Je me sentais seule, le retour des vacances était comme les vacances, elles même : en demi-teinte, ni joyeuse ni triste.

La plupart des élèves étaient avec leurs amis et se racontaient leurs vacances en se montrant leurs cadeaux de Noël, du moins c'était le cas dans la salle commune de Serpentard et je n'avais pas envie d'aller dehors ou à la bibliothèque.

Alors je m'étais baladée dans les couloirs et finalement j'ai fini dans les toilettes abandonnées. Je n'avais pas bien compris pourquoi ils l'étaient mais cela m'arrangeaient. Je m'avançais dans la pièce, mes pas résonnants un peu sur le sol en pierre. Je regardais un peu s'il y avait d'autres personnes et je me rendis compte que j'y étais seule.
Alors je choisie de m'installer sous l'une des fenêtres de la pièce. Je m'assis à même le sol, il était froid rien d'étonnant et la pièce, elle même l'était aussi. Je resserrée un peu mon gilet gris en laine autour de moi et levais la tête, que le plafond était haut, mon regard se porta sur le ciel que je pouvais apercevoir : il était gris. Comme ces vacances et leur retour...
Je ne pouvais pas dire que mes vacances avaient été horribles car j'étais seule avec Bruce, Margaret étant allée passer les vacances de Noël avec sa fille et sa famille. Ma mère n'était pas rentrée pour Noël, je la vis par appel vidéo et elle me montra Nathanael, il avait un peu grandis. Bruce finit tout de même par m'avouer qu'elle pensait que je resterai à Poudlard pour les vacances. Quant à mon père...je l'avais vu lors d'un gala de bienfaisance pour le Nouvel An, il était égal à lui même. Il travaillait : ce gala était une opportunité de se faire bien voir lui et son entreprise et de signer potentiellement des contrats, il ne m'avait emmener que parce que cela renforcé sa bonne image, un père aiment et attentionné, si seulement ils s'avaient...

Le Poudlard Express nous avait ramené hier à Poudlard. Je n'étais ni triste ou heureuse de reprendre les cours. Puisque c'était les vacances de Noël, les professeurs ont été assez léger dans les devoirs.
De toute manière cela a eu au moins le mérite de m'occuper pendant les vacances. J'avais découvert que nous avions changé de dortoir, le nouveau était joli mais je me sentais très seule, les autres filles se connaissaient déjà.
Je n'avais pas réussis à me joindre à elles, pour autant elles ne semblaient pas méchantes, peut-être allons-nous finir par sympathiser ?

Je ressortie mon album photos, ce n'étais pas un cadeau de mes parents mais de Bruce et Margaret, de toute manière avec l'expérience, je savais que mes parents ne savaient même pas ce qu'ils m'offraient, ils ne faisaient de payer. En le feuilletant une nouvelle fois, je sentis les larmes piquer mes yeux, sur la plupart des photos j'étais plus jeune et avec grand-frère et son absence se fit de nouveau ressentir et une larme roula sur ma joue.

Alors que j'essuyais cette larme solitaire, j'entendis des bruits de pas, je relevais la tête et vis un garçon.

Si je me plante pas c'est bien Charlie qui arrive, sinon je modifie pas de problème @Charlie Rawlins @Athéna Augagneur

Les vacances de Noël furent pour moi deux semaines géniales. Je m'étais tellement amusé... Avec Ethel et Samuel, ma sœur et mon frère, nous étions à nouveau tout seuls. Juste à 3 (avec nos parents bien sûr). Certes, à Poudlard nous pouvons se voir tous les jours si nous le souhaitons, mais nous n'utilisions pas tellement cette opportunité. Au contraire, depuis quelques semaines nous étions de plus en plus distants et cela m'attristait. La quinzaine m'a permis de renouer les liens tellement forts que j'avais avec eux. De nous rappeler qu'on s'aime à en crever, et ce jusqu'à la mort.
Oui, je m'étais beaucoup amusé avec ma famille : batailles de boules de neige endiablée, tournoi d'échecs version sorcier, les réveillons... Et j'en passe.
Bien sûr, nous n'étions pas partis en vacances, comme à chaque fois. Mes parents ne sont pas assez riches pour nous offrir ce luxe. Mais moi, cela me convient ainsi. Même si j'adorerais quitter mon pays pour découvrir le monde, je suis heureux chez moi.

Après avoir passé deux semaines inoubliables, je devais bien sûr rentrer à Poudlard. Ainsi, j'avais pris le Poudlard Express le matin même et mes vieilles habitudes de ne pas trop côtoyer Ethel et Sam'. A la différence qu'aujourd'hui, on n'a plus oublié notre lien fraternel. J'étais triste de quitter cet amusement quotidien et de retrouver mes cours, mais heureux de pouvoir revoir mes amis ainsi que le magnifique château et ses innombrables fenêtres que j'aimerais parvenir à compter un de ces jours. C'est hélas une chose que je crois impossible tellement leur nombre est élevé.
Quand je rentre de vacances, mon habitude est de reprendre possession des lieux. Ainsi, je fais actuellement un tour de la demeure. Depuis les deux ans que je vis ici, je commence à ne plus me perdre, quelle victoire ! Je passe par la bibliothèque, le parc et un tas d'autre lieux avant de remonter dans ma salle commune en passant par le deuxième étage.

J'entends alors près de moi des bruits de pas qui martèlent délicatement le sol de pierre. Puis, plus rien. Je tourne ma tête vers l'origine du bruit. Les toilettes abandonnées ? C'est rare d'y voir quelqu'un... Justement à cause du fait qu'elles sont abandonnées. Je passe ma tête par l'encadrement de la porte et remarque une fille aux cheveux couleur ébène assise en dessous de la fenêtre sur le sol glacé.
Je déteste cette pièce. Elle est froide, grise, sans âme. Quand j'y entre, j'ai seulement envie de prendre mes jambes à mon cou. Mais là, c'est un cas d'extrême urgence. En effet, la fille n'a vraiment pas l'air heureuse. Elle regarde tristement un album photos. Or, les personnes qui ne sont pas heureuses, je ne peux pas m'empêcher de l'aider.

J'approche alors tout doucement pour ne pas lui faire peur, je m'accroupis devant elle est murmure :



Je tape du poing par terre et prend l'occasion pour me faire mal.



C'est bien ça ! @Diane Ashwood et @Athéna Augagneur

Poudlard, mon école et ma maison. Revenir dans son antre me faisait le plus grand bien tandis ce que mes vacances de Noël avaient été plus que...merdique. Utiliser ce terme était un peu pessimiste il est vrai, j'avais tout de même fait une joli rencontre mais cela ne changeait en rien la douleur que j'avais pu ressentir le 24 décembre aux alentours des 19h. Me faire chasser de chez moi comme ça, je ne l'avais pas accepter. Surtout pas pour les motifs qu'ils m'ont donné, pas parce que j'étais une gouine.

Les larmes aux yeux, c'est vers les toilettes abandonnés que se dirigeaient mes pas. C'est vrai que ce lieu était étrange, abandonné comme son nom l'indiquait mais, je me sentais plus à l'aise là bas, plus seule. Or, la solitude est exactement ce dont j'avais besoins, avant de retourner à mon dortoir retrouver mes amis avec ce faux sourire que je plaque sur mon visage habituellement. Il me fallait juste quelques larmes versées en secret et tout redeviendrait comme avant, je redeviendrais:


En tout cas d'apparence. Peut-importe les émotions qui régnaient dans mon coeur, il fallait que l'illusion soit totale. Lorsque j'arrivais vers la porte que je m'apprêtais à ouvrir avec précipitation, j'entendis une voix. Elle s'apparentait être à un garçon et à moins que ce dernier ne parle seul, il y avait une autre personne là dedans. Si mon envie de pleurer était forte, ma curiosité était dévorante. Portant ma main à mon visage, je sèche les débuts de larmes qui parvenaient à mes yeux et afficha un sourire de surface.

La porte ouverte, j'observe la scène face à moi. Un garçon s'adressait à une jeune fille, probablement du même âge que moi. Il ne me fallut pas plus de trois secondes pour me rendre conte qu'elle pleurait. J'aimais prendre soins des autres, en fait, j'étais même persuadée d'être née pour ça. Rien ne me rendait plus de gratitude que de voir un sourire s'afficher sur un visage larmoyant, grâce aux mots que j'ai pu dire. Dans l'optique de réconforter cette fille, je me suis assise face à elle, regardant son visage. Puis, j'ai dis la première chose qui me venait à l'esprit.

~Pourquoi tu pleures? Sèche moi ces larmes, tu as de trop jolis yeux pour les noyer ainsi.

Un sourire réconfortant sur le visage, je continuais de regarder cette fille. Puis, me rendant conte que j'avais plus ou moins ignoré le garçon qui était déjà présent, je tournais mon visage vers lui pour lui adresser un autre sourire. Plus tard je me présenterais évidemment, mais je ne voulais pas voir de personne pleurer, pas alors que Noël venait de passer.

@Charlie Rawlins et @Diane Ashwood j'espère que ça vous va, à vous!

Je regardais la porte des toilettes, pendant encore quelques secondes, je ne vis personne, et n'entendis plus les bruits de pas, peut-être les avais-je imaginé ? Je retournais à la contemplation des photos, sur cette double pages, il y avait huit photos : certaines où j'étais seule et qui étaient plus récentes et deux photos avec mon frère qui date de novembre 2044 où je suis sur ses genoux dans un parc avec en arrière plan une fontaine, nous sourions tout les deux.

Puis finalement les pas sont revenus et cette fois, en relevant la tête, je vis un garçon dont la tête dépassée de l'entrée, finalement il se décide à rentrer, je le regarde avancer vers moi, doucement comme pour s'il avait peur de m'effrayer. Pendant ce temps je le détaillais un peu : il était petit, bien plus petit que moi d'un autre côté, je suis très grande pour mon âge; il a les cheveux blonds et bouclés et plus il approche, plus je peux distinguer sur son visage parsemé de tâches de rousseurs, la couleur noisette de ses yeux. Son uniforme n'était pas parfaitement mis ce qui lui donné un côté débraillé.

Une fois à ma hauteur, il me demanda si le sol n'était pas trop dur et froid avant de le démontrer en tapant sur le sol du poing, il a du se faire un peu mal car comme il le dit si bien "c'est dur". Je comprend bien qu'il essaie de me faire rire mais malgré tout, cela n'arrive qu'à me soutirer un léger sourire qui ne doit même pas être visible de loin.

Je le fixe un peu, mais me rendant compte que je devais avoir l'air bizarre alors je rebaisse la tête et mon regard se fixe de nouveau sur l'une des photos avec mon frère et les larmes reviennent, il me manque tant depuis le 23 décembre, cela fait un an qu'il n'est plus avec moi mais en prison; Cela fait depuis fin juillet que mes lettres restent sans réponses, peut-être qu'il me déteste car je suis une sorcière ?

Mais ce garçon est toujours là, je ne peux pas jute l'ignorer, il pourrait le prendre mal, alors je relève la tête, les larmes de nouveaux aux yeux, j'allais prendre la parole sans savoir quoi lui répondre mais de nouveau des pas de font entendre, il s'arrête, puis la porte s'ouvre : cette fois-ci c'est une jeune fille : rousse avec elle aussi des tâches de rousseurs qui s'avancent vers nous et s'assit sur le sol et me demanda spontanément pourquoi je pleurais.

Elle finit par se tournait vers le garçon et moi je les regardais, je passais une nouvelle fois un bras sur mes yeux pour sécher mes larmes. Je me forçais à esquisser un petit sourire et je pris la parole :

-Je...Je m'appelle Diane Ashwood.

@Charlie Rawlins @Athéna Augagneur

La fille relève sa tête et je remarque de magnifiques yeux bleu-gris égarés dans une mer de larmes. Que dis-je ? Un océan de larmes. J'ai tellement envie de la prendre dans mes bras pour la rassurer. Même si je ne sais pas ce qu'il se passe dans ce cœur apparemment atrocement abattu. Malheureusement, je sais que ce sera un geste très mal vu alors je me retiens.
Ma "blague" n'a apparemment amusé que son auteur. Dommage, cela aurait pu lui remonter le moral qui a l'air d'être bien bas. Bien trop bas. En même temps, lorsque je fais une blague drôle, il y a de quoi inviter tous les journalistes de la Gazette du Sorcier tellement c'est un chose qui arrive rarement. Pourtant j'essaye ! J'essaye de faire sourire les personnes ! Mais, à mon plus grand désarroi, j'ai l'impression que mes efforts sont vains.
Malgré tout, je vois un léger sourire qui s'affiche sur le visage de la fille. Je prends plutôt ce geste comme une marque de politesse qui, mine de rien, me fais oublier cette farce maladroite.

J'entends des pas arriver derrière moi. Une autre personne qui s'est demandée pourquoi une fille se trouve seule dans les toilettes abandonnées, sûrement. Je meurs d'envie d'attiser ma curiosité en me retournant afin de voir qui marche. Seulement, je ne veux surtout pas que le cœur brisé se sente abandonné, alors je ne me retourne pas. Le regard que je lui porte ne se veut pas insistant. Tout au contraire. Il est très doux et réconfortant. Il n'est pas figé pour justement ne provoquer la gênance : des fois je quitte la personne des yeux mais jamais je me retournerais.
Enfin, au bout de quelques secondes qui me semblent interminables, je vois enfin la personne qui s'assoit à-côté. C'est également une fille. La première chose que je regarde chez les personnes, c'est les yeux (ne me demande pas pourquoi) : alors je peux rapidement te dire qu'elle a les yeux verts. Outre cela, elle est plus grande que moi et possède pas mal de tâches de rousseur avec les cheveux assortis (donc roux).

Immédiatement arrivée, la rouquine demande la raison des pleurs. C'est une question que me trottait dans l'esprit indubitablement. Je n'osais pas la poser de peur de la troubler. Je n'aurais jamais à le faire, tant mieux. Oui, la présence d'une autre personne me rassure. J'avais peur de ne pas réussir à réconforter la fille tout seul. Mais à deux, on est plus forts.
La fille aux yeux verts me sourit. Je lui renvois ce geste tout en rajoutant un hochement de tête pour lui donner du courage à combattre la tristesse. Enfin, j'espère qu'elle le voit ainsi...

Je pose un main sur son épaule gauche, celle en face de moi.



Je retire ma main et affiche un grand sourire.
Et, effectivement, Diane c'est son prénom. Ashwood son nom.

@Diane Ashwood et @Athéna Augagneur, c'est à vous
Je viens de m'apercevoir que le mot "gênance" n'est pas dans le dictionnaire mais (diantre !) je l'ai mis tout de même. Oui, je peux me montrer têtu.

Assise à même le sol, je cherche mes mots afin de remonter le morale de cette fameuse Diane. Le fait que mon noël ait été désastreux ne m'aidait pas à trouver de bonnes idées, ayant comme seule envie de pleurer à ses côtés. Cependant, ma mission aujourd'hui et je le savais était de faire sourire cette fille, peut-importe mes étâts-d'âmes. haut les coeurs m'aurait dit Ash, et j'applique ce conseil.

D'un ton que je veux nonchalant, je prend la parole et regarde encore et toujours la fille face à moi.

~Tu sais, quand je vais mal j'apprécie énormément les confiseries. Je ne sais pas si tu connais mais tiens.

Et dans une bonté que je qualifierais de légendaire, je lui offrit mes derniers chocolats moldus que j'avais volé durant mon escapade de Noël. Levant les yeux vers le garçon, je lui adresse un deuxième sourire et lui pointe le sachet du menton, signe qu'il pouvait se servir sans autre.

~Excuse si je suis impolie mais... tu as un album photos alors je déduis que ça a un rapport avec ta famille? En tout cas... tu ne devrais pas pleurer dessus sous peine de gondoler les images ne crois tu pas?

Prenant place maintenant à côté d'elle, je place mon bras autour de ses épaules afin de la réconforter. Un détail seulement m'a échappé, je déteste les contacts physiques. Malgré ça je reste, et lui fait un nouveau sourire, moi qui pourtant avait horreur du mien.

@Diane Ashwood@Charlie Rawlins tiens, gênance ne serait pas dans le dictionnaire...

Le garçon posa sa main sur l'une de mes épaules puis l'enlève et me sourit comme une tentative de me réconforter.
La fille quant à elle, est silencieuse depuis un moment, je la regarde un peu, elle me donne l'impression d'être pensive. Alors que je détourne le regard pour de nouveau fixer mon album photo, elle prit la parole et me tendis des chocolats pour elle aussi me remonter le moral.

J'en pris un et elle en proposa aussi au garçon. La pièce était assez froide pour que même en tenant le chocolat, il ne fonde qu'à peine et si lentement que cela ne soit pas gênant.
C'est un chocolat simple, moldu ? En tout cas le sigle sur le dessus me fais penser à une marque moldus de chocolat.

Je relève la tête vers la fille avec un petit sourire alors que j'allais la remercier, elle reprit la parole. Elle est observatrice, enfin c'était trouvable tout de même, mais elle a raison , je dois faire attention à ne pas gondoler les pages et les photos bien qu'elles soient protégées par un filme plastique mais avec la lumière ambiante assez basse à cause du ciel gris, elle ne l'a peut-être pas vu. Elle se déplace à mes côté, je pensais qu'elle voulait juste voir les photos dans le bon sens mais elle en profita aussi pour passer un bras autour de mes épaules.

C'est réconfortant, à quand remonte la dernière fois que quelqu'un m'a pris dans ses bras ou juste posé comme elle l'a fais un bras sur mes épaules ? Je réfléchis un peu à cette question, je ne me souviens pas quand mon père l'a fais, ma mère m'a embrasser sur la joue avant le début de Poudlard quand elle m'a accompagné pour les fournitures scolaires, quant à mon frère...avant qu'il ne soit emprisonné, avant qu'il ne soit arrêté, il m'avait pris dans ses bras me disant que tout irait bien. Finalement ceux qui agissaient affectueusement comme des parents, une famille était Bruce et Margaret.

Le silence commençant par s'éterniser, je pris alors la parole :
- Merci, je fis une pause et demandai : C'est un chocolat moldu ?

Je mangeais alors le chocolat, il n'était pas fourré, un peu dur par le froid mais malgré cela, il était bon et réconfortant.

-Je vais faire attention mais ne t'inquiète pas trop, il y a un filme plastique dessus qui les protègent. Après un silence, je repris : oui c'est ma famille, enfin sur ces photos il n'y a que mon grand-frère et moi... Il me manque...


Je tournai la page, de nouveau huit photographies, cette fois-ci, il y avait aussi des photos mes parents prisent quelque part dans le monde et donc sans nous mais aussi une photo de la villa avec seulement Bruce et Margaret. Je me rendis compte qu'ils pouvaient passés pour mes grand-parents. Sur cette page, coincé jusqu'à maintenant un mot écrit de la belle écriture de Margaret :

"Joyeux Noël ma puce, ce n'est pas grand chose mais j'espère qu'il saura t'apporter un peu de réconfort dans ta grande école.

Avec amour Bruce et Margaret"

@Athéna Augagneur @Charlie Rawlins

La rouquine propose des chocolats sortis de je-ne-sais-où à Diane. On raconte que cela soulage, elle doit le savoir et c'est sûrement pour cette raison qu'elle a sacrifié son paquet. C'est une très bonne idée de lui avoir proposer ceci. Diane prend la confiserie. En même temps, comment refuser du chocolat ? C'est si sucré, si... si...si chocolat !
Puis, à ma grande surprise, un sourire en-dessous des tâches de rousseur et un geste du menton m'indique que j'ai également le droit d'en prendre un. Fidèle à moi même, je saute sur l'occasion. J'avoue que, même s'il n'y avait pas de grande différence, j'ai essayé de prendre le plus gros. Je tente de déguster un maximum, mais je suis tout de même très rapide. J'aurai très certainement fini le premier même si je me suis servi en dernier.
J'espère que j'en n'ai pas autour de la bouche ou au-dessus du nez. Je n'ai pas le courage de me lever pour me regarder dans le miroir. Au pire, ce n'est pas grave. C'est seulement un peu de chocolat.


Je finis d'avaler.



Je crois effectivement que c'est son prénom. Si je ne me suis pas trompé, c'est une élève qui est plus jeune que moi (en première année donc) et à Gryffondor comme moi. Il me semble que j'ai déjà aperçu à plusieurs reprises sa tête dans la salle commune. J'espère que je n'ai pas confondue avec quelqu'un d'autre, j'aurais de quoi ressentir de la honte sinon. C'est donc avec une certaine pression que j'attends la réponse tandis que Diane demande si c'est du chocolat d'origine moldue. Pour moi, qu'importe. Il est bon et peu m'en chaut du reste. Puis, la personne supposée se nommer Athéna pose deux questions auxquelles Diane répond.

Oooh, des photos de famille... Cela va faire que quelques heures que j'ai quitté la mienne, mais elle me manque déjà car je sais que je ne vais pas la revoir avant très longtemps. Il faut que je me retienne de pleurer. "Mon grand frère"... Sam', nos jeux à deux me manquent déjà tu sais... J'aimerais dire à Diane d'arrêter de parler de cela et de fermer l'album mais je me retiens. Je suis venu pour elle, pas pour que moi je pleure et me plaigne. Il faut parfois se montrer un peu altruiste, non mais !

Diane tourne la page de l'album. Contrairement à avant, il n'y a pas que des photos d'elle et son grand frère. Notamment de magnifiques photos de paysage. Cela me donne tout de même vachement envie de voyager. Pourquoi moi je n'ai pas le droit d'admirer ces magnifiques paysages en vrai ? Je le sais la réponse : ma famille n'est pas assez riche. C'est ainsi et il faut que je vive avec.

Je vois également une photo de villa avec devant deux personnes âgées.



@Athéna Augagneur et @Diane Ashwood, voilà c'est à vous !

Quand le garçon qui connaissait mon nom m'eut adressé la parole, un petit rire timide s'était fait entendre. Je ne connaissais en revanche pas le sien mais me promis de le lui demander plus tard. Diane prit à nouveau la parole et j'écoutais ses dires, le plus silencieusement possible. Mon bras commençait à s'engourdir ainsi posé autour de ses épaules mais je n'en démontrait rien, craignant qu'elle ne pleure encore si je ne la tenais pas dans mes bras. Ridicule, je sais.

Quand le garçon sans nom prit à son tour la parole, je haussa un sourcil et examina plus attentivement les photos. Si ces deux personnes étaient âgées, ils ne ressemblaient en rien au frère de Diane ou à elle même. Conclusion faite, j'en déduisit que ce n'était pas ses grands-parents et alors à ce moment, un rire cristallin se fit entendre de ma part. M'en rendant conte, mon visage prit une teinte rouge et je prononça du bout des lèvres un simple mot.

~Pardon.

Me mordant les joues, j'empêchait un autre rire de s'évader. Ce n'était pas de la moquerie, ma nervosité prenait simplement le dessus et alors, alors je riais bêtement. Plutôt ironique en songeant aux fêtes qu'elle venait de passer, évoquant bien plus les larmes que le rire. Même si elle ne l'a pas notifié, elle avait remarqué le changement dans le regard du garçon quand Diane parlait de sa famille. Alors, un regard vers lui elle lui souria.

@Diane Ashwood@Charlie Rawlins

Le garçon assit en face de moi dont je ne connaissais toujours pas le prénom, remercie la fille assise à mes côtés et ainsi m'apprend son prénom : Athéna. Ainsi je connaissais enfin l'un des deux prénom.

Le garçon me montra la photo avec Bruce et Margaret, les prenant pour mes grand-parents, si seulement c'était le cas, deux de mes vrais grand-parents sont morts et je n'ai pas vu les deux autres depuis des années.

La plupart des familles se réunissent pour Noël car c'est un moment convivial où l'on se réunit. Chez moi Noël ce n'est qu'un moyen de se faire bien voir par les autres et pour mes parents de combler leurs absences par beaucoup de cadeaux hors de prix. Cela fait longtemps que je n'espère plus passer un vrai moment avec eux, je suis grande maintenant, assez grande pour comprendre que mes parents sont occupés et n'ont pas le temps, que c'est grâce à leur travail que je suis à l'abris du besoin.

Je regardais de nouveau la photo de Bruce et Margaret, oui finalement ils se rapprochent le plus de la conception de famille, à panser mes blessures quand je tombais, à s'occuper de moi quand j'étais malade, à immortaliser des moments de vie comme ma première fois en vélo ou sur des patins. Mes pensées furent interrompu par le rire d'Athéna, je tournais la tête vers elle et la vis rougir et s'excuser.
Qui y a t-il de drôle ? Peut-être a-t-elle pensé à quelque chose de drôle ? Ne sachant quoi lui dire et la voyant un peu embarrassée, je ne dis rien et me retournais vers le garçon puis lui répondis d'une voix posée :

- Ils ne sont pas mes grand-parents, ils travaillent chez moi...je les aime beaucoup, j'aurais aimé qu'ils le soient pour de vrai...ils se rapprochent le plus de la conception de famille.

Je fis une longue pause, tournant encore quelques pages, toujours des photos, principalement mon grand-frère et moi.

Je repris finalement la parole :
- Merci, j'ai...du mal à m'adapter à Poudlard...les dortoirs ont changé et dans le nouveau, je ne connais personnes et elles se connaissement déjà toutes...alors ça n'aide pas à rattraper les vacances...je peux pas me plaindre qu'elles aient été horribles...mais j'étais seule avec Bruce terminai-je en montrant Bruce sur une autre photo. Puis je repris : Je n'ai pas vu ma mère...elle pensait que je restais à Poudlard et je n'ai vu mon père que pour un gala de charité pour qu'il puisse être bien vu...mon frère me manque, pendant ces vacances cela a fait un an que je n'ai pas vu mon frère. Je fis de nouveau une pause, les larmes revenant : il n'a répondu à aucunes de mes lettres depuis que je lui ai annoncé que j'étais une sorcière. Finis-je en sanglotant.

Que ferai-je s'il me déteste ? Je ne m'en remettrai jamais.

@Athéna Augagneur @Charlie Rawlins