05 avril 2045
Samedi 19h45, Parc

C'était une journée très belle avec un beau ciel bleu et seulement quelques nuages qui rendaient le paysage magnifique. Amaia adorait ses jours-ci et en général le soir, après les cours et le repas, elle allait dans le parc pour se promener ou juste pour admirer la beauté de ce château et des alentours. C'était pendant ces moment-là qu'elle se disait qu'elle avait de la chance d'être une sorcière et de pouvoir aller à Poudlard qui est la meilleure école dans laquelle elle aurait pu aller.

Elle s'était habillée légèrement aujourd'hui avec seulement un tee-shirt et un jean fin. Juste après le repas du soir, Amaia était remontée dans son dortoir pour aller chercher le livre qu'elle était en train de lire. C'était "Les Quatre Filles du docteur March", un roman qui racontait la vie de quatre sœurs un peu pauvres et qui vivent avec leur mère. Leur père est parti à la guerre puisque cela se passe en Amérique, au 19^ème siècle. Amaia adore cette période et elle aurait beaucoup aimait y vivre car les filles étaient très coquettes et elles s'habillaient toujours avec de belles robes.

La Poufsouffle alla se réfugiait dans le parc. Elle allait souvent lire là-bas, la plupart du temps sous un arbre. Elle se sentait bien seule, loin de tout le monde. La salle commune était trop pleine à cette-heure-ci et elle préférait lire en plein air plutôt qu'enfermée dans la bibliothèque. Elle commença à lire tranquillement quand soudain, elle fut tiré de son livre par quelqu'un.

Et voilà @Joseph Pierce

Joseph s'étira. Il lisait depuis maintenant presque une trentaine de minutes, quand il vit une jeune fille s'installer non loin de l'endroit que Joseph s'était choisi. En fait, il était sur une branche d'arbre, juste au-dessus de la jeune fille. Il déposa délicatement son livre sur une autre branche après avoir vérifié le numéro de page, puis il interpella la jeune fille :

- Salut ! Je m'appelle Joseph, et je suis en première année. Si tu me cherches, je suis juste au-dessus de toi.

Cette jeune fille semblait être à Poufsouffle. En effet, Joseph avait déjà du la croiser dans la Salle Commune. De plus, elle portait des vêtements à l'effigie de Poufsouffle.
Elle avait de jolis cheveux bruns, mais c'était l'une des seules choses que Joseph arrivait à voir car il se trouvait en hauteur. Joseph demanda :

- Qu'est-ce que tu lisais ? Avant que je ne te parle ? Tu aimes quoi comme genre de livre ? Sorcier, moldu ? Policier, conte, fantasy ?. . .

Joseph ne dit rien de plus, de peur de trop embêter la jeune fille, et qu'elle ne se perde entre ses premières et ses dernières paroles. Après tout, Joseph était plutôt bavard, il valait mieux qu'il essaie de se réguler un peu !

Amaia entendit quelqu'un lui parler. Au début, elle ne comprenait pas où était le fameux "Joseph" mais à la fin de sa phrase il lui indiqua qu'il était juste au dessus d'elle. Elle mis son marque-page à l'endroit où elle s'était arrêtée, posa son livre par terre et leva la tête en haut. Elle ne l'avait pas vu en arrivant mais il y avait bel et bien un garçon posé sur la branche de son arbre. Il avait de beaux yeux bleus et des cheveux bruns ce qui lui donnait une apparence... mignonne !

"Salut ! Moi c'est Amaia et je suis aussi en première année. Je suis à Poufsouffle comme toi je crois." se présenta-t-elle.

Elle hésita à monter sur l'arbre elle aussi pour aller le rejoindre mais... Pourquoi ferait-elle ça ? Elle ne le connaissait pas mais cela avait l'air amusant. Elle n'eut pas plus de temps pour choisir puisque le garçon lui posa plusieurs questions. Ce qu'elle lisait avant qu'il ne la dérange et ce qu'elle aimait lire.

"J'étais en train de lire Les Quatre Filles du docteur March et sinon je lis un peu de tout : de la fantasy, des romans d'aventures, et même des histoires d'amour ! Par contre je ne sais pas ce que c'est la différence entre livre moldu et sorcier." Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et lui posa elle aussi des questions : "Et toi, tu faisais quoi avant ? Et tu préfères lire quoi ?"

Elle ne savait pas si il allait descendre de l'arbre alors elle préféra rester en bas.

Joseph lui répondit gentiment que lui aussi il lisait de tous les genres de livres et il lui expliqua ce que c'était un roman moldu ou sorcier. En fait, c'était juste l'auteur qui changeait : si il est écrit par un moldu ou par un sorcier. Amaia se sentait tellement débile ! C'était logique et elle, elle posait la question, il devait la prendre pour une idiote. *Après, un roman sorcier, ça pouvait aussi être un livre magique qui parle tout seul par exemple.* se dit-elle pour sa défense.
Il continua à parler et lui raconta que lui aussi avait déjà lu ce roman. Il aimait beaucoup Jo *En même temps il s'appelle Joseph donc ça commence pareil, il doit un peu s'identifier à elle* et il disait que l'autrice avait créé ce personnage en s'inspirant d'elle-même. Amaia se disait qu'il connaissait beaucoup de choses ce garçon et qu'il devait être très cultivé pour savoir tout ça. Il finit de parler en disant qu'il était aussi en train de lire avant qu'ils commencent à discuter. La première année s'en doutait un peu puisqu'il avait engagé la conversation en parlant de livres. Il descendit de l'arbre et Amaia pouvait enfin discuté avec lui sans se tordre le cou. Elle sourit pour montrer ce soulagement.

"Je sais pas encore quel personnage je préfère parce que j'ai pas encore fini le livre mais pour l'instant j'adore Beth. Même si je les aime toutes. Elle joue du piano comme moi donc je pense que c'est pour ça et puis... Elle est aussi un peu timide... comme moi..." lui répondit Amaia.

Amaia elle ne l'était plus trop avec Joseph parce qu'ils étaient en train de discuter de choses qu'elle aime donc cela la mettait à l'aise.

"Au fait, pourquoi tu lisais dans les branches de l'arbre ? Ça a pas l'air très confortable..." lui dit-elle.

Joseph pensa soudain à une chose à laquelle il n'avait même pas pensé avant : "Joseph" commençait par. . . Jo ! Pas très original, mais amusant ! Il eut un très léger sourire, puis écouta ce que répondait Amaia. Elle disait qu'elle s'identifiait bien à la personnage de Beth, même si elle aimait les quatre jeunes filles, parce qu'elle jouait du piano et qu'elle était un peu timide. Elle demanda ensuite à Joseph pourquoi il lisait dans les branches d'arbre en soulignant que cela ne devait pas être confortable.
Joseph répondit en lâchant cette fois un grand sourire :

- J'aime beaucoup être un peu en hauteur. j'entend les oiseaux, je voie les élèves jouer dans le parc d'un côté, le Lac noir de l'autre. . . Et puis, souvent, personne ne vient trop m'embêter. Je suis au calme. Et puis, les branches ne sont pas si inconfortables que ça, tu sais. Pas vraiment. Enfin, du moins, moi, je ne trouve pas.

Joseph se tut. Il réfléchit à quelque chose qu'il pouvait dire, et, finalement, demanda sur un coup de tête :

- Tu lis depuis que tu as quel âge, au juste ? Des romans, je veux dire.

Certains enfants lisaient des romans de toute sorte dès six ou sept ans, d'autres commençaient un peu plus tard. cela dépendait beaucoup de gens. mais Joseph se demandait bien qu'est-ce que c'en était pour cette jeune fille.

Amaia écouta attentivement ce que Joseph disait et elle remarqua qu'il avait le sourire aux lèvres. Il était en train de lire dans les branches de l'arbre car il aimait être en hauteur, qu'il entendait le chant des oiseaux mais aussi qu'il voyait tout le parc et aussi le Lac. Il continua à parler et dit qu'il était aussi au calme là-haut et que ce n'était pas si inconfortable, enfin pour lui. Peut-être un jour essayerait-elle mais elle n'oserait jamais devant lui car si il l'a voyait tombé, elle aurait trop honte. Joseph reprit la parole et demanda cette fois-ci depuis quand Amaia lisait des romans. Elle ne savait pas trop elle même mais elle répondit tout de même :

"Vers 8, 9 ans, je lisais surtout des livres avec des images du style euh... "Le journal d'un dégonflé", je sais pas si tu connais. Et après j'ai essayer de lire un roman, un petit. Je l'ai lu en un rien de temps parce que j'avais adoré et donc j'ai commencé à en lire plein. Bien sûr ils n'étaient pas de 400 pages mais avec le temps, j'en ai lu des plus gros et depuis mon entrée à Poudlard je fais que lire ! J'adore vraiment ça et je comprend pas pourquoi certains n'aiment pas."

Amaia se rendit compte qu'elle avait énormément parlé donc elle prit une pose avant de poser une question à Joseph. Elle regarda sa montre et vit qu'il était déjà 20h10. *Le temps passe vite quand on est occupé à faire ce qu'on aime.* se dit-elle.

"Et toi du coup, ça fait longtemps que tu lis des romans ?"

Joseph déposa son livre sur une branche, et descendit lentement de l'arbre, branche à branche. Ensuite, il se mit à écouter calmement les paroles d'Amaia. Apparemment, elle n'était pas une très grande lectrice vers huit, neuf ans, car elle lisait des romans tels que Journal d'un dégonflé. Jamais Joseph n'avait lu ce livre, mais il l'avait déjà vu passer à la bibliothèque ou en librairie. Joseph répondit à la jeune fille, qui était en train de dire que depuis qu'elle était à Poudlard, elle ne faisait que lire :

- Moi aussi, je lis dès que je n'ai ni cours, ni devoir à faire en vue. Dans ce cas, je part immédiatement reprendre la lecture de mon livre, sur cet arbre, dans le Parc.

Joseph sourit à cette pensée, tout en écoutant la question que lui posait la jeune Poufsouffle. Il répondit gentiment :

- Eh bien, ma mère et mon père ont toujours voulu que je me mette à lire de moi-même, et j'ai donc commencé à lire des romans vers six ou sept ans, quand je venai d'intégrer la primaire de Seaford.

Joseph repensa à ses parents, en particulier son père, professeur, qui, comme il l'avait souligné, souhaitaient toujours qu'il lise, dès qu'il avait du temps libre.
Et aujourd'hui, c'était exactement ce qu'il faisait toujours : il lisait dès qu'il le pouvait !

Joseph lui répondit qu'il lisait dès qu'il pouvait, c'est à dire quand il n'avait pas de cours ni de devoirs à faire. Il disait qu'il venait directement sur cet arbre pour recommencer sa lecture. Amaia savait maintenant où le trouver si elle voulait le retrouver pour venir parler. Après, elle imaginait qu'il allait aussi à la Bibliothèque ou dans la salle commune quand il ne faisait pas beau.
Le jeune garçon répondit à la question de la fille. Il avait commencé à lire des romans à l'âge de six ou sept ans car ses parents voulaient qu'il se mettent à lire de lui même, ils ne voulaient pas le forcer. Il dit aussi qu'il avait commencé lorsqu'il venait d'entrer à l'école primaire. Donc il avait au moins un de ses deux parents moldu.
Amaia elle, avait toujours vécu avec des moldus et elle ne savait même pas l'existence des sorciers jusqu'à ce qu'elle reçoive sa lettre d'admission.

"Est-ce que un de tes parents est moldu ? Parce que tu dis que tu as été à l'école. Moi aussi j'y ai été. J'ai deux parents moldus donc forcement. Et j'ai aussi un petit frère et une petite sœur. J'aimerai bien qu'ils viennent à Poudlard mais c'est pas sûr. T'en as toi, des frères et sœurs ?" lui demanda-t-elle.

Elle récupéra son livre par terre et s'appuya contre l'arbre tout en restant debout. Elle observa le ciel. Il était beau avec sa couleur bleue et ses quelques nuages blancs. La première année était perdue dans ses pensées donc de peur de ne pas entendre la réponse de Joseph, elle se retourna vers lui.

Joseph écouta la jeune fille, tranquillement, calmement. Apparemment, elle était, elle aussi, allée dans une école primaire avant Poudlard. Elle avait un frère ainsi qu'une sœur, et ne savait pas s'ils allaient chacun aller à Poudlard. . . ou non. Elle lui demandait ensuite, à lui, s'il avait des frère et sœurs, ce à quoi il répondit :

- Non, je n'ai ni frère, ni soeur. Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle ou non. De ce que l'on m'a raconté, certains frères et soeurs s'entendent bien, d'autres non. Lan plupart s'entendent bien, tout en étant comme le soleil et la lune. Ils se disputent sans arrêt, avant de se réconcilier, et ça reccomence quelques heures après. Comme si ça n'avait aucune fin, en fait.

Joseph sourit en pensant à ce que ces scènes familiales pouvaient produire comme effet, avant de se reconcentrer sur la jeune fille. Il déposa son livre par terre, et se mit à la dévisager, avant de reprendre :

- Mais toi, tu en penses quoi de ton frère et de ta soeur ? Tuè les aimes, tu les détestes. . . Comment dire. Est-ce que vous faites partie de l'un des cas de figure que j'ai cité ?

Un cas de figure. Pourquoi emprunter ce mot ? Il ne semblait plus si approprié à Joseph.