Inscription
Connexion

02 sept. 2022, 17:52
 Aventure  L’or des gobelins
⦿ Samedi 03 août ⦿
L'or des gobelins
⦿ @Coelestin Noestlinger ⦿


Goblin Greed ∞ WoW - Battle for Azeroth


Orphéa venait de passer la porte de la banque des sorciers accompagnée de son père. Les vacances avaient jusqu’à présent été chargées, et elles n’étaient pas encore terminées. Mais le passage rapide à Londres entre quinze en France et trois semaines à la Nouvelle-Orléans étaient l’occasion idéal pour les courses de rentrée. Ses parents avaient toujours payé ses fournitures scolaires, mais pour ses petits caprices d’adolescente, il était convenu qu’elle devait utiliser son propre argent. Et pour cela, elle devait accéder à son compte. Elle profiterait également pour retirer une belle somme d’argent pour s’acheter des souvenirs de Louisiane, et un peu d’argent pour les premiers mois a Poudlard. La jeune fille et Caleb commencèrent donc à faire la queue devant l’un des nombreux guichets qui se trouvait dans le grand hall en marbre blanc. Il y avait beaucoup de monde, et la file ne semblait pas avancer. Alors qu’elle tendait l’oreille pour essayer d’en deviner la raison, la petite brune reconnue la voix d’une de ses camarades de classe, Clarke Kane et ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Elle ne réagit pas d’avantages, ne souhaitant aucunement échanger le moindre mot avec cette fille qui n’avait aucun respect pour les affaires personnelles d’autrui. Celle-ci semblait particulièrement agacée. Orphéa essaya néanmoins de deviner la raison de cette attente, mais à part quelques bribe de conversation à propos d’un coffre familiale, elle n’appris rien de passionnant.

La Serpentard remarqua alors un homme s’approcher, et saluer son père. Après une poignée de main chaleureuse à Caleb et un bref signe de tête à son égard, auquel elle répondit par un salut courtois, les deux hommes s’éloignèrent pour parler d’une affaire traitant de l’ISDM. La jeune fille les regarda s’éloigner vers l’entrée, en espérant que son père ne serait pas trop long. Elle avait le papier du conseil lui permettant d'accéder à son coffre, sa clé, et c’était normalement tout ce dont elle avait besoin. Mais en cas de problème, elle préférait qu’il soit à proximité. Les gobelins n’étaient pas le genre de créatures avec lesquelles elle avait envie de discuter. Ou de négocier. Elle entendit le sorcier qui créait l’attente grommeler quelque chose à propos de son importance et du fait qu’il allait en parler à son père. Orphéa, bien que trouvant se genre de comportement ridicule, mourrait d’envie d’un jour pouvoir sortir ce genre de phrase. « Vous savez qui je suis ? Je suis la petite fille de Rachel Cooper, membre de la chambre des Sorciers ! ». Cela pourrait être marrant. Voyant que Clarke ne bougeait pas et que le gobelins commençait à s’impatienter, elle ne put s’empêcher de lancer une petite pique à sa camarade.

« Aller dépêche toi Kane, on a tous autre chose à faire ! »

Celle-ci se retourna avec un regard noir. Sérieusement... Cette petite fouineuse n’avait que ça à faire ? Cela faisait déjà suffisamment longtemps qu’elle patientait, si en plus, l’autre fille perdait du temps inutilement, elle serait encore là dans deux heures. La petite brune préféra l’ignorer, en regardant de nouveau vers son père, toujours entrain de discuter avec le doyen de l’ISDM, mais le perdit rapidement de vue avec les nombreux allés et venus des clients de Gringott’s. Quand elle entendit le gobelin s’adresser à Clarke, elle leva encore une fois les yeux au ciel. Visiblement, son passage à la banque allait durer plus longtemps que prévu. Elle n’eut pas le temps de s’en formaliser puisqu’elle se fit bousculer par un grand sorcier barbu au teint hâlé. Elle se retourna sur son passage pour le dévisager. Sérieusement ? Il y avait du monde, les bousculades pouvait arriver, mais, un pardon, c’était la moindre des choses ?

« Pardon, ça t’décrocherais la mâchoire… ?! »

Elle parla à mi-voix, car même si l’envie de protester était forte, elle avait tout de même un peu peur de la réaction du sorcier. Celui-ci ne manqua d’ailleurs pas de se retourner, laissant suffisamment de temps à la jeune fille pour pouvoir observer une cicatrice qui lui barrait le visage.

677 mots
Dernière modification par Orphéa Cooper le 03 oct. 2022, 14:49, modifié 2 fois.

Cinquième année RP, filière Sciences • Fiche PR - Fiche personage
L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047

02 sept. 2022, 22:40
 Aventure  L’or des gobelins
Tout juste rentré d'Irlande, les événements se sont enchaînés sans me laisser une seconde de répit. Entre les séances de shopping, les sorties en famille et même une réception chez la professeure Valerion, la fin de juillet a été chargée et août débute de la même façon. Je suis épuisée et malgré tout, j'ai encore à faire : maman a des consultations sur Londres aujourd'hui et m'a déposée au Chemin de Traverse avec entre autres consigne de me rendre à Gringotts pour retirer tant de quoi subvenir aux achats de mes fournitures scolaires qu'à ceux de ma sœur, ainsi qu'aux dépenses hebdomadaires de la famille. Il y a beaucoup de personnes sur le trajet et la foule tend à me décourager -ce qui est d'autant plus le cas quand je franchis les portes de Gringotts et aperçois un nombre important de sorciers. Déjà bien fatigué, je n'ai pas le cœur à me mêler aux autres et patienter un temps infini mais ne peux me permettre toutefois de faire demi-tour : après des mois à parler de ma vie autonome future à des parents qui ne me croient en rien capable de me débrouiller seul, j'ai conscience que je dois faire mes preuves et ils seraient bien trop heureux de me voir revenir bredouille de Gringotts sous prétexte qu'il y avait trop de personnes à mon goût. Aussi, je suis censé acheter un cadeau pour tante Viviane juste après, et il ne serait pas acceptable de se rendre chez elle demain les mains vides.

Mais tout de même, il y a bien trop de monde. Je me glisse à la fin de la file d'attente qui me semble à la fois la moins encombrée et la plus rapide -même si une théorie moldue indique que le choix est rarement pertinent, et attends patiemment mon tour. Je suis un peu tendu quand je m'avance vers le guichet pour formuler ma requête, l'attente ne m'a pas réussi et je fatigue extrêmement vite.

« Bonjour monsieur. Coelestin Noestlinger. Je souhaiterais accéder au coffre de ma famille, s'il vous plaît. » Je montre au gobelin la petite clef argentée permettant d'ouvrir le coffre familial, et attends la suite avec la vague impression d'oublier quelque chose -mais entre la pression d'une file d'attente derrière moi et l'épuisement, il m'est difficile de mettre le doigt sur l'élément manquant.

« Votre baguette Monsieur Noestlinger » me dit le gobelin avec un air peu aimable. Ma baguette, c'est bien la première fois qu'on me la demande à Gringotts. Je reste un bref instant coi, craignant une nouvelle mesure de sécurité m'empêchant d'accéder à mon coffre et de remplir ma mission. Mais c'est stupide : ça empêcherait toute personne mineure de retirer de l'argent.

« Je ne l'ai pas.. monsieur. » dis-je finalement avec hésitation, comme un aveu d'échec après avoir pourtant construit mentalement l'intégralité de l'interaction et le passage au coffre en découlant. Je n'ai rien de prêt à répondre puisque je n'avais strictement pas anticipé cette question, et sentant que je retarde ainsi le passage des personnes derrière moi, je ne peux m'empêcher de paniquer davantage, jusqu'à bégayer devant ce gobelin qui semble plus effrayant que Kristen Loewy elle-même. « Je.. euh... suis majeur mais encore élève à Poudlard, monsieur. »

Le Gobelin semble réellement agacé par ma réponse. Je déglutis et manque de reculer d'un pas par réflexe -avant de me souvenir que je risque de heurter une personne derrière moi si je fais ça. Mon interlocuteur antipathique dégouline d'un mépris qui ne m'échappe pas, ce qui tend à m'angoisser davantage.

« Ah, un enfant ! Eh bien puisque vous êtes incapable de me présenter votre baguette, le bout de papier que vous donne votre gouvernement fera l’affaire, pas de papier, pas de coffre »

J'ai l'impression que mon cerveau a subi un sortilège de ramollissement. D'habitude assez vif, je contemple juste mon interlocuteur avec un air hébété, tout en fouillant mes poches sans vraiment savoir ce que j'y recherche. C'est vrai ça, quel papier me veut-il ?

« Quel bout de papier.. ? » Et si je ne parviens pas à accéder à mon coffre, qu'en dira ma mère ? Les gallions demandés ne sont pas que pour moi : il est prévu de faire des achats dès aujourd'hui et je n'ai pas connaissance d'un plan de secours en cas d'échec. Ma mère pourrait toujours offrir une vieillerie quelconque à ma tante, après tout elle ne l'a jamais appréciée. Mais les relations familiales s'en trouveraient dégradées, par ma faute parce que je ne comprends pas de quel fichu bout de papier ce gobelin me parle, et il m'angoisse ! Il me fait peur ! J'ai du mal à trouver les mots, ma gorge se serre tandis que j'ai l'impression de sentir des paires d'yeux sur moi.

« Par tous les coffres de Gringotts, je suis tombé sur le Gallion le moins brillant de la bourse. Il s’agit d'un papier que vous donne votre gouvernement et qui sert à prouver votre identité, petit et rectangulaire, vous ne voyez toujours pas ? »

C'est bon, je vais pleurer. L'insulte me frappe de plein fouet et ma poitrine se serre aussitôt tandis qu'un picotement désagréable remonte le long de ma gorge jusqu'à mes yeux. Je peux prendre sentir une horrible petite larme se former dans le coin de mon œil, malgré mon strict refus d'exprimer ainsi mes émotions comme un enfant. J'essuie rapidement cette petite traîtresse de larme et tâche de prendre contenance -déjà en dénichant cette fois proprement le papier d'identité que je fournis aussitôt au Gobelin. Pourquoi n'a-t-il pas dit directement qu'il voulait ça ? Une carte d'identité, c'est un papier officiel, pas n'importe quel bout de papier. Ce n'est pas vraiment de ma faute s'il n'emploie pas le bon vocabulaire. Les mots, c'est important et ça doit être bien utilisé, c'est comme ça qu'on communique.

J'aimerais lui dire que c'est aussi son problème à lui, s'il ne dit pas clairement ce qu'il veut. Mais j'ai la gorge serrée et je ne me sens vraiment pas bien -en plus, je me sens déjà honteux de mon comportement alors il m'est impensable d'en rajouter.

« Pardon monsieur... Voici mon papier d'identité monsieur... » Les mots sortent difficilement. J'ai peur d'affronter un nouvel obstacle, j'ai envie de vite en finir et de rentrer chez moi pour être au calme, avec mes livres et mes figurines.

« Vous pouvez y aller, Monsieur Noestlinger, dirigez vous vers le fond de la banque. » Soulagement. Je crois que je me suis vraiment fait du souci pour rien. Je sens déjà un poids qui s'enlève de mes épaules -une bonne partie de ma mission est faite, le reste ne devrait pas être excessivement long. Mais je ne suis pas rassurée pour autant. Je lance juste un « Merci monsieur, pardon monsieur ! » en récupérant le papier, ravi de pouvoir mettre fin à cet échange qui a relevé de la torture. Voilà qu'il part, sans égard pour les personnes qui attendent derrière moi. Ce gobelin est vraiment une horrible personne. « Pardon ! » glissé-je à la femme derrière moi, avant d'aviser le fond de la banque plus loin. La deuxième partie de la mission peut débuter.

♦ Étudiant.e à l'IMSM - #b45f06
Appelez-moi Ada ou Lest ! ♦

12 sept. 2022, 17:39
 Aventure  L’or des gobelins
En voyant la cicatrice sur le front de l’inconnu, Orphéa ne put s’empêcher de déglutir bruyamment. Il fallait vraiment qu’elle apprenne à observer un peu plus avant d’agir. Elle ne savait rien de cet homme, et peut-être qu’il était violent, voir peut-être un mage noir, et que ces nombreux combats lui avaient laissé des cicatrices. Il ne fallait mieux pas s’y frotter. La jeune fille fut rappelée à l’ordre par le gobelin. Elle s’approcha du guichet en sortant de sa cape un petit portefeuille, non sans avoir jeté un dernier regard à l’inconnu qui disparaissait derrière une porte. Elle se concentra finalement sur la créature qui lui faisait face, et cherchant le papier officiel prouvant son identité, tout en donnant quelques précisions au gobelin.

« Orphéa Cooper, dit-elle calmement. J’aimerais accéder à mon coffre. Le N°707 »

La petite brune déposa son justificatif sur le guichet, tout en s’assurant d’avoir sa clé à portée de main. Elle était bien là. Le gobelin regarda rapidement le papier, et sa réaction ne se fit pas attendre.

« Bien sûr Miss Cooper, tout est en règle, dit-il après avoir brièvement regardé le papier qu’Orphéa venait de lui tendre. Vous pouvez vous diriger vers le fond de la banque, Oghrim vous conduira à votre coffre »

Bien loin du comportement qu’il avait pu avoir avec Clarke quelques secondes auparavant, il afficha un grand sourire, qu’elle pouvait clairement identifier d’hypocrite, et se mit a parler d’un ton mielleux. Elle rendit son faux sourire aimable à la créature, récupéra ses papiers en lui adressant un bref « Merci » puis se dirigea vers le fond de la banque. Elle détestait les gobelins. Ces créatures dégageaient quelque chose de mauvais, qu’elle trouvais dérangeant, et l’hypocrisie de celui-ci était particulièrement déplaisante. Elle devait bien avouer qu’elle ne s’habituait toujours pas au fait que le comportement des gens change à l’évocation de son nom. Sa grand-mère semblait trouver cela plaisant, Orphéa n’aimait tout simplement pas cela. Peut-être qu’un jour elle finirait par prendre l’habitude, et qu’elle s’en ficherait, comme son père. Celui-ci se trouvait d’ailleurs toujours à l’entrée de la banque en compagnie de Darby, et leur discussion semblait animée et passionnante. Elle allait visiblement devoir se débrouiller seule pour cette fois. En arrivant à proximité du lieu indiqué, elle reconnut Coelestin à qui elle adressa un petit « Salut ». Celui-ci lui répondit rapidement, au contraire que Clarke qui continuait à l’ignorer. Tant mieux, elle ne comptait pas faire causette avec cette fille mal élevée. Alors qu’Oghrim prenait le papier qu’elle avait récupéré au guichet quelques instants plus tôt, elle observa la grande grille qui bloquait l’accès vers les profondeurs de la banque.

« Bien, nous avons notre troisième passager, dit il en décrochant son trousseau de clé pour ouvrir la grille, avant de leur faire signe d’avancer et de la refermer derrière eux. Avancez jusqu'au bout du couloir, je vous prie. Tous vos coffres se trouvent dans la même alcôve, nous n'auront donc qu'un seul voyage à faire. Vous connaissez les règles de sécurité ? Je n'ai pas envie d'avoir à gérer un accident de sorcier »

La petite brune ne se fit pas prier, et avance rapidement dans le couloir taillé à même la pierre, avant d’arriver à une plateforme sur laquelle les attendait un wagon pour quatre personnes. L’endroit était peu éclairé, mais l’on pouvait facilement remarquer le vide au-dessus duquel étaient suspendu les rails. Elle remarqua également une famille qui se dirigeait vers la sortie en titubant après un trajet visiblement chaotique. Elle avait maintenant l’habitude, mais cela n’en restait pas moins désagréable. La jeune fille monta donc dans le wagon en compagnie de ses camarades, avec une certaine appréhension. Elle rentra les bras et se cramponna bien. C’était tout ce qu’elle avait a faire. Le wagon démarra, et au cours du trajet, Orphéa se retrouva plusieurs fois écrasée contre Lest qui se trouvait à ses côté. Au début cela la gêna un peu, mais après quelques virages, son envie de vomir prit le dessus. Le wagon allait trop vite, ne lui permettant pas de fixer son regard sur son environnement extérieur, ce qui lui donnait certainement cette sensation de mal de mer. Son problème d’oreille interne n’arrangeait certainement rien. Finalement la seule chose à faire c’était de fermer les yeux, en espérant que cela passerait rapidement.

661 mots (dialogue des gobelins déduits)

Cinquième année RP, filière Sciences • Fiche PR - Fiche personage
L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047

14 oct. 2022, 22:08
 Aventure  L’or des gobelins
03 Septembre 2047
Parc

@Orphéa Cooper
@Coelestin Noestlinger

____________________


Les vacances étaient déjà bien avancées, et elles étaient plutôt chargées. Tu ne bougeais pas de Londres, certes, mais tu passais ton temps dehors et sur le Chemin de Traverse, chez Fleury et Bott. Ces derniers temps, la rue est particulièrement animée, et aujourd'hui, il faut que tu te rendes à un endroit que tu n'apprécies clairement pas : Gringotts. Un bon nombre de personnes semblaient avoir eu la même idée que toi vu la foule. Dans la file, tu attends aussi patiemment que possible. Mais la patience, ce n'est clairement pas une de tes qualités. Et comme tu n'avais pas envie d'être ici, tu n'avais pas spécialement envie de faire des efforts. Face à la négociation du sorcier qui est devant toi, tu t'agaces et tu ne peux empêcher les mots de sortir de ta bouche avant même de les avoir tourné cette fois - ce qui ne changeait pas forcément de d'habitude.

- Il est pas tout seul, sérieux ! Dis-tu un peu trop fort.

Dans le même temps, ton pied frappe le sol, rendant ton agacement encore plus flagrant aux yeux des autres. Et les autres en question te jettent des regards mauvais. Grand bien leur fasse, au moins je ne suis pas la seule à être agacée ! Lorsqu'enfin le sorcier devant toi se décide à partir, tu lèves les yeux aux ciels : ce dernier grommelle qu'il est quelqu'un d'important et qu'il parlait de cet épisode à son père. Tu détestes ce genre de personne qui se croit au-dessus des autres sous prétexte de leur statut social ou de celui de leurs parents. Quant au gobelin qui s'occupe du guichet où tu es termines sa conversation avec le gobelin voisin et porte son attention sur toi. Bien trop occupé à râler mentalement après le sorcier qui venait de partir, tu n'avais pas bougé d'un iota.

- Vous n’êtes pas toute seule ici, jeune fille, marmonne le gobelin, Nom, prénom et motif de votre présence !

- C'est l'hôpital qui se fout de la charité... Marmonne-tu.

Derrière toi, une voix féminine en rajoute une couche et, reconnaissant la voix d'Orphéa Cooper, tu te tournes pour lui jeter un regard noir. Qu'elle s'occupe de ses valises, celle-là ! Tu t'avances ensuite vers le guichet pour prendre la place du client précédent.

- Clarke Kane, j'aimerais accéder à mon coffre.

Le gobelin, qui avait baissé les yeux pour noter quelque chose quelque part, relève légèrement le regard.

- Et vous n’avez pas de papier d’identité Miss Clarke ? sans cela je ne crains que vous ne puissiez accéder à votre coffre.

Tu t'impatientes de plus en plus. Bordel, tu veux juste accéder à ton coffre, prendre de l'argent et partir de cet endroit de malheur ! En soupirant d'agacement, tu fouilles dans ton sac pour en sortir le désiré papier, que tu tend à la créature.

- C'est bon, je peux accéder à mon coffre maintenant ? Dis-tu d'un air agacé.

Il saisit mon papier d'identité, y jette un rapide coup d'œil et me le rend avec un autre papier contenant le numéro de mon coffre.

- Vous pouvez accéder à votre coffre Miss Kane, dirigez vous vers le fond de la banque. Termine-t-il froidement avant d'appeler la personne suivante.

Tu remercies brièvement la créature avant de te diriger vers le fond de la banque. Tu arrives à hauteur du gobelin et d'un garçon qui vient d'arriver et tu les salues tous les deux. Tu donnes ensuite le papier récupéré quelques secondes plus tôt au gobelin qui te le demande, gobelin qui semble plus sympathique que son collègue au guichet. Tu as à peine eu le temps de dire le numéro de ton coffre que le gobelin face à toi annonce l'arrivée d'un troisième passager. Tu te tournes et aperçois Cooper arriver à votre hauteur. Misère, c'est décidément pas un bon jour !

Notre groupe s'avance dans le couloir indiqué par le gobelin, qui nous fait monter dans un wagon. Le trajet fut mouvementé et tu n'attendais qu'une chose : qu'il se termine ! L'estomac complétement retourné, tu sors du wagon rapidement mais avec toutefois quelques difficultés. Le voyage t'as un peu trop secoué, et tu te demandes bien comment fait ce fichu gobelin pour ne pas être dans un sale état alors qu'ils enchaînent les trajets de ce genre. Une fois que tout le monde est sur ses deux pieds, le gobelin nous donne quelques directives.

- Je vais ouvrir le coffre n° 707, pour les deux autres, votre clé suffira. Vous récupérez votre argent et vous me rejoignez ici. Ce n’est pas la première fois que vous venez, vous savez comment cela fonctionne.

Sur ces mots il disparaît, rapidement suivi par Orphéa. Voilà, c'est ça, pars. Puis c'est le garçon qui s'éloigne vers son coffre, du moins c'est ce que tu supposes. Tu fais de même, ouvre la porte de ton coffre, puis tu récupère l'argent. Une fois que tout est refermé, tu rebrousses chemin pour retourner devant le wagon, comme convenu, mais une voix provenant d'un couloir te stoppe dans ta marche. Tu reconnais un accent moyen-oriental et un anglais impeccable : rien d'alarmant en soit. Mais ce sont les bribes de conversation que tu entends qui t'intriguent le plus.

- … Pas suivis.... déplacement… négocier…

Tu tends l'oreille pour en savoir plus tout en tentant de ne pas te faire repérer : les gens n'aiment pas forcément que d'autres personnes écoutent leurs conversations, et vu les quelques bribes que tu as entendu tu es certaine que la ou les personnes présentes dans ce couloir ne verront pas d'un bon œil ta présence. Ni celles de tes deux camarades ! En effet, Orphéa et Coelestin te rejoignent rapidement. Dans la foulée, une voix de gobelin s'élève dans le couloir devant lequel nous sommes tous les trois plantés.

- Parlez ! Quel est votre proposition, étranger ! Le temps c'est de l'argent et les gobelins n'aiment perdre ni l'un, ni l'autre.

Le ton employé te fait vite comprendre que ce n'est pas bon du tout. Durant les secondes suivantes, c'est le silence qui répond à la créature. Puis enfin, le sorcier étranger que tu as entendu tout à l'heure rompt ce silence.

- Ma famille est ici pour vous faire une proposition, gobelin. Nous souhaiterions un soutien… financier de votre part. Vous n’êtes pas sans savoir les quelques… problèmes que nous rencontrons sur d’autres continents.

Ça pue... Ça pue carrément.

Et tu n'es suis visiblement pas la seule à le penser : Orphéa s'éloigne rapidement pour aller chercher Ogrhim tandis que Coelestin tire doucement sur ta manche pour avoir ton attention. Plongée dans tes pensées, tu n'avais même pas remarqué le départ de la Serpentard et si le Serdaigle n'avait pas cherché à attirer ton attention tu n'aurais pas remarqué son départ non plus. Ton camarade souhaite partir et suivre Orphéa. Il est vrai que la situation n'est clairement pas bonne, vous le savez tous, mais toi tu ne peux t'empêcher de vouloir entendre la suite. Et tu semble être la seule !

- Tu veux vraiment filer ? Sérieusement, tu trouves pas ça un peu suspect ? Chuchote-tu.

- Bien sûr que c'est suspect, c'est justement pour ça que je veux filer !

Dans le couloir, la discussion entre le sorcier et le gobelin se poursuit et tu écoutes d'une oreille tout en répondant à Coelestin.

- File si tu veux, moi je trouve ça trop bizarre pour partir sans avoir plus d'infos. T'imagines si c'est quelque chose de grave ?

Orphéa vous rejoint tout aussi vite qu'elle est partie, mais sans le gobelin. Bon, visiblement il s'est volatilisé... Après qu'elle vous l'ai demandé, tu lui expliques brièvement et surtout froidement la situation.

- Il y a un gobelin et un sorcier qui discute dans ce couloir. Ils parlent d'un conflit, et le sorcier a mentionné un artefact qui aurait été volé aux gobelins...

Derrière nous, la discussion se poursuit toujours et vous y êtes tous les trois attentifs. Mais le ton entre le gobelin et le sorcier semble de plus en plus mauvais, et ce n'est que lorsqu'Orphéa prononce le nom des Ramdani que tu songes plus que sérieusement à filer. Ce nom là, comme d'autres, fait parti de ces noms qu'on retient. Et là, il faut bien admettre que tu es du même avis que ta camarade Serpentard : ça craint, et sérieusement.

- Je suis d'accord avec Orphéa, faut qu'on dégage d'ici...

Mais alors que tu est sur le point de partir avec Coelestin pour rattraper Orphéa qui est déjà partie, la discussion s'arrête brusquement. En jetant un coup d'oeil au couloir, tu remarques que le sorcier étranger s'est retourné et vous fixe tous les deux avec un rictus mauvais. Tu comprends alors que tu as parlé trop fort.

- Ne vous a-t-on jamais appris que ce n’était pas bien d’écouter aux portes !

Vous n'avez pas le temps de bouger d'un iota : une lumière verte jaillit de la baguette du sorcier et file droit vers vous. Tu reconnais immédiatement un Avada Kedavra. Heureusement, le gobelin qui est avec le sorcier vous sauve la vie, du moins cette fois, et après quelques secondes durant lesquelles tu restes complètement pétrifiée tu t'enfuies rapidement à toutes jambes derrière Coelestin. Cependant, tu entends des pas rapides derrière vous, et tu n'as qu'une phrase en tête qui tourne en boucle.

On va mourir.

Pfiou, ça fait beaucoup :lol:

Quand on me regarde dans les yeux, je pétrifie à vie.
MarraineChocog'Clarke Kane • Couleur RP : #484c67
Membre du mouvement des Cool-euvresDélaissées

08 févr. 2023, 14:43
 Aventure  L’or des gobelins
Le trajet se déroule... comme un trajet dans les entrailles de Gringotts. Mouvementé. Brusque. Peu confortable. Plus d’une fois Orphéa sentit son estomac se soulever, mais heureusement pour elle, pour ses camarades et sa dignité, celui-ci ne laissa rien sortir. Elle fut soulagée quand enfin, elle put mettre un pied à terre. Rapidement, Ogrhim attrapa la lanterne qui se trouvait à l’avant du wagon, et leur expliqua comment il allait procéder, tout en commençant déjà à s’enfoncer dans le sombre couloir qui menait à leurs coffres.

« Je vais ouvrir le coffre n° 707, pour les deux autres, votre clé suffira. Vous récupérez votre argent et vous me rejoignez ici, déclara le gobelin en leur tournant le dos. Ce n’est pas la première fois que vous venez, vous savez comment cela fonctionne »

La Serpentard pouvait déjà sentir l’air frais caresser sa peau et après avoir lancé un regard irrité à ses camarades, se décida à suivre son guide rapidement. Il les prenait vraiment pour des imbéciles. C’était visiblement un trait de caractère commun à cette espèce. Elle ne dit mot, et se contenta de faire ce qu’il avait demandé. Plus vite elle prenait ce dont elle avait besoin, plus vite elle sortait, moins elle avait de chance d’attraper un rhume. Si le couloir qu’ils empruntèrent était sombre, la grotte dans laquelle ils débouchèrent ne l’était pas. Des torches éclairaient un plafond ouvragé et de nombreuses portes de coffres. Celui de la famille Cooper était facilement reconnaissable. Il était bien plus grand que tous les autres. Oghrim apposa son doigt sur la serrure alors que la brune le déverrouillait à l’aide de sa clé, puis il s’en alla rapidement, revenant sur ses pas en direction du wagon. Orphéa rentra rapidement dans son coffre et rempli une petite bourse est estimant rapidement de ce dont elle aurait besoin pour le reste des vacances et le début de l’année scolaire. La jeune fille entendit des voix, sans réussir à en identifier la source, et ne s’en formalisant pas spécialement. Puis comme son père n’était pas avec elle, elle en profita pour prendre quelques galions supplémentaires. Après tout, ils ne manqueraient personne. Ils ne s’en rendraient probablement même pas compte. Il y avait probablement des centaines de milliers de gallion là dedans. Un peu plus, un peu moins. Et puis elle pouvait considérer cela comme une avance sur l'héritage, tout simplement. Elle ressortit rapidement, ne souhaitant pas spécialement que ses camarades puissent voir l’intérieur de son coffre. Ils avaient déjà vu l’imposante porte de celui-ci, laissant supposer qu’il était bien rempli. La Serpentard était parfois gênée par le rapport à l’argent que pouvait avoir quelques personnes. Ou encore par le comportement opportuniste de certains. Cela lui semblait plus simple si les autres ne savaient pas que son compte débordait de gallions. Elle referma la porte du coffre familial, puis chercha de yeux Orghirm. Ne le voyant pas, elle se tourna vers les autres qui semblaient avoir également entendu quelque chose. Elle les rejoint, intriguée, alors qu’une voix résonne dans un couloir débouchant sur la grotte dans laquelle ils se trouvent.

« Parlez ! Quel est votre proposition, étranger ! Le temps, c'est de l'argent et les gobelins n'aiment perdre ni l'un, ni l’autre »

Le silence plana un instant avant qu’une nouvelle voix ne résonne. Bien qu’un fort accent trahissait les origines orientales de l’homme, elle était mélodieuse, et l’anglais dans lequel il s’exprimait, impeccable.

« Ma famille est ici pour vous faire une proposition, gobelin. Nous souhaiterions un soutien… financier de votre part. Vous n’êtes pas sans savoir les quelques… problèmes que nous rencontrons sur d’autres continents »

Sentant que quelque chose de louche se tramait, Orphéa ne put s’empêcher de paniquer légèrement. Oghrim n’était plus là, et elle n’était pas rassurée de se trouver la, à écouter une conversation qu’elle n’était pas invité à suivre.

« Holala, c’est quoi ça encore ? Murmure-t-elle avant de rebrousser chemin pour tenter d’appeler le gobelin qui s’occupait d’eux, d’une voix un peu plus forte. Ogrhim ? Ogrhim on a terminé, vous pouvez revenir ! »

Cinquième année RP, filière Sciences • Fiche PR - Fiche personage
L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047