Le bruit des pas de la jeune élève résonnait dans les couloirs en écho, avant de se perdre au loin. Voilà bientôt un quart d'heure que Faustine arpentait les couloirs, tournant d'un côté, montant un escaliers, tournant de l'autre côté, redescendant. Elle était censée aller en cours de sortilège, mais n'avait vraiment aucune idée d'où pouvait se trouver la salle. Elle avait juste l'impression de tourner en rond depuis toute à l'heure. Pourquoi diantre n'y avait-il pas de plans dans l'enceinte du château ? Il était si vaste, on pouvait s'y perdre si facilement ! La jeune fille regrettait de ne pas y être allée avec un groupe de première année de sa maison, ça aurait été plus simple ! Mais trop timide, elle s'était dit qu'elle allait se contenter de prendre un peu d'avance, et qu'elle trouverait forcément la salle toute seule. Et bien elle avait eu tort sur toute la ligne...

Au fur et à mesure que le temps s'écoulait, la panique montait chez Faustine. Les couloirs se ressemblaient tous : comment pouvait-on se situer ? Certes, il y avait bien les toiles accrochées au mur, mais il était toujours très perturbant de voir les personnages représentés bougeait, se déplaçaient et se rendre visite d'un tableau à l'autre. Tout cela était un peu trop perturbant pour la fillette, qui n'était guère habituée à toute cette magie.

Elle cherchait en vain quelqu'un, mais les uns après les autres, les couloirs étaient déserts. Les premiers cours de la matinée avaient déjà dû commencer depuis une dizaine de minutes ce qui fit redoubler la panique de la Poufsouffle. Arrivée en retard au tout début de l'année... Son année commençait bien mal ! Et si elle n'était pas faite pour ça ? Et si elle allait se révéler être une sorcière absolument catastrophique ? C'est vrai après tout, ses parents étaient "normales", il était bien bizarre qu'elle soit une sorcière. Et si ce n'était qu'une erreur en fait ? Sa place n'était peut-être pas ici après tout...
En pensant à tout cela, une larme coula sur la joue de la jeune fille et elle s'arrêta de marcher pour reprendre son souffle et s'adossa à un mur. Elle essaya de chasser ses pensées si noires en étant optimistes, mais elle n'y parvient pas. La jeune fille avait besoin d'aide...

_{@Julia Rose !
Désolé pour le retard, j'espère que mon post te plait...}

Julia marcha dans le couloir pour se rendre à sa salle de cours, mais elle a oublié ces affaires de cours, du coup, elle est retournée vers sa salle de dortoir pour prendre ses affaires et a vu qu'il était déjà et demi.

Elle marcha pour son prochain cours et elle a vu une fille qui s'adossa à un mur. Elle avait l'air en train de broyer le noir et de n'être pas bien du tout. J'ai eu de la peine pour elle. Elle a besoin de mon aide pour que je la réconforte, elle ne peut pas rester comme ça.
Je n'osais pas aller la voir tout de suite si elle me dit de partir ou me traite comme si je n'étais pas là, mais bon, je me lance.
Je prends une respiration et alla vers elle.

- Salut, enchantée moi, c'est Julia Rose première année en Gryffondor. Je sais que ça pourrait par être bête, mais je ne pense pas que c'est bien de rester dans son coin et de rester tout seul. Je te conseille qu'on en discute et on en parle un peu. Je m'inquiète pour toi. Je sais qu'on ne se connaît pas, mais je veux aider et ne dis pas non.

Elle est plutôt belle comme fille avec ses cheveux roux lise et long, elle a des yeux marron noisette.
C'est plus une fille joyeuse, heureuse, en pleine forme ça ressemblait à une fille paisible.

- T'es très belle tes cheveux tes yeux tout est très assortie à toi t'es magnifique, il ne faut pas être triste.

Elle devait avoir un ami ou une amie qui lui a blessé le cœur, car elle a l'air perturbée et troubler ça m'inquiète, j'espère trouver les mots juste pour la réconforter si elle a envie.

Je lui tendis ma main pour l'aider à la relever, on n'allait pas parler assis, c'est mieux debout.

- Bon, je ne vais pas attendre tout mon temps, si tu veux qu'on discute avant le prochain cours faudrait le faire maintenant.

Oups... J'étais trop directe, elle doit penser dans sa tête que je suis folle.

@Faustine Ruewen