2e ANNEE - JANVIER 2046 - PV AVEC @Athéna Augagneur

J'avais rencontré Athéna dans une situation quelques peu particulière. J'avais trouvé Diane Ashwood, une Serpentard de première année assise seule dans les toilettes abandonnées. Athéna l'avait vue comme moi quelques secondes après. Sa famille lui manquait alors nous lui avons apporté un peu de réconfort. Normal : quand quelqu'un est dans le besoin je lui viens en aide.
Alors, me souvenant de cet épisode qui ne s'était déroulé il n'y a que quelques jours, j'avais abordé Athéna dès l'instant où je l'avais vue. Elle était là, assise dans un fauteuil de la salle commune. Alors, nous avons commencé à parler de tout est de rien quand une idée m'avait traversé l'esprit. Depuis longtemps me trottait en tête de faire du toboggan. Mais je ne savais pas où ni comment.
En rentrant des vacances de Noël, j'avais fait un tour du château pour reprendre mes marques passant ainsi devant la Tour d'Astronomie. De plus, il y avait plein de coussins dans mon champ de vision. La voilà la solution ! Il n'y a qu'à assembler ces deux éléments : descendre les escaliers de la tour d'Astronomie sur un coussin de la salle commune !
J'avais ainsi parlé de mon idée à Athéna qui l'avait approuvé, me rendant tout joyeux. Nous avons pris chacun un coussin et nous sommes montés vers la Tout d'astronomie.

Maintenant, me voilà devant avec Athéna à mes côtés. Aaaah, j'ai tellement hâte ! L'adrénaline, c'est une sensation géniale.
Je monte les marches deux à deux et peu à peu une boule au ventre s'immisce dans mon estomac. Mais cette boule, je suis content qu'elle soit là. Cela signifie que ce que je m'apprête à faire sort un peu de l'ordinaire, or je déteste me coincer dans la boucle infernale de la routine. Parce que quand on a l'habitude de faire quelque chose, on ne se met pas à stresser. Je sens que dans les prochaines minutes, je serai heureux. Il faudra que je profite un maximum de ce moment, surtout que c'est une opportunité pour moi de créer encore plus d'affinités avec Athéna. Chaque jour que je passe au château m'apprend que les amis sont très importants.

Une fois en haut, un sourire s'affiche sur mon visage et je me demande ce que je fais là. Il y a quelques minutes j'étais encore en train de faire mes devoirs (chose que je déteste par dessus tout).
Comme l'escalier est en colimaçon, je ne vois même pas le bas.
Je ne veux pas descendre tout seul, ce serait beaucoup moins amusant.

Un sourire aux lèvres, je regarde Charlie monter les escaliers avec un coussin dans les mains. J'ai le même entre les miennes et j'attend qu'il fasse sa première descente avant de monter à mon tour. Il m'a abordé aujourd'hui en salle commune, se souvenant alors de notre rencontre aux toilettes abandonnés avec une certaine Serpentard. Je ne sais même pas comment ça c'est passé mais, on est bel et bien là avec l'optique de faire du toboggan dans la tour d'astronomie, munis des coussins de notre salle commune. Plongée dans mes pensées, je retourne à la réalité quand j'entend la voix de Charlie m'interpeller. Le sourire que j'arbore depuis tout à l'heure s'étend d'avantages tandis ce que je cours pour rejoindre mon coéquipier d'aventures. Arrivée en haut, je regarde les escaliers en colimaçon qui ne me laissent pas entrevoir le bas et je sens mon coeur battre d'appréhension. Vivante. Je me sens vivante.

~Aller, faut y aller Charlie! Ensemble?

Et avec un regard espiègle, je pose mon coussin au sol et prend place dessus, tout en prenant soins de laisser l'espace nécessaire pour que mon acolyte puisse prendre place à mes côtés. Des papillons dans le ventre, des papillons? Je suis une enfant. Enfin bon, des papillons dans le ventre, je me penche, assise sur mon coussin dans l'optique de me donner de l'élan puis m'arrête avant de franchir le cap.

~J'ai pas peur hein...

Si, si j'ai la trouille. J'ai vécu des tâts de choses, des tâts de blessures ou de chutes mais, c'est autre chose maintenant. Il y a milles possibilités de se blesser, je ne veux pas finir à l'infirmerie. Mais, l'amusement que laisse apercevoir les escaliers finit de me convaincre et je me lance cette fois-ci bel et bien, en compagnie de Charlie. Les marches nous font rebondir et font mal aux fesses mais la vitesse à laquelle on descend me fait oublier tout ça, étant bien trop occupée à rire aux éclats. Les bras levés, je jette un coup d'oeil au gryffons à mes côtés puis je ferme les yeux, me concentrant uniquement sur les sensations tout en priant pour qu'on ne se prenne aucun mur. Pour cet instant, j'oublie tout mes problèmes, toutes mes larmes versées en secret et je profite simplement de cet instant de joie en compagnie de Charlie, garçon que je trouve déjà amusant et gentil, de ce que j'ai pu apercevoir. Arrivés en bas, je regrette que la descente soit déjà finie et me jette en arrière d'un air dramatique.

~Diantre, voilà déjà la glissade finie! Mais mais mais... sur le ventre maintenant?

Et un sourcil haussé, je regarde Charlie en souriant d'un air taquin.

@Charlie Rawlins

Juste après avoir parlé, j'entends des bruits de bas qui tapent sur la pierre froide mais tellement chaleureuse en cet instant. J'ai hâte, j'ai tellement hâte... C'est seulement dans quelques petites secondes que je pourrai descendre. Ou plutôt "faire du toboggan" devrais-je dire !
Je me souviens d'un Parc pour enfants dans lequel je jouais lorsque je n'étais pas encore élève à Poudlard. Ce Parc était petit (il devait y avoir trois-quatre manèges tout au plus) mais il me rendait tellement heureux. Je m'y amusais tellement. J'ai dans ma mémoire l'image d'un petit toboggan dans ce Parc qui devait faire deux mètres de hauteur au grand maximum. Cela n'a rien à voir du tout avec celui que je m'apprête à descendre... Celui devant moi est beaucoup mieux : tellement plus amusant !
C'est cela la vie. Ajouter des souvenirs formidables à notre mémoire, vivre des aventures et surtout s'amuser. On me dit de profiter de la vie, mais ce n'est pas toujours facile. Parfois je ne comprends pas pourquoi tellement je me sens morose. Parfois, j'ai l'impression que la vie sert juste à attendre une chose dont on ne sait même pas exactement la nature puisqu'on ne l'a jamais vue de nos propres yeux. Alors, pourquoi profiterait-on d'une salle d'attente ? Cependant, en ce moment en compagnie d'Athéna, j'ai une raison pour savourer l'instant présent alors chaque seconde est importante. Une, deux. Une, deux. Carpe diem.

Je suis plongé dans ces pensées quand je vois une petite tête en dessous d'une chevelure rousse apparaître derrière le mur. Cette tête est posée sur un corps qui court pour arriver en haut du toboggan. Je souris. Son enthousiasme me rend encore plus heureux. Content, voilà ce que je suis.



Elle place son coussin en prenant le soin de me laisser une place pour que je puisse me mettre à-côté. Alors, je desserre mes bras pour lâcher le mien que je tenais contre moi tel un doudou. Je le place sur le haut de l'escalier. Une fois cela fait, je m'assois dessus. Je regarde la glissade que je m'apprête à faire... Géniale !



Je sais qu'en réalité c'est beaucoup plus compliqué. Certes, dans son regard je vois beaucoup d'amusement. Mais un peu de peur aussi. Les yeux, c'est des véritables livres tu sais. Moi aussi, j'ai un peu le trac et heureusement. Autrement, cela ne serait pas amusant.
Dans ces escaliers, je peux me cogner la tête, me casser une jambe... Mais peu m'importe. Tout ce que je veux, c'est rigoler.

Voilà, on est partis. Je descends les escaliers assis. J'oublie tout. J'oublie mon prénom, j'oublie mon âge : j'oublie qui je suis. Je profite juste de cet instant inoubliable en dirigeant mes pensées sur l'escalier. Dans les virages, c'est un peu n'importe quoi à cause du tournant alors c'est les meilleurs moments. Je m'appuie sur le mur pour me stabiliser. J'essaye parfois de m'approcher d'Athéna pour la pousser légèrement. Sans lui faire mal bien sûr : juste pour ajouter encore plus de sensations à cette glissade miraculeuse. Malheureusement, je commence à voir le sol signifiant l'arrive. Toute bonne chose a une fin, mais toute bonne chose peut recommencer.
Arrivé à terre, je me relève et remarque que j'ai légèrement mal aux fesses à cause des escaliers et mal au coude à force de taper sur le mur. Je m'en moque, dans quelques minutes je n'aurai plus rien.


Je lui fait un clin d'œil en réponse à son sourire.
Je jette mon cousin à travers le couloir et monte les escaliers à toute vitesse tout en riant comme une baleine.

@Athéna Augagneur 650 mots

A la validation de Charlie, je sens mes joues rougir de plaisir et, pour la première fois quand elles prennent cette teinte je ne m'en soucie pas. Je le vois partir en courant et en rigolant tandis ce que je suis encore au sol, dans ma pause d'éternelle dramaqueen. Ni une ni deux, je me lève et attrape mon coussin avant de partir dans une course endiablée après lui.

~Eeeh! T'es parti avant moi non mais oh!

Et bien que je ne sois pas une grande sportive de base, l'idée de perdre un concours même pas en jeu me fait pousser des ailes. Quand je vois que je rattrape Charlie dans un virage quelque peu dangereux, je ne ralentis pas au contraire puis je pouffe de rire. Malgré tout mes efforts, il arrive de très peu avant moi et je fronce les sourcils. Rien ne peux me contrarier cependant, en ce jour d'amusement enfantin. Sans plus attendre une minute, je jette mon coussin au sol et m'allonge. En regardant la descente, je peux voir le scénario de mes futures dents cassées mais ne m'en soucie que très peu. Les virages me semblent bien trop étroit soudainement et ma peur est grandissante. Cependant, moi qui suis à l'insigne des rouges et or, je n'ai pas le droit à la peur.

~T'es prêt?

@Charlie Rawlins à toi

Peut-être que cela ne se voit pas forcément, mais j'essaye de vraiment courir le plus vite possible. Je veux la gagner cette course (qui n'en est pas vraiment une, car je ne crois pas que l'adversaire soit au courant de sa participation).
Une. Deux. Une. Deux. Allez, Charlie.
Je me concentre sur le haut d'escalier. C'est mon objectif et il faut que je l'atteigne le plus vite possible. Je fais des pas les plus grands possible avec mes jambes. Je balance mes bras pour me... En fait, je ne sais pas trois à quoi cela sert, mais j'ai vu des athlètes moldus faire ceci. Je dois donc forcément en tirer un avantage. Je regarde derrière moi. Athéna se rapproche mais j'aurai peut-être le temps d'arriver avant elle, qui sait ? Une vague d'espoir m'envahit alors je lâche mes dernières ressources dans les quelques mètres restants. Tu peux le faire... Et oui, effectivement, je pouvais le faire ! J'arrive avant elle ! Certes, j'ai commencé en premier, mais je suis tout de même très fier de moi ! Avec mes petites jambes, je n'ai jamais couru très vite...
Tellement heureux d'avoir participé à cette course même pas déclarée, je me mets à rigoler.


Tout en cachant mon essoufflement, je m'allonge par terre sur le ventre. Juste en dessous de ma tête se trouvent les escaliers. Je garde à laisser une place à-côté de moi afin qu'Athéna puisse s'y installer.


Sur ces paroles, j'accroche mes mains au rebord de la marche la plus proche et j'exerce une poussée afin de me lancer dans la descente. Je colle mes bras à mon corps afin d'avoir plus d'aérodynamisme. Je sens les marches qui cognent contre mon torse, mais j'y fais abstraction. Si mes parents verraient ce que je suis en train de faire, ile serait furieux ! Cette pensée me fait sourire. Ils ne sont pas là et ils ne le sauront jamais donc peu importe. Sur le ventre, ça va moins vite qu'avec un coussin mais c'est beaucoup plus marrant car on a davantage peur de tomber. Boum, boum. Mon cœur fait du bruit.
Avec déception, je vois que la fin pointe le bout de son nez. Alors, je mets mes mains devant pour éviter de me taper la tête contre le sol.
Mon arrivée est plutôt une réussite. Je me retourne sur le dos et rigole de plus belle.

@Athéna Augagneur

Juste après le "Go" de Charlie, je me suis élancée du mieux que je pouvais afin de faire une descente plus qu'incroyable, mon égo n'ayant toujours pas pardonné cette course dans les escaliers. Les marches tapaient contre notre corps et, c'était assez dérangeant. Assez oui, mais malheureusement pas assez pour me stopper, moi qui dévalait ce toboggan à toute allure. La fin arrivée, je me surprend à ressentir une pointe de déception mais profite jusqu'au dernier moment. Mon arrivée presque brutale, j'échappe aux dents cassées de justesse en faisant une roulade digne des meilleurs.

~Maintenant c'est à toi de trouver une nouvelle façon de le descendre!

Et alors je m'allonges sur le sol en attendant sa proposition, sachant pertinemment que j'accepterais tout et n'importe quoi. Mon souffle est saccadé et mon envie de rire prenant le dessus, c'est couchée par terre que je m'étouffe dans mes rires et suffocations. Je regrette déjà le moment où nous nous en iront, où nous retournerons à la routine et l'ennui quotidien. Mon souffle reprit je me redresse et enroule mes cheveux en un chignon décoiffé, me permettant par la suite moins de gène et surtout, bien moins de chaleurs, nous qui courons dans tout les sens depuis un petit moment déjà.

Sans doute mon égo faisant son retour, je me met à courir sans prévenir en direction de la tour, espérant y arriver avant mon concurrent. Je ris sincèrement et me sens heureuse, tandis ce que j'imagine la tête de Charlie à mes arrières. Bien que je sois encore une enfant, cela faisait un long moment que je ne m'étais pas amusée de la sorte, me plongeant habituellement dans mon univers solitaire.

~On dirait bien que cette fois, c'est moi qui vais gagner!

Et alors que mes jambes courent, je sens le sol me heurter et je comprend que je me suis étalée sur les marches. Il me faut une seconde pour réaliser et je baisse les yeux sur mes lacets. Défaits. Ma fierté bien trop grande et la douleur assez supportable, je me relève sans rien dire et lève les bras, faisant bien comprendre que rien ne pouvait m'abattre. Repartie dans ma course, je grimace face a la douleur qui émane de mes genoux mais arrive première en haut de ces fichus escaliers, ces interminables escaliers. Le temps y passe plus vite en descendant.

~AHA! J'ai gagné cette fois ci! Même en tombant!

Je suis fière, quoique presque un peu gênée de m'être autant emballée. C'est sans explication, je me sens juste bien en se moment. Charlie est un garçon vraiment drôle qui sait s'amuser et je profite de ce moment d'insouciance, moi qui suis habituellement tant préoccupée.

@Charlie Rawlins