[PV : @Maximilian Volts]

Bouleversement (Troisième année)

La journée de cours avait été dure, bien qu'intéressante. Ce matin tu avais eu cours de Potions, et certes tu n'étais pas des plus doués et ce n'était pas un plaisir d'aller en cours mais tu ne cultivais pas une haine contre cette matière, et puis tu te contentais de suivre la recette, en veillant bien sûr à choisir un binôme doué et attentif en cours, et le tour était joué. Après un déjeuner habituel, c'est-à-dire un sandwich dans une salle de cours, était arrivée l'heure d'Astronomie qui te passionnait depuis ta première année, et puis même depuis ton enfance. Tu avais toujours beaucoup admiré les étoiles. Elles étaient si nombreuses, si brillantes, si silencieuses, si belles. Elles avaient une signification différente pour chacun. Le ciel la nuit était pour toi un autre univers dans lequel tu voulais te retrouver. Chaque étoile était unique, et était là pour une raison ou pour une autre. Et puis, lorsque tu regardais le ciel, le soir, tu te disais que peut-être que Papa le regardait aussi, de là où il était.

Enfin bon assez parlé d'Astronomie. Ensuite était venu le cours de Sortilèges, matière dans laquelle tu étais vraiment douée et que tu commençais doucement à apprécier. En fait, lancer un sort te paraissait plutôt facile, puisque tu ne t'entraînais jamais pendant ton temps libre mais excellais toujours pendant les parties pratiques des cours. C'était quelque chose qui t'était presque naturel, et puis il faut bien avouer que certains sortilèges sont bien pratiques, n'est-ce pas ? Ce cours était donc passé assez vite, et tu avais pour une fois réussi à aller dans la Salle d'études pour travailler un peu, enfin devrais-je dire pour essayer de travailler un peu. Tu avais un devoir de botanique pour demain, et à vrai dire cette matière n'était pas du tout ton fort. Alors tu t'étais installée là, profitant du fait qu'il y avait peu de monde, avais ouvert ton livre à la page du Dictame et avais sorti un parchemin. Jusque-là, tout allait pour le mieux. Mais figure-toi que depuis trente minutes maintenant, tu n'avais écrit aucun mot et lu aucune page et divaguais seulement les yeux dans le vide. Et oui, le manque de motivation...

Quand l’ennui nous poursuit sans relâche, il n’y a que peu de remèdes.
Celui que j’ai inventé à mon arrivée à Poudlard m’a toujours aidé.
Faire des farces.
Avec ou sans magie, et, pour que ce soit encore plus divertissant, en choisissant une victime aléatoirement.
Aujourd’hui, une idée m’est venue.
Cela fait quelques semaines que mes plaisanteries se ressemblent plus que je ne le voudrais.
Des bombabouses, des dizaines de bombabouses qui atterrissent sur d’autres élèves, salissant leurs répugnants habits de sorciers...
Certes, je ris souvent de leurs réactions.
Mais cela devient trop banal.
Je ne veux pas être un farceur parmi tant d’autres dans ce grand château.
Non, je souhaite avoir le poste de chahuteur-en-chef.
Je détrônerai Peeves.
Et ce n’est pas en lançant de simples bombabouses que j’y parviendrai.
Il faut que je sois plus inventif.

Assis à une table de la Salle d’études, les yeux plongés dans le vide, je réfléchis.
J’ai fait attention à ne pas oublier ma baguette pour pouvoir lancer un sort.
Habituellement, la magie me répugne.
C’est l’arme des faibles, de ceux qui ne savent pas se battre avec les mots, et préfèrent lancer des sortilèges.
Je suis cependant obligé d’admettre que quelques fois, elle peut être utile.
J’ai prévu d’ensorceler la chaise d’un élève, et je n’y arriverai pas sans magie.
J’aimerais savoir utiliser la télékinésie, mais ce n’est pas le cas.

Sortant ma baguette de mon sac à dos, je jette un oeil à la salle d’études, espérant y trouver une cible particulièrement concentrée (ou perdue dans ses pensées...) qui ne se rendrait pas immédiatement compte que je jette un sort à sa chaise.
Un grand sourire apparaît sur mon visage.
Une Poufsouffle a retenu mon attention.
Les yeux dans le vide, elle ne semble pas très inspirée par ses devoirs.
Peut-être n’est-elle pas très douée en magie.
Cela m’arrangerait.
Si elle ne sait pas lancer de sort, elle ne pourra pas se venger en voyant qu’elle est la cible de ma petite farce.



Si j’ai de la chance, ce sortilège permettra à la chaise de s’envoler...

Alors que tu fixais le vide depuis déjà une trentaine de minutes, tu sursautas. Un brin agacée, tu tournas rapidement la tête pour repérer la source du bruit qui t'avait extirpée de tes pensées. C'était un garçon de Gryffondor qui devait être légèrement plus jeune que toi et farfouillait dans son sac. Rien de bien inquiétant, en somme. Il allait sûrement commencer à faire les devoirs qu'il avait pour demain et peut-être même s'avancer, comme tout bon élève de cette école.

Tu replongeas donc ton regard sur le livre qui était ouvert sur ta table. Il fallait vraiment que tu te mettes à ce foutu devoir, sinon tu serais obligée de le faire dans la nuit au lieu de partir en exploration dans les couloirs. Mais le dictame, ça ne t'inspirait pas, mais alors pas du tout. Les coudes sur la table pour soutenir ta lourde tête qui semblait ne pas vouloir coopérer sur ce devoir, tu lisais en travers des mots que tu ne comprenais même pas qui parlaient de cette plante tout en te demandant comment tu allais faire pour écrire tout un devoir sur ce sujet.

Mais alors que tu commençais parvenais à te concentrer un minimum, tu eues la légère sensation de t'envoler qui te parût très étrange. Tes coudes se décolèrent doucement de la table, comme si tu t'élevais vers le plafond. Tu essayas de taper des pieds pour être sûre qu'ils touchaient encore le sol, mais ce n'était pas le cas. Tu baissas les yeux pour comprendre ce phénomène et vis que ta chaise était en train de se soulever toute seule. C'était totalement absurde ! Tu commenças à t'affoler et ton regard se tournas dans tous les sens, cherchant l'origine de ce qui t'arrivait, avant de se poser sur le jeune gryffondor que tu avais remarqué quelques minutes plus tôt.

Le jeune garçon te fixait en souriant, sa baguette pointée en direction de ta chaise. C'était lui qui avait jeté un sort, c'était sûr et certain. Il avait dû lancer quelque chose comme Wingardium Leviosa. Mais tu n'étais pas d'humeur à subir les mauvaises blagues d'un gamin immature, alors tu sortis ta baguette de ta poche et, en une fraction de seconde, fis valser celle qu'il tenait dans la main, pour l'envoyer quelques mètres plus loin, en espérant que ça le calme un peu. Le sortilège de désarmement était vraiment pratique, surtout que tu le maîtrisais plutôt bien, enfin comme tous les autres d'ailleurs.

Je ne m’attendais pas à ce que le sortilège marche.
J’ai du mal avec tout ce qui nécessite l’utilisation d’une baguette magique.
Je préfère les autres matières, telles que le vol ou les potions.
Pas de bout de bois, et mes ennuis s’envolent.
Comme cette fille.
Je ricane en voyant sa chaise s’élever.
La Poufsouffle ne comprend sans doute pas ce qui lui arrive.
Mais elle ne tardera pas avant de chercher l’auteur du sortilège.
J’esquisse en vain un mouvement pour cacher ma baguette.
Trop tard, elle m’a aperçu.
Je pensais qu’elle n’était pas douée en magie... et j’ai eu tort.
La baguette magique s’envole, probablement sous l’effet d’un sortilège de désarmement.



J’examine brièvement le sol de la salle d’études.
Soulagé, j’aperçois ce bout de bois à quelques mètres de moi.
Je n’aurais pas voulu perdre une énième fois cette baguette.
Père me tuerait s’il l’apprenait.
« C’est un héritage familial, bla-bla-bla. »
Mon oeil !
Elle appartenait à William, elle ne s’est pas transmise de génération en génération.
Cette particularité en fait un objet un peu moins inutile qu’on pourrait le penser.
De temps en temps, je peux essayer de justifier mes mauvaises notes en disant à mes parents qu’il est difficile de lancer des sorts avec une baguette qui ne m’appartient pas totalement.
Heureusement que Père ne veut pas dépenser le moindre gallion pour m’en acheter une nouvelle.
S’il prenait cette décision, mon excuse volerait en éclats.

Je m’extrais de mes pensées pour jeter un regard noir à la Poufsouffle.

Le gamin s'était tout de suite énervé, comme s'il était étonné de ta défense. Apparemment, il n'avait pas l'habitude qu'on riposte à ses blagues. Mais que croyait-il ? Que tu allais te laisser faire, ou bien que tu étais trop nulle pour savoir lancer un sortilège ? Et bien, il était mal tombé le garçon, dommage car tu n'étais vraiment douée dans aucune matière sauf celle qui vous apprenait à se servir concrètement de ce petit bout de bois.

En revanche, il fallait qu'il se calme, parce que le sortilège de désarmement n'avait jamais tué personne, et rarement cassé une baguette. Ces choses étaient bien trop solides pour se briser à cause d'un simple contact avec le sol. Mais ce qui te parut le plus étrange c'était qu'il donnait l'impression d'être attaché à cette baguette, puisqu'il avait si peur qu'elle s'abime. Est-ce que c'était parce qu'il n'avait pas assez d'argent pour en racheter une en cas de problème ? Ou parce qu'il avait peur de tous ces gens qui se moqueraient de lui ?

"Eh c'est bon, détends-toi. C'est un bout de bois solide, ce machin, ça se casse pas juste en tombant sur le sol. Et puis t'es pas une flèche toi hein, si j'ai lancé ce sortilège c'était pour te faire comprendre que ta blague pourrie me faisait chier."

Tu reportas ton regard sur le livre qui était devant toi, en tapotant avec tes pieds sur le sol comme pour vérifier que ta chaise était bien posée, ce qui était stupide car ton sortilège avait coupé net le charme de lévitation du deuxième année et que tu étais retombée dans un bruit sourd. Mais heureusement, les quatre pieds de la chaise s'étaient positionnés d'eux-même de manière à rendre l'ensemble assez stable et t'avaient donc évité une chute bien désagréable. Vous saviez, vous, que les chaises agissaient comme les chats : elles retombaient sur leurs pates ?

Mais le farceur continua de te parler. Décidément, il n'avait pas pour intention de te laisser tranquille. Tu lui jetas un regard agacé en attendant qu'il finisse sa phrase. Alors comme ça, il aurait voulu que tu lui rembourses sa baguette si elle avait été cassée ? Non mais, et puis quoi encore ? Tu n'étais pas assez riche pour te permettre de distribuer des baguettes magiques neuves à tous ceux que tu croisais dans les couloirs, et puis c'était lui qui était à l'origine de ça, pas toi. Toi, tu n'avais rien demandé. En plus, il prenait ta défense comme quelque chose de terrifiant, à l'écouter, on aurait pu croire que tu venais de lui lancer le sortilège de la mort ou un truc extrêmement dangereux comme ça.

"Bon, t'es pas mort non ? Alors te plaint pas, je t'ai juste envoyé un petit sortilège de rien du tout. Et puis t'as vraiment cru que j'aurais remboursé ta fichue baguette ? Non mais, tu me prends pour Crésus ou quoi ! Faut réfléchir avant d'agir, monsieur le farceur."

J’examine le bout de bois que je viens de ramasser, à la recherche de la moindre éraflure.
Si cette baguette a été ne serait-ce que rayée par le sortilège de la Poufsouffle, elle me remboursera, même si je dois voler des gallions dans son sac à dos pour cela.

Je ricane en entendant la remarque de la fille.
Je me fiche de savoir si elle pense que je suis une « flèche ».
La méthode la plus astucieuse pour répondre à ce commentaire désobligeant au sujet de ma prétendue simplicité d’esprit est un jeu de mots.
Comment pourrais-je résister à une petite blague pour éloigner d’un revers de main cette remarque désagréable ?



Le Quidditch a beau être moins captivant que le football, il est tout de même intéressant.



Je ne suis pas peu fier de mon jeu de mots.
Je ponctue ma menace par un sourire insolent.
Même si je risque d’aller en retenue si je jette la baguette de l’un de mes camarades de classe par la fenêtre de la salle commune, je n’hésiterai pas à le faire si un nouveau sortilège m’atteint.



Mon ton est sec, je ne supporte pas qu’on critique mes farces.
Toutes sont désopilantes, et je ne comprends pas pourquoi personne n’en rit à Poudlard.

Pff... Je me fiche de savoir si elle est Crésus.
Si la Poufsouffle avait cassé ma baguette, elle l’aurait payée.
Dans les jours qui viennent, je ferai attention à ce qui arrive à ce bout de bois.
Il a peut-être subi un dysfonctionnement lors de son choc avec le sol.

Ce petit gamin était donc un clown, visiblement. Mais un clown sans maquillage, sans grandes chaussures, sans chapeau fleuri, sans noeud papillon coloré, sans pantalon rayé et surtout sans nez rouge. Enfin bref, c'était plutôt un clown de chez Wish. Tu en étais presque à te demander si quelqu'un ne lui avait pas fait avaler une potion étrange. En tout cas, ses jeux de mots ne te faisaient pas rire et tu n'étais pas le genre de fillette qui raffolait des spectacles humoristiques comme celui-ci. Tu voulais juste finir ce fichu devoir, rien de plus. La blague sur le quidditch ne te fit donc aucun effet, puisque tu n'y connaissais rien, enfin elle fit juste passer le gryffondor pour quelqu'un de complètement perché à tes yeux.

Mais voilà qu'il te menaçait maintenant de te voler. Non mais qu'il était con ce garçon alors ! Ce n'était pas un première année ridicule dans son genre qui allait pouvoir réussir à te voler ta baguette, loin de là. Et puis, tu n'étais pas habituée à rapporter les actes des autres puisque c'était pour toi quelque chose que seuls les fayots (une catégorie de personnes que tu n'aimais pas, évidemment) faisaient mais si ton bout de bois venait à disparaître, tu serais contrainte d'aller te plaindre, et c'était lui qui allait passer un sale quart d'heure et devrait rembourser l'objet. Alors, puisqu'apparemment il n'avait pas assez d'argent pour remplacer sa baguette dans le cas où elle aurait été cassée, il devrait peut-être éviter d'accumuler des dettes comme celle-ci.

"Tu serais con de voler la mienne, parce qu'après c'est toi qui vas devoir la rembourser, t'y as pensé à ça pas vrai ?"

Mais son ton était désormais devenu sec. Il répliqua que ses blagues étaient largement supérieures à ton sens de l'humour. Peut-être, sûrement même, mais qu'est-ce que ça faisait ? Tu t'en foutais totalement et n'étais certainement pas un clown, mais heureusement qu'on ne faisait pas tous des blagues pourries toute la journée, sinon le Monde aurait déjà explosé. Tu le regardas avec ton air hautain. Il croyait donc vraiment qu'un gamin en son genre te faisait peur ? Décidément, il était complètement à côté de la plaque celui-là. Tu avais deux ans de plus que lui et des connaissances en magie qui dépassaient de loin les siennes, alors s'il croyait être plus fort, il avait tord. Mais après tout, c'était bon de rêver, pas vrai ?

"Oh, je savais pas que t'étais un niffleur, fallait le dire plus tôt je vais te rapporter tout de suite à miss Almeida !"

Un ricanement moqueur m’échappe.
Si je vole sa baguette, je m’assurerais que personne n’ait la moindre preuve.
Quand je le souhaite, je peux être discret.
Il suffit d’un seul tour de passe-passe pour que sa précieuse baguette disparaisse mystérieusement.
Et si les professeurs m’interrogent sur le vol de cet objet, je nierai.
Ce n’est pas difficile, j’ai l’habitude de mentir.



J’espère que le sourire narquois que j’arbore l’agace.
Exaspérer mes camarades est l’un de mes passe-temps favoris.



À vrai dire, puisque cette Poufsouffle commence à m’agacer, je me demande si je ne vais pas dérober quelques pièces dans ses poches, uniquement pour me venger.
Je n’accepterai pas que l’on se moque de moi, ou que l’on me compare à un niffleur.
Ceux-ci ne sont pas dotés d'une intelligence suffisante pour comprendre les lois de la communauté magique...
Oui, il arrive, de temps en temps, que j’ouvre un livre.
Uniquement quand je m’ennuie, cela va de soi.
Toujours est-il que je suis autant, voire plus intelligent que tous les autres sorciers.
Donc personne ne peut me comparer à un Niffleur.

Il était marrant, ce gamin. Il pensait vraiment qu'il pourrait cacher la vérité aux professeurs de la sorte ? Il ne devait pas avoir de très grandes connaissances en potions pour ignorer à ce point le filtre de Vérité. Je ne dis pas que le corps professoral vidait des bouteilles de Véritaserum à tout bout de champ, car à ce train miss Xarinez aurait déjà démissionné, mais pour un vol de baguette, il serait bien obligé. Ce machin en bois était essentiel pour une sorcière, alors une affaire comme celle-ci ne passerait certainement pas aux oubliettes, au contraire. Tu ricanas alors pour te moquer de ce garçon qui se croyait tellement malin et intelligent alors qu'à ton sens il n'était qu'un petit con qui redescendrait un jour sur Terre et se rendrait compte de son ridicule.

"Ehhh... mais c'est que t'es pas con toi, c'est vrai que c'est facile de mentir... surtout si on nous fait avaler du Veritaserum."

Un sourire sarcastique se pointa sur ton visage, alors que tu l'écoutais parler. Attendez, je ne rêve pas, c'est bien une menace qu'il avait lancée là ? S'il pensait vraiment pouvoir trouver des sommes d'argent merveilleuses dans tes poches, il était complètement à côté de la plaque. Toi, la gamine qui s'habillait avec les vieilles fringues de son frère, habitait une petite maison un peu miteuse et avait été traitée de clocharde tout le long de ton école primaire, tu te trimbalais partout avec un tas de gallions ? Elle était bonne. En tout cas, deux ou trois pièces avaient beau traîner dans tes poches en permanence, au point d'être absorbées par le tissu, ce petit clown n'y trouverait pas son bonheur. Mais enfin bon, s'il choisissait mal ses cibles, c'était son problème.

"Oh t'inquiètes pas sur le fait que je m'en rendrais compte. Au cas-où tu l'ignorais, t'es pas invisible monsieur le voleur de compet'. Et puis après tout j'suis peut-être une harpie je-sais-plus-quoi, mais je vais t'avouer qu'en fait j'en ai un peu rien à foutre."

Du Veritaserum ? Je connais le jeu, mais je ne comprends pas comment il pourrait m’empêcher de mentir, à moins qu’elle ne parle de la potion. À quoi sert-elle ? Je n’en suis pas sûr. Peut-être à empêcher les mensonges ? Ou peut-être qu’il s’agit d’un poison servant à menacer quelqu’un pour qu’il dise la vérité. Peu importe, dans tous les cas, ce n’est pas très rassurant. Mais cette fille ne pourra jamais se procurer une telle potion, et je ne pense pas que les professeurs de cette école accepte d’empoisonner un élève.



De nombreux sorciers n'ont pas assez d'argent pour acheter plusieurs baguettes, mais je ne juge pas cette information nécessaire. Je ne voudrai pas gâcher mes arguments.



Un petit mensonge ne peut faire de mal à personne, surtout s'il me permet de clouer le bec de cette fille. Ce serait amusant de la voir croire qu'un voleur invisible se promène dans les couloirs du collège.



Ramassant mon sac à dos, j'adresse un dernier sourire sarcastique à la Poufsouffle.



... Qui n'existe pas encore, mais ne tardera probablement pas. J'ai de nombreuses idées de farces qui pourraient attirer sur moi l'attention de tous les élèves de cette école.

Fin pour moi, merci pour ce rp