C'était un jour d'été, première semaine, nous étions simplement partis en une sorte de road trip, puisque nous faisions tous pleins de paysages en restant en hôtel le soir. Nous sommes arrivés à Qingdao comme ça, pour sa ville, sa plage, mais aussi sa fête des lumières pour le moins.. spéciale. Pour faire gros on faisait une marche sur la plage d'une heure avec des lanternes. Puis on tirait une bougie pétillante d'anniversaire, et on les déposait sur la plage. Elle signifiait la fin de l'été et emportait avec elle les derniers souvenirs de l'année, scolaire, puisqu'une nouvelle allait redémarrer en septembre prochain.

La nuit était tombée et les lanternes s'élevaient juste au-dessus de nos têtes. Ni ma mère, ni mon père n'était là.. Mon père ne pouvait pas venir avec son fauteuil dans le sable, ma mère lui tenait compagnie, comme une bonne épouse.

Nous avons marché en une bonne heure plusieurs kilomètres, 3 ou 4 puisqu'on avait les pieds dans le sable, en conséquent on avançait moins vite.

Le soleil était tombé depuis longtemps, mais sa lueur était encore présente. Petit à petit, tout le monde s'est arrêté devant la mer bleue pastel dû aux reflets du soleil, les seuls encore ici pour témoigner qu'il ne s'éteint jamais. Mais nous avons continué de marcher environ une demi-heure, comme ça nous étions loin de tout le monde, au calme.
Le vent soufflait doucement sur nos lanternes encore allumées pour certaines, il faisait froid, ça sentait l'âcre de la mer, mais on était bien. Après qu'on ait fini de s'installer, j'ai sorti la bougie pétillante, et je suis allée jusqu'au bord de l'eau, mais avant j'avais pu enlever mes chaussures. J'ai éclaté la bougie et reculé mon corps rien qu'à son éclat qui faisait peur. Et tandis que mes cheveux s'élevaient à peine au vent, j'ai regardé l'horizon, et j'ai fait mon vœu.

Je veux me marier avec Wayne Chandler quand on sera assez vieux pour.

Puis j'ai souris, parce que la lueur me faisait mal aux yeux, mais aussi parce que la nuit et la lune étaient magnifique.

La fête des lumières de Qingdao est un évènement fictif.

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@Kimberly Harlez

Juillet 2047

Le vent soufflait, et les anciens souvenirs partaient avec celui-ci pour laisser place aux nouveaux souvenirs qui allaient arriver pendant les vacances. Un, deux, trois, quatre fut le nombre de mes larmes, un, deux, trois, fut le nombre de fois où le temps me semblait long.
"Avec l'autre poufiasse."
Cie.

On était à une sorte de fête, qui plus est, bien étrange aux yeux de ma mère et du reste de ma fratrie de quatre enfants. Alors que moi, cela m'amusait, me faisait sourire, une chose aussi débile qui soit peut avoir un charme que nul autre ne peut voir.
"Il faut juste marcher, allumer une bougie bizarre et la mettre dans le sable. Rien de bien extraordinaire."
Mais qui a du charme pour moi.

On avait marché, longtemps, avec une bougie pétillante à la main, pour finir sur une magnifique plage auquel je n'ai pas retenu son nom. Honte à moi.
"T'es nul des fois, j'ai même pas le droit à ma bougie moi ? Sympa l'ami.."
Tu en as une Cie.
"Oh, oui c'est vrai je l'avais pas vu."

Pour cette fête, j'avais mis un peu plus de fleurs dans mon monde à moi, plus colorés, mais restant dans le sombre aussi donc : un entre-deux. Le vent s'était calmé, mais l'horloge venait seulement de se mettre en marche. Allez savoir pourquoi.

J'allumais ma bougie auquel la lumière faisait des reflet sur mes lunettes aux magnifiques rebords fins noirs et qui mettait de la lumière, des reflets, sur mes cheveux aussi sombre que la nuit.
"Fait un vœux Wayne."
Un vœux ? Je souhaiterai pouvoir être celui qui arrivera à aimer quelqu'un sans faire de faute.
Puis je l'avais planté dans le sable à côté du siens.

— Tu as fait un vœux Harlez ?

Il était à mes côtés, rien que sa présence me faisait frissonner, et l'air froid tombait à présent sur la plage tout entière. Les grains de sables se coinçaient entre mes orteils ce qui laissait au toucher une sensation rauque, très désagréable.. Mais ces derniers maintenaient parfaitement la bougie droite.

- Oh oui je l'ai fait, mais je ne peux pas te le dire, car il ne s'exaucerai pas.

La mer, faisait un petit clapotis à sa surface, un doux son que j'aurais voulu entendre toute ma vie. Et plus le temps passait, plus le vent refroidissait mon corps, même si j'avais un manteau, il faisait froid.

- J'y pense, je ne t'ai jamais rendu ta veste, que tu m'avais prêté quand j'avais froid, il y a un an de cela.

Puis de nouveau mon regard était porté sur le bleu sombre de l'eau.

- J'aimerais vivre à la mer un jour.. Ce n'était pas mon vœu, mais j'aurais pu le faire aussi après tout.

Puis une brise un peu plus puissante balaya mes cheveux. Il ne se passait pas grand-chose non, j'avais même l'impression qu'on était seuls au monde, face à l'étendue d'eau que nous offrait ce paysage. Je le regardai une fois, ses yeux fin, sa mâchoire à qui j'attribuait aussi cet adjectif, ses lèvres si douces et sa peau qui semblait si fragile. Comment un garçon de 12 ans pouvait-il être si beau ?

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@Kimberly Harlez

Juillet 2047

J'étais loin, loin de tout. Mes pensées allaient de gauche à droite sans vraiment avoir un chemin fixe, parfois quelque souvenirs venaient puis repartaient mais c'était des extrait de vie heureux. Le son du vent qui tapait sur nos corps était froid, glacial parfois.
"Vous êtes à la mer, c'est logique."
Dit celle qui joue avec l'eau de la mer, tu vas avoir les cheveux trempé Cie.
"C'est rien. Je veux noyé l'autre là."

— Même pas un indice sur ton vœu ?

Avais- je dis sur un ton enfantin qui me faisait bien rire. Si Jae était là il m'aurait taquiner avec ça encore longtemps, il me manque.. j'aimerai bien le revoir ne serait-ce qu'une journée, qu'une simple heure.
"Il est bien mieux que l'autre poufiasse qui te sert de meilleure amie aux dernières nouvelles !"

— Tu peux la garder ma veste, tant qu'elle finit pas en mille morceaux, trouées, arrachées, ou encore salie, tu peux la garder.

Une veste qui, dans mon souvenir était marron et qui tenait bien chaud et beaucoup trop grand pour elle. Ma veste lui va-t-elle maintenant ?
"Qu'elle s'étouffe avec, elle a dû la jeter depuis le temps."
Elle l'aurait vraiment jeté ?

— Oh et, elle te va maintenant ma veste ? Puis une petite pause avant de reprendre avec une voix douce mais inquiète, à la mer ? Cela doit être reposant mais parfois ça fera peur, imagine qu'il y est une tempête et que la mer se déchaine. Tu ferais quoi si une grande vague engloutissait ton bateau ou je ne sais quoi d'autre ? J'ai pas envie de perdre quelqu'un qui met cher moi..

"Tu boudes ? Sérieusement ?"
Oui, je la boude, car je suis un peu triste qu'une si jolie fille souhaite s'aventurer en mer.

Feat @Wayne Chandler

Je souriais à l'évocation de ces vieux souvenirs. Et il essayai toujours de savoir mon vœu, alors je lançai :

- J'ai souhaité revenir ici avec toi.

C'était faux, je ne pouvais pas dire quel était mon vrai vœu, mais c'était sincère.. Aussi sincère qu'un bout de papier vierge, sur lequel on écrit ses péchés et ses amants, aussi sincère que la flamme d'un feu de bois, qui brûle de ce papier, et qui laisse échapper tous les mauvais souvenirs. Et cette flamme criait les péchés et amants, comme si elle en avait besoin.

- Ta veste va très bien ne t'inquiète pas, même si elle commence à devenir un peu petite.. Ça me rend nostalgique, ça me rappelle a quel point on a grandi depuis.

J'ai sourit à l'évocation de cette époque.

- Même si t'as beaucoup plus grandi que moi.

A l'époque je faisais aux alentours d'un mètre cinquante ce qui était déjà très grand à mon âge, mais lui a poussé d'un coup, et encore, sa voix n'a pas mué ce qui veut dire qu'il va encore et encore grandir.

- Mais j'aimerais quand même vivre à la mer, parce que c'est tranquille et on ne se prend pas la tête. Pas forcément sur un bateau, mais même une cabane me suffirait.. C'est pour le sable le matin et le soleil calme.

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@Kimberly Harlez

Juillet 2047

L'écrasement des vagues de la mer collait parfaitement au son de la douce mélodie des tic-tac et des plif plaf qui s'écoulait dans mon monde. Une berceuse pour vous endormir pendant que la noirceur vous englobe et vous capture.
"Elle ne vous lâche pas."

Deux êtres, deux personnes totalement différentes, un pauvre garçon et une magnifique fille, sur une plage à parler nostalgie. Le vent tapait sur nos corps sans doute refroidis par la température qui ne cesser de chuter, jouait avec les grains invisibles du sable qui allait doucement se posaient pour certain dans nos cheveux qui eux, était libre comme l'air qui nous entourer.
"Qu'elle avale le sable ça lui fera les pieds au moins pendant deux minutes !"

— J'en ai d'autre si tu veux ? Mais, j'en est une super coloré qui t'irais bien je pense !

Qu'est-ce que je racontais ? En soi, j'en savais rien.
"Tu n'as qu'à te taire pour une fois."
Oh..

— Tu te souviens de l'orage que j'ai toujours peur d'ailleurs, et où mon parapluie c'est envolé sous la pluie incessante ?

La valse des souvenirs, peut parfois vous emmener avec elle dans son tourbillon des différents courts-métrages du passé. Qu'elle soit positive ou bien négative, beau ou bien moche, qu'on le souhaite ou non.
"Chacun doit vivre avec, sauf quand tout devient rose."
Je la regardais, quelque chose me soufflait à l'oreille que ça allait être éphémère. Pourquoi tout semble si fade d'un coup ?

La discussion était calme et colorée, avec le beau bruit des vagues en arrière plan, la luminosité de la lune étant notre seule lumière avec celle de mon flash de téléphone. C'était sérieux, j'avais trop peur de marcher sur un crabe.
On parlait de vestes. Drôle non ? C'était vraiment un sujet de discussion banal. Et sans parler du fait que j'imaginais en conséquent la tête de son armoire.. Bah, la mienne était principalement constituée par ma mère, je n'avais pas la main dessus.

- Je vais pas toutes te les voler non plus !

Puis l'orage. Le fameux grand orage dans lequel j'avais renoncé à Wayne pour la première fois. A présent j'étais perdue, sur si je devais l'aimer ou si je devais laisser tomber. Je ne le dragais pas (fallait pas déconner il avait une copine) mais je continuais à vouloir une chance, malgré le faible espoir que mes sentiments ne soient pas non réciproques. J'étais assez silencieuse ce soir là, parce que j'en avais besoin, et parce que c'est aussi un moment de calme, et coloré.

- Bien sûr que je m'en souviens, qu'elle idée d'aller s'abriter sous un arbre alors qu'il y avait du tonnerre ! Mais bon, le parapluie a du faire sa vie depuis, il doit avoir une femme ombrelle et des enfants.. parapluies aussi.

J'avais pêté le moment, yes.

Plus le temps des années passaient, plus je me sentais changé en étant juste spectateur de mes actions, de mes dires, de mes propres pensées. Pensif j'étais, pensif je suis, et pourtant je ne devais pas l'être pour ce moment, pas durant cette semaine. Ni pendant les vacances d'ailleurs.
"Trop réfléchir donne mal à la tête."

Plus on parlait, plus les images de ces souvenirs me revenaient en tête, jouant leurs mémoires devant moi, devant cette mer qui était sublime dans cette nuit étoilée presque sans nuages, malgré les vents froids qui tapaient mon pauvre corps déjà refroidi. Et plus on en parlait, plus j'avais des regrets. Pourquoi je sortais avec Bella ? Pourquoi ces sentiments que je cherchais tant à enfouir, à oublier me reviennent-ils maintenant ?
"Parce que l'amour est plus fort qu'on le pense, c'est tout Wayne."
"Mais n'oublie pas tout ce que Miss parfaite t'a fait."

— En effet, je vais garder mes vestes. Et qui plus est, suite à cet envole de mon parapluie, ma mère m'en a acheté deux autres, un noir et un blanc semi gris. Va savoir pourquoi, il pleut pas si souvent que ça non ? Bref, tel n'était pas le sujet. Tu veux vraiment pas me dire ton vœu ?

J'étais trop curieux. Mais je ne voulais pas lâcher l'affaire avec son vœu, son souhait. Je souhaitais le savoir, mais au fond, je me disais que si elle me le disait, son souhait ne se réaliserait pas et qu'elle serait triste comme mon pauvre monde sans couleurs.
"Qu'elle soit triste alors, comme ça Miss je-suis-parfaite arrêtera peut-être de l'être !"

Il me demandait encore.. Aaaaargh, si je lui disais, ça n'aurait plus été un secret et donc on ne se serait sûrement jamais mariés.. Non ! Je resterais bouche cousue !

- Je dois avoir un ou deux parapluies dans mon dortoir, mais bon, j'en ai perdu un l'année dernière, c'est pour ça que j'ai le deuxième, je devrais peut-être m'acheter un rappeltout.. Il pleut tout de même vachement souvent à Londres ! Après, maintenant on a appris en sortilèges le sortilège de parapluie, donc je ne me sert pas trop de ceux - ou plutôt celui - dans mon dortoir..

Puis j'ai dit :

- Mais bon, mon sortilège n'est pas encore parfait, j'ai un peu de mal avec ma baguette.. Et toi ? T'as réussi à trouver une synchronisation avec ?

Je n'avais pas le bout de bois sur moi, ils nous confisquait nos baguettes quand on partait en vacances, quel dommage.

- En fait, je sais que c'est la bonne, mais je sais pas, il y a pas encore cette connexion.. Elle est pas facile à maîtriser, y'a qu'à voir ses composants.. Mais ta baguette est aussi puissante non ? Je ne sais pas quel est son coeur, mais pour le bois on dirait du charme ou du tremble, qui ont tout le deux de supers propriétés..

En repensant aux paroles d'Ollivander, j'ai dit :

- La mienne est en cerisier et plume d'oiseau tonnerre, on m'a dit que le bois de cerisier possède pourtant un pouvoir mortel et que ça convient plutôt aux sorciers avec une grande maîtrise de soi et doués d'une force mentale hors-du-commun.. Je me demande si j'en ai une assez forte pour la maitriser à l'avenir. Même chose pour la plume d'oiseau tonnerre ! Elles rendent la baguette extrêmement puissante mais difficile à manier..

J'avais l'impression de parler toute seule depuis tout à l'heure, comme pour essayer de me persuader que la baguette m'avait bien choisie, et qu'elle ne s'était trompée ou autre.



Désolée pour ce post de mauvaise qualité !

Faut-il vraiment croire aux miracles ? Aux souhaits ? Parfois inutiles, parfois non. Faut-il prier pour se faire entendre même quand la raison dit le contraire ? Faut-il se taire pour que les autres s'en rendent compte ?
"Ferme les yeux, respire, et oubli."

Je l'écoutais, sans rien dire comme je savais si bien le faire. J'avais l'impression que, ce qu'elle me disait la tracassait mais qu'elle ne veut pas le tourner de cette façon, de cette manière. Un masque sans doute qu'elle enfile comme quand on enfile des chaussure aisément.
"Oui, tu l'écoutais juste, elle, mais pas moi."

— Je ne peux guère te le dire Harlez, seule toi peut savoir si oui ou non tu as cette connexion entre toi et ta baguette. Puissante, mais dur à travailler de mon point de vue, alors que pour ma baguette, honnêtement, j'ai pas ce problème-là.. Et puis puissante ou non, tant que j'arrive à me protéger moi et les autres cela me suffit.

"Tu as trop parlé."
"Tait-toi."
"Dit plus rien Wayne."

Je voulais rajouter, dire quelque chose mais les mots ne sortaient plus. Coincée dans le fond de ma gorge créant une boule de non-dits. J'avais trop parler, Cie avait raison. Le silence régna un moment, je ne pouvais rien dire, m'enfonçant volontairement dans le sable froid contemplant cet immense miroir éclairé par tous ces vœux.
"Si elle te pose des questions, tu connais la réponse."