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11 avr. 2022, 18:52
Hasard d'apparences  E.D 
7 Avril 2047,
Couloir Est
Avec @Edmund Dale


Comme souvent, il s'était isolé. Il ne comptait plus les fois où il le faisait, où il avait juste besoin de traiter ses souvenirs, ses pensées et ses sentiments sans se polluer l'esprit par ceux des gens. Seul, il pouvait penser tranquillement sans essayer d'imiter les autres et sans se demander si ce qu'il ressentait était réel ou influencé par la joie, la tristesse et la colère de tous les habitants de Poudlard qui grouillaient autour de lui comme des centaines d'insectes angoissants, larges et noirs. Il avait vagabondé puis avait eu envie de bouger, puis de se reposer à nouveau et était resté blotti dans un coin une bonne dizaine de minutes avant que des bruits de pas ne le fasse se redresser. Quand le petit groupe d'élèves étaient passés, il avait relâché une respiration qu'il n'avait pas eu conscience de tenir et s'était enfin reprit.

Il avança sur quelques mètres seulement avant de grogner en se rendant compte que ses cheveux n'étaient plus attachés. Il adorait les avoir longs, mais pas quand ils n'étaient pas bien coiffés. Dans ces moments là ils lui volaient partout dans les yeux et c'était une vraie horreur. De plus, une petite partie de lui déplorait le manque de présentation que cela faisait. Quoi que puissent dire les autres, Edwin aimait être propre et bien sur lui. Coiffé, bien habillé. Ces derniers temps il lui avait été plus compliqué de prendre soin de lui mais maintenant qu'il se sentait capable de se lever un matin sur deux, il avait moins de mal. Ses vêtements avaient souvent été froissés quand s'étalaient sous ses yeux de larges taches noires. Les cernes étaient toujours là parce qu'il ne dormait jamais beaucoup mais parfois il se réveillait enfin avec l'envie de sortir du lit avant de devoir être obligé pour ne pas arriver en retard en cours. Alors il se préparait correctement et descendait même déjeuner plus souvent. Toute cette habitude était encore changeante et il arrivait souvent qu'Edwin retrouve ses mauvaises habitudes mais il faisait de son mieux et pour lui, c'était le principal. Il s'en voulait évidemment de ne pas pouvoir avoir de bons jours à chaque levé de soleil mais même s'il s'était détesté encore et encore pour ça, ça n'aurait rien arrangé. Parfois ça allait, parfois pas et il fallait faire avec.

Retirant son élastique, il s'approcha d'une fenêtre en espérant pouvoir capter un léger reflet malgré la lumière descendante. Edwin reprit bien ses cheveux dans le chouchou, aplatissant les mèches rebelles et les enfermant dans un chignon rapide et légèrement bâclé qui faisait maintenant partie à part entière de son apparence depuis le jour où Lily-Rose lui avait apprit à le faire. D'ailleurs, à bien y réfléchir, une bonne partie de son apparence avait changé avec elle. Parfois elle était simplement trop inquiète de tout et n'importe quoi, comme quand elle avait faillit criser le jour où, en parlant, il avait déchiré une de ses lèvres. Elles avaient toujours été gercés depuis plus d'un an à cette époque, souvent assez pour qu'une simple phrase achève le travail et ne les fasse saigner. Elle lui avait collé un baume à lèvres dans les mains et il avait fait le plein pendant l'été avant de revenir à Poudlard, même s'il utilisait encore le sien. Il s'y était habitué, à faire attention à lui. Ce n'était pas grand chose, mais c'était une nette amélioration et il devait avouer qu'elle avait bien fait. Il revivait de ne plus sentir le froid lui agresser les lèvres, de pouvoir parler sans avoir peur de les craqueler ou d'enfin pouvoir passer sa langue dessus sans faire du tout-terrain à renfort de crevasses et de croutes.

Il s'observe dans la fenêtre et se redresse avec un sourire, le chouchou faisant tinter ses charms à chaque mouvement. Ca ne veut pas dire qu'il se trouve magnifique ou qu'il se transforme en diva comme certains Serpentard le sont, mais Edwin est heureux de son apparence parfois.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

12 avr. 2022, 19:02
Hasard d'apparences  E.D 
...

Naan.

Je fais quelques pas en arrière afin de m'assurer que j'ai bien vu ce que j'ai vu.

Mais non. Je ne suis pas devenu myope : c'est bel et bien Edwin Wellhister que je viens de voir. En train de se coiffer.

Edwin Wellhister. Le né-moldu le plus moldu qu'il ne m'ait jamais été donné de voir. L'être vivant le plus crasseux qu'il ne m'ait jamais été donné de voir. L'humain le plus idiot qu'il ne m'ait jamais été donné de voir.

Lui. Cet Edwin Wellhister-là. C'est bel et bien lui que je vois en pleine crise de conscience, à réaliser qu'il est on ne peut plus détestable ? Un être au cerveau aussi étriqué que lui ? Remettre en question ne serait-ce que son apparence qui le rend plus détestable qu'il ne l'est déjà avec son ignoble caractère, à défaut de remettre en question directement son comportement ? C'est bel et bien ce qui est en train de se réaliser sous mes yeux ? Je n'arrive pas à y croire. C'est trop... Surréaliste.

Et il y met du sien, le bougre, en plus. Il s'assure qu'aucune mèche ne parte vivre sa vie et tout... Bon, certes, je ne suis clairement pas fan de cette coupe : non seulement elle est longue mais en plus il essaye de la plaquer à la "Nerrah petit préfet parfait", là. Erk. Mais il fait des efforts ! Et considérables ! J'aurais presque l'impression que ces cheveux seraient un peu moins gras que la dernière fois que je l'ai vu. Presque. Quand on y marque un soin, aussi futile soit-il, cela arrange tout de suite la chose.

Rah, ça me tue de l'admettre mais... Je suis fier de lui. Il a réussi à se remettre en question. C'est incroyable. Si ce n'était pas Wellhister, je verserais carrément une larme.

Franchement... Wellhister...

Je me mets à applaudir pour bien appuyer la suite de mes dires.

Je suis fier de toi. Tu as donc enfin compris que ton ancienne apparence terrifiait les personnes et qu'il n'était pas bon pour ton corps de le laisser pourrir ?

Le compliment est sincère. Donc hors de question qu'il paraisse sincère dans la forme. J'ai tout de même un tant soit peu d'amour propre.

Il t'aura fallu du temps mais tu l'as finalement compris. Et au vu de la vitesse à laquelle va ton cerveau, je comprends que cela ait pris tant de temps...

Je toussote en croisant les doigts pour avoir marmonné ces paroles assez fort pour qu'il puisse en comprendre le sens. Elles sont sorties sans mon accord mais, maintenant qu'elles sont sorties, je n'ai pas réellement envie de les retirer.

Et puis mieux vaut tard que jamais, après tout ?

Je n'ai aucune idée de la forme qu'a mon sourire actuellement. Et je n'ai franchement pas envie de le remanier en fonction de l'image que j'ai envie de lui renvoyer. Sourire sincère ou rictus, qu'importe : tout passera dans ce contexte.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

12 avr. 2022, 23:44
Hasard d'apparences  E.D 
Il sursaute brutalement et se retourne vers l'autre comme un cerf prit dans les phares d'un camion. Il lui a fait peur, ce con là. Ne pouvait-il pas faire comme tout le monde et commencer par un bonjour ?

Il baisse les yeux, les joues rouges tomate. Ce n'est rien d'appréciable, pas de sensation qui fait tourner des papillons dans son ventre, non. Cette sensation là y jette des pierres. La gêne, ou la honte. Ou un mélange des deux. Pourquoi l'autre se fout de sa gueule comme ça, il n'en a pas la moindre idée. Il pince ses lèvres et retire l'élastique de ses cheveux aussi vite qu'il l'y avait mit et laisse ses mèches cascader sur a poitrine en bouclant légèrement sur la fin.

C'est bon Dale, lâche moi. Tu peux le dire clairement que j'suis dégueulasse au lieu d'être aussi humiliant.

Il doit sûrement trouver que sa tenue est trop droite, pour une fois, ou que le chouchou est trop ridicule. Le connaissant il pourrait même l'emmerder pour avoir les cheveux trop lavés ou des chaussures en bon état. Dale était comme ça, il profitait de toutes les occasions pour dire quelque chose d'humiliant. Pour se sentir exister autrement qu'avec ses réflexes de nana à s'épousseter et se regarder dans le miroir comme la petite starlette qu'il était.

J'ai jamais terrifié personne. Et je me laissais pas...

Si. Si, il se laissait pourrir. Il n'a pas la force de prétendre le contraire maintenant. Il soupire et reprend de justesse l'envie de se mordiller les lèvres. Il essaie de perdre l'habitude maintenant qu'elles ne sont plus gercées. Il n'a pas envie de les percer juste parce qu'il est un idiot trop angoissé par les choses qu'il ne peut pas s'embêter de se tuer les lèvres tout seul. Il se frotte le visage et appuie sur ses paupières fermées quelques secondes pour laisser dissiper la vague de colère qui l'assaille. Se calmer. Il peut le faire, la journée n'a pas été trop éprouvante, il a encore de la capacité sociale. Il souffle doucement et laisse la colère partir avec.

J'suis pas d'humeur à tes insultes, ok ? J'me doute que tu t'en fous mais essaies de pas être trop un con pour une fois, mon cerveau est encore assez rapide pour que tu le saoules.

Il regarde à nouveau du coin de l'œil son reflet dans la vitre, bien moins souriant que la dernière fois. Même tout l'inverse. Il ne fait pas la gueule mais son visage affiche un air neutre qu'il n'apprécie pas. Qui ne dit rien de lui, qui est juste là. Une coquille, en somme. Ce que lui renvoie la vitre ne lui plait plus. Il se sent laid, une petite chose hideuse, merci Dale. Il y avait toujours quelqu'un pour lui rappeler ses insécurités, de toute façon. Si ça n'avait pas été lui, ça aurait été quelqu'un d'autre en salle commune ou alors l'euphorie de se sentir à peu près bien pour une fois serait retombée toute seule. Il n'était pas si laid que ça, si ? Enfin, il en avait vu des pires mais... C'était compliqué de relativiser sur ce point là pour lui.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

06 mai 2022, 16:06
Hasard d'apparences  E.D 
Oh mais non !

Ses efforts si minutieux pour avoir une coupe de cheveux viable... Envolés en un quart de secondes lorsqu'il a ôté son élastique de ses cheveux. Mais noon ! Il n'a rien compris, pardi !

Je lève les yeux au ciel en soupirant lorsqu'il dit bien clairement à voix haute qu'il n'a en effet rien compris au compliment que j'essayais de lui faire passer sans que ça passe trop pour un compliment. Certes, je l'ai dit sur le ton le plus sarcastique du monde pour qu'il n'ait pas l'impression que je sois trop gentil avec lui, parce qu'il est clairement hors de question que je lui laisse une bribe d'espoir qu'on soit amis, mais c'est pas une raison pour se démonter comme ça ! Au contraire : vante-toi de ta nouvelle pseudo-beauté plutôt que de rester dans ta laideur d'antan. Préserve mes yeux de cette infâmie visuelle, par pitié.

Alors la légende est donc vraie : en plus d'être idiot, tu es sourd... Je t'ai dit que j'étais fier de toi parce que tu commençais à prendre soin de ton apparence et tu te braques !

Non mais s'il fait exprès d'être débile, au bout d'un moment, je ne peux plus rien pour lui.

Je ne cache pas mon sourire amusé lorsqu'il interrompt sa phrase, se rendant lui-même compte que j'avais totalement raison. Comme toujours. Simplement, les fois où il l'admet se comptent sur les doigts d'une main à l'heure actuelle. Il faut vraiment qu'il apprenne à m'écouter...

Tu me terrifiais, moi.

Ah bah j'en ai fais des cauchemars, de cet épisode dans les dortoirs. Ça me coûte de l'admettre mais oui, il m'a fait flipper sur le coup.

Tiens...

Si je pouvais lui rendre la pareille...

Je lutte tant bien que mal pour garder mon sourire amusé et non pas qu'il se torde en un sourire de mage noir diabolique qui vient d'avoir un plan pour conquérir le monde des sorciers et des moldus. Rah, si je pouvais lui rendre la pareille...

Mooh.

Voilà qu'il me demande à peu près poliment - j'ai conscience de la difficulté qu'il a à limiter ses insultes donc je note l'effort dans la formulation de sa phrase - de cesser "d'être un con". En guise de réponse, je hausse les épaules :

Je suis désolé si tu trouves que je le suis. Je suis juste naturellement comme ça. Tout comme, moi, j'ai l'impression que tu en es naturellement un également.

C'est comme ça. La vie est mal faite, que veux-tu ?

C'est bon ? T'as fini de te défouler sur le grand méchant Edmund ? Tu vas maintenant un peu arrêter de te morfondre et te reconcentrer sur tes cheveux ?

Sans attendre sa réponse, je me rapproche de manière à ce qu'il soit à portée de main. J'ai du temps à perdre. Et cela pourrait se révéler lucratif si je joue bien...

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

27 juil. 2022, 18:05
Hasard d'apparences  E.D 
Il passe une main dans ses cheveux sans quitter son reflet dans la vitre. Il aime ses cheveux, il en fait attention, peut-être plus qu'à sa santé elle-même. C'est une protection quand il veut se cacher, un symbole de sa rébellion contre sa mère mais aussi et surtout lui. Il aime les avoir long, il pense également que ça lui va bien et il s'agit d'une des rares choses qu'il aime chez lui. S'il peut le dire aussi comme ça, ils cachent ses joues parfois encore trop creuses pour paraitre saines ou les cernes qu'il aborde parfois. Pas aujourd'hui. Aujourd'hui, tout est presque présentable.

Il détourne les yeux de la vitre et les pose sur Edmund en fronçant les sourcils. C'était sincère ? Pas une de tes piques batardes ? Il retrousse le bout de son nez d'incompréhension et observe l'autre des pieds à la tête avant de se détendre légèrement. Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de ce petit con ? Il ose même un sourire avant de soupirer en se frottant à nouveau les yeux. Désolé. De mettre énervé, hein, pas de ce que j'ai dit, ça c'était la vérité.

Il fronce à nouveau les sourcils quand l'autre reprend la parole, mais plus vexé et avec un début de mauvaise fois que par incompréhension. Enfin, il est toujours aussi paumé. S'il y a bien quelque chose qu'il ne pensait jamais que Dale ferait, c'est d'avouer que quelqu'un ou quelque chose lui a fait peur. Ca semblait totalement contradictoire avec le personnage, ou en tout cas celui que Edwin connaissait. Il n'était pas assez imbu pour penser tout connaître des autres, mais jusqu'à présent jamais son camarade n'avait montré une face autre que égoïste, imbue et narcissique en face de lui. Le voir comme ça, tout d'un coup, ça faisait... Bizarre. Et Edwin n'était pas certain d'apprécier le chemin que prenait cet échange. Il était beaucoup plus facile de rester sur une première impression pour les gens, pas de se dire après des semaines à se feuler dessus que l'autre pouvait en quelque sorte être... Presque amical. Ou au moins qu'il pouvait faire naître dans la poitrine d'Edwin quelque chose qui ressemblait presque à de l'amusement ou de la camaraderie. C'était bizarre.

Bon... On fait une belle paire de cons alors, je suppose. Il sursaute quand l'autre reparle de ses cheveux. Edwin en prend une mèche et l'amène devant ses yeux Qu'est-ce qu'ils ont mes cheveux ? Ils sont propres, soyeux même. Et coiffés, pour une fois entièrement et sans nœuds. Littéralement, ses cheveux n'ont rien de mal pour une fois, et comme depuis longtemps d'ailleurs puisqu'il y fait attention. La seule chose qu'il oublie c'est de les coiffer quand il n'a pas la force de s'en occuper ou de se regarder dans le miroir. Il fait par réflexe un pas vers l'arrière quand l'autre s'avance, sans vraiment en prendre conscience. C'est une habitude qu'il a prit et rares sont les personnes qui peuvent s'approcher si vite sans qu'il ne s'éloigne au moins un peu.

Il avale sa salive et relâche sa mèche en regardant l'autre. Qu'est-ce que... tu veux ?

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Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

29 juil. 2022, 16:58
Hasard d'apparences  E.D 
Petit con toi-même.

Bigre... Ça se voit qu'il ne se remet jamais en question. Si son extérieur est peut-être devenu moins désagréable à l'œil mais il n'a définitivement rien fait pour son intérieur. Il doit être hélas toujours aussi pourri que la dernière fois.

Je n'ai jamais changé. J'ai toujours été comme ça. J'ai toujours reconnu les efforts des personnes. Même celles que je ne porte pas dans mon cœur.

Et c'est vrai, en plus. J'ai toujours remarqué les efforts esthétiques de chaque. Je ne l'ai juste peut-être pas toujours admis à voix haute quand je trouvais que c'était du bon goût et, l'autre moitié du temps, c'était du très mauvais goût. Donc là, en l'occurrence, je le disais généralement haut et fort pour bien afficher les défauts de la personne. Ils n'avaient qu'à pas être détestables. Peut-être que j'aurais fait remarquer à haute voix quand leurs efforts esthétiques étaient de bon goût.

Là, la seule raison pour laquelle j'ai complimenté ce né-moldu attardé était parce qu'il n'y avait personne aux alentours. De toute façon, il ne répètera jamais haut et fort que le grandiose Edmund Dale a su lui trouver quelque chose de beau. Soit il pensera que c'était un rêve, soit il aura trop d'honneur pour admettre qu'une personne qu'il trouve détestable n'est pas foncièrement mauvaise. C'est tout de même triste qu'il ne voie le monde qu'en noir et blanc...

Et pourtant, ses dires arrivent à me surprendre. Un rire soufflé sort de ma bouche tant je n'y attendais pas. Si ça lui fait plaisir de penser qu'on est une "belle paire de cons"... Je ne vais pas relever. La surprise m'a fait rire, ça suffit amplement. Tant mieux s'il commence à se sentir en confiance auprès de moi. Qu'il en profite.

Oulaah. Par contre, sa réaction lorsque j'ai mentionné ses cheveux me fait flipper.

Baah...

Tu faisais un truc quand j'arrivais, non... ?

T'essayais pas de les recoiffer... ?

Pourquoi il panique comme ça ? Et pourquoi il recule, bigre ? Héé hoo, le climat de confiance que j'ai galéré à installer, là ! Ne le brise pas comme ça, sans raison ! J'ai fait quelque chose de mal à un moment ?

...

Je pense pas... J'espère qu'il est pas paranoïaque parce que sinon ça va vraiment m'énerver, par contre.

J'entreprends un second pas pour, encore une fois, me retrouver à portée de lui, main tendue vers lui. Et s'il recule encore... Et bah ce sera qu'un né-moldu attardé, voilà tout.

Passe l'élastique.

Ses cheveux n'ont pas l'air gras. Il a vraiment l'air de les avoir soignés. Je pourrai supporter de les lui attacher, si ça le dérange taaant de devoir se recoiffer devant le grandiose Edmund Dale.

6ème année RP
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« Roi du Drama & du Suspens » — JT

29 juil. 2022, 19:46
Hasard d'apparences  E.D 
Il a un léger sourire à la remarque de l'autre. Quand il s'y met, il peut être plutôt amusant. Avec des circonstances différentes, peut-être que Edwin aurait pu l'apprécier durant leur première véritable rencontre. Au final, ils s'étaient simplement disputés comme des chiffonniers. Dale pouvait peut-être être autre chose qu'un abruti congénital. Cette information avait un gout étrange, comme si, en croquant dans un citron, on goutait un jus délicieusement sucré et doux. Ça n'allait pas ensemble, Dale et des sentiments potentiellement positifs.

Je ne te connaissais pas comme ça. C'est... Plutôt cool finalement, tu devrais le faire plus souvent. Il observe l'autre quelques secondes. Il n'aime pas se remettre en question Edwin, ça casse ses certitudes et il se sent vulnérable à nouveau. C'est tellement plus facile de ne pas le faire et de rester borné. Camper sur ses positions évite tellement d'ennuis, de réflexion, de remise en question. Il se mordille la lèvre inférieure sans pouvoir s'en empêcher même en y pensant. Eh bien... Euhm... Merci pour le compliment. Il me fait plaisir.

L'idée d'apprécier quelque chose chez Edmund, même un compliment le fait froncer le bout du nez. Pourtant, il doit bien avouer que l'autre a des qualités aussi. Bien cachées, c'est tout. Si Lili l'aime alors il doit bien savoir les montrer à certaines personnes, c'est simplement dommage qu'avec tous les autres il soit juste un petit con.

Il lâche ses cheveux quand l'autre lui explique sa phrase. Oui, c'était logique finalement. Edwin a un petit rire gêné et laisse ses mèches retomber sagement dans son dos. Je... ouais, je les recoiffais de base. Il aimait se coiffer, il ne le faisait pas tout le temps mais il pouvait parfois passer de longues minutes simplement à se coiffer et à passer ses doigts entre ses mèches. Il aimait la sensation de ses cheveux glissant comme une cascade le long de ses doigts. C'était agréable et, surtout, il se sentait apaisé après. Prendre soin de lui, quand il pouvait le faire, c'était tellement agréable pour son esprit qu'il se sentait déçu parfois de ne pas arriver à le faire. Ça lui retirait de précieuses minutes à se sentir bien.

Il observe l'autre faire un autre pas vers lui en tirant sur sa robe par angoisse. Il force pour ne pas reculer à nouveau et souffle doucement par le nez pour se détendre. L'autre n'a pas l'air prêt à lui sauter à la gorge ou à lui foutre une baffe. Il détend ses épaules légèrement et avale sa salive en l'observant des pieds à la tête. Quand Dale ouvre à nouveau la bouche, Edwin manque d'exploser de rire. Lui il veut le coiffer ? Le deuxième année aurait pu parier ses deux reins sur le fait que le plus vieux ne voudrait jamais, au grand ja-mais, toucher un centimètre de quelque chose qui lui appartiendrait. SURTOUT si c'était rattaché à son corps. Pourtant, il n'a pas l'air de préparer un sale coup pour une fois.

Je suis pas sensible. Pour les cheveux, je parle. finit-il par dire avec un sourire en lui passant l'élastique. Les petits charms tintent quand Edwin fini de le lâcher dans la main de l'autre. Je suis sûr que tu t'en sortiras bien mieux que moi. C'est un mea culpa. Il ne lui offrira pas de poignée de main, mais le laisser s'approcher autant et rester plus de quelques minutes à côté de lui sans lui hurler dessus remplace l'habituel drapeau blanc. C'est une offre de paix, pour le moment actuel en tout cas. Edwin se réserve le droit de revenir sur sa décision si l'autre abuse.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

30 juil. 2022, 17:04
Hasard d'apparences  E.D 
M'en demande pas trop quand même. Je sais que je suis fabuleux mais j'ignore si je pourrai l'être aussi souvent que tu le souhaites en ta présence. Elle est trop détestable pour moi.

Je hausse les épaules, sourire innocent aux lèvres :

Je tâcherai d'essayer...

Ne dit-on après tout pas que l'espoir fait vivre ?

Un large sourire apparaît sur mon visage lorsqu'il me remercie pour le compliment. J'ai réussi à obtenir un "merci" de la part d'Edwin Wellhister. Je n'en reviens pas. Je suis trop fier de moi.

Peut-être qu'il sait se remettre en question, finalement. Peut-être que tout n'est pas perdu. Peut-être que je pourrai vraiment en tirer quelque chose et non pas seulement une personne sur laquelle je peux dire du mal dans son dos et reporter des actions douteuses sur son dos. À voir comment il réagira. Et, surtout, si je peux l'approcher sans qu'il ne se mette à criser. Ou crier. Ou les deux.

Ah bah merci, je suis pas fou : tu faisais bel et bien un truc avec tes cheveux.

C'est fou, quand même. Cette tendance des personnes avec lesquelles je ne suis pas des plus proches à tirer des propos incohérents ou oublier ce qu'elles ont fait il y a trente seconde dès qu'elles me voient... Je suis tombé dans un chaudron d'Amortentia quand j'étais petit ou ça se passe comment ? Merci, regard profond. Tu es d'une grande aide lorsqu'il s'agit de jeter des sorts de confusion sans baguette à peu près l'entièreté de Poudlard.

Lorsque je m'approche une seconde fois, fort heureusement, il ne recule pas. Mais cela semble être au prix d'un effort conséquent. Eeet bah. Compliqué, le gosse. Bon, au moins, il a réussi à lutter contre ses tendances paranoïaques. C'est déjà ça.

Mon sourire s'élargit lorsqu'il accepte mon offre. Ou mon aura le met définitivement mal à l'aise et il a peur de ne pas réussir à s'attacher les cheveux si je suis aux alentours ou il a conscience que cet événement extrêmement rare ne se reproduira plus jamais par la suite.

... tu t'en sortiras bien mieux que moi.

... Ou ça, aussi, oui. C'est toujours plus simple de coiffer une tête qui n'est pas la nôtre.

Après, il doit tout de même un peu me surestimer. Certes, avec mes sœurs comme sœurs, c'est compliqué de ne rien y connaître en coiffure, mais je n'ai pas les cheveux aussi longs que June. Donc je n'use pas de mes talents chaque jour. Je suis un peu rouillé, depuis le temps.

Quoi qu'il en soit, il est clairement hors de question de lui faire une banale queue de cheval. Si je lui ai proposé, ce n'est pas pour simplement lui attacher les cheveux. Non, je vais lui faire une tresse. Une queue de poisson. C'est simple, rapide et ça ne s'oublie pas.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT

02 oct. 2022, 13:06
Hasard d'apparences  E.D 
Edwin sourit à l'autre même s'il se doute bien que "tacher d'essayer" ce n'est pas "essayer tout court". Il ne peut pas trop en demander à l'autre. Pour sa défense, c'est difficile de passer du fait d'être un gros con à quelqu'un de plus respectable. C'est toujours agréable, cependant, quand quelqu'un vous dit qu'il va faire des efforts même quand ce n'est pas entièrement sincère. Il ne s'attend pas à des merveilles mais l'autre n'a pas fait de remarque sur sa phrase alors c'est déjà un grand pas en avant. Ce serait chouette s'ils pouvaient instaurer une trêve durable avec l'autre. Pour Lili, c'est ce que se dit Edwin. Elle mérite largement que le garçon qu'elle aime et son meilleur ami ne se fasse pas la guerre comme deux mules bornées et campées sur leur position. Et puis Edwin n'aime pas l'idée de devoir la partager avec un gros con, donc si Dale fait l'effort de devenir un minimum intelligent émotionnellement, peut-être qu'il serait moins jaloux de savoir Lili collée avec lui. Elle est clairement bien trop lui et c'est agaçant de savoir que malgré tout, c'est lui qu'elle a choisit. Edwin lui a dit qu'il respectait son choix et il ne revient pas dessus, il essaie d'être plus cordial avec Dale qu'il n'a pu l'être par le passé mais si ce dernier pouvait l'aider un peu, ce serait pas de refus.

Il songe à la possibilité que l'autre profite du fait qu'il soit de dos et vulnérable pour lui éclater la tronche. Si ça se trouve, toute cette cordialité n'est qu'un déguisement pour une connerie qui dépasse l'entendement comme il a l'habitude de faire. De toute façon, c'est trop tard : l'autre a déjà la main dans ses cheveux. Si Edwin ressort chauve de cette entrevue, il n'est pas sûr de réussir à être suffisamment calme pour ne pas lui arracher les cheveux et les sourcils en répartie. Une chose est sûre : ça fera plus de mal à l'autre qu'à Edwin. Il peut se passer d'une des choses qui le rend heureux mais il n'imagine pas l'autre réagir aussi bien à un crâne chauve et une laideur absolue. On peut dire tout ce qu'on veut, Dale n'est pas laid, ce serait presque dommage pour les yeux de devoir en arriver là. Espérons, donc, qu'il garde ses penchants d'idiot dégénéré pour lui le temps de s'occuper de ses cheveux et d'être à au moins vingt mètres de lui.

Edwin se détend quand rien ne semble arriver après presque trente secondes à être vulnérable devant lui. Peut-être qu'il a vraiment envie d'être serviable, après tout. C'est bizarre mais ça ne le dérange pas tant que ça, c'est cool. Et puis, en plus, il pourra aller en parler à Lili et voir un sourire naitre sur son visage. Elle sourit toujours quand Edwin lui rapporte quelque chose de vraiment cool. Nul doute que le fait de savoir qu'il s'est bien entendu avec Dale pendant au moins une demie heure serait rangé dans la catégorie des choses qui sont assez cool pour la faire s'illuminer. Edwin aime la voir comme ça, elle devrait toujours pouvoir sourire. Elle le mérite, ça et bien d'autres choses encore.

Il fredonne tranquillement. C'est agréable de sentir quelqu'un s'occuper de soi. Très agréable même, s'il était assit il aurait presque pu s'endormir. Qu'est-ce que tu vas me faire ? On dirait pas un chignon. Il rigole doucement J'espère que t'es pas en train de me faire une coiffure de princesse, ça va pas avec le reste. Peut-être qu'il est en train de lui faire une coiffure de princesse, il en serait capable. Mais c'est toujours moins méchant que de lui raser la tête donc c'est une avancée. Lili croira pas une seconde qu'on a pu rester à côté sans s'étriper, tu crois pas ? C'est plutôt chouette.

Edwin pince les lèvres. Il manque bien quelque chose pour qu'il puisse évoluer autour de l'autre sans soucis mais ce n'est pas la chose qu'il veut dire en premier. S'excuser ça voudrait prendre le risque que l'autre se foute de sa gueule ou qu'il s'en fiche totalement. Et alors il serait le faiblard mielleux et niais au possible. Il ne peut pas s'excuser avant l'autre, que ce soit une question de fierté ou d'égo ou simplement de logique. L'autre ne s'excusera probablement pas et il n'a pas envie de subir la honte de sa vie d'être celui qui accepte ses tors alors que rien de tout cela n'est de sa faute. S'il n'avait pas été con en premier, il ne l'aurait pas frappé, donc ce n'est pas à lui de s'excuser en premier. Si l'autre le fait, il est prêt à suivre, cependant mais il se garde bien de lui faire savoir. Un jour, il s'excusera aussi pour le baiser mais c'est encore lointain. Il faudrait d'abord qu'il accepte cette scène dans sa tête et ce n'est toujours pas le cas.

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"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

29 nov. 2022, 23:30
Hasard d'apparences  E.D 
Et un, et deux. Et un, et deux.

J'avais oublié à quel point c'était ennuyant et répétitif à faire. Même pas trois, non. Vraiment juste deux. Donc même pas besoin de se concentrer parce qu'on a un doute sur la position à laquelle on est ou ce qui vient après. C'est vraiment soit je viens tout juste de glisser la mèche sur le côté, soit je l'ai pas fait.

C'est pourquoi je me mets idiotement à fredonner la chanson qui me trotte dans la tête depuis le début de la journée.

Pour le coup, je pense que j'ai bitché tout ce que je pouvais bitcher au sujet de Wellhister. Donc, là, je déconnecte juste mon cerveau deux minutes, le temps de finir cette tresse. Et, puisque je connais ce cerveau par cœur et qu'il va se mettre à essayer de déterminer si le carreau de la fenêtre du couloir est un carré ou un losange dans l'espoir désespéré de se stimuler, je lui donne une chanson sur laquelle se concentrer. Qu'il tienne en place et qu'il reste un minimum concentré sur cette tresse afin qu'elle reste droite.

Quoique. En soi, il ne pourra pas réellement s'en rendre compte avant que quelqu'un ne lui en fasse la remarque. Donc il pourra se promener paisiblement avec une asymétrie dans les cheveux un bon moment avant de comprendre qu'il y a eu un problème.

... Pour qu'il puisse annoncer haut et fort qu'Edmund est incapable de faire des tresses droites ? Tout compte fait, non. Si le monde entier ne doit pas douter de mon talent en maquillage étant donné le fait que je me pavane avec mes chefs d'œuvres aux yeux de tous au quotidien, ce n'est pas le cas pour la coiffure. Et cela a des chances d'être ma seule œuvre avant bien longtemps, voire jamais. Je n'ai pas envie qu'on se souvienne de moi comme le "boulet en coiffure". Cela m'affecterait trop. J'ai une réputation à tenir, moi. Je n'ai certes pas exercé depuis trop longtemps mais tout de même !

... Et voilà, qu'est-ce que je disais : même la chanson n'a pas suffi à faire tenir ce cerveau en place. Il faut croire que les Sugar Kelpy, malgré leurs chansons restant en tête, ne sont pas si doués que ç-...

Qu'est-ce que tu vas me faire ?

Hein ? Qui me parle ?

Ah oui, c'est vrai, la tête que je suis en train de coiffer est celle de Wellhister.

Tiens, je ne m'attendais pas à ce soit lui qui engage la conversation. Je suis agréablement surpris. Tu fais des progrès, je suis fier de toi !

C'est une surprise.

Je ne peux cependant m'empêcher de lâcher un léger rire à l'entente de la suite de ses dires.

T'inquiètes pas, on trouvera une robe qui ira très bien avec.

Faire de Wellhister une princesse ? Mais je dis oui à cent pour cent. Bigre, ce que je regrette de ne pas avoir de rouge à lèvres dans ma trousse de maquillage. Cela aurait été teeellement drôle de faire tout le make-up qui va avec. Il m'aurait encore plus détesté pour le restant de ses jours mais qu'est-ce que j'aurais ri. Raah.

Second rire que je n'arrive pas à retenir en pensant à ce que j'ai pensé faire dès que je l'ai vu en train de se recoiffer dans les couloirs. Ah là là, il va tellement me haïr...

Moi-même j'ai du mal...

... À croire que TU es capable de rester à côté de moi sans m'étriper.

... à y croire. Donc une personne qui n'en est même pas témoin...

... Ça va en effet être compliqué.

Je finis enfin par enrouler l'élastique autour de ses cheveux.

Là.

Et je glisse ma main dans ma besace, essayant d'y repérer ma trousse de maquillage au toucher.

Tu as un miroir sur toi ?

Parce que je n'en ai qu'un.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT