Ah j’étais tout content, malgré que je m’étais levé du pied gauche ce matin, j’avais fait un dessin. Oui bon je suis un gamin, mais je n’ai que onze ans. Je venais de la bibliothèque et je me rendais dans mon dortoir où je pourrais ranger mon dessin dans ma pochette dédié à cet effet. Je sautiller dans les couloirs mais malgré que j'ai l'apparence facile, j'ai un fort caractère et je suis pas très bien réveillé malgré qu'on soit en fin d'après midi. Fait pas que quelqu'un vienne me chauffer. Sur mon dessin, on pouvait voir une sorte de BD, il y avait un gros "bang" puis dans la seconde vignette deux personnes qui se disputaient. Ça allait représenter des pires ennemis, bon peut être pas pire. Donc, je me balladais dans les couloirs, le visage souriant et au moment où je tournais dans un couloir du cinquième étage, une personne tourner au même moment, une personne qui courait me percuta. Il ne manquait plus que ça ! Cette journée n'était décidément pas bien pour moi. Du coup grâce à ma grandeur, je n'avais que la mâchoire qui avait reçu le choc. Il ne fallait pas que la personne qui était une fille viennent m'énervait plus car ça n'allait pas trop le faire. Je la regarda la jeune fille de Serdaigle que le blason m'a renseigné et il me croyait que je l'avait déjà vu.

J'espère que ça te conviendra.

Tu étais déçue.
Tu aurais voulu rentrer à la maison.
Mais tu ne peux pas.
Bientôt,
C’est Halloween.
Tu n’aime pas cette fête.
Ça sert fichtrement à rien.
A part faire peur aux gens.
Mais ce n’est pas comme si tu allais déjà mal.
Aucun besoin de rajouter une couche.
Et puis le lendemain,
C’est le jour des morts.
Sympa,
Certes,
Mais glauque.
C’est debile.
Ils sont morts.
Ça sert à quoi de les célébrer.
A rien.
A faire rager les gens.
Les gens comme toi.
Il pleut,
Dehors.
Il fait froid.
Tu en a marre.
De tout.
Tu bouillonnais de rage.
Intérieurement.
Pourquoi étais tu venue ici ?
A Poudlard.
Parce que tu étais insouciante.
Mais tu ne savais pas.
A l’époque,
Que c’était comme ça.
Chez les Sorciers.
Peut-être que le fait de rester chez les moldus,
Avec des pouvoirs,
Peut-être.
Peut-être que ça aurait été pire.
Mais peut-être que non.
Peut-être qu’ils auraient disparu.
Comme par magie.
Mais là vient le problème :
La Magie.
Ça ne disparaît pas comme ça.
Il en reste toujours des traces.
Invisibles,
Certes,
Mais toujours la.

Tu marchais vite.
Très vite.
En toi bouillonnait une rage sans limite.
Tu en avais marre.
Tu entendais tellement de bruits.
Il n’y avait personne dans ce couloir.
Étrange.
Mais tu ne l’avais pas vu.
Le garçon.
Tu ne l’avais pas remarqué avant qu’il se mette à râlé.
Et,
Le fait qu’il râle,
Te fit enrager.
Qu’il n’aille pas rajouter un truc.
Alors tu te tus,
Prête à réagir.
Vite.
Très vite.
A son moindre geste.

@James Holling

On non, s’il vous plaît, pas aujourd’hui. Pas ça ! Si il a bien une chose que je n’avait pas envie qu’il m’arrive, c’est ça. Déjà en début d'année devant tout le monde dans la Grande Salle et maintenant dans les couloirs. Je vais exploser. Je l’avais pas vu, je râlais. J’avais déjà remarqué qu’elle était à Serdaigle et il me semblait qu’elle était en première année où en deuxième comme moi. Roh je sais plus. *Bon, calme toi ou tu vas la taper. S’il te plaît ne fait pas ça, déjà que tu râle, ça va ne faire qu’empirer les choses*. Je me releva avec peine, il faut dire que le choc m’avait déboussolé un peu, même le fait que je soit souple ne m’aide pas. Une fois relevé, je continua de râler mais cette fois a l’attention de la jeune fille qui était encore par terre.

- Tu peux pas faire attention ??! Non mais sérieux !

Je n’ai jamais autant été en colère je crois, j’avais envie de pleurer, de crier, se disputer la Serdaigle, le tout en même temps. Ça me faisait vraiment bizarre. Même que pendant une fraction de seconde, j’ai cru que j’allais tomber dans les pommes. Décidément, journée pourrie, ce matin une mauvaise nouvelle, tout à l’heure, je m’énervais sur une feuille, et maintenant je me cogne contre quelqu’un, une fille en plus.

Voila @Léna Romanoff j’ai enfin posté et j’espère que ce post que j’en trouve un peu bizarre te conviendra.

Je regarde l’enfant.
C’était moi qu’on grondait.
Pourtant je n’avais rien fait.
J’avais juste fui,
Comme une lâche.
Je fuyais quelque chose qui n’existe pas.
Je fuyais tout ce que mon cerveau créait.
Mais aller expliquer cela à quelqu’un qui ne voit pas les même choses que vous.
Au mieux, il te croira folle.
Au pire, il ira répéter.
C’est pour ça que tu ne dis rien.
Tu attends juste.
Tu attends qu’elle s’en aille.
Elle, cette ombre, celle qui te poursuis.
Je n’avais pas vu le garçon.
Je le bousculais et, en une simple petite seconde, on s’était retrouvé sur les fesses, tous les deux.
Je vois le garçon se relever.
J’arrive à percevoir, à lire dans ses yeux, une rage plus forte que celle qui m’entraîne.
Le garçon remarque mon insigne.
Je le vois aussi dans ses yeux.
Il lache des mots.
Vite, très vite.
J’ai l’oreille qui bourdonne mais j’entend quand même des bribes de mots.
Je me relève en quelques secondes et fixe le garçon.

- Wow, c’est bon. T’es pas le seul à aller mal.

Il a pas l’air de vouloir me taper.
Mais quelque chose en moi prend le dessus.
Quelque chose d’étonnant.
Quelque chose je croyais disparu.
La peur.
Ces temps-ci, seule la tristesse était présente.
La peur avait disparu depuis longtemps.
Je sais pas ce qui m’arrive mais je vois ma main s’approcher de la joue du garçon.
J’entends un espèce de claquement.
Mes yeux sont rouges et emplis de larmes mais aucunes ne coulent sur ma joue.

@James Holling

C'était la journée où il fallait que rien ne dérape et pourtant la vie en avait décider autrement James regarda la fille à moitié enragé comme lui, il ne compris pas comment elle réussit à se lever aussi vite et lâché des mots à la même vitesse.

- Wow, c’est bon. T’es pas le seul à aller mal.

Le garçon regarda le dessin qu'il avait fait quelques minutes plus tôt, fier de lui, ces traces de crayons sur la feuille représentait le moment : deux personnes, un garçon et une fille qui se disputent, se crie dessus et si le dessin pouvait bouger on aurait sûrement vu des coups voler quelques secondes après.
La claque que reçu James fut rapide, il était stupéfier, il regardait la Serdaigle, la main sur la joue, la bouche ouverte, choqué par le geste. Comment avait-elle pu oser ? Oser frappé quelqu'un ? Le jeune Holling respirait à grande bouffées se retenant de riposter par un point en plein ventre ou dans le menton. Sans se retenir il lâcha :

- Mais ça va pas ? T'es pas bien ! Pourquoi tu m'as tapé ?

Sa respiration s'accélerait comme pour se préparer à courir un marathon. Ses mains commencer à trembler légèrement et le deuxième année regarda derrière lui, comme pour vérifier que personne n'allait voir son geste. On pouvait lire dans ses yeux de la colère bizarrement mélanger à de l'incompréhension. Il craqua. Sa main se referma puis elle alla se coller sur le bas de la joue de la fille.

Voilà, Léna, surtout prend ton temps a répondre, laisse moi profiter d'être à jour

Peut-être que,
Pour une fois,
J'aimerais que les larmes coulent.
Juste pour lui faire comprendre.
Pour faire comprendre à l’enfant que j’ai mal.
J’essaie de plonger mon regard dans celui de l’enfant mais celui-ci cherche juste à fuir ce regard vide.
Les yeux de l’enfant brillaient,
Je pourrais même voir cette peine et cette rage qui le ronge,
Rien qu’en lui adressant un regard.
La claque que je lui avais donné,
Ma main qui avait frappé sa joue,
J’avais fait ça pour qu’il comprenne.
Il y a des gens,
Quand ils ne vont pas bien,
Ils tapent, ils crient,
Ils veulent s’entourer de gens,
De faux amis,
Juste pour faire comme si tout allait bien.
Alors qu’ils ne vont pas bien.
Ils sont détruits.
Ils sont violents.
Moi,
Quand je ne vais pas bien,
Je laisse simplement les larmes couler.
Je ne m’entoure de personne.
Je préfère rester seule.
Rester seule et faible.
Parce que je suis détruite,
Moi aussi.
Mais la violence ne m’aide pas.
Pourtant je l’avais frappé.
J’avais frappé l’enfant.
J’avais lu dans ses yeux,
Qu’il avait été presque choqué.
Je ne sais pas s’il avait été choqué par mon geste ou c’est parce qu’il ne s’y attendait pas.
Je jette un regard vers son dessin.
Deux enfants se chamaillent.
Presque comme nous.
Le coup qui arrive,
Je ne le vois pas venir.
Il me prend de haut.
Je sens son poing me faire vaciller,
Si bien que je me retrouve assise devant le garçon.
J’ai mal,
Mais je n’ose pas pleurer.
Je ne veux pas montrer à l’enfant que je suis faible.
Je me relève sur mes pieds, en vacillant légèrement.
J’adresse un simple regard noir au garçon :

- Je croyais qu’ils étaient intelligents, les Serdaigle. Je croyais qu’ils comprendraient vite. Apparement, c'est pas ton cas.

@James Holling

James regarda son poing de longues secondes, ne sachant pas comment il avait réussi à mettre un coup tel que celui qui avait frappé la jeune Serdaigle un peu plus tôt. Il se demanda s'il avait fait ça par réflexe ou par colère. Les deux étaient la raison. Il reporta son attention sur la Serdaigle qu'il avait fait tomber sur le derrière sans le savoir, il n'avait pas contrôler sa force. Lorsqu'il vit la jeune fille se relever, le jeune garçon aux cheveux bruns recula d'un petit pas, pour se protéger d'un autre coup ou d'une autre baffe. Il avait envie de pleurer et voyait dans son expression et dans ses yeux que la fille aussi. Le problème était que la colère prenait le dessus.

- Je croyais qu’ils étaient intelligents, les Serdaigle. Je croyais qu’ils comprendraient vite. Apparemment, c'est pas ton cas.

Les paroles de la fille avait surpris James qui ne s'attendait pas à une telle réplique. Et puis elle aussi était de Serdaigle, c'est elle qui avait commencé.

- Bah t'es pas gonflé toi ! C'est toi qui a commencé et tu te plains.

Les larmes montaient aux yeux du garçon, il fallait que ça s'arrête sinon il allait craquer. Les secondes passèrent, James regardait la fille dans les yeux, la lèvre inférieure tremblante.

Il ne pu se retenir, ses jambes se flechirent et le jeune Holling tomba à terre, sur les fesses. Les larmes commencèrent à couler. Il ne pensait plus à rien, à rien mis à part le noir. Sa vision se troublait à cause des larmes et il commença à sangloter.

Voilà @Léna Romanoff l'écriture fut émouvante et j'espère que la fin te convient

Je sais bien que je ne devrais pas.
Que je ne devrais pas me montrer faible.
Pourtant, je n’ai aucune envie de me montrer telle que je ne le suis pas.
Je n’ai aucune envie de me montrer forte alors que je suis tout.
Tout, sauf forte.

- J’en ai marre tu sais. Ma vie c’est de la merde. Voilà.

J’aimerais pleurer.
Faire comme le garçon.
J’aimerais m’effondrer et me vider de toutes mes larmes.
J’aimerais changer.
J’aimerais devenir forte et puissante.
Mais je ne peux pas.
Je ne peux pas être forte. Ni puissante.
Tout ce que je peux être,
C’est être fiable, renfermée, arrogante.
C’est tout.

- Désolée.

Ce mot franchit mes lèvres sans que je ne comprenne la raison.
Pourquoi suis-je désolée ?
Pourquoi être désolée de quelqu’un qui est faible uniquement une fois dans sa vie ?
Pourquoi être désolée de quelqu’un qui est plus fort que toi ?
Pourquoi ?
Pourquoi toutes les questions commencent par un pourquoi ?
Pourquoi ce pourquoi emmène à une multitude d’options ?
Pourquoi ?
Personne ne le sait vraiment.

Je jette un dernier regard au garçon avant de m’enfuir en courant,
Ma petite tresse volant au vent.
Je n’ose pas me retourner.
Finalement le garçon s’était brisé.
En une fraction de seconde.
Le garçon s’était brisé,
Et le temps aussi.

@James Holling merci pour ce RP, j’ai adoré écrire à tes côtés

James ne put rien faire d'autre que de regarder la fille. Il ne pouvait rien faire à part pleurer, craquer. Il avait un peu honte. Comment une scène pareil puisse se dérouler ici, à Poudlard ? Il n'en savait rien. Il hésita à répondre à la plainte de la jeune Serdaigle mais ne trouva pas de mots qui auraient pu améliorer la situation. Juste ceux qui auraient pu l'empirer. Le garçon regarda ses mains qui s'étaient posé entre ses jambes écartées, essayant de penser à autre chose que cette situation délirante. Oui, c'était le mot. Délirante. Puis, il regarda à nouveau la fille, dans mes yeux. Il y voyait une certaine force mais en même temps une crainte.

Elle venait de s'excuser ? Oui. Elle venait de s'excuser. Le deuxième année s'arrêta de pleurer, comme si le mot prononcé par la fille avait un pouvoir. Un pouvoir extraordinaire mais qui n'arrangeait malheureusement pas tous les problèmes.

Il n'eut que le temps de penser au mot qu'il regarda la fille s'enfuir. *Mais, pourquoi ?* Elle était parti et lui était rester là, pendant plusieurs minutes, à regarder le bout du couloir, peut-être dans l'espoir de voir resurgir la fille. Mais pourquoi ? Même lui ne le savait pas. Il sécha précipitamment ses larmes qui étaient déjà sèches et se releva d'un bond en prenant une grande inspiration. *J'espère que je ne vais pas la revoir !* Il prit entre ses mains le dessin qu'il avait fait à la bibliothèque, prit quelques secondes pour le contempler, puis le déchira et le laissa tomber par terre avant de s'enfuit à son tour en courant.

Et voila @Léna Romanoff, merci pour ce merveilleux RP, au plaisir de se revoir (en dehors d'une salle de duel).