Tous les sortilèges ont leur spécificité. L'une de leur caractéristique est la durée de l'effet dans le temps.


La durée d'action d'un sort dépend principalement de trois choses :

- le type du sortilège. Certains sorts sont fait pour durer éternellement, d'autres sont éphémères et prendront fin au bout d'un temps donné.

Prenons l'exemple du sortilège de la marque de feu, également nommé le Flambios. Il a été conçu pour agir durant une heure tout au plus. Passé ce délais, les flammes s'éteindront naturellement.

- la puissance du lanceur. Plus un sorcier grandit plus il gagne en puissance et, normalement, en maîtrise de sa magie. En conséquence, un sortilège lancé par un expert durera plus longtemps que celui lancé par un débutant.

Reprenons l'exemple du sortilège de la marque de feu. Un débutant ne pourra pas faire durer son apparition plus de quelques minutes. Un expert atteindra sans mal une bonne heure.

- les actions sur le sort. On peut mettre fin à la plupart des sortilèges en utilisant des contre-sorts. La durée du sort sera alors réduite dès l'instant ou un contre-sort sera lancé.

Le plus célèbre des contre-sort est le contre-sort dit général. Sa formule est finite ou finite incantatem. Il agit contre de nombreux sortilèges mais demande un entrainement spécifique. Il faut en effet visualiser l'effet, exprimer une grande détermination et réaliser parfaitement la gestuelle un peu complexe en forme d'écu. Une lumière rouge apparait quand il fonctionne.

Ce sort est en revanche totalement inopérant sur les sortilèges possédant un contre-sort spécifique ou certains sur certains sortilèges particuliers notamment en métamorphose.

On peut citer l'exemple le cas du sortilège d'allumage de baguette, Lumos. Pour y mettre fin, il faut soit attendre son extinction (parfois rapide chez les plus jeunes) soit utiliser un contre-sort spécifique, Nox.

Il existe de nombreux sortilèges pour ouvrir (ou fermer) les portes. Cependant ils ne sont pas tous aussi efficaces ou aussi discrets les uns que les autres.


Les sortilèges de déverrouillage

Open Sesam est un vieux sortilège qui était utilisé depuis le Moyen-Age pour ouvrir des portes closes. Il fait sauter les gonds des portes permettant le passage. Il est cependant très bruyant et laisse des traces évidentes d'un passage. Il demande une certaine puissance magique pour être efficace.

Portaberto est un sortilège permettant de faire exploser une serrure. Il a pour inconvénient de laisser un trou fumant à l'endroit où devrait se placer la clé ce qui peut être assez peu discret malgré tout. Il a vite remplacer son prédécesseur car un peu plus discret d'un point de vue visuel et sonore même s'il est loin d'être silencieux et que l'infraction est vite repérable.

Alohomora est le sortilège de déverrouillage le plus utilisé de nos jours. Il est également connu sous le nom de l'Ami du Voleur du fait d'une utilisation initiale peu recommandable. Il nous vient d'Afrique et a été diffusé en Grande Bretagne au XVIIe siècle. Il est particulièrement utilisé car il permet de pénétrer dans une pièce sans laisser aucune trace de passage. En revanche, il n'agit pas sur les serrures protégées par des sortilèges spécifiques.

Aberto est un sortilège de déverrouillage plus récent et plus puissant permettant d'agir sur les serrures protégées magiquement par certains sortilèges basiques. Il est complexe à lancer du fait d'une visualisation large et précise à la fois.


Les sortilèges de verrouillage

Collaporta ou le sortilège d'emprisonnement est utilisé depuis de longues années. Il ne sert pas à bloquer la serrure mais permet de coller directement la porte contre les montants. Ainsi, même si la serrure est forcée, la porte reste fermée. Le sortilège a cependant un effet assez court dans le temps.

Goodlock ou le sortilège Anti-Alohomora dont la formule a été inventée au début du XVIIe siècle par Blagdon Blay motivé par les 19 cambriolages subis dans deux semaines précédentes. Le sortilège bloque les rouages des serrures rendant inefficace le sortilège de déverrouillage Alohomora.




Si les sortilèges de déverrouillage ont nombreux, les verrous et serrures le sont plus nombreux encore.

Tout d'abord, un peu de vocabulaire.
Le pêne est une partie mobile de la serrure. C'est lui qui tient fermé la porte. Sur les serrures classiques, il y a un pêne dit demi-tour qui s'actionne avec la poignée et un pêne dormant qui sert à verrouiller la porte.

Voici maintenant pour vous guider une liste non exhaustive de quelques verrouillages et serrures mécaniques classiques ou non. Il existe de nombreuses serrures non mécaniques sur lesquelles le sortilège de déverrouillage Alohomora n'aura aucun effet.

La serrure à code mécanique est constituée de roulettes. Lorsque les roulettes sont correctement alignées, la serrure est déverrouillée et la porte s'ouvre.

La serrure anti-panique ne se déverrouille que dans le sens de l'évacuation et donc de l'intérieur. Il suffit de presser une barre à hauteur des mains pour actionner le penne et déverrouiller la porte.

La serrure à clé comprend deux éléments : un élément qui ne bouge pas, le stator, et un élément mobile, le rotor. C'est dans le rotor que l'on va introduire et faire tourner la clé, entraînant l'ouverture de la porte.
Quand on introduit une clef dans une serrure à clé, celle-ci va pousser les goupilles dans le rotor, grâce à des ressorts. Si c'est la bonne clé, les goupilles vont s'aligner, débloquant la serrure, et permettant l'ouverture de la porte.

La serrure à crochet ne comporte pas de pêne et se verrouille grâce à un crochet. Elles servent principalement sur les portes secondaires ou les portes fenêtres car sont peu fiables d'un point de vue sécurité.

La serrure monom-point tient la porte fermée uniquement grâce à un point unique au niveau de la serrure. La serrure à crochet est une serrure mono-point

La serrure multi-points tient la porte fermée grâce à différents points d'encrage situés le long du montant. Les différents points se verrouillent et se déverrouillent en même temps.

Ainsi que quelques autres systèmes de fermeture.

Le loquet est le plus ancien système de fermeture. Une barre rotative est fixée sur un support amovible (porte, fenêtre), un étrier sur l'autre. Si la barre se pose sur l'étrier, la porte est fermée.

Le verrou est un boitier fixé sur le support amovible et traversé par une barre métallique qui coulisse à l'horizontale. En la faisant bouger vers le montant on insère la barre dans la gâche verrouillant ainsi l'accès. Un cran d'arrêt peut bloquer le mouvement de la barre.

Le cadenas est en apparence simple mais contient un mécanisme un peu complexe. A l'intérieur du boitier, deux pistons permettent de bloquer ou de débloquer un crochet. Lorsque les goupilles de la serrure sont alignées, le piston relâche le crochet permettant l'ouverture. Il existe des cadenas à clé ou à codes.

Il s'agit d'objets magiques créés initialement pour protéger des objets précieux mais qui servent aujourd'hui de jeu pour les sorciers amateurs de casse-tête.

Les boîtes à cliquetis sont des boîtes gigognes qui ont la particularité de se verrouiller toutes dès qu'on en ferme une. Il faut lancer le sortilège adapté pour ouvrir les boîtes une à une mais le moindre échec actionne la fermeture de toutes les boites précédemment ouvertes.

Il existe des boîtes à serrures mécaniques simples, des boîtes à serrures complexes, des boîtes à serrures mécaniques magiques. Certaines boîtes sont semblables dans leur forme mais d'autres non. Chaque sortilège d'ouverture demande donc une véritable réflexion et une analyse et chaque réussite permet une nouvelle découverte.

La magie est autant un art qu'une science et de nombreux sortilèges peuvent être légèrement ou grandement modifiés à condition de posséder le talent et les connaissances nécessaires. Il ne faut cependant pas confondre variantes et variations.


Les variations

Un sortilège est souvent présenté avec un effet et des conditions à respecter pour le réussir : une émotions, une visualisation, une gestuelle, une formule. Cependant, il est possible de faire s'exprimer différemment un sort, c'est ce qu'on appelle les variations.

Le premier élément qui peut altérer le résultat d'un sort est la visualisation.
En cours de sortilèges, surtout les premières années, on demande aux élèves des visualisations précises pour atteindre tel ou tel objectif : allumer sa baguette, réparer une assiette, découper une feuille,... En métamorphose en revanche, l'imagination prend rapidement une place plus importante et c'est à l'élève de faire vivre son sort comme il l'entend en visualisant son objectif propre. Il est alors possible de changer le résultat d'un sort en modifiant seulement notre visualisation.

Le deuxième élément permettant de modifier l'effet d'un sort sont les émotions.
Certains sortilèges ne fonctionnent qu'avec une émotion particulière associée. En revanche, il est possible de changer ces émotions pour des résultats totalement différents pour certains sorts. Prenons l'exemple du sortilège Orchideus. Il permet associé à une émotion positive et bienveillante de faire naître les plus beaux bouquets. En revanche, associé à de la haine ou de la colère, il fera éclore des fleurs empoisonnées.


Les variantes

Certains sorts possèdent ce qu'on nomme communément des variantes. Il s'agit en vérité de sortilèges différents directement inspirés d'un premier sortilège considéré comme sortilège de base. Contrairement aux variations, où la gestuelle et la formule restent inchangées, ici on ne retrouve généralement qu'une partie de la formule initiale pour obtenir un effet différent sans avoir à se concentrer trop fortement sur des émotions ou des visualisations complexes.

On peut citer l'exemple célèbre du Sortilège Lumos. Une fois la technique d'allumage découverte, de nombreux sorciers ont cherché à produire des éclairages différents pour répondre à des besoins spécifiques. On a ainsi à ce jour quatre variantes très connues du sortilège permettant au lieu d'un simple éclairage de lecture, une brève lumière éblouissante ou un faisceau puissant ou encore des sphères lumineuses pour un éclairage plus large.

Attention
jouer aux apprentis sorciers
n'est pas sans danger !

Les variations si elles peuvent être amusantes à imaginer demandent une grande vigilance notamment si elles jouent sur les émotions. Les effets d'un sort, même à priori inoffensif, peuvent parfois s'avérer dangereux pour le lanceur mais aussi pour les personnes, créatures ou objets alentours. Il convient de toujours rester prudent dans l'utilisation de la magie.

Voici un petit résumé des sortilèges au programme de la deuxième année et des personnes célèbres qui les ont inventés. Vous noterez que de nombreux sorciers brillants inventeurs n'ont pas forcément gardé leur nom dans l'histoire.

Les sortilèges de deuxième année

Alohomora ~ Le sortilège de déverrouillage ou l'Ami du voleur.
Etudié en deuxième année / niveau 2 / Enchantement

Effet : Déverrouille des serrures mécaniques non protégées par des sortilèges.

Formule : aLOhoMOra Anti-sort spécifique : Sortilège Anti Alohomora Sentiment : curiosité Lumière : aucune

Gestuelle

Invention : Inventé en Afrique. Diffusé par Eldon Fricklefrac, XVIIe siècle.

Collaporta ~ Le sortilège d'Emprisonnement.
Etudié en deuxième année / niveau 2 / Enchantement

Effet : Scelle une porte non protégée par un sortilège. Utilisé contre le Sortilège Alohomora.

Formule : collaPORta Sentiment : isolement Lumière : aucune

Gestuelle puis tracer le tour de la porte à sceller pour renforcer la visualisation

Finite INcantatem~ L'Antisort Général.
Etudié en deuxième année / niveau 2 / Enchantement

Effet : Met fin aux effets d'un sortilège ne possédant pas de contre-sort spécifique.

Formule : fiNIte ou fiNIte inCANtatem Sentiment : détermination Lumière : rouge

Gestuelle

Flambios ~ Le sortilège de la Marque de Feu.
Etudié en deuxième année / niveau 2 / Enchantement

Effet : Dessine une marque de feu à l'endroit visé. La durée du sortilège et la précision du tracé dépend de la puissance du sorcier. L'écriture peut être modifiée d'un coup de baguette.

Formule : flamBIos Lumière : rouge écarlate Contre sort : il suffit d'effacer l'inscription en agitant la baguette. Dans tous les cas, le sort se termine au bout d'une heure tout au plus.

Gestuelle Dessiner le texte ou l'image dans les airs

Hyacintus Flammas ~ Le sortilège des Flammes Bleues ou Flammes Froides.
Etudié en deuxième année / niveau 2 / Enchantement

Effet : Fait apparaître des flammes bleues aux propriétés magiques : transportables, utilisables même dans des endroits humides, chauffe sans brûler immédiatement, dirigeables par le sorcier.

Formule : hyaCINtus FLAmmas Sentiment : espoir Lumière : bleu clair

Gestuelle des vaguelettes

Invention : On attribue souvent son invention à Hermione Granger (en 1991) mais ce sortilège a déjà été utilisé dans le passée et serait originaire de la Grèce Antique.

Incendio ~ Le sortilège de Feu.
Etudié en deuxième année / niveau 2 / Enchantement

Effet : Embrase de flammes la cible. La taille des flammes dépend de la puissance du sorcier. Il est prudent d'enfiler des gants en peau de dragon pour apprendre ce sortilège.

Formule : inCENdio Lumière : orange-rouge

Gestuelle

Lumos Solem ~ Variante du sortilège d'Allumage de Baguette.
Etudié en deuxième année / niveau 3 / Enchantement

Effet : produit un rayon de soleil puissant. Formule : LUmos SOlem Contre sort spécifique : Nox Sentiment : espoir Lumière : jaune vif

Gestuelle Pointer la baguette sur la cible

Umbrella ~ Le sortilège du parapluie.
Etudié en deuxième année / niveau 2 / Enchantement

Effet : Crée un parapluie invisible au bout de sa baguette

Formule : UMbrella Sentiment : protection Lumière : aucune

Gestuelle lever la baguette vers le ciel monter le bras puis redescendre

Sorcières et Sorciers Célèbres

Ces sorciers ne sont pas les inventeurs des sortilèges cités mais bien ceux qui ont joué un rôle dans leur large diffusion au sein de la société magique.

Eldon Fricklefrac	Hermione Granger
début XVIIe siècle	début XVIIe siècle
Le Sortilège de déverrouillage Alohomora	Le sortilège de flammes bleues Hyacintus Flammas
Sorcier britannique. Poursuivi par la justice, il fuit en Afrique d'où il reviendra avec ce sortilège et un Nundu. On le surnomme rapidement le voleur spectral de la vieille ville de Londres. Bibliographie complète : ici	Sorcière britannique. Elle sera une des plus brillantes élèves de Poudlard de 1991 à 1999. Elle travaille ensuite au ministère de la magie avant de devenir Ministre de la Magie. Bibliographie complète : ici

Un artefact est un objet dont l'utilisation première ou le fonctionnement a été modifié par la magie afin de les rendre plus pratiques ou de leur attribuer des capacités nouvelles. Il arrive que les modifications ne soient pas volontaires ou du moins pas totalement.

Les catégories

Les artefacts magiques légendaires sont des objets magiques créés il y a de nombreuses années et n'existent qu'en un seul et unique exemplaire.

Les détecteurs servent à avertir l'utilisateur d'un danger, d'un oubli ou encore d'un problème.

Les dissimulateurs servent à cacher quelques chose ou quelqu'un.

Les artefacts de transport servent à se déplacer. Ils sont nombreux mais très réglementé. Ils seront étudiés de façon plus approfondie en septième année.

Les artefacts de communication servent à communiquer à distance sans passer par les traditionnelles courriers immobiles et ennuyeux.

Les artefacts de stockage sont très utiles pour conserver des biens matériels, de la magie ou même des pensées.

Les catalyseurs sont des objets permettant à un sorcier d'exprimer de façon efficace et puissante sa magie. Ils seront étudiés de façon plus approfondie en cinquième année.

Les artefacts de magie noire sont généralement créés dans la volonté de nuire. Ils sont étudiés en cours de Défense Contre les Forces du Mal.

Attention, objets à risques

Comme nous venons de le voir, il existe différentes sortes d'objets magiques. La plupart sont utiles aux sorciers mais tous peuvent être dangereux.

Usure et entretien. Si certains objets ont traversé les âges, d'autres ne sont plus de ce monde. Certains objets magiques comme les autres finissent par s'user et perdre peu à peu de leurs capacités. Ils convient alors de les réparer ou de les remplacer.

Défaillance technique et accident. Un artefact défaillant peut devenir un véritable danger pour son utilisateur mais aussi pour les personnes alentours. Nous prendrons ici un exemple simple, celui d'une baguette endommagée qui, si elle lance un sort, le fera probablement de façon plus qu'aléatoire.

Des objets avec une volonté propre. Certains objets magiques peuvent être très dangereux dans la mesure où ils sont capables d'influencer les personnes qui les utilisent en bien mais aussi en mal ou de leur nuire directement. Il faut donc éviter de manipuler à mains nues des objets inconnus et toujours vérifier les sortilèges actifs. Certains objets sont puissants et requièrent une puissance physique, magique ou mentale et/ou une connaissance suffisante pour s'en servir.

Il existait pendant de longues années au Ministère un Service des détournements de l'artisanat moldu. Le rôle des sorciers travaillant dans ce service était d'éviter que les objets moldus ensorcelés reviennent dans les magasins ou les maisons de moldus. Ils protégeaient ainsi le Secret Magique et évitaient des accidents de petites ou grandes ampleurs.

Les amulettes et les talismans sont des artefacts magiques particuliers. Il en existe différentes sortes et si certains sont puissants et complexes à réaliser d'autres sont à la portée de tous. Il faut cependant bien différencier ces deux objets.

Les amulettes

Une amulette est un artefact de stockage. En effet, ces objets portent un sortilège spécifique visant généralement à protéger ou à porter chance. Une amulette est soit portée sur la personne si elle doit la protégée, soit disposée dans un lieu précis si elle protège un endroit particulier ou un groupe de personnes. Son aspect physique importe peu même si on préfère souvent un objet discret et/ou esthétique.

La fabrication et l'utilisation des amulettes nous vient de l'Egypte Antique. En effet, dans cette société où la magie était reine, les vivants comme les morts étaient parés de petits objets protecteurs. Les amulettes en forme de scarabées étaient les plus courantes à tel point que même de nos jours, les moldus ont entendu parler de leur pouvoir.

Amulette égyptienne en forme de scarabée

Les talismans

Un talisman est un artefact de stockage mais pas que. En effet, contrairement aux amulettes, au delà d'une protection, il peut octroyer un pouvoir particulier les faisant ainsi entrer dans certains cas dans d'autres familles d'artefacts : les dissimulateurs, les catalyseurs, les artefacts de magie noire... Contrairement à une amulette crée par un sortilège, le pouvoir d'un talisman tient avant tout dans l'inscription qui le recouvre mais aussi dans la matière qui le compose.

La talismanie est un art demandant un acte magique particulier dans sa création et une réflexion approfondie dans le choix des formes et des matériaux. Ils seront étudiés de façon plus approfondie en cours de runes.

Talisman runique

Les sorciers peuvent, en imprégnant de magie un document le rendre magique. Il crée alors des artefacts de communication ou de stockage selon les utilisations.

Les inscriptions et courriers magiques

Il existe de nombreuses cartes ou badges enchantés. Certains sont assez simples à créer d'autres demandent la maîtrise totale ou partielle de sortilèges particuliers selon les effets voulus (disparition d'un texte, apparition d'un texte, hurlements,...)

Les lettres magiques également nommées "beuglantes" sont les artefacts de communication les plus connus du monde magique. Elles peuvent être crées grâce à un sortilège assez simple. La gestuelle est identique pour toutes les lettres et la formule est celle du Sortilège de projection de voix, Sonorus. Le lanceur doit ensuite, sans décoller sa baguette de la feuille, prononcer son message sur le ton qu'il souhaite lui associer. Plus la voix est forte plus le sort sera facile à exécuter.

La couleur finale de l'enveloppe donnera une indication de la réussite, un ton rose pour les murmures, blanc pour les paroles neutres et rouge pour les cris.

Il existe dans tous les bons bureaux de poste magiques des beuglantes prêtes à l'emploi avec un petit guide d'utilisation pour les sorciers néophytes.

Reducio

Les cartes magiques

Sorciers et parfois moldus utilisent des cartes pour se repérer. Les sorciers ont cependant un avantage, celui de pouvoir rendre leur carte interactive. Pour illustrer ses propos, parlons d'une des cartes les plus célèbre du monde magique, la carte du maraudeur.

Cette carte magique est un artefact conçu par quatre élèves de Poudlard s'autoproclamant les "maraudeurs" durant leur trois dernières années à Poudlard.

Cet objet est avant tout une carte magique. On y trouve, comme le ferait une carte moldue, l'ensemble des lieux de Poudlard (à l'exception des zones incartables que sont la chambre des secrets et la salle sur demande). Cependant, grâce au sortilège d'Homonculus, on peut également y voir les déplacements de chaque personne présente dans les zones. Il s'agit d'un sortilège très puissant permettant de reconnaître les personnes même cachées sous une cape d'invisibilité ou présent sous une autre forme (animagus ou polynectar).

A ce sortilège classique, les maraudeurs ont ajouté moultes petits détails : une formule d'activation et d'effacement afin de protéger la carte contre la lecture des moldu ou de toute personne n'étant pas sensé pouvoir lire la carte, une formule d'animation pour donner indications ou méthodes pour les passages spécifiques, une formule d'apparition de texte pour protéger des lectures non souhaitées ou à l'inverse guider vers la formule d'activation.