C'était le midi, et je venais d'arriver à la tour d'astronomie. Je me suis dit que j'allais aller ici après avoir fini mon repas, car il me restait encore du temps avant de reprendre les cours. De plus, je n'avais jamais été ici,. Enfin, si pour les cours d'astronomie, mais je veux dire que je n'avais jamais été ici juste pour le plaisir, sans avoir à travailler sur la position des planètes où des choses dans ce genre là. La vue était vraiment magnifique et, bien que le ciel soit gris, je voyais toute la beauté du parc de cet emplacement. Je me disais que, ici, la nuit, la vu doit être encore plus magnifique. Les étoiles doivent être si près de nous... On devait avoir l'impression de pouvoir les toucher rien qu'en tendant le bras.
J'avais toujours aimer les étoiles, aussi loin que je me souvienne. Petite, je me demandais souvent pourquoi elles n'apparaissaient que la nuit. J'aurais aimer les voir toutes la journée, moi !
Je regardai en bas. Je n'avais pas le vertige. Tout semblait plus petit vu d'ici, plus insignifiant. C'est comme si j'étais plus légère. Prendre de la hauteur m'a toujours fait cette impression. Je me sentais légère, très légère. Tous mes problèmes semblaient s'envoler, emporter par les bourrasques de vent. Je me sentais plus à l'écoute de la nature, des gens...
Etre seule ici, c'était le paradis. Mais un paradis seul, c'est bien triste à la longue, j'attend qu'un ange arrive... Tout le monde à en soit un paradis, un jardin secret dont peut de personne possède la clé. Moi, c'était pareil. Peut de personne la possédait, et j'aimerai que ce nombre devienne un peu plus important...
Alors que je pensais à cela, j'entendis quelqu'un derrière moi.

17 novembre, 12h30 | après le repas
la clé de mon paradis - ft. @Gabrielle Gray
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Tu attends dans le couloir, adossée contre un mur.
Attendre quoi ? Tout simplement la fin du repas de midi.
Tu n'avais pas faim en ce doux jour de novembre : tu attends donc que certaines personnes sortent de la grande salle pour te sentir moins seule dans les couloirs.
Quand tu vois des petits groupes d'élèves sortirent de la Grande Salle, tu te lèves rapidement et commences à lentement marcher dans les couloirs en passant dans les escaliers de temps en temps.

Au bout de quelques minutes de marche dans le château, tu arrives enfin à l'endroit dont tu rêvais : la tour d'astronomie.
En arrivant, tu arrives à détailler quelques mètres plus loin une silhouette que tu reconnais à ses longs cheveux soyeux roux.
Tu t'approches d'elle à pas de loup et, lorsque la distance entre vous n'est plus que d'une quarantaine de centimètres, tu prends un petit élan et attrape la gryffonne rousse par les épaules.
Bouh ! Salut Gaby, ça faisait longtemps qu'on s'était pas vue, nan ? Enfin, deux mois environ.

Tu souris à la deuxième année : elle t'avait manquée.
Tu avais pourtant essayé un nombre incalculable de fois de retrouver cette fille que tu avais rencontré dans la salle de répétition mais à chaque fois sans réussite.
Enfin tu la retrouves pour papoter comme lors de votre première rencontre.

Alors que j'allais me retourner pour voir à qui j'avais à faire, on me sauta dessus et je failli perdre l'équilibre. J'eus la peur de ma vie. La voix de la personne qui venait de me sauter dessus m'interpela. Apparemment, ça faisait deux mois que nous ne nous étions pas vu. J'aurais reconnu cette voix entre mille. Jadah Park Lee. La fille que j'avais rencontrer dans la salle de musique. Sa soudain proximité avec moi me fit monter le rose aux joues et je me dégageai de son étreinte. Pas parce que ça me dérangeai qu'elle me prenne dans ses bras, bien au contraire, mais je ne m'y attendais pas et je savais que si je restais là, dans ses bras, mon cœur allait exploser.
-Ha, heu...Ja...Jadah ça faisait tellement longtemps !
Pourquoi je bégaye , moi ? Jadah va me trouver sans doute stupide. Et pourquoi cette soudaine proximité avec elle me fait autant d'effet ? C'est sans doute car je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Oui. Ca ne peut être que ça voyons Gabrielle.
Depuis que nous nous étions rencontrées dans la salle de répétition, j'avais tant espérer ce moment, le moment où nous nous reverrions enfin. J'en avais rêver des nuits entières, m'empêchant parfois de trouver le sommeil. Et maintenant que ce moment arrivait, voilà que je fichais tout en l'air avec ma gêne non justifier. J'avais envie de lui parler, de prolonger se moment, mais aucun sujet de conversation ne me vint à l'esprit. *Réfléchie Gaby, réfléchie...* Il fallait sans doute que je le dise un peu se que je ressent. Allez, respire, tout va bien se passer. Dit des mots simple, mais fort.
-Tu m'as énormément manqué. J'espérais vraiment te revoir et te voilà, juste devant moi !

la clé de mon paradis - ft. @Gabrielle Gray
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Quand sa voix résonne enfin dans ta tête, ton cœur manque un battement.
Ton visage s'illumine.
Mais pourquoi elle bégaie ?
C'est sûrement le fait qu'on s'est pas vues depuis longtemps.
Tu ne sais pas pourquoi mais le fait de la voir bégayer t'intimide, mais après tout vous êtes juste amies la gryffonne et toi. Juste amies.

Tu lui as énormément manqué et elle t'as énormément manqué.
Tout ce que tu souhaitais durant deux longs mois c'était revoir Miss Gray.
Deux longs mois à retourner régulièrement à la salle de votre rencontre en espérant y voir jouer ton amie.
Jamais cette salle a été occupée par elle.
Maintenant qu'elle te regarde dans les yeux, tu as envie de rester avec elle, ici, à parler pendant des heures et des heures.
Qui aurait cru que toi, Jadah Cartson, aurait vraiment confiance en quelqu'un de là à lui raconter toute ta vie.

Sans réfléchir, tu t'approches de la rambarde et regarde l'horizon, le regard perdu dans le vide.
Tu penses à la personne à côté de toi.
Et si tu commençais à développer des sentiments pour elle ?
Non mais c'est quoi ces pensées ?
C'est une amie et puis de toute façon, cela n'arrivera jamais.
Tu tournes la tête et regarde Gabi d'un air coupable.
Pourquoi tu as l'impression de pouvoir vraiment lui faire confiance ?

Jadah semblait heureuse de mes paroles. Enfin du moins, c'est ce que j'espérais au plus profond de moi. Je ne voulais pas la blesser, lui faire du mal ou pire : la perdre. elle s'approcha de la rambarde et elle regarda l'horizon, perdu dans ses pensées. Je n'osais pas la déranger. Au bout d'un moment, elle tourna sa tête vers moi et me regarda d'un air un peu coupable. J'étais un peu déboussoler, mais je n'en montrai rien. Qu'avait-elle ? J'espère que ce n'était pas trop grave.
Penser a ces paroles me fit remonter en tête notre première rencontre. Je l'avais vu, à la fin du morceau que nous avions jouer toutes les deux, avoir les larmes au yeux et serrer fort le poing. Et si tout cela était lier ? Si Jadah était ronger par un mal et que je pouvais l'aider ? Et si elle ne voulais pas de mon aide ? Si elle me rejetait et ne voulait plus jamais me voir car je m'étais intéresser à ses problèmes ? J'ai beau savoir que ce ne sont pas mes affaires, j'apprécie énormément Jadah et je veux qu'elle soit heureuse. Pas ronger par la culpabilité ou un mal passé. Je ne faisais pas ça pour moi, mais pour Jadah. Je votais bien que quelque chose n'allait pas, et ce n'est pas en faisant mine de n'avoir rien remarquer qu'elle ira mieux. Je tente un coup de poker. Soit Jadah accepte de m'expliquer et tout ce passe bien, soit je la perd. Aller Gaby, t'a du courage. Pour Jadah !
-Jadah est ce que ça va ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette. Je l'ai aussi vu, lors de notre première rencontre dans la salle de répétition. Tu avais les larmes aux yeux et le poing serrer. C'est à cause de moi ? De quelqu'un d'autre ? Je sais que ce ne sont pas mes affaires, mais ça me fait mal de te voir comme ça, et je voudrais t'aider car je suis sûr que tu ne mérite pas ce que tu vis. Je comprend que tu m'envoie balader, si c'est la cas, je te promet tu n'entendras plus jamais parler de moi et je te ficherai la paix.
Je fixai Jadah dans les yeux. Si je me fait dégager, j'aurais tenter un truc, et je partirai la tête haute.

la clé de mon paradis - ft. @Gabrielle Gray
#425a61

Tu vois Gabrielle te fixer jusqu'à ce qu'elle prenne la parole.
Et merde, elle a remarqué que ça n'allait pas pendant que vous jouiez de la musique.
Elle a peur de te perdre et a conscience du fait que ce n'est pas trop ses affaires mais comme tu l'aimes beaucoup, tu vas lui expliquer.
Avant cela, elle ajoute que si je ne veux pas, je n'entendrai plus parler d'elle et je ne la verrai plus.

Tu te jettes à son cou.
De un, jamais je ne voudrais plus te voir et plus entendre parler de toi. Et de deux, ne pense jamais ça : je tiens trop à toi.
Tu la lâches et souris mais lorsque tu t'apprêtes à expliquer le pourquoi t'étais dans cette état en jouant du piano, ton sourire tombe.
En fait, quand j'étais en primaire, je me suis faite harceler à cause du fait que je suis coréenne et une autre raison. Mais avant que je t'expliques cette autre raison, je veux que tu saches que t'es la première personne qui va être au courant depuis cette histoire. L'autre raison, c'était que je suis issue d'une famille de riches donc voilà. Et du coup, durant cette période, je jouais du piano chez moi pour noyer mon chagrin. Donc de jouer avec toi cette après midi m'a rappeler ces mauvais souvenirs.

Enfin, c'est dit.
Tu te mords la lèvre pour t'éviter de pleurer.
Tu viens de prouver à la gryffone que tu lui faisais réellement confiance en lui révélant un secret que tu avais lourd sur la conscience depuis bien longtemps.
Ton regard se perd à nouveau dans le vide, attendant la reprise des cours

Alors que je m'attendais à ce qu'elle me crie dessus, me dise qu'elle ne voyait absolument pas de quoi je parlais, qu'elle prétexte la reprise des cours ou je ne sais quoi, elle me sauta au cou, chose à la quel je ne m'attendais absolument pas.
De un, jamais je ne voudrais plus te voir et plus entendre parler de toi. Et de deux, ne pense jamais ça : je tiens trop à toi.
A bon ? Je ne m'y attendais pas. En fait, j'ai l'impression de ne jamais m'attendre à ce que Jadah va faire. Elle est imprévisible, et c'est ça que j'adore. On ne sait jamais de quoi la journée sera faite avec elle. J'apprendrais à la connaître au fil du temps, j'en suis sûr. Ses paroles m'allèrent droit au cœur. D'accord, on c'était déjà rencontrée avant, on était même amie, mais de là a me dire ça...Jadah devait vraiment tenir à moi. Un sentiment étrange se répandait dans tout mon corps, mais impossible de l'identifier.
Sans m'en rendre compte, j'avais posée ma main sur ses cheveux, car quand elle m'avait sautée dessus, j'avais eus peur que le contre coup nous fasse tombé. Ses cheveux étaient d'une douceur extrême et étaient si fin. Au prix d'un effort, j'enlevais ma main qui ne demandait qu'à se glisser parmi ses mèches brunes.
Le sourire que Jadah avait quelques secondes auparavant s'estompa, et elle commença à m'expliquer.
En fait, quand j'étais en primaire, je me suis faite harceler à cause du fait que je suis coréenne et une autre raison. Mais avant que je t'expliques cette autre raison, je veux que tu saches que t'es la première personne qui va être au courant depuis cette histoire. L'autre raison, c'était que je suis issue d'une famille de riches donc voilà. Et du coup, durant cette période, je jouais du piano chez moi pour noyer mon chagrin. Donc de jouer avec toi cette après midi m'a rappeler ces mauvais souvenirs.
J'avais écoutée son récit avec grande attention, et quand elle eut fini. J'eus un petit moment de silence. A quel moment on harcèle quelqu'un pour ses origines ? En quoi les origines sont un critère de discrimination ? La colère monte en moi, mais elle est contrôler. Je ne m'énerve jamais. Enfin, c'est vraiment très rare, car je sais que je peux partir très loin. Quand j'ai rencontrée Jadah pour la première fois, je ne me suis même pas demander d'où elle tenait ses yeux en amande, car ce genre de chose n'est pas important. Je m'en voulais un peu d'avoir raviver de mauvais souvenir à Jadah, même si je savais que ce n'étais pas vraiment ma faute.
Je vois que Jadah se mord la lèvre pour ne pas pleurer, alors je lui attrape le bras et la prend dans les bras.
-J'te plait Jad', pleure pas. Les gens qui t'on fait souffrir ne mérite pas t'es larmes. Faut pas que tu t'en fasse pour t'es origine, tu dois en être fière. Grâce à tes origine, tu as pleins de choses qu'ils n'avaient pas : de beau yeux, une plus grande culture, une langue en plus...Et l'argent ne fait pas tout. Moi je m'en fiche que tu soit coréenne ou française, riche ou pauvre. J't'adore comme tu es car tu es toi même. Je serais toujours là pour toi si jamais t'as des problèmes.
Ces paroles venaient droit du coeur.

la clé de mon paradis - ft. @Gabrielle Gray
#425a61

Quand elle te prend dans ses bras, tu ne peux pas te retenir de passer ta main dans ses cheveux que tu aimes tant.
Ils sont soyeux, ondulés et roux : en un mot, magnifiques.
Tu fermes les yeux : on est bien ici.
On se sépare et là, elle arrive à te remonter le moral.
Elle t'explique qu'ils ne méritaient pas tes larmes et que tu dois être fière de ces origines.
C'est vrai que tu arrives à parler le coréen, tu connais la culture coréenne et c'est vrai que l'argent ne fait pas tout.
Elle t'adore car tu es toi même... car elle sera toujours là pour toi et que tu pourras toujours lui dire ce qu'il te passe par la tête, quoi qu'il se passe.

Merci beaucoup Gabi. J'ai l'impression de pouvoir enfin faire confiance à quelqu'un après toutes ces années.
Tu ressens un sentiment particulier avec elle.
Mais pas que de la simple amitié.
Non, encore plus fort que ça.
Tu ne sais pas jusqu'où ça va à l'intérieur.
Tu ne sais pas si la gryffone de deuxième année ressent la même chose de son côté.
Ce sentiment te serre le coeur : pourquoi ?
Tu n'en sais rien.
Tout ce que tu sais, c'est que tu n'as pas l'impression de voir Gabrielle comme une simple amie.
La sonnerie retentit et tu t'en vas en saluant la gryffone joyeusement.

THE END