Contexte actuel :

❝ Dimanche 21 avril 2047, le Poudlard Express est pris en otage par les Lignées. Après l'irruption d'un corbeau noir dans la Grande Salle et le départ de la sous-directrice, l'évacuation de la Grande Salle s'organise. En l'absence des directeurs de la plupart des maisons, différents adultes prennent la tête chacun d'une maison. Pour les Serdaigles, il s'agit d'Enzo Lorenti. ❞

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Ce sujet d'adresse aux Serdaigles n'ayant pas pris le Poudlard Express.
• Pensez bien à ne pas mentionner votre âge ou votre année si vous n'êtes pas inscrits dans la chronologie.

Contexte actuel :

❝ Une heure de plus s'écoule avant que vos camarades ayant empruntés le Poudlard Express ne fassent leur apparition dans votre salle commune. Ils vous semblent un peu défaits et certains ont le teint pâle, mais ils sont en un seul morceau. ❞

Un nouveau corbeau avait surgit dans la Grande salle. Encore un et son arrivé avait fait tressaillir la blondinette. Elle allait maudire ces animaux à vie c'était certain. En attendant, elle peinait à se concentrer sur les paroles du professeur d'Astronomie et ne put qu'être déçue lorsque son cerveau comprit qu'il n'en savait pas plus qu'elle. Il était vrai qu'ils n'étaient pas dans le train alors personne ne pouvait savoir ce qu'il se passait mais elle avait désespéramment besoin d'en apprendre plus. Avant de vriller. Seul les visages de ses amis et camarades tournaient dans son esprit tout comme celui de sa sœur. Bientôt le tournis allait tout envahir mais pour le moment il fallait essayer de marcher, arriver dans leur salle commune semblait-il. Pourquoi étaient-ils tout en haut ? La deuxième année aurait volontiers prit le chemin des cachots ou de quelque lieux plus proche que leur destination. Hochant la tête aux paroles de l'adulte, les larmes coulant toujours sur ses joues, l'aiglonne vint se mettre à côté d'Eridan. Elle avait prit soin de prendre la main de Canelle avec, main qu'elle ne comptait guère lâcher. Heureusement que sa meilleure amie était là avec elle ou sa panique serait plus grande encore. Dieu merci elle avait des repères et Canelle et Eridan en était des très importants. Pas un mot ne fut prononcés alors qu'ils quittaient la salle, elle se contenta de marcher en reniflant, tout près d'Eridan et trainant sa meilleure amie par la main. Que se passait-il dans ce train ? Comment allait Heather ? Qu'aurait-elle fait si c'était elle qui se serait trouvé dans le Poudlard Express ? Aurait-elle paniqué ? Aurait-elle été calme ? C'était surement une question qui n'aurait jamais de réponse et c'est sur ces interrogations qu'ils arrivèrent devant la salle commune.

Plus rien n'avait de sens, ni l'énigme que donna le heurtoir, ni la réponse, ni le fait qu'ils faille encore attendre un temps indéterminé. A nouveau, la née-Moldue se tourna vers Eridan et demanda d'une petite voix :

-On peut rester avec toi s'il te plait ?

Elle espérait bien que le concerné approuve et si ce n'était pas le cas alors elle resterait avec Canelle. Pour faire quoi ? Vaste question. Elle avait bien envie de se changer les idées mais le pourrait-elle ? Heureusement, Eridan n'avait pas été contre le fait qu'ils restent ensemble et la petite troupe s'était donc assise dans un coin de la pièce. Chacun semblait dans ses pensées et l'attente demeurait interminable. La fillette repensait aux paroles de son ami qui lui avait dit que l'équipe professorale était sur le coup et elle espérait bien qu'ils parviennent à aider les élèves du train. Mais quand reviendraient-ils ? Le silence lui pesait sur les épaules mais chaque fois que sa bouche voulait s'ouvrir il lui semblait que sa mâchoire pesait deux tonnes. Alors elle laissa tomber et se contenta de jouer avec le bord d'un coussin, refusant de lâcher sa meilleure amie comme quelqu'un accroché à une bouée. Seul ses reniflements parvenaient à se faire entendre à un intervalle régulier. Pourvue qu'Heather reste entière. Et même si elle revenait en pleine santé, ses parents en entendront parler. C'était certain. Et l'image de sa mère apprenant ce désastre entra dans sa tête alors que des élèves entraient au compte goutte dans la salle commune. Le visage aussitôt redressé, Zoey réalisa que c'était les élèves du train qui arrivaient enfin. Certains étaient pâles mais ils étaient en vie. Des larmes de soulagement coulèrent sur ses joues mais il fallait avant vérifier que tous étaient en vie et en bonne santé. Alors laissant ses amis derrière elle, elle fonça sur le premier groupe comme un taureau en furie :

-Vous allez bien ? Qu'est ce qu'il s'est passé ? On vous attends depuis des heures ! Vous avez pas vu une petite, les cheveux noirs et les yeux bleus ? Elle est à Poufsouffle ! Tout le monde va bien ?...

Puis elle s'arrêta à quelques distances du groupe et les regarda tour à tour. Elle ne savait pas ce qu'ils avait vécu mais cela s'avérait intense. Et la petite avait hâte de tout savoir.

@Canelle Johnson et @Eridan Lowell
Les actions ont été vu avec la plume d'Eridan

Monter. Monter. Encore monter. C’est ce que Joy faisait avec les Serdaigle qui étaient restés à Poudlard. Avec les Serdaigle encore en vie. Elle sentait sa baguette dans sa manche, la où le Poufsouffle l’avait mise, mais n’avait aucune envie d’y toucher. Elle lui rappelait trop ce qu’il venait de se passer. La fillette revoyait encore l’image du pont en pierre, puis des deux pichenettes qui avaient suivi faisant tomber deux piliers. Elle revoyait le pont s’affaisser avec le Poudlard Express dessus. Elle avait détourné le regard avant de voir le tout s’écrouler, avant de voir des centaines de vies s’envoler. Maintenant elle montait les marches menant à la tour comme une machine. Elle les comptait pour penser à autre chose, mais perdait sans cesse le fil et recommençait. 1, 2, 3... 50, 51... les marches défilaient et quand le cortège s’arrêta devant la porte de la salle commune elle faillit rentrer dans l’élève devant elle et se rattrapa in extermis.

Ne pas penser. Ne pas réfléchir. Ne pas se rappeler. La sorcière s’était assise par terre, dans un coin de la salle commune et triturait la moquette. D’autres Aiglons étaient la, certains semblaient attendre quelque chose. Mais quoi ? Quelle était la probabilité que quelqu'un soit venu en aide aux élèves avant l’effondrement complet du train ? Mais si elle était là, en tailleur, le regard vide vers la porte c’est parce qu’inconsciemment elle aussi espérait. Elle voulait voir les têtes disparues franchir la porte. Elle n’avait pas trouvé le courage d’aller dans son dortoir. Rien que l’idée de voir une partie des lits vides... elle n’était pas sûre de le supporter.

Les minutes s’écoulaient, interminables. Joy avait perdu tout espoir et si elle n’était pas retourné au dortoir c’était qu’elle n’en avait pas la force. Elle était fatiguée, avait faim, était incapable de bouger. Quand elle vit la porte de la salle commune commencer à s’ouvrir, elle sut que c’était la fin. Quelqu’un venait leur annoncer la mort de tous leurs camarades. Il fallait être courageux quand même pour porter une si mauvaise nouvelle. Elle voulait se boucher les oreilles, n’était pas prête à entendre une telle annonce. Mais quelque chose clochait. Ce n’était pas un adulte qui venait d’entrer mais un élève. Suivi d’un autre. Et de tous les Serdaigle manquant.

La deuxième année mit quelques secondes à réagir, le temps que l’information monte à son cerveau. Puis elle bondit sur ses pieds pour mieux voir les élèves, parfois pâles mais toujours entiers. Elle survola rapidement le groupe des yeux, cherchant à savoir si toutes les personnes qu’elle connaissait étaient bien là. Elle fut rassurée de reconnaître quelque unes de ses camarades de dortoir qui avaient quitté Poudlard pour les vacances, mais remarqua ensuite qu’elle n’avait pas vue Noémie. La fillette n’avait pas énormément d’amis, plus des connaissances, et Noémie était certainement la personne en qui elle avait le plus confiance. Depuis que son amie lui avait fait confiance pour ses affichettes, elle lui était reconnaissante. Mais là, parmi toutes les têtes, elle ne parvenait pas à la retrouver. La petite Wakberg se maudissait de ne pas être plus grande, car même sur la pointe des pieds certains élèves plus âgés en cachaient d’autre. Mais elle avait beau se déplacer, toujours aucune trace de la chevelure noire de Noémie.

Le temps passait et le groupe commençait à s’éparpiller, Joy allait commencer à paniquer, à s’imaginer que certains n’avaient finalement pas pu être sauvé, quand elle vit une sorcière rentrer dans la salle, un peu après les autres. Cheveux brun foncé, yeux anthracite, c’était bien Noémie. Rassurée et épuisée par toutes les émotions qu’elle venait de vivre, la petite courut rejoindre sa camarade pour la prendre dans ses bras. Elle sentit Noémie se figer et comprit qu’elle s’était peut-être un peu emportée. Elle la relacha rapidement et lui offrit un sourire gêné. D’habitude elle n’était pas très contact physique mais elle était si contente de retrouver son amie ! Elle lui lança un "Désolée... je... je suis rassurée de te voir." et se reprit. Elle lança un dernier regard autour d’elle, ravie de constater que toute sa maison était saine et sauve.
_{@Noémie Claire-Cornwell pour la mention, n’hésite pas si tu veux que je change un truc}

Perdue dans tout ce groupe de sorciers et sorcières, Roxane avait l'impression d'être invisible, elle suivait le groupe en silence, complètement sous le choc suite à ce qui s'était passé dans la Grande Salle... En fait elle avait la sensation d'être sous l'eau, tout n'était que bruit de fond et rien ne parvenait au cerveau de l'adolescente, le teint livide et le regard perdu, elle était méconnaissable. Malgré tout son cerveau était en fait en ébullition, l'Aiglonne était complétement paniquée à l'idée de seulement penser à tout ce qui pouvait bien avoir lieu dans le Poudlard Express au moment où elle remontait vers les dortoirs.

Lorsqu'ils furent tous arrivés dans les dortoirs, Roxane s'isola dans un coin et se recroquevilla sur elle-même. Elle ne voulait parler à personne, rien n'avait d'importance tant que qu'elle ne savait pas si élèves dans le train étaient sains et saufs.

Au bout d'une heure qui sembla durer une éternité à la brunette un groupe d'élèves du Poudlard Express pénétra dans le dortoir, le teint livide et la mine fermée. L'adolescente redressa immédiatement la tête et regarda ses camarades sans dire un mot. Seul un léger sourire et un regard larmoyant de dessinèrent sur son visage. Elle ne savait trop quoi dire, elle resta figée et assista aux réactions parfois très expressives de ses pairs qui parfois, étaient capables d'exprimer leur joie.

Roxane est complètement muette lors de la remontée vers les dortoirs, une fois arrivée en haut elle préfère se mettre dans un coin. Son silence, bien que déconcertant, vient marquer l'état de choc dans lequel elle se trouve. Malgré le retour des autres élèves elle ne parvient pas à s'exprimer et assiste donc à la scène en silence encore une fois...

RP clôturé.