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@Kimberly Harlez

L'utopie de la perfection | Juillet 47

Combien de temps cela faisait-il ? Oof.. je ne sais plus combien de temps cela fait. Mais bon, que puis- je y faire ?
"Pas grand chose à par t'éloigner d'elle."
Cie, s'il te plaît je suis pas d'humeur.
"D'accord, d'accord."
Les gouttes d'eau qui tombaient, je les calculais à chaque fois qu'une tombait cela faisait un. J'en suis à mille deux cents cinq.

Mon père nous avait finalement rejoint. J'aurai préféré qu'il reste bien sagement dans son bureau avec ses patients qu'il aime tant. Ma mère était heureuse qu'il avait réussi à poser des vacances pour venir ici.
"Depuis, c'est la guerre."
Pire que ça.

Mon père s'entendait bien avec tout le monde sauf la mère d'Harlez - il faisait semblant de bien s'entendre avec elle surtout -, alors que ma mère elle, c'était devenu sa nouvelle meilleure amie en moins de trois jours et encore..
Il me lançait des regards et parfois il essayait de me parler mais en vain. Il regardait Harlez. Je le sentais pas.

— Tu es Kimberly c'est ça ?

Définitivement. Je veux pas qu'il lui parle.

— J'ai entendu parler de toi.
— Non jure tu écoutes ce qu'on raconte à la maison ?
— Wayne.
— Adrien.

Il aimait pas que je l'appelle comme ça, son prénom. Je l'appellerais 'papa' quant il arrivera à trouver du temps pour eux.
"Wayne le méchant. Au moins, si elle te voit comme ça, elle pourrait te laisser tranquille."
Je m'en moque de ce qu'elle peut bien penser de moi actuellement. De toute manière, elle le verrait bien. Ce caractère avec mon père.

La première semaine nous l'avions passé avec mon père, en visitant l'ancien et nouveau Pékin, parce qu'il y avait vraiment beaucoup de choses à voir. Finalement, la deuxième semaine, quand mon père fut parti, nous avons plus bougé, en même temps il était difficile de trop de déplacer dans des endroits inadaptés comme les rizières ou temples aux escaliers détruits par le temps..
La deuxième semaine, le père de Wayne nous a rejoint. Alors, oui, il paraissait moins imposant que je ne le pensais (il faisait la même taille de ma mère ce qui faisait un peu drôle pour le coup) et on voyait nettement qu'il avait des origines d'ailleurs, loin de Londres mais près de Chine sûrement.
Nous préparions quelques affaires pour une balades dans les campagnes fraîches au nord du pays, nous allions aussi bientôt visiter la grande muraille bref, que de choses de prévues. Nous étions à l'hôtel, avec deux chambres communicantes, un très grand hôtel, ma mère adorait faire bonne impression auprès des inconnus, ça marchait : le feeling passait vraiment bien entre les deux maîtresses de familles. Quand à l'homme, cela faisait un moment qu'il m'observait. Wayne m'avait déjà dit que c'était pas grande joie entre eux deux, alors je restait méfiante, je donnais toute ma confiance au garçon. Mais l'homme s'engagea dans la conversation, suivit de près par Wayne, on voyait très bien que c'était la guerre froide. Sans regarder l'homme, je répondis assez froidement avec un fin sourire sur les lèvres, un sourire tout sauf amical :



Je sortis de ma valise un Qipao, une jolie robe de soie blanche traditionnelle et offrit un sourire sincère à Wayne. C'était un achat de mon père, il savait ce que j'aimais.
L'inconnu était inconnu, je ne cherchais pas plus que ça à engager la conversation, mais la femme liée à mon sang entra dans cette chambre, affichant un sourire glaçant en portant des sacs de courses emplis de riz. Je regarda l'homme pour la première fois depuis notre échange, et dis :



Puis j'ai senti le regard de ma mère sur mes épaules. J'étais semi-paniquée, je ne le montrais pas, mais je voulais à tout pris éviter la catastrophe.



Elle était à présent satisfaite, tant mieux.

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L'utopie de la perfection | Juillet 47

Le sourire si faux, si confient de lui, me mettait plus en colère contre lui et plus la haine montait aussi. Plif, plaf, devenus plus lent et pourtant, j'étais là, assis sur ce sol au milieu de l'eau qui ne mouillait pas ou c'était juste moi qui n'y faisait plus attention ?
"Tu n'y fais plus attention, c'est tout."
Comment on a pu devenir ça Cie ?
"C'est de sa faute, pas la tienne."
Je sais. Mais cela reste une de mes question sans réponse..

Il avait rit, certes, c'était un léger rire, mais il était moqueur. Ce moquait-il d'elle ? Oh, non, il me regardait quant il avait ri. Il se moquait de moi. Je le connais si bien pour une fois.
"Qu'elle chance, c'est un avantage."

— Il tient ça plus de ça magnifique mère, elle a un grand coeur aussi, avait-il dit ça avait un fin sourire sur les lèvres avant de continuer à regarder Harlez, le reste, il tient ça de moi.

"Pourquoi ne dis-tu rien ?"
Je me tais, je ne peux rappliquer sur ce qui est vrai. Cela est tellement regrettable..
Je me moquais bien de ce qu'il pouvait dire sur ce qu'il se passait à la maison, c'est pas ça qui me fera oublier tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il m'a fait.

— Mon fils a de la chance d'avoir une amie comme toi. Je n'entends que des éloges venant de toi, Kimberly.

Je me sentais seul, oublié, effacé, mis de côté. Qui aurait cru que c'était le début de la descente et de ma tristesse contre elle ?

Cette femme me force à penser comme je ne pense jamais, comme il ne faut pas penser peut être, cette femme, c'est mon enfer 2, l'une des nombreuses parties qui font le malheur.. Si vous ne la connaissez pas comme moi je la connais, alors vous ne connaissez rien, elle veut tout contrôler et toujours gagner, et elle fait tout pour que j'ai ce qu'elle n'a jamais eu, pour que je fasse ce qu'elle n'a jamais fait, pour que je dise ce qu'elle n'a jamais dit et pour que je devienne ce qu'elle n'est jamais devenue.
Ma mère rêvait de devenir musicienne avant, mais elle n'était pas assez douée, elle n'a jamais réussi à passer une audition de chant, mais elle avait un discours qui captivait les gens et un sens de la justice fort, tout le contraire de sa sœur qui elle a réussi sa vie comme elle le souhaitait, ma mère ne s'est jamais remie de l'attention qu'on ne lui portait pas, elle sèche ses larmes sur mon futur, elle veut que j'aille loin, que je vise haut. Elle veut me voir sur affiches plus tard, je suis sûre qu'elle pourrait vendre la maison s'il le fallait, au début elle voulait me faire chanter, mais j'ai vraiment une voix qui ne va avec rien, alors elle n'a pas cherché plus loin et a préféré que mon don naturel comme elle le disait si bien, vienne par lui même.
Je la regardais, je ne pouvais pas lui en vouloir, elle voyait juste en moi ce qu'elle n'avait pas pu accomplir, je ne pense pas non plus qu'elle s'est imaginée ne serais-ce qu'un seul jour de sa vie qu'elle me faisait du mal, qu'elle me coupait l'herbe sous les pieds et m'empêchait de faire ce pour quoi j'étais née..
Son père semblait aussi hypocrite, il ne s'est jamais dit que son fils avait acquis des choses, et que tout ne venait pas de lui..

- Wayne est un bon garçon, je suis contente de savoir qu'il me perçoive ainsi, sous une si jolie forme. Je pense qu'il mérite de l'attention, comme chaque enfant devrait en recevoir.

De loin j'étais mâture, oui, mais c'est parce qu'on m'avait fait taire depuis bien longtemps cette petite voix qui te dis d'aller jouer au grand jour, je n'avais que 13 ans et toute la vie devant moi, on dit que l'enfance est mémorable, je n'en garderais aucune joie infantile, juste des pensées plus adultes, je ne sais même plus si c'est juste.

- Kim est une jeune fille bien altruiste pour son âge, ce devrait être un modèle pour beaucoup d'enfants et d'adolescents, je suis heureuse de la voir travailler et prendre sur elle au lieu de s'occuper de ces amourettes ou bêtises que n'importe quel autre gamin pourrait trouver intéressant. Votre garçon est aussi un bel exemple, il est calme et posé, c'est rare de nos jours.

Puis elle se retira de la pièce rejoignant une autre chambre après avoir déposé son riz. Son visage était devenu grave en passant devant les jumeaux, je savais très bien ce qu'elle pensait d'eux.

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L'utopie de la perfection | Juillet 47

Je voulais m'effondrer, me noyer, m'effacer. Je voulais pleurer, crier, mais surtout, briser ce masque. Ce masque, qui, pour la première fois je voulais retirer, le casser devant eux. Mais encore une fois, je ne faisais rien, juste les regarder, le regarder lui et son sourire fier en coin.
"Mais il est fier de quoi ?"
Cie, on ne pointe pas les gens du doigt c'est mal.
"Roooh t'es pas drôle."

La mère d'Harlez était comme passée en coup de vent, mais c'était assez pour faire grandir ce sourire qu'il avait en coin. Il ne souriait pas à mon sujet, non, bien-sûr que non, il le faisait plus aux éloges de sa mère vis-à-vis de sa fille.
"Pauvre fille, c'est tout ce qu'elle est. Madame 'je suis parfaite', je suis sûre, ton père vas la préférer."

— On ne peut pas prendre exemple sur moi, avais- je dit tout bas.
— Kimberly, j'aurai bien aimé que Wayne soit un peu comme.. toi ?
— Sympa mon paternelle.
— Reste tranquille.
— Alors ferme- là.

J'étais froid, aussi bien dans la voix que dans le regard. J'étais distant, mais je n'étais pas en colère juste calme comme à mon habitude.
"Wayyyynneeeee ! Je suis fière de toi !"
Tu es adorable toi quand tu t'y mets.

Je me moquais bien de si j'allais changer du point de vue d'Harlez. De toute manière, ça se voyait déjà que mon père l'aimait. Alors que pouvais-je bien y faire ?

— Elle te plaît bien Adrien ? Elle a ce que tu recherches ?
— Fait comme elle, parle mieux.

Je me dirigeais vers ses escaliers que j'avais ajouté dans mon monde, j'allais descendre, j'étais descendu à cet étage inférieur.

Je pouvais juste me taire face à lui.
"Elle te détruit, déteste là."

On voyait bien que la tension était palpable, mais comment dire.. Wayne exagérait un peu sur ce coup, il ne laissait pas son père s'exprimer, et ça me foutait la haine, parce que tout le monde peut s'exprimer comme il s'en doit.

- Wayne est à mes côtés, je suis sûre qu'il atteindra ce que vous attendez de lui au travers de ma personne si on reste amis, vous savez, quand deux personnes sont proches, elles prennent les habitudes de l'autre. Mais personne ne peut être parfait monsieur, ce n'est qu'un mot, il faut simplement accepter les différences des uns et autres.

On aurait dit une bourge lol, le genre de choses que les faibles disent, j'aurais préféré cracher que Wayne devrait être l'exemple de la perfection, mais les murs ont des oreilles, et après les réflexions du chaton, je n'avais que peu envie de prendre sa défense, parce qu'il ne sait pas ce que c'est de vivre dans le silence sans pouvoir s'exprimer comme on le souhaite. Je ne veux plus que personne me dise de me taire, l'année prochaine, je hurlerais mes idées au monde entier, ils ne peuvent que accepter celle qui devait atteindre le mot parfait sans définition claire du dictionnaire. Une fois j'y suis allée, et ce que j'ai lu m'a dégoûté, mais comme une machine je le répéta devant le fils et le père :

- "Perfection, nom féminin, premier sens : qualité, état de ce qui est parfait dans le domaine esthétique ou moral, deuxième sens : réunion de toutes les qualités portées à leur plus haut degré, troisième sens : caractère de ce qui est infaillible.", et croyez moi monsieur, rien n'est infaillible dans ce monde.

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L'utopie de la perfection | Juillet 47

Plif plaf plif plaf, les gouttes d'eau qui tombaient, accéléraient. Mon coeur aussi. Des battements plus vite, moins réguliés. Pourquoi ? Le stress ? Non. La peur ? Peut-être. La colère ? Aussi.
"Tu vois, si tu comptais pour elle tu crois qu'elle aurait agis comme ça ?"
On ne peut pas savoir ce que les gens pensent, Cie. Et d'ailleurs, arrête avec ce sourire satisfait sur le visage.

— Je suis bien désolée de briser tes rêves mais, Wayne ici présent ne changera sans doute pas à tes côtés. Qui plus est.

Il avait ce ton, ce ton que chaque enfant ne veut pas entendre, ce ton qui veut dire que tu n'allais pas t'en sortir en un seul morceau.
"Ça lui remettra les idées en place à cette bouffonne de miss parfaite !"
Ton langage.

— Qui plus est, je n'avais pas besoin d'entendre une définition sortie tout droit du dictionnaire sans doute retenu par hasard. C'est assez.. blessant.

Je me taisais. Encore. De toute manière, j'allais me taire, me ratatiner sur moi-même, disparaître de la vie des autres, d'eux. En commençant par elle.
"Enfin tu m'écoutes un peu !"
"C'est un danger pour toi, Wayne, tu me fais confiance ?"
Oui ? Plus que moi-même.
"Alors fait ce que je te dis, c'est pour toi que je le fais."

Il réfléchissait. Oui, mais à quoi ? Je me disais qu'au fond ce n'était pas ça. Pas ce à quoi je pensais. Mais j'avais tord..

— Kimberly, tu as là une charmante mère même si je préfère de loin ma femme, il avait sourit, au moins, il aimait toujours maman, prend le comme tu le veux très chère, mais je te considère comme un de mes enfants.

Je voulais dire quelque chose mais je me tu. Et alla m'asseoir dans un coin, les coins que généralement on évite parce qu'ils font peur ? C'est devenu ma place. Loin d'eux, loin de moi et ma noirceur.
"J'espère que cette bouffonne va aller bouffer des clowns une fois qu'elle t'aura bien détruit !"
Je ne répliquerai pas.

- Je ne souhaitais pas vous blesser, loin de là, je voulais juste prouver que Wayne et moi avons des points communs, et que personne n'est parfait, ni moi, ni lui, ni ma mère d'ailleurs.

Puis j'écoutai la suite, la mine intéressée, je le faisais pour m'opposer à Wayne, et la réflexion comme quoi il me considérait comme sa propre fille me fit écarter en grand les yeux, il va quand même un peu loin.. Je souris, mais cette boule dans ma gorge ne part pas.

- Eh bien, quel honneur ! Je dois avouer que vous avez l'air d'être un bon père, mais je n'irais pas jusqu'à vous appeler "papa" un jour, monsieur Adrien.

Wayne à la suite de cette nouvelle n'avait pas l'air bien du tout. J'y avait été trop fort ? Pourtant je trouvais que même à travers le malaise son père était très sympathique, soit.
Je me rapprocha du garçon la mine inquiète et m'agenouilla en face de lui, sentant le regard du progéniteur du chaton sur mon dos. Je priais pour qu'il parte, si c'était lui qui mettait si mal à l'aise le jeune garçon, et inclina un peu la tête pour tenter d'apercevoir son visage.

- Excusez moi monsieur, je vais tenter de remonter le moral à Wayne, il s'agit tout de même de mon meilleur ami..

Je ne l'avais même pas regardé, parce que ce qui importait dans le moment c'était lui, le jeune homme devant moi, et même si il avait exagéré pour mon humble avis, je ne pouvais pas lui en vouloir, c'était impossible pour moi, je finirais toujours par le pardonner.

- Et si on parlait rien que tous les deux Wayne ?

Je voulais que son père parte, si je voulais lui parler à présent, je le ferais hors présence de Wayne, c'est un homme bon, je le sais.

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@Kimberly Harlez

L'utopie de la perfection | Juillet 47

Une coupure net. Une coupure qui faisait que je n'y faisais plus attention, et pourtant, les larmes avaient commencé à couler mais personne ne le verra, je sais si bien le cacher, le modeler. Cacher pour mieux guérir, pour mieux détruire. Plif plaf, ne s'arrêtaient pas, je ne le voulais pas.
Je ne voulais plus faire attention à lui, même à elle. C'est à cause d'elle si il la préfère à ses propres enfants.
"Et bah voilà, si tu m'avais écouter on en saurait pas là."
"Quand je te dis qu'elle est mauvaise pour toi, croit moi. Pas les autres, juste moi."


— Je ne te demande pas non plus de me voir comme un père, juste, sache le. Oh, et il ira mieux une fois qu'il aura digéré la nouvelle.

Puis des pas qui s'en allaient. Mon coeur aussi s'en allait, je ne le confierais plus jamais à quelqu'un. Vous êtes tous plus cruels les uns que les autres.
"Exactement. Ah, et ton père vient de sortir de la chambre il reste plus que toi et l'autre débile."


Elle voulait discuter avec moi ? Qu'elle essaie tiens. J'avais ramené mes jambes contre moi, mes cheveux cachaient mon visage. Ils avaient bien poussé malgré eux, j'étais bien dans mon coin, seul. Je ne pleurais pas, je pleurais juste dans mon monde, de toute manière, j'étais juste minable et totalement faible voir même, pour elle, un garçon qui n'en vaut plus la peine ?
"C'est ce qu'elle pense, tu n'en vaut plus la peine Wayne."
Oh.. je le savais au fond.
"Mais pour moi, tu en vaudras toujours la peine. De toute façon que tu le veux ou non tu es ma priorité."
Cie ? Elle va me laisser ?
"Oui."

Il était finalement parti, même si ses paroles m'avaient semblées disons étranges.. Après il connaissait mieux son fils que moi je ne le connaissais, je ne pouvais pas le contrarier sur ce point. J'étais à genoux face à Wayne, et j'affichais un sourire assez inquiet, lui et son père ne s'entendait pas bien mais..

- Pourquoi tu ne tentes pas de te réconcilier avec lui ?

C'était sorti.

- Tu fais autant d'effort qu'il en fait, il faut pas se plaindre d'une mauvaise relation après si tu ne fais rien.

Je le regardais droit dans les yeux.

- On a toujours le choix Wayne, je suis sûre que tout peut-être mieux si tu y met du tiens, t'as rien à perdre.. Mon père aussi travaille beaucoup tu sais, mais c'est pour vous qu'il fait ça, pour que vous ailliez un bon environnement de vie..

J'avais ce qui me pesait sur mon cœur, pour moi, tous les papas du monde étaient des anges, comme le mien, je savais que si il rentrait tard c'était pour mieux nous nourrir, nous abriter, nous aimer..

- Tu rejettes la faute sur lui mais regarde, tu n'y es pas un peu pour quelque chose toi aussi ?

Mon père avait toujours été bon, et même si cette sensation de confort je ne l'ai pas retrouvé chez le père de Wayne j'avais.. J'avais l'impression non.. La sensation qu'il aimait vraiment sa famille, comme ces paroles qu'il avait si gentiment adressé à sa femme, je n'avais pas la sensation, j'avais la certitude.
J'aurais dû écouter ce que mon cœur me disait vraiment, je me fis trop à ma raison encore maintenant.
Lui, n'avait jamais menti.