Le parc,
Sa verdure,
Ses occupants,
Voilà un environnement qu'Isla appréciait particulièrement.
En cette mi-octobre, elle s'y trouvait, marchant lentement, à la recherche de quelque chose. Ce quelque chose étant un arbre. Il y'en avait un nombre important dans le parc, ce n'était pas un problème, mais elle en cherchait auquel elle pourrait grimper. A force de grimper aux arbres, la fillette avait su repérer les arbres dans lesquels elle serait en sécurité.
Elle tomba alors sur l'arbre parfait, avec des branches qui pourraient largement supporter son poids. Sachant qu'elle ne se rendait pas au parc pour une simple balade, elle s'était habillée en conséquence, elle portait un legging polaire avec un col roulé par dessus lequel elle avait passé un pull près du corps, ainsi elle ne risquait pas d'accrocher ses vêtement et elle n'aurait pas à craindre le froid.

Avant de commencer à grimper, elle pris du recul fin d'observer l'arbre et de repérer la branche la plus basse ainsi que des nœud qui lui serviraient de prise. Enfin, elle se lança, la branche la plus basse était suffisamment basse pour qu'elle l'attrape en sautant, ainsi elle attrapa la branche avec ses deux bras. A force de grimper un peu partout, Isla s'était habituée aux efforts physiques et était un peu plus musclé que les enfants de son âge, bien que cela n'avait rien d'exceptionel et que ça ne se voyait pas forcément.
Elle se hissa à la force de ses bras sur la branche et l'enfourcha.
Pour le moment, elle n'était pas haute du tout, et elle ne grimpait jamais bien haut, n'ayant aucun matériel et ne voulant pas prendre le risque de faire une chute trop grave.

Il n'y avait presque personne dans le parc, en début d'année, lorsqu'il y avait un peu plus de monde et que la filette grimpait aux arbres, elle était parfois regardée de façon étrange, mais elle ne pensait pas qu'il s'agissait de regards jugeurs ou méchants, mais plutôt curieux et étonnés, de toute manière elle ne se préoccupait jamais de l'opinion des autres.

Dit moi si quelque chose ne va pas

Huuum...
Je souffle de contentement après avoir terminé cette journée acharnée.
J'ai "travaillé" toute la journée, c'est fatiguant.
Même si le verbe "travailler" n'est peut-être pas exactement le bon terme.
Je voulais faire mes devoirs.
Mais j'ai plutôt traîné sur du parchemin qui devait constituer mon devoir.
Et j'ai parlé à mes voisins.
Car j'étais dans la salle d'études, endroit où j'espérais avoir du calme.
Mais en fait, cela m'aurait déstabilisé plus qu'autre chose le calme.
Ce n'est pas dans mes habitudes.
Du coup, je n'ai réalisé qu'un seul devoir et je n'en suis pas très fier.
Le bon côté des choses, c'est que j'ai bien pris le temps de le réaliser, alors peut-être pourrais-je espérer avoir un A ?
"Acceptable", c'est super comme note !
Ils ne devraient pas l'appeler ainsi parce que ce n'est pas du tout que "acceptable".

Je marche dans l'herbe avec l'attention de trouver un bon arbre sous lequel je pourrais me reposer.
C'est beau ici.
Il y a des élèves qui s'amusent.
On voit le Lac au loin sur lequel le Soleil se reflète malgré Décembre qui approche à grands pas.
Avec Noël...
Une fête avec toute ma famille réunie...
J'en rêve tous les jours....

Je vois un grand arbre là-bas.
Il est parfait,
Il est parfait pour dormir !
Je m'installe alors en dessous de lui et je ferme les yeux avec une ferme intention de bien roupiller.
Mais, je ne me suis même pas reposé deux secondes que j'entends du bruit.
J'ouvre mes yeux et je lève ma tête.
Je sais d'où vient l'agitation.
Là-haut, dans l'arbre qui est censé m'apporter de la protection pour ma courte nuit, une personne, dont je ne vois que les contours, est en train de grimper.
Mais c'est trop bien !
Pourquoi n'ai-je pas encore eu l'idée ?
Fin, bien sûr qu'en un an et quelques mois ici, j'ai déjà grimpé à un arbre.
Mais cela fait quelques jours que je n'ai pas réitéré l'opération !

-Ooooh c'est une trop bonne idée, je crie.

Bien que la position dans laquelle se trouvait Isla, à califourchon sur une branche d'arbre, pourrait être jugée comme inconfortable, elle s'y sentait bien. En réalité elle se sentait toujours mieux lorsqu'elle était proche de la nature, depuis sa plus tendre enfance elle y trouvait un côté réconfortant.
Elle souhaitait prendre plus de hauteur, attendre deux ou trois branches supplémentaires avant de rester de longues minutes qui passeraient incroyablement vite sur la branche de son choix, à admirer le parc de son perchoir. Lorsqu'elle grimpait aux arbres à proximité du village dans lequel elle habitait en Australie, elle avait vu sur des maisons pavillonnaires, et sur la plage au loin.
Elle trouvait le parc de Poudlard, certes un peu moins beau, mais largement plus intéressant à observer, elle profitait souvent des moments en hauteur ainsi pour regarder les activités des élèves en bas, ou repérer des oiseaux. Elle comptait bien profiter pleinement de cet après-midi, c'était peut les dernières heures qu'elle passait dans un arbre, bientôt il ferait bien trop froid pour y grimper en sécurité.

Isla sortit de ses pensées et repéra la prochaine branché sur laquelle elle allait se poser, non loin d'elle. Elle mémorisait le chemin à emprunter, qui consistait simplement à s'aggriper au tronc sur sa branche avant de poser son pied droit sur un noeud du tronc, après quoi elle pourrait agripper la branche et la rejoindre lorsqu'elle fut interpelée par un cri. Un cri qui désignait une bonne idée. Elle baissa les yeux et aperçu un garçon blond en bas de l'arbre.

- Euh et bien merci !

Elle ne comprenait pas vraiment en quoi cela était une bonne idée, c'était un simple passe-temps.

J'aime grimper aux arbres.
J'aime faire mon singe.
Je me sens libre comme le vent là-haut.
C'est vraiment une très belle sensation que j'aime retrouver plus souvent possible.
Plus je monte, plus mes quelques problèmes tombent de l'arbre pour se retrouver sur l'herbe.
Après, quand je redescends, je les retrouve.
C'est logique, après tout ils m'appartiennent.
Mais, pour une fois, j'aimerais qu'on me les vole ceux-là.
Pourrais-t-on se voler soi-même ?
Ah bah non c'est débile, même dans le cas où je pourrais le faire, ils m'appartiendraient toujours, car ils appartiendraient au voleur.
C'est vraiment une source de problèmes les soucis !
C'est un peu comme les déchets, ils sont là, mais on n'en a pas envie et on ne sait pas trop comment s'en débarrasser.

La fille de l'arbre me remercie de ma parole.
Je me prépare alors à la rejoindre.
J'espère que je ne la gêne pas trop.
Non, cela m'étonnerait.
Qui n'aime pas un peu de compagnie ?
Certes, je ne suis pas aussi vertueux que Dumbledore, mais je peux tout de même empêcher la solitude.
J'enlève ma cape qui me gênerait dans mon ascension.
J'enlève mon cardigan et je reboutonne vite-fait ma chemise.
Je remets mon cardigan.
Je me baisse.
Je relace ma chaussure gauche.
Je me relève.
J'ai une crampe dans le dos.
Je passe ma main dans mes cheveux pour me recoiffer.
Je commence mon aventure.

Avec plus grand mal à cause de ma petite taille, je saute et accroche la branche la plus basse.
Je mets mes pieds sur le tronc afin de me hisser et de réussir à enfourcher la fameuse branche.
Après, cela sera beaucoup plus aisé.
En effet, là-haut, les branches sont beaucoup plus rapprochées.
Le fait que je grimpe fait trembler le tronc.
Les secousses que reçoit ce dernier ce répercutent très légèrement sur les autres branches.
C'est une réaction en chaîne.
C'est l'effet papillon.
(Petite cause grande conséquence*)
Bientôt, ce mouvement arrive à la fille.

@Isla Craig

Et crotte.
Fut la première pensée de la Poufsouffle lorsqu'elle constata qu'elle ne pourrait pas atteindre la branche qu'elle visait, la branche était légèrement trop loin et son bras légèrement trop court pour qu'elle puis l’agripper. Elle tourna la tête et vit la branche qui se situé à côté d'elle, juste un peu plus haut.
Elle n'avait qu'à s'accroupir sur sa branche actuelle puis se lever pour enfourcher l'autre, un jeu d'enfant. Elle commença par passe ses deux jambes du même côté avant de ramener ses pieds sur la branche tout en se levant progressivement, c'est alors qu'elle remarqua du mouvement en bas, le garçon la suivait et montait à l'arbre également, créant un mouvement parmi la branche, mais il en fallait bien plus pour déséquilibrer la jeune fille qui continuait de se lever. Tout se passait donc bien jusqu'au moment où elle tenta d'enfourcher la branche, elle passa d'abord sa jambe droite er s'avança pour placer ses deux mains sur la branche, au moment de passer sa jambe gauche, elle glissa vers l'avant et tomba, la branche n'était pas très haute et par conséquent la chute fut rapide, mais elle pensa tout de même :
Pourquoi je ne suis pas un oiseau ?

Finalement, c'était comme si elle avait volontairement sauté de la branche, mais à la réception sa cheville se déroba sous un craquement sonore et elle se retrouva à terre. Sa cheville lui faisait affreusement mal et elle sentit une larme couler sur sa joue suite à la douleur, elle voulait se lever et reprendre sa session d'escalade comme ci de rien n'était, mais sa cheville n'était pas d'accord avec cela si bien qu'elle préféra s'asseoir et se tenir la cheville tout en se retenant et pleurer et en souhaitant disparaître sous terre.


Excuse moi pour ce retard ><

Je monte, je monte...
Et j'adore ça !

- J'aaaaaarive !

Oh la la, je vais tellement bien m'amuser avec la fille de l'arbre !
Je n'ai pour l'instant que vu sa silhouette, mais elle m'a l'air si sympathique !
On va pouvoir admirer le parc de tout là-haut !
On va pouvoir observer les autres élèves qui jouent, comme nous !
Rien que d'y penser, un sourire s'affiche sur mon visage.
Le sourire... Une chose simple, mais tellement belle... La 8e merveille du monde...

Je cherche la fille du regard afin de lui adresser un signe de la main.
Mais où est-elle ?
Au-dessus de ma tête, il n'y a rien : seulement des branches.
Je sens une forme tomber près de moi, sur le côté.
Je tourne ma tête vers ce dernier endroit.
Rien.
Rien non plus de l'autre côté.
Une idée effroyable me vient alors à l'esprit...
Et si...
Non, quand même pas...
Je porte mon regard vers le bas.
Mille millions de mille niffleurs, elle est bien là !
La fille est tombée !

Alors, sans même réfléchir, je descends de l'arbre.
Je ne veux pas perdre une seule seconde alors je ne prends même pas le temps de passer par les branches : je saute directement.
C'est en arrivant par terre que je pense une demi-seconde au fait que cela aurait pu être une idée très mauvaise.
Cela aurait pu me tordre la cheville.
Heureusement pour moi, tout va bien.
De toutes manières, en cet instant précis, il ne faut pas que je pense à moi, mais à elle.

Sans perdre mon instant, j'approche mon visage de celui de la fille et je murmure :

-Heeeu, ça n'a pas l'air d'aller, je me trompe ?

Excuse-moi de ce retard...