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10 juin 2022, 20:19
 Examen 2047  Pratique Sixième Année
Votre personnage passe enfin son oral devant Lancelot, et cela pourrait arriver avant ou après l'examen théorique.
Votre stress sera-t-il donc différent ? Possédera-t-il des oublis ? Des explications farfelues ? Seul votre personnage pourra nous le dire.

InRP, votre personnage devra se présenter en temps et en heures, car tout retard pourra apporter quelques sanctions (mais là, c'est à vous, joueurs, d’interpréter votre personnage jusqu'au bout et de rester cohérents avec les capacités de vos protégés tout comme la notation correspondra à Lancelot et ses exigences. Aussi le jour HRP ne compte pas, vous postez quand vous voulez. ^^).
N'hésitez donc pas à faire parler votre personnage, à décrire toutes ses actions dans un minimum de 220 mots.

Participation
> Après remise du QCM correspondant à votre année InRP ou devoir dans le cas où vous n'êtes pas inscrits à la chronologie, vous recevrez un hibou avec le sujet de votre examen oral.
> Vous posterez un post RP unique de minimum 220 mots.
> Notez bien la date de votre passage ainsi que l'heure.
> N'hésitez pas à tout décrire (vos émotions, vos ressentiments, votre attitude), à écrire vos paroles.
> Considérez que Lancelot vous écoute attentivement, vous regarde et note de temps en temps dans un carnet.
> Parlez à votre professeur comme s'il était un Moldu.

Élève et sujet :
1 -
2 - Aelle Bristyle : Le Commonwealth

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...

13 juil. 2022, 15:48
 Examen 2047  Pratique Sixième Année
Mercredi 12 juin 2047 — entre 15 heures et 16 heures
Salle d'Étude des moldus
6ème année



Je pénètre dans la salle à l'heure précise et salue d'un mouvement de la tête O'Lake. Lorsque je reçois mon sujet, mes sourcils se froncent, signe de ma concentration plus qu'une quelconque frustration. Je ne ressens aucun stress vis à vis de cet examen. L'Étude des moldus n'est pas une matière qui me passionne et elle a le défaut de nous apprendre des choses pour lesquelles je n'ai que peu de considération, même si j'ai parfois du mal à les appréhender — le monde des moldus est si étrange ! Pourtant, il s'agit d'une matière intégralement théorique et assez bête : il suffit d'apprendre et de recracher, pour faire court. Et heureux hasard, apprendre est l'un de mes meilleurs talents. Je connais par cœur la plupart des fiches rédigées durant l'année pour ce cours, même celles me paraissant inutiles et celles que je comprenais moins. Mais le Commonwealth, je connais.

Je m'installe face au professeur. Le menton haut, les mains croisées sur mes genoux. Je prends le temps de rassembler mes pensées avant de commencer. Et je me lance, voix claire et sûre de moi, mon regard oscillant entre le visage de l'homme et le mur derrière lui. Pas une seule fois je ne baisse les yeux sur le carnet dans lequel il prend des notes, cela ne ferait que me déconcentrer.

Du Commonwealth, je donne une définition, j'explique les raisons de sa création, parle des états membres, donne des données importantes et intéressantes, prend garde à en place une non apprise en cours mais que j'ai trouvée lors de mes recherches pour approfondir mes fiches. Concise, je ne m'étends pas plus que cela. Je me contente de donner le nom du chef actuel sans ne rien en dire d'autre, répond à la dernière question de la même façon : le titre du chef est-il héréditaire ? Non. Point, sans fioritures alors que j'aurais pu en raconter quelques lignes. Mais je n'ai pas de temps à perdre pour ça, pour cette matière je ne souhaite pas fournir plus d'efforts qu'il n'en faut.

D'une voix monotone, je déroule mon exposée dans une logique toute académique. Introduction, explication, conclusion. Je donne des exemples pour illustrer, je répète les informations importantes en plongeant brièvement mes yeux dans ceux du professeur, j'appuie mes propos avec des gestes calmes et précis.

Papa, qui m'a fait réviser plusieurs fois ce genre d'exercice lorsque j'avais besoin d'un auditoire, m'a déjà dit de faire attention à mon ton pour ne pas paraître trop condescendante. « Tu connais ton cours, tu es douée, Ely, mais n'oublie pas la modestie, s'il-te-plait, » m'a-t-il dit avec ce sourire coincé sur les lèvres, celui qui veut dire qu'il me sourit alors qu'il préférerait faire la grimace. Aujourd'hui, je n'écoute pas les conseils de papa, je n'y pense d'ailleurs pas. Je dégueule ce que j'ai appris et présente une face que j'imagine de marbre.

Parfois, surtout lors de ce genre de moment, j'ai hâte d'être en études supérieures pour enfin être débarrassée de ces cours inutiles dont je n'ai pas voulu.

Une fois terminé mon peu passionné mais pas moins bon exposé, je me lève, hoche la tête en direction du professeur et quitte la pièce comme j'y ai pénétré : d'un air pressé.

Aelle ne s'adresse absolument pas à Lancelot comme à un moldu ! Au contraire, même. Je doute qu'elle ait usé de beaucoup de termes sorciers, le moment ne s'y prête guère, mais elle n'est pas sortie de son rôle, disons. Elle n'a pas tout dit, il manque certainement des informations, mais tout ce qu'elle a dit est juste et précis.