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11 oct. 2020, 22:36
Illustrations  Solo 
"Fier, silencieux, impitoyable, le peuple des centaures n'était pas connu pour sa diplomatie, la démarche faite par leur chef d'envoyer un représentant auprès du conseil était d'autant plus exceptionnelle et signifiait à tous ceux qui n'en avait pas conscience, la gravité de la situation."

Qu'est ce qui justifiait les alliances contre nature ? Au nom de quel idéal commun d'anciens ennemis pouvaient se retrouver sous la même bannière ? Était-ce dans ce cas une véritable alliance forgée dans le creuset de valeurs communes et non négociables ou bien un partenariat ponctuel motivé uniquement par le profit personnel, la survie, face à un nouvel antagoniste plus puissant ? N'était-ce pas hypocrite de combattre aux côté de quelqu'un dont on savait, sitôt la victoire remportée, qu'il n'hésiterais pas à nous planter une dague, ou lancer un sort, dans le dos ?

Avait-on besoin des né-moldus dans la guerre contre leurs parents ? Où était leur loyauté ? Ils étaient un cas de grand questionnement pour Aliosus. Ils étaient sorciers, médiocres pour la plupart, on les retrouvaient facilement dans les rats de bibliothèques des Serdaigles, se cachant derrière des livres pour ne pas avoir à pratiquer la magie, ou bien dans les équipes sportives de butors de Gryffondor, pour les mêmes raison. Et que dire des Poufsouffle ? Pourtant de temps en temps, certains, des Serpentard la plupart du temps, se révélaient être des sorciers suffisamment corrects pour que l'on en oubliât presque leurs origines honteuses.

Que faire des uns et que faire des autres ? Un né moldus doué en magie n'était-il pas un allié plus fiable qu'un né sorcier dépourvu de tout talent, rongé par la honte et la jalousie, il pourrait se retourner contre son peuple et le trahir. La solution se trouverait alors dans un monde sorcier accueillant, bienveillant et poussant chacun à la réussite.

Non, non c'était bien trop simple.

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6ème année

13 oct. 2020, 00:13
Illustrations  Solo 
"Curieux avatar pour un élémental de feu, articula spontanément Melfrod devant la colossale créature qui émergeait du temple. C'était en effet une silhouette crocodilienne à la taille cyclopéenne qui se dressait devant le groupe d'aventurier. De ses naseaux s'évacuaient des fumerolles de souffre à l'odeur insupportable et son cuir semblait être fait de roche, craquelant en certains endroit et révélant un magma incandescent tout juste sous-jacent. Les grands yeux brûlant les fixèrent et un grondement qui fit trembler les pierres antiques de l'édifice se fit ressentir. Il était sur le point de parler."

Un élémental de feu... Pas difficile d'en trouver un dans l'entourage immédiat du jeune garçon, Irisia était l'incarnation de cet élément, encore qu'elle ne consumait rien ni personne. C'était un feu bienveillant, celui qui réchauffe les corps et les âmes, qui donne du courage et qui éclaire lorsque tout est sombre autour de soit. Irisia c'était le feu primordial qui anime la vie.

Inversement, Alice était l'eau. Aux yeux de beaucoup elle était plutôt même la glace, froide, si froide que son contact mord comme une brûlure. Mais Aliosus savait que ce n'était que la surface des choses, et il connaissait bien sa cousine. Il savait, comme peu de personnes, que sous la couche de glace, épaisse et froide, s'animait une eau vive, riante, chantante, pleine de vie elle aussi.

Et lui ? Était-il fait de roche, comme il l'espérait, pour ses proches et pour lui même. Ou bien était-ce un élémental d'air ? Sifflant, signifiant sa présence, mais invisible, intouchable.


Reducio
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6ème année

13 oct. 2020, 22:42
Illustrations  Solo 
- "Il se relèvera de son tombeau, se débarrassera de son linceul, puis rejoindra les milliers et les milliers comme lui qui furent enterrés et oubliés par les éons. Il marcheront sous la lune, leur bannière claqueront sans que le vent ne se lève, et ils avanceront sans que nul ne puisse leur opposer résistance. Car ils sont morts et leur nombre et légion."

La prêtresse se tut, et le silence se fit. Du moins jusqu'à ce que Melford osa prendre la parole.

- "Hé bah ! Ça s'annonce mal cette affaire."


Aliosus aurait aimé dessiner des multitudes de guerriers se relevant de leur tombe et s'agglutinant dans une masse terrifiante d'armes rouillées, d'armures ternies et d'os craquant. Malheureusement il devait se rendre à l'évidence, il n'était pas doué pour les foules. Pas qu'il soit particulièrement doué pour le reste s'entends. Comme pour la magie, il ne pouvait pas se permettre d'être touche à tout, il avait besoin de se concentrer spécifiquement sur chaque étape de chaque sort, petit à petit, pour en assimiler les subtilité.

La magie s'apprenait un peu comme le dessin. Les deux étaient un langage dont petit à petit, il comprenait les subtilités. A force de dessiner un chêne, encore et encore, on se trouvait moins en difficulté à dessiner un hêtre, puis un bouleau, c'était finalement la même base mais avec des subtilités dans le port, la taille, la forme. Mais toujours on retrouvait tronc, branches, tiges, feuilles. Les sorts allaient de même, toujours les mêmes étapes, mais variant selon le sort.

Mettant la touche finale au visage macabre qui apparaissait sous ses traits, il se réjouit d'avoir trouvé une métaphore. C'était quelque chose de rare pour le garçon terre à terre qu'il était.

Reducio
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6ème année

14 oct. 2020, 23:32
Illustrations  Solo 
Une arme.
Vingt cinq centimètres et demi de bois de cerisier au manche naturellement ergonomique, incrusté de crin de licorne. Aliosus et sa baguette avaient connus une longue période d'incompréhension avant de se découvrir et de pouvoir s'épanouir. Lorsque le garçon avait enfin ressenti la magie à travers son instrument de canalisation, c'était comme si tout d'un coup il s'était rendu compte qu'il n'avait jamais respiré à fond, et que là, il prenait son premier vrai grand bol d'air. Sentir la magie depuis avait été un plaisir renouvelé chaque jour là où avant ce n'était qu'efforts, frustrations et complexes. Les livres ne lui avaient été d'aucun secours, seul l'émotion face à une camarade déterminée avait fait sauter le verrou mental qui l'empêchait de se donner entièrement à sa magie. A présent, avoir sa baguette en main lui faisait se sentir entier, et plus que ça, puissant. Ses notes avaient connues un bond significatif une fois cette connexion établie, et le garçon recherchait maintenant à augmenter cette sensation de pouvoir et de bien être qui l'envahissait lorsqu'il faisait usage d'un sort.

Une armure.
Un petit objet rond et lourd qui ne le quittait jamais, son strutoscope, offert par sa cousine Alice. Le bourdonnement de l'agitation de la bille à l'intérieur de globe en verre lui permettait d'être sur ses gardes. Depuis qu'il était préfet il faisait particulièrement attention à cet objet, allant même jusqu'à le garder dans sa main lors de ses rondes pendant le couvre-feu, à l’affût de la moindre agitation, synonyme de malveillance à son égard.

Un bouclier.
Un badge reçu par surprise cet été, qui brillait autant que les yeux de ses parents lorsqu'ils se rendirent compte de l'honneur qui était fait à leur fils. Préfet. Magnus réfléchissait déjà aux futures implications, facilitations à entrer dans une école supérieure ou autre, tandis que Willow lui donnait des conseils sur la façon de surprendre des activités interdites. Ces techniques semblaient d'ailleurs inspirées de ses propres infractions lors de son passage à l'école... Au quotidien, ce badge était un rempart dressé entre lui et les autres, il indiquait qu'il n'avaient plus à s'adresser à Aliosus Nerrah, troisième année de Serpentard, mais au préfet. Le garçon appréciait cette distance, lui et sa version préfet n'étaient pas tout à fait la même personne.

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6ème année

15 oct. 2020, 23:17
Illustrations  Solo 
Meflord était un héros de roman assez peu banal. Il évitait un certain nombre de clichés embarrassant. Ce n'était ni un jeune premier découvrant une destiné héroïque induite par son ancien lignage prestigieux qui lui avait été caché et révélé par un vieux sage pour qu'il aille combattre un ordre établi. Ce n'était pas non plus le vieux héros désabusé que l'on sort de sa retraite difficilement pour le remettre sur "une dernière quête" où se multiplieront les références à son passé plus ou moins glorieux. Ce n'était ni l'enthousiaste naïf, ni le cynique désabusé, Melford était autre chose.

On ne pouvait pas dire qu'il n'avait pas d'idéaux, au contraire, il était motivé par la justice, la pureté, le Bien si l'on voulait résumer cela grossièrement. Mais si c'était les fins, qu'en était-il des moyens ? C'était là qu'il sortait de la plupart des carcan de personnages prévisibles, puisqu'au nom de son idéal, il était prêt à agir de manière éthiquement discutable, pour peu que le plus grand Bien sorte de l'affaire. S'il fallait sacrifier un innocent pour en sauver plusieurs, il n'hésitait pas une seule seconde à le faire. Cela le rendait tout autant haïssable et méprisable que cela faisait réfléchir sur la manière dont chacun luttait pour ses convictions.

La fin justifie les moyens, c'était une phrase associées aux gens de peu de scrupules, pour autant Melford n'en était pas dénoué, et il payait chaque sacrifice, chaque nœud gordien tranché d'un coup d'épée, par un mépris de sa propre personne toujours plus important. En somme il s'était résolu à être haït, y compris de lui-même, pour sauver les autres.

Intéressant.

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6ème année

16 oct. 2020, 23:00
Illustrations  Solo 
"Ces créatures ne présentaient pas une menace importante, du moins en faible nombre. Elle auraient presque pu avoir un air comique avec leur long nez et leurs oreilles pointues. Certains disaient qu'il s'agissait d'une variation des gobelins, mais qu'à force d'isolement dans ces coins reculés du monde connu, ils étaient devenus une société sauvage, braillarde et vicieuse. Dénués à présent de tout pouvoir magique, ils représentaient un danger lorsqu'ils se réunissaient en bande organisée de plusieurs douzaines d'individus, saccageant et pillant les villages."

Un mois et demi d'écoulé déjà depuis cette rentrée et déjà tant à penser. Alice qui semblait ne plus être à ce qu'elle faisait, pensant à il-ne-savait-quoi. Etait-ce positif que sa cousine se mette à rêvasser ? Était-ce inquiétant au contraire ? Il n'osait pas trop aborder ce sujet, de peur de la brusquer. Mais il s'y résoudrait peut être d'ici les vacances. Il n'avait aucune idée d'où elle les passerait et une partie de lui espérait qu'elle puisse venir à Pré au Lard avec son père et sa mère.

Il y avait cette fameuse urne noire et le choc de voir Leo s'envoler et être déformée par la douleur. Cela avait mis une chape de plomb sur l'école. Cela avait signifié à chacun que l'année ne se ferait pas normalement, sans souffrance, ou pire encore.

Est-ce que c'était à cause de ça que Kingson avait perdu la raison le matin du premier match de Quidditch ? Peut-être que le sixième année était devenu paranoïaque et voyait des ennemis partout. Cela n'excusait de toute façon certainement pas son attitude honteuse pour toute la maison Serpentard. Au moins, ça avait donné autre chose à penser à tout le monde que ce futur affrontement entre élèves annoncé par la voix...

Et puis Irisia.
Bien sûr Irisia.
Heureusement, Irisia.

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6ème année

18 oct. 2020, 19:22
Illustrations  Solo 
"La Taverne de Saint Béotie était nommée ainsi en raison de l'alcove sur la façade principale qui abritait une statue ancienne du personnage historique. Le nom officiel de l'établissement était la Taverne de la Lune, et c'était comme cela qu'il était enregistré auprès de la guilde des établissement de débits de boisson et de location de jouissance. Cependant, chacun continuait de d'appeler le bâtiment de son nom officieux car cette statue était un symbole fort, préservée des heurts de la guerre civile soixante ans auparavant par l'ancien tenancier qui la tenait d'un pilleur qui lui avait laissé pour effacer son ardoise, elle avait été cachée dans la cave jusqu'à ce que la paix revienne suite à la croisade de Montabruçon, puis exposée fièrement au fronton du bâtiment."

Le dîner avait été rapide, manque d’appétit de la part du garçon qui avait l'esprit ailleurs. La charge qui lui incombait lui pesait certains jours plus que d'autres, comme ici. Il avait filé rapidement en salle commune, toujours en ayant un oeil à droite à gauche, on ne savait jamais quand on allait croiser un élève assez idiot pour contrevenir au règlement en pleine journée, mais l'avantage de la maison de Salazar Serpentard c'est qu'il n'y avait pas loin à marcher pour se retrouver dans sa salle commune depuis la grande salle.

Là, dans l'univers baigné de lumière verdâtre, une demie douzaine de ses camarades vaquait à ses occupations dans un calme reposant. Il les salua d'un petit signe de tête avant d'aller chercher son carnet à dessin dans son dortoir et prendre le temps de faire plus qu'une esquisse ce jour-ci.

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6ème année

20 oct. 2020, 22:32
Illustrations  Solo 
"L'être impie en face d'eux élargi son sourire malsain. Il se contenta d'ouvrir les bras et le sol s'agita. Là, des dizaines de mains décharnées émergèrent, puis des corps entiers, animés de pulsations macabres qui les agitaient des des soubresauts qui faisaient craquer les quelques restes de ligaments qui retenaient leurs membres entre eux. Le nécromancien rit alors."

Vaste sujet que celui de la magie noire. Comment la définir précisément ? Il y avait évidemment les Sortilèges Impardonnables, mais ils étaient considérés comme tels non pas parce qu'ils étaient foncièrement mauvais, mais parce qu'ils avaient un pouvoir trop puissants, de l'avis du garçon. Les maléfices étaient monnaie courante, on pouvait, et on devait, en faire usage dans les duels, et eux aussi obligeaient à puiser dans les sentiments négatifs, pour autant, on associait plus volontairement les maléfices aux sorciers farceurs qu'aux mages noirs.

Pourquoi ce statut spécial d'Avada Kedavra, de Doloris et de l'Imperium ? Après tout, la magie associée aux Inferi et aux Horcruxes étaient aussi sombre que ces sorts et pourtant on ne les listait pas dans les impardonnables, on se contentait de classer dans la magie noire interdite. Aliosus se souvenait de ses lectures sur la bataille de Poudlard, et s'il y avait eu des morts dans les rangs des Mangemorts, parmi lesquels Bellatrix Lestrange, c'était bien que les sorciers en face les avait tués, et ne s'était pas contenté de les stupéfixer ou de faire voler leurs baguettes. Évidemment on ne listait pas les sorts utilisés par les défenseurs, mais alors le doute était permis. Avaient-ils tués les Mangemorts avec des sortilèges impardonnables, ou bien existait-il d'autres sorts mortels autorisé ?


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6ème année

20 oct. 2020, 22:57
Illustrations  Solo 
"Melford baissa l'arc de son compagnon.
- "Cela ne nous servira à rien ici, regardez, ce sont les fantômes de ceux qui nous ont précédés."
Et en effet, à y regarder de plus près, les formes devant eux n'étaient pas physiques, mais glissaient lentement au dessus du sol dans une errance désespérée. Incapable d'avoir la moindre prise sur la monde dans lequel ils étaient condamnés à passer l'éternité."


Le mois d'octobre passant, les jours se firent plus froid à Poudlard. La température chutait irrésistiblement dès lors que l'on sortait d'une salle active. Le pire était lorsqu'il sortait le matin de la salle commune : les couloirs à emprunter pour sortir des cachots avaient beau être parsemés de torches et autres braseros, l'air ne lui en mordait pas moins le visage et les mains. Heureusement, il pouvait serrer celles d'Irisia pour se réchauffer.

Dehors, les arbres du parc amorçaient leur adaptation à la saison, comme une explosion vue au ralentie, les feuilles doraient invariablement jour après jour, comme pour compenser le froid ambiant par leurs nuances fauves. C'était peine perdue, mais c'était bien essayé. Aliosus n'osait plus trop sortir pour courir ou s'escrimer dans le parc, il devenait un peu oisif, dissuadé à la fois par les conditions climatiques et par l'attrait bien plus grand de moments passés dans les bras, le visage enfoui dans les cheveux roux, de son irlandaise.

Seul le souvenir, de plus en plus cuisant à mesure que la date anniversaire approchait, du bal de l'année dernière, le poussait à maintenir sa discipline.

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6ème année

20 oct. 2020, 23:30
Illustrations  Solo 
"Finalement, lorsqu'il était sobre, Ellätor était un compagnon qui valait la peine d'être supporté pensa Melford. Surtout en des conditions pareilles : le sorcier se tenait en tête de la troupe et grâce à sa magie il ouvrait la voie à travers les voiles de sorcellerie noire qui les séparait de leur objectif. Le regard du vieil homme était pour une fois d'une clarté étincelante et sa détermination se lisait sur son visage. D'une main il brandissait son bâton d'où les volutes de ténèbres et de lumières luttaient les uns contre les autres, de l'autre, son chapelet béni qu'il faisait tourner entre ses doigts, marmonnant les incantations en même temps."

La grandeur. Les Serpentard étaient connus pour y aspirer, mais en réalité, la plupart la confondait avec le pouvoir ou la gloire. Le pouvoir, en tant que capacité à agir sur la société, pouvait s'acquérir, on le prenait ou bien on l'héritait et au moment où il vous quittait, alors seulement, à l'heure du bilan on pouvait éventuellement avoir agit de telle façon qu'on accédait ou non à la grandeur. Mais il y avait eu des monceau d'hommes au pouvoir, et pour quels résultats ? N'importe quel ministre de la magie tient dans ses mains le destin de milliers de sorciers, et qu'en fait-il ? Pas grand chose la plupart du temps. Le pouvoir n'était qu'un moyen. Comme la gloire. La gloire pouvait venir aussi facilement qu'elle repartait, ça, Aliosus l'avait comprit lorsque, à l'âge de neuf ans, il avait lu un vieil exemplaire de magazine intitulé "Lockart, la démystification". Cet homme avait usurpé sa gloire, puis l'avait perdu, et qu'en restait-il ? La gloire pouvait être une conséquence de la grandeur, mais ce n'était pas systématique.

La grandeur... Les yeux fixés dans l'âtre de la salle commune, Aliosus réalisa qu'il était en train de s'endormir sur son devoir d'Histoire de la Magie qui lui avait sans doute inspiré un fil de pensé très intéressant, mais qui, comme un rêve, s'évanouit de sa mémoire aussitôt qu'il en prit conscience.

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6ème année