Fin de la Buvette/Confiserie itinérante !

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Effie commençait à en avoir marre de marcher sous la pluie chargé d’un plateau. Elle ne le montrait pas, car elle savait cacher ce genre de choses, mais elle avait hâte que le vif d’or soit attrapé pour transplaner dans les cuisines. Effie continuait d’afficher un grand sourire en distribuant ses confiseries aux sorciers qui les réclamaient.

Puis, elle entendit les commentateurs annoncer ce qu’elle attendait, le vif d’or avait été attrapé. L’elfe de maison se retourna et leva la tête pour voir les joueurs de Quidditch : l’attrapeuse des Gryffondor semblait tenir une petite balle dorée au creux de sa main. Ça y est, il avait été attraper. Effie termina la ranger qu’elle était en train de faire, puis elle ne passa pas à la suivante. A la place, elle transplana dans les cuisines de Poudlard, ramenant avec elle le plateau et les confiseries qu’elle tenait dans ses mains.

C'était un massacre, Christopher n'avait même plus les mots, il ne disait plus rien, il constatait son ancienne équipe subir la réussite des rouges. L'optimisme affiché par Hannah quelques minutes auparavant n'avait plus lieu d'être. Les actions s'enchaînaient et rien ne semblait sourire aux bleus, le blond voyait les viffets voler mais, très vite, ils finissaient dans les mains de l'attrapeuse des Griffes.

La tête dans les mains, l'aiglon ne regardait même plus le match, au cri de la foule il savait que rien ne se passait comme ils le souhaitaient. En entendant un hourra un peu plus fort que les autres, qui couvrait même les commentateurs, il osa enfin parler.

"- Dis moi que c'est fini s'il te plaît."

Tout ce qu'il voulait, c'était un vif d'or capturé et la fin du match, un mince espoir que ce soit avec une capture des bleus, mais il n'osait plus avoir d'espoir. Ce match était une torture et il avait de la peine pour sa meilleure amie qui subissait ça depuis le terrain, quelque part, lui avait la chance d'être simplement spectateur de cette déroute.

"Ça t'arrives de ne pas vouloir connaître tes sentiments par peur d'être déçue ?"

La question était étrange, Morna ne l'avait pas vraiment vu venir. Elle tourna son regard vers sa camarade et scruta ses yeux tristes. Des sentiments, elle en ressentait des tas et certains ne lui plaisaient pas : la colère, l'injustice, l'impuissance... Mais elle sentait que ce n'était pas de ça dont Hannah parlait.

Morna s'en voulait déjà d'avoir posé la question. Hannah était triste, c'était évident alors pourquoi avait-elle eu besoin de lui parler de ça. Est ce qu'on ne doit pas changer les idées des gens tristes plutôt que de remuer le couteau dans la plaie ? Elle repensait à cette fille inconsolable de l'autre jour, dans la volière. Elle avait essayé de l'aider mais devant la difficulté, elle avait fui. Pire, à cause de sa colère, elle l'avait peut-être même enfoncée. Morna devait trouver une meilleure attitude.

Elle prit alors deux morceaux de pop-corn, les fourra dans sa bouche en guise de canine puis fit volte-face d'un coup, affichant la tête de vampire la plus stupide qu'elle pouvait faire.

"Arrh ! Moi... la seule chose qui me fait peur... ce sont les monstres aux grandes dents !"

Elle finissait à peine sa phrase qu'un pop-corn tomba de sa bouche. C'était plutôt raté comme effet mais Morna se mit à éclater de rire. Elle espérait que son rire allait se communiquer chez Hannah.

Au bout d'un moment, elle reprit son sérieux :

"Oui, j'ai peur, parfois. J'ai peur que mes sentiments me poussent à faire des choses que je pourrais regretter. J'ai peur de ma colère, de ne pas réussir ou de faire du mal aux gens. Mais si tu veux parler de la peur de comprendre ce que tu ressens, alors oui ça m'arrive et c'est pour ça qu'on a besoin d'ami. Pour nous aider à affronter la vérité."

Morna fit une pause avant d'ajouter :

"Quel sentiment peut te décevoir au point d'en avoir peur ?"

La petite fille souriait face à son festin. Le temps avait beau ne pas être au rendez-vous, il avait beau faire froid, sa voisine avait beau ne pas être si agréable, rien ne pouvait gâcher le plaisir de déguster des petites douceurs. D'ailleurs, si Eileen devait un jour finir sa vie avec quelqu'un, elle ne voudrait pas d'un homme ou d'une femme mais plutôt de sucreries. Comment se sentir seule quand on est avec du chocolat ? C'est bien vrai, c'est impossible. Ou du moins, c'était ainsi que résonnait l'enfant de onze ans. Elle croqua dans sa patacitrouille avec envie, l'engloutissant en moins de deux secondes, lui infligeant le sort d'être dégustée sans élégance.

Mais la voix de la Poufsouffle toujours dénuée de prénom la sortit de sa transe dégustative. Elle tourna son visage vers la jeune fille à la frange, les joues gonflées à cause du beignet fourré au chocolat qu'elle venait d'engloutir sans une once de culpabilité. Mâchouillant rapidement la gourmandise, elle l'avala en déglutissant plutôt bruyamment. La remarque de la fille la fit sourire, montrant une dent encore un peu chocolatée par le beignet.

"- Avec plaisir ! Je t'aurais bien passé un peu de beignet mais, elle baissa ses yeux vers ses mains vides, il a disparu, on dirait."

Et elle était honnête. Elle avait réellement partagé son goûter avec envie et ne s'était pas sentie forcée l'espace d'un instant. Par contre, du côté du beignet, il n'était pas difficile de comprendre qu'Eileen essayait de faire une blague. Qu'elle fonctionne ou pas, elle s'en contre-fichait pas mal car son rire lui suffisait amplement. C'est donc pour cela qu'elle pouffa légèrement après sa dernière phrase, ses épaules légèrement secouées par son hilarité.

"- En vrai, je crois que j'aime un peu trop le chocolat pour te le partager... Mais je peux aller t'en chercher un, si tu v-"

Mais avant qu'elle ne puisse finir sa phrase, des exclamations dans les tribunes se firent entendre, signant la fin du match des gryffons contre les aiglons et signalant aussi la victoire des Rouges et Or, au plus grand malheur de la blonde. Elle voulait se réjouir, mais difficile quand elle pensait à son père qui allait probablement être déçu. Heureusement, ce n'était pas sa maison, sinon la déception aurait été encore plus forte. Elle souffla légèrement en voyant tous les Gryffondor acclamer leur équipe, son esprit compétiteur prenant le dessus alors que ce n'était même pas son match. Plutôt pathétique, mais ce n'était qu'une enfant alors on pouvait l'excuser.

"- Pff, râla-t-elle. Bon, bah, du coup, dit-elle en se tournant vers son interlocutrice, pas de beignet !"

Elle grimaça légèrement mais sa grimace se tordit rapidement en un sourire. Elle pouffa à nouveau. Pourquoi ? Probablement parce que la jeune Adams trouvait absolument tout drôle.

"- Mais si j'obtiens au moins ton prénom, je t'en devrai un !"

Elle se leva alors, regardant la jeune fille, l'oeil espiègle. Elle tendit sa main devant elle.

"- Marché conclu ?"

@Julie Jing mille excuses pour ce retard... C'est une fin de RP pour moi, je te laisse le soin de conclure.
J'ai adoré écrire avec toi ! J'espère que tu me pardonneras pour mon temps de réponse.

Le cognard d'Irene s'élança à toute vitesse vers Leo. La batteuse bleue se sentait un peu soulagée en voyant sa réussite manifeste, cette fois là le cognard avait bien suivit ses directive. Mais la joie d'Irene fut de courte durée, un tonnerre lui annonça que le vif d'or avait été capturé et à voir la tête de Kyana et surtout celle de Leo, ce n'étaient certainement pas les bleus qui avaient réussi cet exploit. Irene serra les dents. Ce match avait été une catastrophe, les rouges avaient été bien meilleurs qu'eux et ils avaient eu du mal à redresser la barre. Et alors seulement que son équipe avait une maigre chance optimiste de pouvoir peut-être reprendre la main, le vif d'or venait de leur être arraché sous le nez, les recalant à la dernière place du classement provisoire. Remonter la pente serait dur et Irene commençait déjà à réfléchir à une intensification des séances d'entraînement. Ses nuits risquaient de se raccourcir pour qu'elle puisse suivre ses cours supplémentaires et faire cet entraînement, mais une chose était sûre, elle ne resterait pas sur une défaite pareille.

Mais première chose avant, descendre sur le terrain, serrer la main des adversaires, prendre une douche, espérer que Christopher dans les tribunes accepte de lui faire un retour extérieur sur leur jeu pour qu'elle puisse avoir une meilleure idée des points sur lesquels travailler avec l'équipe. Mais surtout, elle ne voulait plus jamais entendre parler de ses 15 ans.

Irene atterri au milieu du terrain dans un grand splash de boue. Elle ne s'occupa pas de savoir si elle avait éclaboussé quelqu'un, en revanche, elle observa avec amertume Leo s'agiter dans tous les sens, manifestement heureuse de sa victoire. Elle ne pouvait pas se bouger et se dépêcher de descendre lui serrer la main, qu'Irene puisse s'éclipser le plus vite possible ?! Irene contracta ta mâchoire agacée en regardant les joueurs adverse laisser éclater leur joie ainsi. Quelle impudeur franchement ! Irene refoulait dans son esprit ses propres souvenirs de victoire. Elle savait à quel point elle pouvait être heureuse de gagner un match et elle savait qu'elle n'était pas la dernière à faire des cabrioles dans les airs pour fêter cela, mais que ça lui soit passé sous le nez et de cette manière en plus...

Enfin, Leo s'approcha. Irene cru remarquer que son adversaire boîtait légèrement, après tout, le dernier cognard l'avait atteinte à la hanche. Trop tournée sur sa défaite, Irene n'avait pas pensé qu'elle avait pu blesser la rouge. Enfin, c'était le jeu et, la poignée de main de Leo le lui rappela douloureusement, Irene aussi avait subit les affres du cognard. Irene grommela un "hmmm" à la capitaine adverse, se retenant bien de lui faire un retour de compliment. Ils avaient gagné largement, ils n'y avait rien à ajouter que le terrain n'avait pas déjà montré. Au lieu de cela, Irene baissa le regard sur son doigt qui avait franchement gonflé. Elle n'arriverait certainement pas à se lancer un episkey avec la main gauche, il lui fallait aller à l'infirmerie. Mais à peine avait-elle formulé cette pensée qu'Ennis vint lui prendre la main pour la serrer, lui glissant un nouveau compliment au passage. Irene, surprise, ne pu cette fois retenir une grimace de douleur. Elle ne répondit pas beaucoup plus à Ennis et tâcha de faire bonne figure face aux autre rouges qui venaient.

Quand enfin ce protocole fut terminé et alors que le sortilège impervius semblait commencer à s'estomper, Irene appela son équipe à se rendre dans les vestiaires. Il lui faudrait ignorer sa déception et trouver les bons mots pour ses coéquipiers. Irene silencieuse ouvrit la marche, balai et batte tenant difficilement dans sa main gauche, et disparu du terrain par la porte bleue des vestiaires des aigles.

@Leo Ginger @Ennis O'Belt @Anna Brown @Swann Rym @Britanny Huggins @Pamela Cox @Elfie Chassin @Will Robbs @Laurence Solomon @Kyana Lewis @Pau Ouma-Decley @Élina Clarke @Eoin Sinnegan @Celia-Awena Fournier

La match avait repris et la passe de Laurence aurait été plutôt belle si Brittany n'était pas une fois de plus venu la voler. Le coup de sifflet retentit. L'aiglonne tourna la tête dans tout les sens pour voir qui avait attraper le vif. Elle vit alors l'attrapeuse rouge avec la petite balle dans les mains. Laurence soupira et stoppa tout mouvement. Ils s'étaient pris une véritable correction. 250-30, ça faisait mal. Elle pencha sa tête en arrière et sentit les gouttes d'eau lui tomber sur le visage. Au moins pour le reste de la saison il pourrait difficilement faire pire. Le match fini, elle prit le temps pour souffler. Elle n'était pas sortie une fois et n'avait que très peu apprécié les 2 coups de cognards qu'elle avait prit.

Elle s'approcha doucement de Kyana qui était la plus proche d'elle et lui serra la main avant de la prendre dans les bras.
-C'est bien, on a fait ce qu'on a put, lui dit-elle avec une grimace en tentant de la rassurer.

Ensuite, elle vit sa capitaine atterrir provoquant un grand splash de boue. Elle se doutait de l'état d'esprit de la rousse et se demandait bien ce qui allait se passer. Elle le saurait bien assez tôt mais en attendant, il fallait serrer la mains aux rouges, toutes plus heureuses les unes que les autres. Elle descendit sans se presser de son balai et suivi ses coéquipiers pour serrer les mains des Griffes. L'aiglonne se contenta de serrer les mains, sans lever la tête, les regards était trop dur à affronter et elle tentait au mieux de cacher à quel point elle se sentait nulle. Ce fut particulièrement dur lorsqu'elle arriva vers Brittany qui avait été sa concurrente direct et qui avait pourtant été bien meilleure qu'elle. Sans dire un mot de plus, elle suivi sa capitaine vers les vestiaire. Ça ne servait à rien de rester plus longtemps ici, maintenant il fallait juste s'entrainer plus dur et devenir plus fort qu'il ne l'avait été pour ce match.

@Leo Ginger @Ennis O'Belt @Anna Brown @Swann Rym @Britanny Huggins @Pamela Cox @Elfie Chassin @Will Robbs @Irene Gates @Kyana Lewis @Pau Ouma-Decley @Élina Clarke @Eoin Sinnegan @Celia-Awena Fournier

Sous l'orage grandissant et la pluie diluvienne, peu sont dans leur élément. Mais Leo si. Véritable feu follet flamboyant, elle tournoie, virevolte et semble maître du cognard. N'esquisse un rictus, les Ailes d'Airains n'ont aucune chance. Je le sens au fond de moi. Toutes ensembles, les filles forment un tout qui arrêterait même un nifleur dans la Salle des trophées. Rien ne passe. Ni les frappes adverses, ni les tirs, ni leurs médiocres distractions. Emplie d'une sombre joie sourde, je ne remarque pas le regard plein de culpabilité que m'octroie Rafaëla à côté de moi.

- Aster... Désolé, je suis désolé mais je cherche Will car c'est son premier match et avec ce temps horrible je le perds facilement de vu... Je suis désolé si je n'étais pas présente, ce n'est pas de ta faute, c'est moi...

Elle se confond en excuses inutiles auquel je ne répond qu'en grognant. L'eau ricoche sur le parapluie au dessus de ma tête et dégouline sur mon épaule, détrempant mon pull. Je soupire. Ça m'apprendra. Sans la regarder, je devine qu'elle baisse la tête. Elle se sent coupable. Les filles semblent déstabilisées, prennent des cognard sur de pleins fouet. Moi aussi d'ailleurs, je me sens coupable. Elles se placent en formation. Je ne devrais pas la laisser ruminer sans raison. Les Gryffes marquent du premier coup. Je soupire. La foule hurlent sa joie. Ça y est, je ne suis plus dedans non plus.

- Aster... Pardonne moi, ce n'étais pas mon intention...

Les commentatrices annoncent le nouveau score. 90 à 0. Il faut qu'elles continuent comme ça. Il faut qu'on gagne.

- Laisse tomber, j'aurais pas dû m'énerver. C'est normal... je suppose.

Je pense sincèrement que si elle s'excuse encore une fois je vais vraiment me sentir mal. Nous sommes murées dans une sorte de silence gêné, moi de mettre emportée et elle de m'avoir ignorée. Je veux le briser. Je lui donne un petit coup de coude pour attirer son attention, une Serdaigle se dirige vers nos anneaux. Bah, s'ils marquent, ils s'en sortiront avec un minimum de dignité. Mais tout s'enchaîne. Les supporters bleus se lèvent alors que les Gryffes marquent à leur tour et sont rejoints par tous ceux aux couleurs rouge et or. Je me lève aussi, hurlant à pleins poumons des encouragements que je suis sûre que personne n'entendra. C'est étrange de voir toute la tribune debout comme un seul homme, supportant pourtant des équipes différentes. Quand je me rassois, je m'aperçois que l'attrapeuse des Gryffes brandit quelque chose. Un autre viffet. On peut dire qu'elles ne perdent pas de temps. Je ne sais même plus quel est le score actuel. Je suis juste euphorique, tout ressentiment envers mon amie effacé par la joie féroce des vainqueurs. Je lui saisit, le bras pour qu'elle se lève avec moi. Les Gryffes vont gagner. On va gagner.

Aïe aïe aïe…

Jamais la devise des Ailes d’Airain n’avait été autant d’à-propos. En effet, c’était un véritable match à sens unique qui se déroulait sous leurs yeux. Les Griffes Ardentes avaient une réussite insolente alors que tous les joueurs de Serdaigle, sans exception aucune, semblaient complètement à côté de leurs balais, comme s’ils avaient bu un philtre de confusion avant le début de la rencontre.

Au fur et à mesure du match, la jeune Sparks voyait le visage de Christopher se décomposer et s’affaisser entre ses épaules. Elle-même n’osait plus commenter les différentes actions sur le terrain, se demandant comment le garçon vivait la situation. Ressentait-il de la culpabilité, à chaque viffet qui finissait dans les mains adverses ? Le meilleur attrapeur de la saison passée manquait cruellement aux Ailes d’Airain, et le contraste était saisissant avec l’équipe qui les avait largement dominés au printemps dernier.

Hannah ne savait que trop bien que l’on ne pouvait pas tirer de conclusion hâtive après un match aussi déséquilibré. A coup sûr, les Serdaigle relèveraient la tête et présenteraient un tout autre visage quand il s’agirait de les affronter cet hiver, mais là, il était temps que le massacre s’arrête. L’écart semblait désormais insurmontable et malgré l’enthousiasme qu’essayaient d’apporter les commentatrices, les tribunes avaient perdu de leur ferveur. Trempée de la tête aux pieds, la capitaine des Crochets d’Argent espérait que le vif d’or soit rapidement attrapé pour ne pas prendre froid. Son vœu fut rapidement exaucé, aggravant encore plus l’écart au score en faveur de Gryffondor.

« Euh... oui, c’est terminé... »

Tout en grimaçant, la blondinette avait doucement posé sa main sur l’épaule de Christopher. Elle avait l’impression que le match avait été une véritable souffrance pour lui et aurait aimé trouver les mots pour le réconforter, mais il n’en existait pas. C’était ça aussi le Quidditch : des émotions exacerbées, aussi bien l’euphorie de la victoire, que l’amertume de la défaite. Quel que soit le niveau, quel que soit l’enjeu...

« Je... je crois qu’on ferait mieux de rentrer au château... »

@Christopher Martin

- Maintenant qu'Irene est sonnée, Leo en profite pour s'attaquer au cognard ! La batte a ptet glissé sur la balle à cause de la pluie pare que malgré le coup qui vient de lui être asséné, elle maintient son cap sur la gardienne des Ailes ! C'était pourtant le moment pour tenter de sortir la capitaine ! Pau a juste le temps de relancer le souafle qu'elle tenait dans ses mains vers Kyana qu'elle se fait percuter violemment par la balle folle ! Elle a sûrement pris peur en la voyant filer dans sa direction parce que son action échoue complètement et le souafle est totalement libre !

- Heureusement pour les Serdaigle, Laurence n'en perd pas une miette et fonce à sa rencontre ! La poursuiveuse prend de vitesse l'ensemble de ses adversaires, attrape le souafle et se dirige vers les anneaux des Gryffondor ! On va assister à la deuxième tentative de tir de cette équipe. O'Belt semble hésiter entre deux de ses anneaux. Oh ! Une nouvelle formation se met en place devant vos yeux ! Elfie et Britanny arrivent en défense pour aider leur gardienne. Avec trois joueuses il est presque impossible de marquer... Et en effet Ennis arrête à la perfection le souafle et n'a même pas eu besoin de ses coéquipières ! Le score est toujours de 150 à 30 pour les Griffes Ardentes. Heureusement d'ailleurs que Britanny n'a pas eu besoin d'intervenir ! Le cognard fonçait droit sur elle mais elle a su l'esquiver avec une magnifique accélération.

- Ce cognement raté ne semble pas plaire à Irene. Elle réalise un tonneau pour éviter un adversaire et frappe la balle avec une telle force qu'elle vient rebondir sur Leo pour ensuite s'écraser sur Elfie. Doublement réussi pour une fois ! Ennis en profite pour relancer le souafle mais la précision n'était pas au rendez-vous cette fois. Un remplacement a lieu pile à ce moment et c'est finalement la nouvelle attrapeuse, Anna Brown, qui intercepte la balle de cuir rouge ! A peine arrivée et elle va déjà tirer, c'est remarquable ! Plus encore, Pau rate son arrête et ANNA MARQUE ! 180 A 30 pour GRYYYYFFONDOR !

Eider était impressionnée par le niveau de l'équipe. Les entraînements avaient porté leurs fruits. Et c'est en regardant l'ensemble du terrain qu'elle le vit.

- Par Merlin ! Emilia regarde ! Le vif d'or vient d'apparaître près des tribunes Est ! Le match est sur le point de se terminer, ça va être chaud pour les Serdaigle de remonter avec un tel écart de points au niveau des scores. Mesdames et Messieurs, je pense que l'on a déjà les grands gagnants du jour.

@Emilia Roswood Je te laisse finir !

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Tandis que Bad s’attendait à une réponse verbale d’Edmund ou Lili, c’est sous une tout autre forme qu’elle lui parvint. Un tissu plein de gâteau venait de lui effleurer l’épaule y laissant une large traînée sur sa robe. C’est quoi ce bazar ? Le Serdaigle tourna la tête à gauche à droite et se leva même du banc pour regarder derrière lui mais il ne trouva pas le responsable de cette attaque à l’emballage. Haussant les épaules, il rejetta alors la faute sur le vent qui soufflait sur le stade.

Finalement ce n’est ni Lili ni Edmund qui finirent par intervenir mais le grand Gryffondor à leurs côtés. Ce n’est pas tant les mots qu’il prononça qui agacèrent Bad mais le ricanement qui les précéda. D’un geste théâtral, le garçon de la maison au lion se leva pour déblatérer son laïus. Lili tenta de le calmer mais il l’ignora complètement.

Bad n’était pas convaincu par le discours mais il en retint cependant deux informations : ce garçon se prénommait Dylan et était le frère de la Serpentard. Cela expliquait son raisonnement bancal mais il n’avait sûrement pas pu s’empêcher de venir à la rescousse de sa sœur qu’il avait dû sentir menacée. C’est lorsque cette pensée traversa l’esprit de Bad qu’il compatit. Lui-même avait un fort instinct protecteur et il aurait assurément agi de la même façon avec son propre frère Cadell. Le préfet réalisa alors qu’il y était peut-être allé un peu fort avec ses paroles. Il s’excusa à demi-mots mais maintint le regard du Gryffondor avec un air de défi.

« C’est normal que tu défendes ta sœur, j’aurais sûrement fait pareil. J’ai peut-être exagéré en parlant de honte mais je pense qu’on peut venir voir un match de manière neutre. Il ne faut pas se sentir obligé de soutenir une équipe juste par principe. »

Derrière Bad, les effusions de joie des supporters de Gryffondor annonçaient un nouveau but et cela mina davantage le moral du Serdaigle.

Lorsqu’enfin Lili osa intervenir, Bad sentit un poids dans sa poitrine. Autant le ton sec de Dylan ne l’avait pas profondément touché mais la sincérité de la réponse apportée par sa collègue fit naître une pointe de culpabilité dans l’esprit du garçon. Dans un soupir, il relâcha la pression et fixa les mouvements de l’attrapeur adverse d'un regard complètement vide.

« C’est peut-être vous qui avez raison au fond. Je crois que je prends tout ça un peu trop au sérieux. Je me sens souvent obligé en tant que préfet de devoir montrer à tous que je suis à fond derrière ma maison. »

Bad voulut s’excuser auprès d’Edmund et Lili des propos blessants qu'il avait pu avoir mais il sentait que Dylan serait alors un peu trop fier de son coup et il décida plutôt de se taire.

Alors que le Gryffondor hurlait sa joie de voir son attrapeur saisir le Vif d’Or, le Serdaigle profita de l'instant pour se tourner vers les deux autres et leur adresser un tendre sourire. Le début d’une éclaircie.

@Lili Cooper @Edmund Dale Merci à tous les deux pour ce RP !
@Lydia Holmes Je t’enverrai ma note de pressing ...