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18 janv. 2021, 18:48
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Le mercredi 17 janvier 2046
Début d'après midi.



Aujourd'hui la journée s'annonçait calme, j'avais un programme peu chargé et c'était temps mieux. D'habitude je passais mes mercredis à réviser mes cours ou à m'entrainer sur différents sortilège mais pas aujourd'hui. Non, ce jour là, j'avais décidé de prendre un peu de temps pour moi. Le matin je m'étais levée de bonne humeur, il n'y avait pas eu trop de bruit dans la chambre alors j'avais pu dormir un peu plus longtemps.

J'avais pris un bon petit déjeuner, j'avais dévoré tout ce que je pouvais. J'avais décidé que ma journée se résumerais à manger, lire, manger et regarder le parc à travers les multiples fenêtres du château. Le froid m'empêchait de pouvoir flâner à l'extérieur. Moi qui adorait passer des heures dans le parc là, je ne pouvais pas. Du moins, je pouvais mais à condition de me couvrir tel le caniche de ma grande tante.. Pauvre Bruce...

Alors que les heures passées et que le repas du midi venait de se terminer je fis le choix de déambuler dans les couloirs pour observer les différents élèves et surtout, pour me rendre dans la volière. Ce n'était pas vraiment pressé mais, je voulais écrire une lettre à coeur ouvert. Une lettre qui surement, ne quitterait jamais le château. Mais au moins, je me serais rendu jusqu'à la volière. J'aurais au moins eu le courage de m'y rendre.

J'étais concentrée sur ce que je pouvais bien écrire. Je tenais le parchemin dans la main gauche et ma plume dans la main droite. J'avançais dans les couloirs tout en essayant de poser des mots sur mon parchemin. Comme c'était difficile de trouver les mots justes. Je ne voulais pas paraitre méchante mais, je ne voulais pas non plus paraitre niaise. Comme il était difficile de trouver un juste milieu. D'habitude j'avais les mots facilement, ils me venaient naturellement tandis que là, je n'y arrivais pas. Je cherchais désespérément si le poids des mots correspond exactement à ce que je voulais dire. Le poids des mots. Oui, c'était tout à fait ça. Les mots pesaient lourd sur ma conscience. Certains mots étaient violent, certains mots m'avaient blessé, d'autre m'avaient rendu heureuse. Les mots c'était tout un art.

Les gens défilaient dans les couloirs aussi vite que les mots dans mon esprit. Je repensais aux lettres que j'avais eu depuis le début de ma scolarité à Poudlard. Elles n'avaient pas toutes été agréable... Mais je n'avais pas que ces mots là en tête. J'avais les mots de mes amis Elena, Rose, Astoria, Alicia... Carry. Toutes ces personnes avaient été là pour moi à un moment ou j'en avais eu besoin et, toutes ces personnes avaient su trouver les mots pour me parler, pour me rassurer, pour partager mes souffrances ou, simplement pour me faire sourire. Comment pourrais-je un jour remercier toutes ces personnes ? Etait il simplement possible de tous les remercier ? J'avais une fois essayé d'écrire une lettre, c'était pour Adrien. Il ne l'avait pas reçu mais j'avais eu l'occasion de lui dire le contenu de cette dernière. Et depuis, notre relation était devenue plus forte.


@Edwin Wellhister voilà le premier post ! Je t'attends vomito hahaha. Si jamais ça ne te dérange pas j'aimerais passer ce rp en rp+ mais je ne t'oblige à rien :decayed:

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer

30 janv. 2021, 18:42
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Nausées.

Angoisse.

Effroi.

Il n'allait pas bien. Il ne se sentait pas bien mais il n'avait aucune idée d'où venait son mal. Il avait mangé, dormi aussi mais à peine avait-il quitté le lit -avec grand mal- qu'il avait senti que ce ne serait pas une bonne journée. Il y avait des jours où il ne voulait pas quitter son lit et où chaque pas était une guerre contre lui-même et aujourd'hui était un de ces jours ou il ne souhaitait que s'assoir dans un coin pour disparaître le temps de quelques heures. Déjà qu'à Londres, sa mère ne le laissait pas faire mais ici il n'avait même pas envie de demander s'il pouvait. Il ne voulait pas paraître faible, et pourtant c'était en essayant d'être fort que les autres voyaient le plus facilement qu'il ne l'était pas. Trop de fierté pour demander à un de ses camarades de prévenir un adulte, de dire aux autres qu'il ne se sentait pas bien. Si il commençait à accepter cette faiblesse là, il avait l'impression qu'il n'arriverait plus jamais à sortir du lit normalement. Alors il ne se permettait pas de rester là, avachi dans ses couvertures pour ne pas avoir la tentation d'y rester pendant des semaines, parce que c'était ce qu'il se passerait.

La matinée avait été une horreur, le repas tout autant et maintenant qu'il s'était forcé à manger un deuxième repas complet, il avait l'impression que son cœur lui tapait sur le palais. Il marche au milieu du couloir en essayant de garder son déjeuner pour lui. Le bruit l'agresse, la lumière tout autant et les frappes incessantes des élèves jouant des épaules dans le tas lui donne l'impression que des millions de mains le touchent à la fois. Des millions de main qui peuvent toutes lui faire du mal. Il ne saurait même pas d'où ça pourrait bien venir, il ne pourrait que subir les coups, comme toujours. Il veut raser les murs comme à son habitude, se cacher. Il a l'impression que tout le monde peut le voir, grand comme il est alors même qu'il essaie de se replier autant qu'il peut sur lui-même. Ses bras sont serrés autour de son ventre et il manque presque de fermer totalement les yeux tant il les plisse. Personne ne semble vraiment s'en rendre compte mais il s'y habitude. La foule est aveugle et lui est sourd, muet et terrifié. Il veut leur hurler de se taire, de ne plus bouger, qu'il n'arrive pas à suivre mais les mots ne sortent pas. Il peine déjà à respirer correctement, la tête en free ride qui tourne et qui tourne comme un grand huit. Ca lui donne le vertige, il ne sait plus si le plafond est à droite, en haut ou s'il n'y marche pas.

Il ferme les yeux, serre les paupières jusqu'à voir des étoiles. Peut-être que garder tout pour soi est trop compliqué. Perdre une bataille ne le fera pas perdre la guerre de toute façon, et il est fatigué de faire des efforts aujourd'hui. Son estomac lui fait mal, son sang est en train de bouillir dans ses veines et son cœur tape dans sa poitrine, drogué à une adrénaline qu'il ne devrait pas ressortir, que seul une proie pourrait ressentir, pas un élève simple marchant dans un couloir. Mais il se sent traqué, que tous les regards sont braqués sur lui. Il ne peut même pas imaginer ce qu'ils pensent, s'ils projettent de lui faire du mal, de le moquer.

Se forcer à manger était probablement une mauvaise idée, tout comme sortir du lit aujourd'hui. Il essaie de prendre une grande respiration pour se requinquer mais une violente nausée l'en empêche et il rend son déjeuné en sanglotant, la gorge en feu et le corps tremblant.

Au milieu d'un couloir, sexy.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

11 mars 2021, 20:06
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Je tenais toujours en main mon parchemin et ma plume tout en réfléchissant aux mots que j'allais bien pouvoir poser dessus. Après tout je devais faire attention puisque les paroles s'envolent tandis que les écrits restent. Bien sur, cette lettre ne trouverait jamais de destinataire mais j'avais besoin de m'exprimer sur tout ce que je ressentais et puisque je ne savais pas à qui en parler librement j'avais pris la décision de m'écrire à moi-même. En quelque sorte, je m'étais dit qu'exposer ma vie sur un bout de parchemin ne pourrait pas me faire de mal et c'était sans doute l'idée la plus brillante que j'avais eu depuis bien longtemps.

Je commençais à apposer les premiers mots lorsque j'entendis plusieurs personnes chuchoter, est ce que les élèves parlaient de moi ? Je tendais l'oreille pour en avoir le coeur net : «Regardes sa tête» Est ce que cette fille parlait de moi ? Ok je n'avais pas prit le temps de me faire une belle couette ce matin mais quand même ! J'avais pris soin de les brosser avant de sortir.. A moins que... Est ce que j'avais des cernes si grosses que ça ?

J'avais décidé de ne pas me laisser faire et de relever la tête pour voir est ce que cette fille là parlait réellement de moi ou est ce que je me faisais des films. En relevant la tête j'avais aperçu directement un élève tout pâle qui baissait la tête et fermait les yeux. Alors que je m'approchais pour lui demander si il allait bien il... Il s'était mit à vomir son repas à mes pieds... C'était une blague ou quoi ? Décidément on aimait vomir dès que j'étais en approche !

- BAAAA C'est pas possible... Et puis cette odeur.. Beurk.. Ça me dégoûte.

Voir tout ce vomi et surtout sentir cette odeur nauséabonde c'était insupportable... Je voulais partir en courant des les toilettes pour me nettoyer les chaussures mais en même temps, je ne pouvais pas laisser ce garçon tout seul avec son repas régurgité sur le sol. Et puis surtout, c'était un élève de Serpentard alors je me devais de l'aider malgré les rires moqueurs des élèves autour. Comme ça aurait été efficace de connaitre un sortilège pour tout nettoyer malheureusement mon petit âge ne me permettait pas de connaitre un tel sortilège... Il me semblait que Miss Taylor avait utilisé un sortilège comme "recurtout" et un truc du genre pour nettoyer le vomito de Carry.. Mais je n'avais pas vraiment fait attention à sa manière de le lancer alors il m'était impossible de le reproduire.

- Est ce que ça va ? Tu veux que je t'amène à l'infirmerie ? Tu me parais très .. pâle. Beurk je vois des morceaux.

C’était horrible et j’avais soudain envie de vomir à mon tour mais j’essayais de ne pas regarder le sol et de respirer ailleurs pour ne pas en rajouter une couche. J’avais qu’une envie, partir et vite.

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer

14 mars 2021, 10:49
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
L'odeur lui prend au nez et c'est juste dégoûtant, mais il ne peut pas s'empêcher de n'en avoir rien à faire. Il ferme juste encore plus les yeux et se laisse glisser par terre en posant ses mains sur ses oreilles. Tout le monde parle, tout le monde se moque. Il le sait, il les entend, il peut voir leur visage même les yeux fermés. Les rires, les expressions de dégoût. Il y a trop de monde, trop de personnes qui puissent lui faire du mal, il est seul contre des dizaines d'élèves qui peuvent le blesser à tout moment, qui le voient faible comme il essaie tant de le cacher. Cette révélation manque de le faire vomir à nouveau. Tout le monde le voit faible, tout le monde le regarde. Une panique immense s'installe entre ses poumons et il commence à avoir du mal à respirer. Il ne capte même plus l'odeur, il essaie juste de faire taire les voix, qu'elles soient dans sa tête ou réelles. Des tachent blanches fleurissent sur ses paupières tellement il les ferme violement.

Laissez-moi tranquille chuchote-t-il finalement, la voix cassée Arrêtez de parler, allez
vous-en
Il ne veut plus qu'ils soient là, il veut être seul. Il veut revenir en arrière et décider de ne pas quitter le lit au matin. Il se mord les lèvres, peut-être assez fort cette fois-ci pour y enfoncer réellement ses dents et quand il goûte le fer sur la langue, il ne bouge même pas, blotti contre lui pour prendre le moins de place possible. Juste faire en sorte de disparaître, il veut partir loin d'ici, se fondre dans le sol. Il veut devenir invisible, il n'en peut plus de ces regards, de des gens qui rigolent, de tout ça. Sa tête bat violement, son ventre lui fait mal et il n'arrive plus à penser correctement. Tout ce qu'il se passe uniquement dans sa tête c'est "je dois m'en aller". Il veut s'enfuir loin d'ici, mais il n'arrive pas à bouger, il n'arrive qu'à se crisper et paniquer. Il est pathétique, et tout le monde remarque qu'il est.

Il secoue la tête à la question d'une fille, il ne sait pas qui c'est, il ne reconnait pas la voix et il n'a aucune envie d'ouvrir les yeux. Est-ce qu'il va bien ? Est-elle aveugle ou seulement stupide ? A-t-il l'air d'aller bien ? Sa respiration est saccadée et il peine à sortir de vrais mots. Il a envie de hurler à tout ces gens de retourner là d'où ils viennent, de ne pas le regarder. Ils doivent détourner les yeux, se les cacher ou se les crever. Edwin s'en fiche, il veut juste disparaître, ne plus sentir ces regards sur lui qui le paralysent. Il y a trop de monde, pas assez d'option de fuite et il est encerclé. Il ne se sent pas capable d'aller jusqu'à l'infirmerie, il veut juste rester là et se faire oublier, mais ce ne sera pas possible.

Ils rigolent, et Edwin est mortifié.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

15 mars 2021, 17:59
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Je lui avais parlé mais il n'avait même pas prit la peine de me répondre... Bon, je ne pouvais pas lui en vouloir peut être qu'il se retenait de vomir à nouveau et dans ce cas, qu'il continu de se taire. Il avait il me semble dit un truc dans sa barbe mais je n'avais pas compris et je n'étais pas sur de moi alors j'avais préféré ne pas relever.

Tous les élèves autour de nous s'étaient arrêtés pour nous regarder, pour le regarder. C'était gênant et surtout c'était très mal polis... Est ce qu'il n'était jamais tombé malade eux ? Non mais franchement, aucun savoir vivre. Si Carry avait été là... Mais non, elle n'était pas là, elle ne pouvait pas m'aider ni aider ce jeune garçon.

- Allez, viens je t'amène à l'infirmerie. Et vous regardez ailleurs ou venez nettoyer si vous n'avez que ça à faire ! Quel culot. Dis-je en regardant les élèves qui nous entouraient.

Je me plaçais sur le côté puis je soulevais le bras de mon camarade pour qu'il puisse s'appuyer sur moi. Il était complètement tordu, il avait l'air au bout de sa vie, comme si il portait le poids du monde sur ses épaules. Est ce qu'il avait mangé un truc pas frais au petit déjeuner ? J'espérais que non sinon j'allais aussi tomber malade dans peu de temps...

- Si jamais les grands continuent de se moquer comme ça tu n'auras qu'à leur vomir dessus, un bon gros vomit, comme celui là avec des morceaux et tout. Lui dis-je discrètement pour essayer de le faire sourire.

J'avais dit ça sur le ton de la rigolade mais je n'en pensais pas moins pour autant. Finalement, les élèves sorciers n'avaient rien de bien différent des élèves moldus que j'avais pu côtoyer dans mes écoles moldus d'Irlande. Cette situation me rappelait un évènement que j'avais vécu du moins, que j'avais pu voir dans mon ancienne école. Un jour, une fille qui n'avait pas beaucoup d'amis avait reçu du chewing gum dans les cheveux juste parce que les autres trouvaient ses cheveux moches... Je me souviens que ce jour là elle était partie en pleure dans les toilettes et avaient coupé ses cheveux elle-même avec une vielle paire de ciseaux... Heureusement ici ce n'était pas la même situation ! Mais en y repensait je regrettais de ne pas avoir agis, de ne pas avoir su utiliser la magie à ce moment là, peut être que j'aurais pu l'aider ou au moins donner une bonne leçon aux garçons et aux filles lui ayant fait subir ça.

Ce souvenir m'avait donné des frissons, je ne comprenais pas comment les gens pouvaient être aussi cruels... Les moldus n'étaient pas tous les mêmes mais les enfants étaient touts les mêmes, toujours les premiers à se moquer, à rire des autres sans se préoccuper du mal qu'ils peuvent faire. J'espérais qu'avec le temps je serais de moins en moins confrontée à ce genre de situation. Après tout, plus on grandit plus on devient mature non ?

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer

16 mars 2021, 08:25
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Il se tend comme un arc quand l'autre le touche, c'était pas du tout prévu et Edwin se sent trop faible pour se dégager de sa prise, alors il la laisse faire. Il n'est pas à l'aise du tout, il a juste envie de dégager son bras et de s'enfuir en courant pour ne plus jamais revenir ici. Faire comme si de rien ne s'était passé ou devenir invisible, les deux semblaient tentants. Il finit par s'accrocher à l'autre fille comme si sa vie en dépendait, et peut-être que c'était le cas d'ailleurs. Il n'avait aucune envie de rester là et à part en la laissant le traîner comme un véritable boulet, il ne savait pas ce qu'il pouvait faire d'autre. Alors que la fille le touche au final, c'était une moindre peine. Il tient un bras autour de lui, protégeant son ventre de tout ce qui pourrait lui faire du mal. Il sait que ce n'est pas parce qu'il appuie dessus que la douleur ou les nausées vont s'envoler mais au moins, il protège des yeux des autres la chose qui lui fait défaut en ce moment. C'était débile parce que ça ne servait à rien mais c'était tout ce qu'il pouvait faire à l'instant t. Ca et hocher la tête aux mots de l'autre. Il est persuadé de ne pas la connaître, et peut-être qu'il aurait aimé la rencontrer dans un contexte différent d'ailleurs. Ou alors, était-ce le meilleur moyen pour rencontrer quelqu'un ? Lui vomir sur les chaussures ? Personne ne pouvait hurler sur quelqu'un qui était malade, après tout. Enfin, Edwin pouvait aisément sortir quelques noms qui n'auraient pas hésité à lui essuyer leurs chaussures sur les jambes. Dans son malheur, il avait un peu de chance de ne pas tomber sur eux.

Il glousse à travers ses dents serrées quand elle fait une blague sur tout ça. Les gens se foutent toujours de moi, j'devrais être malade h24 dit-il doucement en riant légèrement avant de se taire à nouveau. Il n'a pas nécessairement envie de parler parce que chaque mot pousse son estomac encore plus contre ses lèvres. Il n'a pas envie de vomir à nouveau parce que c'est totalement dégoûtant et qu'en plus, vomir deux fois d'affilée sur la seule personne avec un cerveau de toutes celles qui les entouraient, ça aurait été simplement mesquin.

A Londres, il avait été habitué aux moqueries, et puis il était arrivé à Poudlard et il s'était prit la haine des gens pour quelque chose qu'il ne pouvait pas gérer. Quand il était parti l'année dernière il s'était dit qu'à Londres personne ne pouvait faire pire et au final il avait eu tord. Ca avait été la plus grosse connerie de sa vie, très clairement. Il avait l'impression qu'elle le suivait partout depuis, accrochée à ses pieds. La nuit il y repensait presque constamment, il entendait leurs rires. Il pouvait citer tous les endroits où il avait reçu des coups, citer tous les noms des plus détestable, ressortir toutes les insultes. Et il ne dormait jamais quand c'était ça, parce qu'il ne pouvait pas fermer les yeux aux pensées qui faisaient une armée, bien décidée à le tuer de l'intérieur, petit à petit. Il était habitué à la haine et pourtant elle lui faisait toujours aussi mal, il n'avait jamais apprit à passer à autre chose, à tourner la page ou juste à faire comme si tout allait bien quand la nuit tombait. Il ne savait pas faire autre chose que d'écouter les gens, et c'était si facile pour les autres de lui dire qu'il suffisait de ne pas vouloir les écouter pour y arriver. La plupart du temps ces gens là n'avaient jamais reçu même la moitié de la haine que lui s'était prit et se prenait encore dans la gueule. Et quand ce n'était pas les autres qui le haïssaient, Edwin arrivait très bien à le faire tout seul.

Edwin, lui, pensait que plus on grandissait, plus on devenait con, méchant et haineux. Il y avait toujours plus de choses à dire au fil des ans, plus de méchancetés à sortir. Ca montait des niveaux rapidement, l'escalier de la haine des autres et ça ne s'arrêtait jamais vraiment.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

06 avr. 2021, 18:31
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Le Serpentard se contentait d’hocher la tête à mes paroles, il ne parlait. Je pense qu’il n’avait pas le force de parler, peut être avait-il encore envie de vomir, il devait avoir l’estomac noué. Finalement, les seuls mots que j’avais pu distinguer me mirent mal à l’aise. Je sentais qu’il n’était pas bien ici, je me souvenais qu’à mon arrivée à Poudlard je me sentais mal également, je ne voulais qu’une chose, rentrer à la maison.
Les choses avaient bien changé depuis ce temps là. Mais je pouvais comprendre son chagrin du moins en apparence car aujourd’hui la seule chose que je souhaitais c’était esquiver le plus possible la maison, mes parents et le monde extérieur. Je me sentais comme dans une bulle protectrice à l’intérieur de Poudlard.

Je portais de nouveau mon regard sur mon camarade, il avait de long cheveux brun, il était grand et plutôt maigre mais ça s’expliquait par sa grande taille. Il avait quelques boutons sur le visage mais rien de bien méchant alors pourquoi était-il moqué ? Je continuais de le scruter, au cas ou mes yeux auraient loupé un détail important soudain, mes yeux se posèrent sur son bras gauche et j'aperçu le début de ce que je crus être une brûlure. Est-ce que c'était à cause de ça que les autres élèves se moquaient de lui ?

Immédiatement, je retirais ma main de son bras par peur de lui faire, il était déjà assez mal en point comme ça, ce n'était pas la peine que j'en rajoute une couche. Mais malgré tout, je devais tout de même le conduire à l'infirmerie pour qu'il puisse aller mieux.

- Je suis vraiment navrée que les autres se moquent de toi... J'aimerais arranger ça et les changer en crapaud mais je crains que ça ne soit pas possible... Alors s'il te plait, laisse moi t'aider et laisse moi te conduire jusqu'à l'infirmerie.

Malheureusement pour mon camarade nous n'étions pas à côté de l'infirmerie et ça allait être difficile pour lui de se retenir de vomir durant tout le trajet. Pour le soulager je devais trouver un récipient dans le quel il pourrait vomir sans craindre de salir une nouvelle personne et donc sans craindre de représailles. Je regardais autour de moi, il n'y avait pas grand chose qui pouvait servir de récipient à vomi sauf peut être un casque d'une armure qui se trouvait là. Bon après tout, ça fera l'affaire. Rapidement je pris le casque accrocher sur l'armure et je la ramenais au chevet de mon camarade.

- Bon écoute, si jamais tu as encore envie de vomir alors vomis la dedans, t'inquiètes pas, je m'occuperais de le nettoyer un peu plus tard... Beaucoup plus tard. Allez appuies toi sur moi enfin essayes.

Je me glissais sous son épaule sans difficulté au vu de sa taille et je passais mon bras derrière son dos et je lui tenais le poignée avec mon autre main.

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer

13 mai 2021, 09:30
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Edwin aurait pu avoir sa bulle à Poudlard, mais il l'avait éclaté dès son arrivée et il devenait pratiquement impossible de la recréer maintenant qu'il avait vu tout ce qui n'allait pas. Il avait eu trop d'ennemis pour juste retourner dans sa naïveté que tout le monde était gentil. Les nés-moldus qui restaient dans leur coin étaient les plus chanceux, au final. Certes ils ne se feraient jamais entendre, mais ça leur évitait nombre de soucis qu'il était préférable de ne pas avoir sur le dos comme lui. Les regards méchants, les ricanements ou juste les conversations qui ne semblaient jamais bien finir. Il aimait à penser, parfois, qu'il n'était pas foncièrement con ou méchant et que s'il parvenait à museler sa colère, il pourrait apprendre à apprécier les autres ou au moins à ne pas les frapper pour rien. Et parfois il se sentait assez con pour se dire qu'il était juste né abruti et que ça ne changerait jamais. Dans ces moments là, il oubliait généralement tout ce qu'on avait pu lui dire de mauvais pour qu'il s'énerve en premier lieu et considérait que tous les malheurs du monde étaient de sa faute, soit directement soit l'inverse. Mais le chemin menait toujours à lui, même pour des choses avec des gens qu'il n'avait jamais rencontré auparavant ou alors bien après qu'ils se soient causés des problèmes tout seul. Ce n'était généralement pas beau à voir, de le voir se morfondre dans son coin et quand c'était le cas il ne voulait voir personne. Dans ces moments là il ne voulait pas de jolis mots, se faire réconforter ou que les gens aient pitié de lui, non. Il voulait que quelqu'un le gifle un bon coup pour lui dire à quel point c'était stupide de se détruire pour quelque chose d'aussi débile, qu'il était con et qu'il avait fait des erreurs mais que c'était fini et qu'il devait bouger son cul pour rattraper tout ce qu'il laissait passer parce qu'il était trop con pour tendre la main.

Nombres d'élèves auraient aimé le frapper, mais pas pour le faire revenir à la raison alors ça n'arrivait jamais.

Il secoue la tête et sourit à nouveau, sourire qui ressemble toujours plus à une grimace qu'à autre chose. Il l'aime bien, cette fille. Qui, à part elle, aurait engueulé ceux qui se moquaient plutôt que celui qui lui avait gerbé sur les pieds ? Certes ça se voyait qu'il n'était pas bien, blanc et tremblant comme il était, mais Edwin pouvait lister des centaines de gens qui lui auraient envoyé un sort sans discuter. C'est gentil, mais ça ferait beaucoup beaucoup de crapauds, on saurait pu où mettre les pieds. Il ouvrit de grands yeux quand elle lui colla dans les mains le casque d'une armure avant de glousser, réellement cette fois. Il arrêta vite quand un haut le cœur le prit à la gorge mais ses yeux gardèrent leur étincelle amusée. J'suis pas sûr que ce soit ouf-ouf niveau patrimoine culturel de gerber dans un casque millénaire Il essaie de ne pas trop s'appuyer sur elle. Il imagine bien que ce n'est pas son poids qui va la tuer mais il n'a pas envie d'être encore plus un boulet qu'il ne l'est déjà. Au bout de quelques dix mètres, cependant, il s'appuie plus franchement contre elle quand ses jambes menacent à nouveau de s'effondrer. Il n'a plus tellement envie de vomir, c'est passé. Enfin, c'est surtout l'angoisse qui est passée, il se sent toujours malade mais plus dans le contrôle. Il garde le casque pendu dans sa main et l'observe quelques instants avant d'ajouter : Et j'm'occuperais de nettoyer, c'est dégueu tu mérites un peu plus une gerbe de jolies fleurs qui sentent bon qu'une gerbe de malade.

Il observe l'autre fille pendant qu'il parle. Elle est plutôt jolie, elle devait avoir tout pour elle et pourtant elle l'aide. Il ne comprend pas du tout pourquoi, la logique aurait voulu qu'elle s'enfuit en hurlant ou qu'elle s'essuie les pieds sur son tee-shirt mais... elle ne le fait pas. Et elle est Serpentard, en plus de tout ça ! Il l'a déjà vu en salle commune. Peut-être que dans son malheur il a quand même un peu de la chance de tomber sur une gentille au milieu de ce nid de vipères. C'est agréable.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

05 juil. 2021, 18:58
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
J'avais l'impression que les moqueries avaient cessé de fuser dans les couloirs après ma remarque, finalement j'avais peut être plus d'autorité que je ne le pensais ! Ah moins qu'ils en aient juste eu marre de rire de ce pauvre garçon.. Qu'importe, j'avais réussi à lui décrocher ce qui ressemblait être un sourire alors j'étais ravie. Il rigolait et fit même une remarque amusante à propos des crapauds, je lui rendis son sourire.

Tandis que je lui tendais le casque pour qu'il puisse vomir dedans il me fit remarquer que ce n'était pas forcément la chose la plus maline qu'il y avait à faire surtout au vu de l'objet et de son histoire. Tant pis pour l'histoire je n'avais rien d'autre sous la main.

- J'admets que tu n'as pas tord... C'est pas cool pour le casque mais bon là j'ai que ça alors bon c'est pas grave ! Et puis je suis certaine qu'à l'infirmerie ils s'occuperont de lancer le sortilège adéquat pour ce genre de chose. Et si jamais ce n'est pas le cas bah... Je verrais bien sur place !

Pas le temps de me torturer l'esprit avec ça j'avais un malade à transporter. Les couloirs me paraissaient étrangement long... Pourtant l'infirmerie n'était pas si loin, il n'y avait qu'un étage qui nous séparé mais ça semblait soudain si loin. Je sentais qu'il commençait à s'appuyer de plus en plus sur moi, je faisais mon possible pour ne pas lui montrer qu'il était plus lourd qu'il n'y paraissait !

Pendant que nous marchions, il me fit une remarque digne d'un gentilhomme, un peu confuse et surtout surprise par cette dernière je n'osais pas répondre et pire encore, je ne savais pas quoi répondre. Je ne pouvais pas prendre le risque de bégayer. Je préférais jouer la carte de l'ignorance en faisant simplement un minuscule petit sourire. Pour ne pas que le blanc dur plus longtemps j'avais décidé de continuer la conversation.

- Ma mère recevait souvent des fleurs de la part de mon père...

Je marquais une pause en repensant aux membres de ma famille. J'avais passé noël avec eux mais ça n'avait pas eu l'effet escompté... Pas du tout même. Je pensais enfin réussir à partir sur de bonnes bases avec ma mère et mon père et finalement ils n'ont su me faire que des reproches ou presque... Du moins, c'était surtout ma mère puisque mon père avait décidé d'être aux abonné absents la plupart du temps. Voulant chasser ses souvenirs de mes pensées, je réfléchissais à un autre sujet de conversation quand, tout d'un coup, j'eu une illumination, je ne connaissais même pas son prénom.

- Au fait, je suis là, je t'aide mais, je viens de me rendre compte que je ne connais pas ton prénom... Tu es ?

Nous avions bien progressé et bientôt nous serions arrivé à l'entrée de l'infirmerie et ce pauvre garçon serait enfin prit en charge par une personne plus compétente que moi.

Année 2048/2049 - 5ème année RP
Aie les buses ça va piquer

16 févr. 2022, 22:46
 RP+  Au bout d'sa vie  E.Wellhister 
Edwin reste silencieux quelques minutes en attendant que la fille réponde. Il se concentre sur ses pas, sur son estomac, sur le poids de son corps aussi. Soudainement hyperconscient de son corps, il avait l'impression que lever un pied était devenu un combat de chaque instant. Il sentait les muscles tirer sous sa peau et marcher en essayant d'ignorer les crampes qui commençaient à montrer le bout de leur nez devenait assez compliqué. Cependant, et comme il faut bien se faire à tout, il réussit petit à petit à se remettre sur ses pieds avec un peu plus d'équilibre. La rousse doit en être assez soulagée d'ailleurs car il peut à nouveau se redresser légèrement et ne s'appuyer sur elle que très légèrement. Pas qu'il soit très lourd, mais porter un poids mort était toujours compliqué, même quand il ne pesait presque rien. Et, bien qu'il la laisse l'aider pour cette fois-ci, Edwin déteste être un de ceux qui ne savent rien faire tout seul. Pas très grave pour cette fois-ci, se dit-il, parce qu'il lui a déjà vomi sur les pieds alors elle ne sera pas plus dégoûtée par le fait de le voir avoir besoin d'aide. Et puis, il a peur de vomir à nouveau s'il ne se concentre pas comme il le fait pour ne pas le faire, et il ne serait pas capable de le faire en marchant seul.

Certes, il doit exister des centaines de sorts pour nettoyer les trucs mais le Serpentard n'est pas à l'aise pour un sous de se servir d'une œuvre d'art comme d'un sac à vomis. Il ne savait même pas si les armures n'étaient pas vivantes aussi. Tout l'était à Poudlard alors ça ne l'étonnerait même pas qu'elles restent simplement droites comme des soldats londoniens mais qu'elles voient quand même tout ce qu'il se passait. Et puis, il n'avait pas non plus envie de se prendre une soufflante par un quelconque adulte qui ne trouverait pas ça correct. Edwin était persuadé qu'un des adultes de Poudlard serait capable de lui hurler dessus pour être malade et avoir essayé avec l'autre fille de ne pas trop faire de dégâts. Et puis, puisque c'était lui et que l'autre semblait quand même plus respectable, il était certain que la punition lui retomberait dessus. Dans le doute, autant ne juste pas se servir du casque. Il se prendrait toujours moins de remarques pour l'avoir prit au cas où que pour l'avoir vraiment utilisé. C'était comme quelqu'un vous prêtait son mouchoir ou une connerie du genre. Il valait mieux ne pas l'utiliser, même si l'autre vous l'aviez prêté que de le faire parce que c'était moins agréable par la suite pour lui.

On va éviter quand même croasse-t-il après avoir laissé un long blanc, quand il se sent à nouveau capable de pouvoir parler sans accentuer sa nausée. Désolé pour tout ça, j'ai dû trop manger. J'ai du mal d'habitude mais là j'avais super faim, j'aurais dû faire un peu plus gaffe et pas bouger autant le temps de digérer un peu.

Il fronce quelques instants les sourcils en essayant de se remémorer ce qu'a bien pu dire l'autre fille quelques minutes avant en parcourant avec elle le dernier couloir qu'il leur reste avant l'infirmerie. Et euh... c'est sympa de la part de ton père. Mes parents sont divorcés alors je crois que si ça arrivait, ma mère lui renverrait en pleine poire maintenant. Il espère ne pas avoir trop cassé l'ambiance mais il est toujours un peu maladroit quand il s'agit de parler de ses parents. Son histoire familiale n'est pas un conte de fée, mais il ne trouverait pas ça correct de refuser de répondre à l'autre juste pour ça. Comme ça, dire que ses parents ne sont plus ensemble, ça clôt un peu la discussion et l'autre comprendrait probablement qu'il ne fallait pas trop creuser. Ca avait souvent cet effet là, de dire que ses parents n'étaient plus ensemble. Les gens disaient qu'ils étaient désolés et changeaient la plupart du temps de sujet.

Il renfile d'amusement quand cela lui saute à l'esprit qu'elle lui a également demandé son prénom. Ce n'est pas la meilleure rencontre du monde qu'ils ont eu tous les deux mais à bien y réfléchir, c'est vrai qu'ils ne se sont pas présentés à l'autre. Mais finalement, y'a-t-il vraiment besoin de faire toute une présentation quand la première rencontre de deux individus consiste à se trainer bras dessus bras dessous à l'infirmerie pour que le malade qui a vomit sur les chaussures du protagoniste B de l'histoire puisse être un peu soigné ?

M'appelle Edwin. Et mon nom c'est Wellhister, mais j'suis sûr que t'as déjà dû entendre parler de moi. Et toi ? Probablement que lui aussi devait connaître son prénom, mais s'il avait pu connaître l'information, force était d'avouée qu'il l'avait oublié très vite après. Plus que quelques mètres et -insérer ici prénom de la rousse- serait libérée de l'abominable vomisseur sur chaussures.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)