Ce sujet sert à répertorier la correspondance qu'à Eugène avec ses proches. Certaines des lettres présentées plus bas seront mentionner en rp, d'autres non.

Eugène poussa la porte de la volière, incertain. Mise à part les rapaces, l'endroit était vide de présence humaine. Le gamin s'avança d'un pas feutré, inquiet à l'idée de déranger la tranquillité des hiboux, bien qu'il allait devoir embêter l'un d'entre eux.

Quelques semaines s'étaient écoulées depuis le banquet de la rentrée. Eugène avait participé à ses premiers cours et, petit à petit, il s'ouvrit à ce monde qui était maintenant le sien. C'était effrayant, il devait bien l'avouer. Il ne savait pas comment s'intégrer, rien ne lui était familier et il était loin de la maison. Il n'en fallut pas plus pour avoir avait le mal du pays et cela ne faisait que de s'accentuer.

Pour oublier un temps soit peu son mal-être, il avait décidé de noircir quelques feuilles. Le week-end dernier, Eugène avait pris le temps d'écrire à sa famille. La lettre était plutôt courte et elle était légère au creux de sa main. Il y avait beaucoup à dire, mais Eugène ne pouvait pas se permettre de noyer ses parents de détails. Eux aussi, ils seraient tout autant perdu, alors chaque chose en son temps, avait-il conclu.

Eugène confit la missive à un hibou. Avec précaution, il accrocha l'enveloppe à sa patte, avant de se diriger vers l'une des meurtrières de la volière. Alors qu'il flattait les plumes du rapace, Eugène étudia l'horizon. Le soleil commençait tranquillement sa descente, teintant le ciel de rouge et d'orange.

La journée prenait fin.

L'hibou s'envola, filant à toute vitesse dans les airs. Quant à Eugène, il ne resta pas plus longtemps. Aussitôt l'oiseau relâché, le gamin s'était dirigé vers la porte. Il avait encore des devoirs à finir et des cours à remettre au propre. La soirée risquait d'être long et il ne voulait pas se couchait trop tard. Alors, sans perdre plus de temps, Eugène quitta la volière et rejoignit sa salle commune d'un pas léger.