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07 nov. 2021, 21:18
La vérité derrière nos masques  PV 
13 ans • Deuxième Année
Début Novembre 2046 • Vers 23 heures


Dortoir des filles, Gryffondor

Comme toutes les nuits, je ne parviens pas à trouver le sommeil. Les yeux clos de mes camarades de dortoir semblent me narguer, pourtant je sais que je ne suis pas la seule à faire des insomnies.
La nuit, toutes mes incertitudes se rassemblent en une tornade qui ravage mon cerveau, et j'ai peur de voir son visage si je ferme mes paupières à mon tour. Alors je fixe un point en y accrochant mon regard comme j'y accrocherait mes bras pour y échapper, si cette tornade était réelle. Elle l'est, dans ma tête. Dans mes cauchemars elle m'emporte parfois.
Cette tempête n'existe que la nuit, quand rien ne retient mon attention et que mes mauvaises pensées ont le champ libre pour accaparer le moindre neurone. Du coup, je n'aime pas vraiment la nuit. C'est devenu synonyme d'inquiétude, de questionnements... de plus, la vue des autres filles autour de moi me donne l'impression que toutes mes pensées deviennent publiques. Qu'elles entendent tout. Je n'aime pas ça, même si c'est idiot.
La tornade a plusieurs visages. C'est le plus souvent Charline, parfois souriante et gentille, d'autres fois en pleine crise, furieuse, en larmes. Je peux aussi y voir le visage d'ange de Leann Jacky, avant qu'elle ne se transforme en un vrai démon. Son expression de haine voir même de folie lorsqu'elle m'a cogné la tête contre la paroi du Poudlard Express. Le dégoût sur ses traits en parlant de mon statut de Née-Moldue. Ou Rænys, et trois mots. Sang-de-Bourbe.
Cette nuit, c'est le visage de Charline que m'impose mon cerveau. Comme hier, avant-hier... toutes les nuits depuis le Bal d'Halloween, en fait. Je n'ai pas compris ce qui ce passe entre elle et ce garçon, Redose, que je déteste d'ailleurs. Je ne le connais pas, mais il n'a pas l'air très... enfin, on ne s'entendrais pas bien, j'en suis sûre. Bon d'accord c'est surtout parce qu'il est venu au Bal avec Charline. Mais ça ne change rien. Je-ne-l'aime-pas. Du-tout.
Ces dernières nuits le visage de Charline est... amical. Je ne sais pas si je la vois heureuse, je la vois juste. Et je m'aperçois qu'elle me manque, qu'elle me manque bien plus que je ne m'en était rendue compte auparavant. Je ne pense pas que je l'aime toujours en tant qu'amoureuse. Je ne sais pas. Mais avant qu'on sorte ensemble, Charline et moi étions amies. Peut-être meilleures amies... tout ça c'est enchainé si vite.
C'est mon amie qui me manque. Pas "Liline", juste... Charline. La complicité qu'on avait, on se connaissait si bien. On a vécu l'annonce des divorces de nos parents respectifs ensemble. On s'est soutenues. Et maintenant... Plus rien.
C'est très dur. Mais si j'ai tourné le dos quand elle m'a demandé de rester, c'est parce que j'avais peur. Et j'ai toujours peur. J'ai peur de recommencer, car je sais maintenant que tout à une fin. Et la fin me fait peur. Je suis lâche.
Est-ce que j'ai pris la mauvaise décision ?
Là, c'est le moment où je me mets à pleurer silencieusement. Chaque nuit.

Quelque part dans le château

J'aurais pas dû quitter mon lit. J'aurais pas dû...
Un silence inquiétant me précède, et associé à l'obscurité je sens que j'étouffe.
Mais qu'est-ce qui m'a prit, de sortir dans les couloirs... je vais avoir des ennuis.
Je devrais retourner au dortoir. Sauf que la simple idée de retourner m'enfermer dans cette pièce, où, coincée parmi les autres, je pleure, où je me maudis...
J'ai besoin d'air.

Tour d'Astronomie

La fraîcheur m'accueille accompagnée d'un froid à se geler. Je n'ai pas pensé une seconde à me couvrir, mais l'engourdissement est bienvenu. Je suis complètement perdue. Seule, et abattue. Une larme coule sur ma joue, je l'essuie rageusement. Il n'y en aura pas d'autres. Je m'avance. L'obscurité est terrifiante. Un pas de trop, et je risque de basculer dans le vide.
En juin dernier, la présence de Charline me donnait des ailes. Je n'avais plus peur de rien, sauf de la perdre. Les souvenirs affluent, je ne veux pas me souvenir... Je nous revois ici-même, trop heureuses, trop innocentes.
Qu'est-ce que je donnerais pour revenir en juin 2046.


@Charline Rivers-Anterraz, je te laisse la plume !
Hâte de lire ton post :cute:

2A RP, 13 ans - Membre de l'L'O.S.P.P.F.D signature de Melissa Dodson ! - absente, mais plus pour longtemps !

 « C’était le paradis au beau milieu de l’enfer » (Twilight)

07 nov. 2021, 21:52
La vérité derrière nos masques  PV 
J'arrive pas à trouver le sommeil, pour changer tient.
J'ai des pensées toutes axées en direction du bal.
Redose, Ginny, Evie et c'est tout.
J'ai essayé d'en profiter au maximum et cela a été mission réussite.
Cela fait quelques jours que la soirée a eu lieu et je me sens un peu mieux depuis.

L'envie me prend d'aller à la tour d'astronomie.
Alors je le lève et parcourt les longs couloirs du château jusqu'aux étoiles.
Pourquoi je suis une fille triste et pas heureuse.
Je veux vivre calmement et de façon heureuse.
Je vais essayer de changer ça et de devenir un peu plus heureuse comme jeune fille.
J'arrive et vois une ombre.
Je ne la reconnais pas
Mais quand j'entends quelques bribes de sa voix, je sais avec qui je suis.
Ginny Ruewen.
Rousse, yeux verts, à Gryffondor et principalement mon ex petite amie.
Bien que depuis cette après midi chez moi, notre relation n'est pas la meilleure.
Malgré mes tentatives de réconciliation, rien ne s'est amélioré.
Pourtant j'essaie de lui prouver ce qu'elle est pour moi mais elle a décidément changer.
Et pas qu'un peu.
Chacun ses changements j'ai envie de dire.
Je l'aime encore ne tant que profonde amie.
J'espère qu'un jour, je serais de même dans son cœur.
Comme nous l'étions il y a quelques mois.

@Ginny Ruewen

Membre de la RASA | Membre de L'O.S.P.P.F.D - Allez voir Maëlle Apic
reine des chaussettes roses décorés avec des dessins de patates douces
je vis constamment avec une tranche de pain de mie dans la bouche

07 nov. 2021, 22:27
La vérité derrière nos masques  PV 
La Tour d'Astronomie. Je suis vraiment... vraiment... J'ai l'impression de devenir quelqu'un que je déteste. Cela fait maintenant deux mois que je lui ait dit "Je sais pas", deux mois que je passe à râler, à pleurnicher, à me plaindre de quelque chose dont je suis en partie responsable, deux mois à jouer les victimes de la vie, à faire la Drama Queen et... Et rien ne change.
Je suis toujours la pathétique petite Ginny Ruewen, la gentille petite Née-Moldue.
Qu'est-ce qu'on fait quand on se hais soi-même ?
Je ne comprends plus rien.
Mes yeux sont brillants, et je vous vois venir, c'est à cause du vent. De toute façon, pas besoin de me chercher des excuses, qui le verrait ? Il fait trop sombre, et aucune personne saine d'esprit ne viendrait ici par ce temps et à cette heure.
Mais si. J'entends un bruit par dessus le vent, et fais volte face.
Quelqu'un, posté devant l'escalier. Impossible de distinguer de qui il s'agit, mais pas la peine, je le devine. C'est forcément un préfet ou une préfète, ou pire, un prof.
Ça y est, je vais avoir des ennuis. En même temps, je l'ai cherché. Qu'est-ce que j'ai cherché, j'ai cherché à braver l'interdit ? Ce n'est tellement pas moi. Non, j'avais juste besoin d'air.
- Je sais, j'ai pas le droit d'être là... mais j'voulais juste respirer, désolée...
Ce n'est pas moi, ce n'est pas possible. Cette voix - car je refuse catégoriquement qu'il ne s'agisse de la mienne - a un accent désespéré, comme une supplication. En vérité, je me fiche de ce que pensera la personne qui me fait face. Je réalise qu'avoir une retenue ne signifie plus rien en cet instant. Qu'est-ce qu'une punition pourra bien changer ? Je sais que ce que je fais est mal, et pourtant, c'est bien moi ici, debout sur la tour d'Astronomie, sous le ciel sombre dont la menace ne me quitte pas. Comme cette silhouette qui se tient près de l'escalier. Qu'elle vienne, et qu'elle me punisse. Au moins, cette intrigue aura connu une fin. Peu m'importe sa nature. Je ne suis même plus sûre de croire aux Happy Ends. Cela ne vaut-il pas mieux ? Plus de surprise. Plus de choc. Je n'ai plus qu'à suivre le sentier tout tracé de ma misérable existence.
- Qu'est-ce que vous attendez ?
Je crois que je suis folle, je suis devenue inconsciente et folle. Malheureuse. Charline me rends heureuse et malheureuse. Et si je me persuadais qu'elle ne me rendait qu'heureuse, cela marcherait-il ? Je l'espère. Est il trop tard pour essayer ?


@Charline Rivers-Anterraz Ginny te prends pour une préfète
Et je crois qu'elle devient dingue, aussi !
Vivement la suite

2A RP, 13 ans - Membre de l'L'O.S.P.P.F.D signature de Melissa Dodson ! - absente, mais plus pour longtemps !

 « C’était le paradis au beau milieu de l’enfer » (Twilight)