loin de l’endroit où elle se trouvait actuellement.

Les effets d’un élixir mal dosé ? S’en était trop pour Joanne, qui n’en pouvait plus de se tenir les côtes tout en se tenant au mur, elle finit par glisser sur le sol, les larmes au bord des yeux, le rire fou toujours sur ses lèvres et dans sa gorge. Incapable de s’arrêter malgré la présence des deux élèves à proximité et malgré le regard fatigué, désabusé et sans doute profondément blasé de son collègue. Pourtant, au fond de son esprit, on aurait dit qu’un semblant de conscience commençait à s’éveiller doucement. Mais avec une lenteur aberrante.

Posée à même le sol, la trentenaire contemplait d’un air ahuri les trois personnes qui se tenaient non loin d’elle. D’un côté le professeur de métamorphose qui semblait en proie à un conflit permanent entre préserver la réputation de sa collègue et se sauver bien vite de cette situation et les deux élèves qui, vraisemblablement, ne voulaient rien à voir à faire ici. Enfin, c’est ce que Joanne en comprit, de là où elle était, en voyant la posture affichée par l’enfant au nom imprononçable.

Plusieurs fois, elle tenta de se relever mais échoua lamentablement. Alors avec une lenteur infinie – enfin c’est ce qui lui semblait – elle se rapprocha à quatre pattes de son collègue de métamorphose, s’accrocha à l’une de ses jambes et remonta difficilement la pente de cette incroyable montagne. L’Everest, elle affrontait l’Everest ce soir, c’était sa plus grande randonnée, sa plus forte montée d’adrénaline. Arrivée en haut, très fière d’elle, elle avait un sourire éclatant, le regard totalement allumé par l’alcool qu’elle avait bu et elle déclara « Allez pfffiou pffiou les enfants ». Elle effectua un petit geste dédaigneux avec sa main libre – l’autre s’étant solidement arrimée à l’épaule d’Aydan – et elle continua sur sa lancée presque héroïque « On a autre chose à faire … que de vous ramener dans vos salles cooooooo ». Après un léger rire, elle ajouta « Ouhouhouhou les vilains garrrrnements »

Avec un certain soulagement Christopher ne reçut pas les cris du nouveau professeur de métamorphose qu'il avait fini par reconnaître. La pénombre s'éclairant peu à peu à mesure qu'il s'habituait au flash de lumière qu'il avait reçue en plein visage. Il jeta un coup d'œil derrière l'homme pour voir qui avait abusé de "l'élixir d'euphorie" il pouvait l'appeler comme il voulait il savait reconnaître l'ivresse malgré ses 13 ans. Sa mère était française et normande, autant dire que certains amis de la famille étaient des habitués du Calvados. Il reconnut alors la professeure d'étude de runes à quatre pattes qui tentait de grimper le long de la jambe de Mr Lynch. Son état était pitoyable, la pauvre femme faisait peine à voir mais le blond ne la jugeait pas pour ça. Après tout ça ne le regardait pas et c'était plutôt amusant de voir une DDM ainsi. Mais c'est surtout le fait d'apercevoir la cape de la femme par terre qui l'interpella. Il se demanda alors ce qu'ils étaient en train de faire ou s'apprêtait à faire. Il porta son regard vers le brun sans s'attendre à une quelconque réponse à son interrogation intérieure et écouta ses consignes.

"- Je voudrais bien mais je n'arrive pas à résoudre l'énigme...
- Vous finirez bien par retrouver, soyez digne de votre maison !"

La réponse du professeur mit un coup à l'orgueil de l'aiglon. Se faire dire qu'il n'était pas digne d'être un Serdaigle était un coup bas, mais au fond cela le détermina à trouver seul la réponse pour accéder à son dortoir. Obéissant il tourna les talons et commença à marcher accompagné de la Poufsouffle. Une fois qu'ils avaient retrouvé un couloir illuminé et être suffisamment loin il posa la question qui lui brûler les lèvres.

"- Tu sais ce qu'ils faisaient? Ils se disaient quoi?"

La jeune fille ne faisait pas prier par les consignes du professeur quant à l'aiglon il prenait le temps de constater l'attitude de leur professeure de runes. L'illusion de l'excuse qu'avait trouvé l'irlandais ne pouvait pas durer, encore moins quand il sentit une main agripper sa jambe, puis une deuxième. Il senti le corps de Joanne remonter jusqu'à son épaule. Il ferma à nouveau les yeux, retenant un rictus face à l'image que devait avoir devant eux les deux élèves. En d'autres circonstances il aurait rit de la scène mais là il devait se montrer ferme et autoritaire devant les deux élèves. Mais quand Joanne fit son geste de la main pour faire partir les deux élèves il ne put s'empêcher de pouffer. Heureusement le préfet tourna les talons et accompagna sa camarade alors que Joanne continuait de rire et de parler d'eux.

Aydan prit Joanne par la taille de son bras droit et saisit la main gauche de la jeune de son autre main afin de faire passer son bras autour du cou pour pouvoir la guider du mieux possible. La discrétion n'était plus de mise, c'était un combat déjà perdu. Il avançait en éclairant toujours avec sa baguette qu'il tenait dans main droite. Joanne n'était pas lourde mais elle ne faisait aucun effort pour avancer et la manœuvre était délicate et épuisante.

"- Et bien, je crois demain ca va bien raisonner dans ta tête."

Il se stoppa un instant après avoir manqué de perdre l'équilibre sous la déchéance de sa collègue. Le chemin était encore long jusqu'aux appartements de Joanne...

Joanne n’arrivait pas à se calmer. A la douleur de l’alcool ingéré, se rajoutait la douleur à ses côtes à force de rire. C’était insupportable. Sans parler de cette légère souffrance qu’elle ressentait dans le bas du dos – peut-être due à sa chute au sol quelques instants plutôt. Elle continuait de rire en déblatérant toute sorte d’idiotie à l’attention des deux élèves qui s’étaient pourtant déjà éloignés dans le couloir.

Rapidement, Joanne sentit une main sur sa hanche et une autre sur son bras, passant par-dessus la nuque du professeur de métamorphose. Elle riait à gorge déployée de cette situation et son corps se faisait glue, aussi collant et aussi liquide que cette colle moldue. Elle s’accrochait à Aydan comme un koala à son eucalyptus … ou une moule à son rocher. Elle se laissait mener comme s’il s’agissait d’une danse endiablée et qu’Aydan était un partenaire d’exception. Enfin, c’était ainsi qu’elle s’imaginait la scène dans son esprit embrumé par l’alcool, il était évident que ça ne ressemblait à rien de tout ça.

« Hey hey hey Aydan », sa main libre s’accrocha à sa propre main de l’autre côté de la silhouette de son collègue, lui bloquant instantanément l’avancée qu’il avait entrepris et faisant se retrouver les deux adultes l’un en face de l’autre. En temps normal, la trentenaire se serait trouvé beaucoup trop proche de son collègue mais là, elle n’en avait cure. « Hey hey hey Aydan », elle avait quelque chose à dire mais ça ne voulait pas sortir. Son esprit divaguait sur des pensées dont les contours n’étaient pas nets. Ses yeux céruléens étaient allumés de la flamme provoquée par l’alcool, de l’envie de ne plus être celle qu’elle était. De ne plus souffrir, jamais.

Et à mesure que cette pensée insidieuse prenait place dans son esprit, elle semblait se rendre compte de la proximité qu’elle avait avec son collègue « Oh » qui résonna dans le couloir. L’alcool avait vraisemblablement atteint toutes les parcelles de son cerveau et il semblait, à voir la jeune femme, que la pente descendante s’amorce de la plus brutale des façons. Le rire s’était éteint, pas totalement, elle semblait parfois secouée de spasmes incontrôlables qui faisaient légèrement bougé ses épaules, alors qu’elle ne s’était pas décrochée de l’homme qui tentait vainement de l’aider.

Une larme dévala doucement sa joue alors que la mélancolie, la tristesse et toute l’incertitude de ce genre de sentiment, percuta de plein fouet la jeune femme qui n’avait visiblement plus envie de rire. « Je … j’suis désolée Lynch » qu’elle lâcha maladroitement, ses yeux figés – enfin ce qui pouvait être figés vu l’ingestion d’alcool qu’elle avait entreprit – sur le visage de son collègue. « C’est vraiment moche tout ça », l’air de dégoût qui passa sur son visage était aussi valide pour elle que pour le contexte dans lequel était plongée la communauté magique. « Horrible », et un hoquet vint terminer les propos imbibés de la jeune femme.

Aydan se retrouva avec les bras de sa collègue autour du cou, plus pour tenir en équilibre que dans la quête d'une quelconque proximité. Face à elle, alors qu'elle n'était qu'à quelques centimètres de lui, il plongea son regard dans le sien et vit d'un coup toute la lumière de malice que l'alcool donnait à Joanne disparaître. Un "Oh!" sonore et plat résonna dans le couloir encore sombre qu'ils n'avaient toujours pas parcouru. Plus de rire, plus d'ivresse expressive, et même plus de sourire.

A la faveur de la lueur que produisait sa baguette il remarqua une nouvelle larme couler sur la joue de Joanne. Cette fois Aydan ne prit pas la peine de l'essuyer. Il avait toujours les yeux fixés dans les siens et les mains sur la taille de sa collègue et ne souhaitait pas s'en décrocher, ni des uns ni de l'autre alors même qu'elle se mettait à parler. Cette fois pas de rire, pas d'accent aviné, ses mots étaient clairs et compréhensibles. Teintés d'une peine et d'une tristesse qu'elle n'avait pas jusque-là. L'alcool avait dû finir de monter et elle amorçait la douloureuse descente, le moment où les sentiments se confrontent à nouveau à la réalité. Persuadé que ces mots étaient liés aux confidences qu'elle lui avait faites il lui répondit.

"- Oui, mais c'est le passé. Ton père ne te fera plus de mal à présent."

Sur ces mots il resserra légèrement son étreinte, il avait peur qu'elle chancelle mais aussi il voulait lui rappeler sa présence pour qu'elle ne parte pas dans ses pensées douloureuses. Il avait eu son lot de nuits d'ivresse après la mort de sa mère à ressasser un passé lointain. A penser à son frère et chercher les erreurs qu'il avait pu commettre. A laisser l'alcool lui apporter la culpabilité et la nostalgie. Il ne voulait pas qu'elle tombe dans cette phase.

"- Ne pense pas à ça. Il est temps d'aller te coucher, ça ira mieux demain."

Elle était perdue dans les limbes de sa conscience, à mi-chemin entre l’euphorie et la mélancolie lié à l’alcool qu’elle avait ingurgité. Elle ne savait plus trop où elle était, ni comment elle s’appelait : était-ce vraiment des détails importants ? Il lui semblait que non. Elle était donc, pendue au cou de son collègue de métamorphose, perdue à ses pensées qui défilaient sans avoir de réels sens, ni un quelconque intérêt. Ses pensées étaient trop chiffonnées, malmenées, pour que la jeune femme s’exprime de manière correcte. Aydan qui lui faisait face, n’avait pas baissé les yeux, pas plus qu’il n’avait lâché les hanches de la jeune femme. Cette soudaine proximité aurait peut-être dû la rendre mal à l’aise, il entrait dans son espace vital, celui qu’elle s’évertuait à conserver constamment. Ou plutôt, c’était elle qui l’avait convié en s’accrochant à lui de la sorte. Quoiqu’il en soit, il ne semblait pas comprendre qu’elle n’évoquait pas son père mais davantage la situation dans laquelle elle les avait mis. Ou peut-être que c’était lié mais qu’elle était trop imbibée pour coller un rapport et faire une corrélation entre les deux. Il voulait être rassurant et ce malgré les larmes qui dévalaient les joues de la professeure de rune.

Il avait resserré son étreinte mais elle ne s’en était pas vraiment rendu compte, de toute façon, elle ne pouvait pas le lâcher puisque si ses bras cédaient, elle savait – présageait plutôt – que son corps s’échouerait d’une manière lamentable sur le sol. Alors elle restait accrochée à lui, comme si sa survie en dépendait. « Aller me coucher ? », elle hoqueta de surprise avant d’ajouter « Tu veux te … te ». Les mots ne venaient pas, à la place, seuls des sanglots se faisaient entendre. Elle mit plusieurs secondes, peut-être même minutes à terminer sa phrase. « Tu veux te débarrasser de moi ? » et l’effroi qui passa sur son visage n’était pas feint, quand bien même c’était l’alcool qui la faisait réagir ainsi.

Alors comme une enfant à qui l’on s’apprêtait à enlever son jouet, elle se serra plus fort encore contre lui, resserrant la prise de ses bras autant que c’était possible avec l’alcool qui circulait dans ses veines. Histoire de ne pas être seule. « Les cauchemars vont … revenir ». Ses yeux dérivent sur le sol alors qu’elle retient un hoquet et termine par un déchirant « Me laisse pas toute seule » alors que ses yeux s’humidifient encore, à mesure que l’alcool fait dégringoler son état d’esprit vers une pente dangereuse où seuls subsisteront les sentiments malveillants à son égard.

Le professeur n’était pas franchement gentil avec le préfet Serdaigle, mais cela était sans doute dû au fait que les élèves n’avaient rien à faire dans les couloirs de Poudlard à cette heure avancée. Ou peut-être était-ce parce que la professeure qu’Elly ne connaissait pas était accrochée à lui. Elle ne savait pas trop et elle ne voulait pas savoir. Elle aurait même voulu oublier cette soirée. Pourtant, alors qu’ils s’étaient éloignés de quelques mètres, le préfet semblait vouloir discuter de ce qu’ils avaient vu. Enfin de ce qu’elle avait vu alors qu’elle tentait de passer discrétement derrière les deux enseignants.

- Je sais pas trop

Et c’était vrai. Il y avait cette cape par terre, comme une tâche d’encre sur le sol de Poudlard. Et les deux adultes dont l’une qui gloussait à faire pâlir les dindons qu’Elly avait pu croiser au cours de sa courte vie. Elle hocha la tête de droite à gauche. L’envie d’en dire plus lui brûlait bien entendu les lèvres mais comment être sûre que ses propos ne soient pas mal interprêtés ? Et puis, finalement, elle indiqua doucement.

- Je suis pas certaine … ils étaient dans un coin, c’était … bizarre

Et l’expression sur son visage, entre le dégout et la surprise, finissait de parfaire le tableau étrange qu’offrait ce début de nuit aux deux adolescents. Vraiment, si elle avait su, elle n’aurait jamais quitté son dortoir.

Ils marchaient vers leurs dortoirs, l'aiglon attendant la réponse de sa camarade. Il s'imaginait plusieurs scenarii qui avait pu conduire à la scène à laquelle ils avaient assisté. Mais la Poufsouffle ne lui apporta malheureusement pas d'infos satisfaisantes ou même rassurantes car c'était surtout ça qu'il espérait.

Il ne connaissait pas tellement ce nouveau professeur, il paraissait plutôt agréable dans ses cours mais pouvait-il être en réalité un homme malintentionné capable de profiter de l'état de faiblesse d'une de ses collègues?

"- Hum... Tu y crois à cette histoire de potion? J'ai plutôt l'impression qu'ils ont abusé du Whisky pur-feu non?"

Il ne connaissait bien entendu pas les effets de l'alcool, lui-même n'avait jamais testé ça du haut de ses 13 ans, mais il avait déjà vu des adultes devenir joviale à force d'en boire. Et la professeure d'étude de runes avait cette attitude qu'il avait eu l'occasion d'observer.

Qu'importe que ce soit de l'ivresse ou bien véritablement l'effet d'une potion mal préparée. Il s'inquiétait à présent pour elle et se promit d'aller la voir le lendemain pour vérifier que tout aller bien. Il était peut-être un peu lâche de ne pas rester dans les parages pour vérifier si tout allait bien mais il faut dire que Mr Lynch l'avait impressionné pour ne pas dire effrayé, surtout quand il avait crié contre la jeune fille.