Le petit garçon avait l'air si heureux, ça faisait plaisir à la Gryffonne de le voir dans cet état. Elle sort alors de sa poche de salopette un cracacollant et lui offre, lui souhaitant une bonne journée. Alice retourne alors vers son cousin.

Dans quel pétrin c'était t'elle encore mis ? Ses pouvoirs allaient être détectés à l'aide de la marque et il en sera fini pour elle... Retournant s'assoir près de son cousin elle dit pensive "j'ai utilisé la magie et enfreint le règlement.." Encore pouvait t'elle espérer que rien ne se sache vu que le sort utilisait très peu d'énergie magique.

D'un ton en colère contre elle-même, elle dit "bon, la prochaine fois, je tournerais trois fois la langue dans ma bouche avant de parler et j'y réfléchirais à deux fois !" Alice se trouvait tellement bête, elle range sa baguette dans sa manche et prend sa tête entre ses mains. *Qu'est ce que j'ai fait ? Je vais encore avoir des problèmes, il faut que je réfléchisse avant d'agir !*

L'Anglais était déçu de son comportement, était t'elle bête à se point ? Rah ! Elle avait envie de se frapper. Alice ne voulait pas quitter Poudlard, mais encore moins rentrée chez elle, la jeune fille avait récemment envoyé un hibou pour dire qu'elle ne reviendrait pas tant que ce n'est pas régler.

Alice avait l'air inquiète de son acte, mais quand on sait les peines encourrues, c'est compréhensible, j'essayais donc de la rassurer :
- T'en fais pas... après tout, tu as agis pour la bonne cause, je ne pense pas qu'il faut t'en faire. En plus, ça doit être difficile d'apprendre à maîtriser sa baguette et ne résister au fait de s'en servir. Tant que tu ne le fais pas pour répendre le mal autour de toi et que tu ne met pas en danger l'existence de ce monde auprès des moldus, tout ira bien je pense.

J'espérais qu'elle se sentirait mieux devant ces belles paroles, quoi qu'il en soit, la meilleure solution serait de la faire penser à autre chose, j'avais tellement de questions à lui poser :
- Et sinon... c'est quoi ta matière préférée ? C'est quoi le sortilège le plus spectaculaire que tu connaisses ? Tu as un animal de compagnie ? T'as des bonnes notes ? T'es... ça va suffir pour l'instant, j'vais éviter de trop te marteler de questions

Il y avait tellement de choses que j'aimerais savoir, les livres parlant de Poudlard sont intéressants mais ne permettent pas vraiment d'avoir le vrai ressenti d'une personne qui y est, ils permettent simplement de s'imaginer l'ambiance des lieux. D'autant plus que l'avis d'une proche comme Alice comptait beaucoup plus à mes yeux !

C’était gentil de la part d’Aaron de réconforter, mais dans tous les cas, la lionne avait fait de la magie en dehors du château. “Mouais…” dit-elle peu convaincue. Son amie Sophie essayait souvent de la réconforter mais en vain, seule Alex le pouvait, avant. Il se mit alors à parler, une vraie machine on ne pouvait plus l’arrêter !

Alice réfléchit, elle ne se souvenait même plus de toutes ses questions, elle décide alors de lui faire un petit résumé assez simple en ce basant sur ce qu’il lui avait demandé. “Tout d’abord…” commence l’Anglaise.

Elle parut réfléchir quelques instants à ce qu’elle voulait dire et comment le formuler puis elle ajoute “…je possède une chatte, elle se nomme Nikwisha, cette petite boule de poils blanche un peu grise est vraiment très têtue !” Puis d’un sourire, elle ne put s’empêcher de rajouter “comme toi, vous êtes deux âmes sœurs !”.

La jeune fille prit une inspiration, réfléchie encore un peu à toutes ses questions et ajoute “Mes notes étaient assez basses au début, mais j’ai vite compris comment ça marchait et je travaille dur pour obtenir ce que je souhaite. Je préfère l’histoire de la magie et la botanique. Le professeur de botanique, Archibald Featherstone est vraiment sympathique”.

Après un silence, comme pour terminer ses pensées, elle ajoute “tu peux continuer tes questions, à condition que tu prennes le temps de respirer !”. Puis, Alice rigole, ce n'était pas tous les jours qu’elle voyait le Serdaigle aussi impatient. Il lui avait tellement manqué ! Tout comme ça cousine Milly et les autres membres de sa famille. Être à ses côtés était un vrai bonheur.

Sa vie à Poudlard à l'air si passionnante ! Je suis sûr qu'elle est très populaire au château, tout le monde doit parler d'elle et de son talent la connaissant ! Je lui répondis :
- Tu me donnes trop envie d'y aller.... heureusement que c'est bientôt la rentrée j'ai trop hâte de découvrir ça de mes propres yeux ! Aussi, il faudra que tu me montre Nikwisha j'ai hâte de la rencontrer, elle a des pouvoirs elle aussi ?

Elle indiquait aussi que ses matières préférées était l'histoire de la magie et la botanique, j'étais certains que ces matières me passionnerraient également, de toute façon, on se ressemble avec ma cousine alors il y avait des chances qu'on ait des goûts assez similaires. D'ailleurs, ça me faisait repenser à mes scéances de révisions de cet été, il fallait que je les utilise pour l'impressionner :
- Je sais tout ce qu'il y a à savoir sur la botanique ! La Tentacula vénéneuse a un large tronc et des branches partant dans toutes les directions similaires à des tentacules, elles-mêmes parsemées de dents ainsi que quelques feuilles. Ses graines sont des petites billes noires qui produisent une sorte de crépitement continu. Et je m'y connais tout autant sur l'histoire de Poudlard par exemple ! Je suis im-ba-ttable !

Mon air prétentieux allait forcément l'amuser, elle avait l'habitude de me voir agir de la sorte, mais de toute façon, j'exagérais les trais - très légèrement - et ça me faisait, c'est l'essentiel !

Si Nikwisha avait des pouvoirs magiques ? Drôle de question tout de même ! "euh...non, c'est un chat. Je l'ai acheté à la Ménagerie Magique, on y passera si tu veux, c'est à de pas d'ici !" Rien que de parler de la Ménagerie Magique, ça lui rappelait énormément de souvenirs.

Alice regarde son cousin se vanter. Mais elle ne le contredit pas, il était vrai que c'était un jeune homme très intelligent et qui avait soif d'apprendre. Serdaigle était une maison qui lui conviendrait à coup sûr ! Il ne manque plus que l'avis décisif du choixpeau.

L'Anglaise répond alors "et revoilà monsieur et ses grands airs !" puis, enlevant le sourire taquin de ses lèvres elle dit "non, sans rire, tu es vraiment très intelligent et je te souhaite que du plaisir au château, tu le mérites amplement !" Alice le pensait sincèrement, son cousin mérite d'être à Poudlard.

Regardant autour, elle fixe les enfants s'amuser. Comme elle aurait aimer avoir leur âge-là maintenant, pouvoir être ignorant, naïf et ne pas avoir à se soucier de divers choses ! Elle espérait de tout cœur que son cousin ne lancerait pas de discussion sur sa famille, s'il venait à apprendre ce qu'elle avait fait... De toute façon, il ne pourrait rien faire pour l'aider. Et ça doit être le cadet de ses soucis.

Quel est donc l'intérêt d'avoir un chât de compagnie à Poudlard s'il n'a même pas de pouvoirs magiques... J'imaginais que certains animaux, en apparence tout à fait normal avait quand même quelques facultés hors du commun, un peu comme les créatures magiques dont on entend parler dans livres. Je me contentais d'arborder un visage un peu déçu face à cette décevante information.

Encore une fois, mon coup de théâtre dans lequel je me met en scène délivrant tout mon savoir avait encore fonctionné, comme à mon habitude, j'aimais la faire rire pour lui changer les idées en ma présence. Elle pris quand même le soin de me complimenter sur mes facultés ce à quoi je répondis simplement :
- Merci c'est gentil.
En réalité, je voulais sauter de joie au plafond, ce n'est pas tous les jours que je reçois de tels compliments qui comptent tant à mes yeux...

Je réalisais soudainement que je n'avais pas pris de nouvelles de ma tante et de mon oncle ! Naturellement, je lui demandais :
- Sinon... comment va Tante Mathilde ? Et Tonton ? Ca fait longtemps que je ne les ai pas vu à un repas de famille, vous ne venez plus beaucoup à la maison malheureusement...

J'espérais avoir de bonnes nouvelles de sa part, je ne m'en remettrais pas si les informations n'étaient pas bonnes !

Le Serdaigle entame alors le sujet qu’Alice préférait éviter. *Zut ! J’dis quoi maintenant ?!* Comment avait-il fait pour penser à ça en même temps qu’elle ? Est-ce du pur hasard ? Faisait-il de la divination ? Lisait-il dans ses pensées ? La jeune fille restait tout de même perplexe. La Gryffonne refusait catégoriquement de lui mentir, mais comment lui expliquer…?

Prenant une grande inspiration, elle dit “En fait…”. Sa langue ne voulait pas suivre son esprit, commençant à se mordre les lèvres, du sang perlait sur ses dents. “Ah…euh…” Comment lui expliquer ça ? Après tout, ce n’étais pas aussi sinistre que la mort, il fallait qu’elle se lance. De son accent anglais, elle entame alors “hum…en fait…je sais pas trop…ça fait presque un ans que je les fuis comme la peste…”, la Gryffonne détourne le regard gêné.

Lice marque un silence. Assez gênée. Ses yeux étincelaient un petit peu, mais c’était discret, tellement qu’on pourrait croire que la lumière du soleil en est la cause. Elle espérait que son cousin n’y prendrait pas garde. Sinon, elle sortirais un de ses prétextes ou simplement changerait de sujet, en évitant de parler de kiwi cette fois-ci…

Elle se sentait vraiment mal maintenant. Mais ne pouvait émettre un seul mot. Sa langue fourchait, elle continuait de mordre ses lèvres, sa respiration accélérait légèrement, mais Alice se concentrait sur les gamins de son champ de vision pour se calmer. La lionne ne pouvait pas entrer en crise maintenant, là, ici, devant lui… Sa main droite se resserre, tenant fermement son jean, comme pour se calmer.

Il s'agissait visiblement d'un sujet très facheux pour Alice, elle changea radicalement d'attitude et semblait tout à coup très mal à l'aise. Je l'observais, sans trop savoir quoi dire, quoi faire, alors qu'elle essayait tant bien que mal de m'expliquer la situation. Je voyais son corps se crisper, ses larmes qui montaient, elle se mordait les lèvres...

Et elle finit par m'indiquer qu'elle ne parlait plus à ses parents... tellement de questions me venaient en tête : Pourquoi ? Depuis quand ? Où vit-elle ? Que sont-ils devenus ? Mais elle avait l'air assez mal comme ça, je ne pouvais pas me permettre de remuer le couteau dans la plaie.

Je pris quelques seconde pour réfléchir à savoir quoi faire, une seule action me vint en tête pour la réconforter, alors je m'approchais d'elle en silence et je la pris dans mes bras pour qu'elle se sente en sécurité, j'imagine que ça ne pouvait que la réconforter. Après quelques secondes d'embrassade.. je lui demandais d'un air inquiet :
- Tu vis seule depuis alors ? Comment tu fais ? Sache que si tu as besoin de moi je serais toujours là pour t'aider, tu peux compter sur moi, peu importe la situation, peu importe le moment.

J'espérais la rassurer pour qu'elle se calme car son état était visiblement assez inquiétant face à ce sujet.

Alice continue de se sentir mal. Elle sent une larme commencer à couler. Pour éviter d’inspirer pitié ou d’avoir l’air faible, elle l’essuie vivement de sa manche. D'un coup de langue, le sang disparut à son tour. La Gryffonne se concentre également sur sa respiration, pour essayer de se calmer un peu.

Son cousin, cherchant à la rassurer, la prend alors dans ses bras. Le silence réconfortant l'aidait à se calmer, mais soudain, il le brise, se mettant à l'assaillir de question. L'Anglaise prit une inspiration et se mit à répondre, "pour les petites vacances, je reste à Poudlard et j'ai passé les grandes chez des amis".

La lionne pouvait juste s'excuser à tout moment et tout reviendrait dans l'ordre, mais elle ne voulait pas. Pas par peur d'inspirée pitié ou quoi, elle en avait que faire de sons statut et de sa dignité. Alice ne voulait pas pour la simple et bonne raison que si elle cédait, la situation familiale ne changerait pas. Or, elle ne la supporte plus, ce n'est plus vivable.

Lys considérait maintenant Poudlard comme sa nouvelle famille. Là bah, plein de gens l'appréciaient, l'aidait à progresser... Chaque jour, ces personnes améliorent sa vie meilleure, au quotidien. Dommage qu'elle ne pouvait pas habiter définitivement à Poudlard. Elle espérait que la rentrée allait bientôt arriver.

La jeune fille faisait de sn mieux pour retenir sa langue, prête à changer de sujet à toutes secondes. Elle espérait que si, dans le pire des cas, elle le faisait, ce serait un sujet plus "intéressant"... Alice avait comment dire, une manie pour les changements le sujet bizarre, elle pourrait bien se mettre à parler de kiwi, de chaussettes ou encore de pluie... Une petite phrase pour rappeler à son cousin le principal sujet et voilà, mais non, fallait absolument qu'elle dise des bêtises. Pour son bien, elle garde sa langue dans sa bouche.

Ce sujet de discussion ne semblait vraiment pas la mettre à l'aise, il serait préférable que je change de sujet, après tout je suis là pour lui remonter le moral et pas pour remuer le couteau dans la plaie. Et puis... on aura le temps d'en reparler plus tard, au château de Poudlard par exemple étant donné qu'on y fera tous deux nos études.

Il était tout de même impossible pour moi de ne pas m'inquiéter pour ma cousine, elle était très chère à mes yeux et je la portais dans mon cœur tant elle a beaucoup de qualités. Je dois admettre qu'Alice est assez particulière, assez atypique, mais c'est comme ça que je l'apprécie et c'est ce qui la rend unique en son genre.

D'ailleurs, retour à la réalité, notre temps est compté ! On a encore pleins d'achats à effectuer, je sortis donc le papier que ma mère m'avait donné listant les achats que je devais faire, j'avais particulièrement hâte d'avoir ma baguette, je dis à Alice :
- Je pense qu'il est temps qu'on aille acheter ma baguette ! Tu en penses quoi ? Par contre... je ne sais même pas où c'est... Tu dois te dire que je suis vraiment idiot de partir sans rien connaître, mais je dois avouer que la précipitation m'a fait oublier les priorités... Enfin... si tu n'as rien d'autre de prévu bien sûr !

J'espérais de tout cœur qu'elle accepterait de me suivre car sa compagnie était une vraie bénédiction à mes yeux, je n'aurais même pas su comment récupérer mon argent sans elle.