< Précédemment, dans les couloirs...

Je suis soulagée de savoir que je ne suis pas seule dans cette histoire. Non pas que l'avoir été m'aurait découragé, le bien être de cette petite grenouille était en jeu, mais c'était quand même plus sympa de faire tout ça à deux. Enfin, tout ça est encore au stade de projet vu qu'il faut déjà qu'on demande au professeur de Soins aux créatures magiques s'il veut bien nous aider... et puis qu'on rédige des annonces pour retrouver l'éventuel propriétaire de la petite batracienne.
Alors qu'on avance à pas rapides, dévalant les marches rapidement, en se dirigeant vers les extérieurs, je baisse rapidement le regard vers mes deux mains refermées - comme autour d'un trésor -abritant notre petite protégée. J'espère que le voyage ne va pas l'inquiéter davantage et que dans la semi-obscurité de mes mains, qu'elle se sent un tant soit peu protégée.
Je sens alors mon ventre gronder un peu. Ah non, c'est pas le moment ! Heureusement, dans notre marche rapide et vu que ce n'est que le début de la pause déjeuner, ma camarade n'a certainement pas entendu mes gargouillis.
Bon, allez on file voir le professeur, en espérant qu'il accepte de nous aider, de recueillir la petite le temps qu'on retrouve son propriétaire éventuel, et même de la soigner s'il le faut, puis peut être aurons-nous le temps de passer en vitesse à la Grande Salle chopper quelque chose au passage avant de s'atteler à notre tâche. Parce que, clairement, il ne faut pas traîner pour s'atteler à la rédaction des affichettes. On a quand même nos cours à suivre.
Je sens la petite grenouille entre mes mains. Au moins, elle est vivante.

- Tu crois que le professeur sera encore à sa salle ? demandais-je alors à Shawna tout en marchant d'un pas rapide.

@Shawna Banks

Après que Constance avait récupéré la petite grenouille, nous avions traversé le château et le parc pour aller voir le professeur de Soins au créatures magiques. Comme ça il pourrait examiner la grenouille, et peut-être la garder le temps qu’on retrouve son propriétaire, si elle en avait un, et dans le cas contraire, qu’elle se rétablisse.

Espérons qu’il accepterait ! J’avoue que je n’étais pas fan des professeurs de Soins aux créatures magiques à cause des dissections, et… Mes yeux s’agrandirent d’horreur. Il n’allait pas essayer de la disséquer tout de même ? Je me raisonna. Si la grenouille appartenait à un élève le professeur ne lui ferait pas de mal ! Mais si ce n’était pas le cas ?

Constance me demanda si je pensais que le professeur était encore à sa salle. Encore perdue dans mes réflexions, je mis du temps à répondre.

- Oui, ça me semblerait logique, il faut qu’il range, qu’il nettoie…

Puis, je me décida enfin à poser la question qui me taraudait l’esprit à la jaune.

- Je… Enfin tu crois pas que… Qu’il risquerait de la disséquer si elle n’a pas de propriétaire ?

Ok, dis comme ça ça fait un peu bête comme question mais une fois que j’ai le doute, j’ai le doute ! Ça paraissait peu probable mais ça me stressait maintenant.

@Constance Nelson

Shawna me rassure en m'indiquant ce qu'elle pense : normalement, le professeur sera encore là. Je pousse un petit soupir de soulagement et continue, avec elle de presser le pas. Nous sommes dehors, pas loin de la salle de cours.
Je prie pour que Shawna ne se trompe pas, car sinon... mince, on a pas pensé à cette éventualité ! Et si le professeur n'est pas dans sa salle ? On ne va quand même pas laissé la petite grenouille morte de peur - et peut être blessée - seule là. Surtout que s'il est parti, la porte le sera également.
Je n'ai as le temps de m'appesantir sur cette question car Shawna semble elle aussi préoccupée... je le sens à sa voix. Et là, on peut dire, qu'heureusement que l'on marche, le mouvement me permet de garder mon équilibre :
- Disséquer ? T'es sérieuse ?
Ouvrant grand les yeux, je la regarde surprise. Comment peut elle avoir imaginé quelque chose de ce genre ? D'accord, au collège moldu, on fini par passer par cette étape à ce que j'ai entendu - je ne sais déjà plus par qui - mais grand dieu, pourquoi le Professeur aux SOINS aux créatures magiques voudraient disséquer cette grenouille ? Qui plus est, cette grenouille qui a probablement un propriétaire ! Et puis, on est dans une école de magie ! Pourquoi voudrait-on nous apprendre à disséquer des grenouilles ?
Bref, on peut dire que cette question a eu le malheur de déclencher pas mal de questions dans ma tête, mais je me force à me reprendre un tant soit peu, je ne veux pas qu'elle prenne mal ma réaction. Elle a accepté de m'aider, c'est pas le moment... et puis, après tout, elle semble préoccupé par cette question, c'est bien qu'elle m'en parle, non ? C'est une marque de confiance.
- Je veux dire : pourquoi le professeur voudrait la disséquer ? Il n'a aucune raison de le faire, en tout cas je n'en vois pas. T'inquiète, continuais-je d'une voix la plus rassurante possible, notre seule inquiétude pour le moment est est-ce qu'il est bien encore à sa salle et est-ce qu'il voudra bien la garder le temps qu'on retrouve son éventuel propriétaire. Bon, en fait ça en fait deux, finis-je en m'en rendant compte. Je souris et ralentis le pas, l'espace d'une seconde. Ah ça y est nous y voilà, enfin je crois...

Je regarde à droite et à gauche, je ne crois pas qu'il y ai d'autre endroit dédié à cette matière.
Nous nous trouvons à quelques pas de l'entrée. Je regarde donc ma camarade d'un air légèrement hésitant. Pourvu qu'il soit là. Pourvu qu'il accepte.

@Shawna Banks @Samuel Falkner
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Bon elle ne semble même pas envisager cette option. Oubliant cette idée saugrenue qui a été vite démentie par la jaune, je me concentre sur le trajet pour être sûr d’arriver au bon endroit. En effet, nous arrivons en vue de l’endroit où se passe le cours de soin aux créatures magiques. Je croise les doigts de toutes mes forces pour cette petite grenouille qui, même si elle en avait, n’a pas l’air d’être en état de croiser ses doigts pour prier pour que le professeur Falkner soit là.

Je me tourne vers Constance, ne sachant pas quoi faire, et remarque qu’elle aussi me regarde d’un air hésitant, sans doute tout aussi indécise que moi. Je soupire. Super, nous voilà bien avancées ! D’habitude je suis timide et je n’ose pas m’imposer mais là on a pas le choix. Si on veut avoir le temps de faire des affiches, les coller sur les panneaux d’affichage, et éventuellement prendre un truc à la Grande Salle pour ne pas avoir le ventre vide, il fallait se dépêcher.

Je jeta un coup d’œil à ma montre. À présent, cela semblait clair comme de l’eau de roche, si on ne l’appelait pas maintenant on pouvait tout de suite faire une croix sur notre déjeuner. Et j’ai vraiment super faim, sans compter que je veux que la grenouille se repose. Alors je prends mon courage à deux mains et j’appelle le professeur

- Excusez moi, monsieur Falkner vous êtes là ?

Je parle bien fort pour qu’il m’entende, et je croise les doigts pour qu’il soit là.

@Samuel Falkner vous pouvez faire votre entrée !
@Constance Nelson

Samy s'habitue petit à petit à son poste de professeur, il passe le plus clair de son temps dans son bureau à préparer ses cours. Il savait déjà que cette tâche lui prendrait beaucoup de temps, et pour lui, rester assis pendant des heures à l'intérieur, sans rien faire de concret ou de manuel, ce n'était juste pas envisageable. C'est pourquoi, lorsqu'il a fait construire son bureau et ses enclos pendant l'été, il a doté sa pièce de travail d'une large baie vitrée donnant sur l'extérieur.

Ainsi attablé, Samy griffonne un parchemin sur les potions à utiliser quand on s'occupe des centaures en grignotant des bâtonnets de concombre trempés dans du sirop de cerise et il se régale, le temps lui semble moins long quand il mastique des choses savoureuses. Il lève son regard vers la grande pendule, il va bientôt être l'heure pour lui de se libérer de ses fonctions de fonctionnaire et de retourner vaquer à ses occupations favorites : entrer dans l'enclos des Vivets dorés, Hoo-hoos et Pipaillons de nuit, s'y perdre, contempler sa beauté, s'en occuper avec soin.

Et puis, devant ses yeux, se dessine la silhouette de deux fillettes qu'il n'a jamais vues. Des premières années qui viennent de faire leur rentrée, sans doute. Que font-elles donc là ? Elles semblent le chercher, alors Samy fait sortir un oiseau de sa baguette et le dirige vers elles.

« Par ici, oui, je suis là les filles ! Dans le bureau, suivez l'oiseau ! »

D'un second coup de baguette, il ouvre les deux battants de la porte et fait reculer les fauteuils qui lui font face, pour les inviter à s'assoir.

« Bonjour vous deux ! Alors, dites-moi, qu'est-ce qui vous amène par ici ? »

Bonjour bonjouuur ! Dites-moi si ça vous convient !

Shawna me regarde hésitante, elle aussi, et finit par se décider pour nous : elle s'exclame d'une voix claire, appelant le professeur.

Aussi soudainement que peut l'être un oiseau en plein vol, un joli oiseau de taille moyenne arrive à notre hauteur, nous stoppant dans notre mouvement. Simultanément nous entendons une voix masculine :
- Par ici, oui, je suis là les filles ! Dans le bureau, suivez l'oiseau !

Regardant Shawna d'un air surpris - ce sort, il est juste trop bien ! -, alors que nous suivons l'oiseau messager, je sursaute ensuite lorsque la porte à double battants nous faisant face s'ouvre comme par magie et que l'oiseau s'y engouffre.
Après tout, on ne pouvait plus faire machine arrière et surtout, la voix avait l'air non seulement jeune mais gentille. Jetant un dernier regard à ma camarade sans un bruit, les mains toujours fermées devant moi comme un coffre renfermant un trésor, j'avance d'un pas puis deux.
Un jeune professeur nous fait face et d'un coup de baguette fait reculer les fauteuils en s'exclamant enthousiaste :
- Bonjour vous deux ! Alors, dites-moi, qu'est-ce qui vous amène par ici ?

Grand et svelte, la chevelure noire, la peau chocolat, un air amène et juvénile... le professeur de Soins aux Créatures Magiques devant nous aurait pu tout autant être prof de sport dans une salle de sport.
Je ne sais pas pourquoi je pense à ça, peut être son air si amène et son allure élancée.

Un sourire embarrassé sur le visage, je m'avance d'un pas vers le professeur en reculant les mains contre mon buste.
- Bonjour Monsieur, nous sommes désolées de vous déranger. Nous avons trouvé une petite grenouille. Dans les couloirs. Je...je jette un regard alentours, c'est plutôt lumineux et accueillant avec la grande baie vitrée - d'où je suppose il nous a aperçut - les fauteuils verts, les étagères en bois remplies de livres et de parchemins, son bureau recouvert d'autres parchemins.
Posant mon regard à nouveau sur son visage, je finis ma phrase :
- Je pense qu'elle n'est pas... au top de sa forme, elle a failli se faire écraser. C'était pile à la sortie des cours, dis-je sur le ton d'une explication comme si 1+1 est égal à 2.

Je regarde de nouveau Shawna en quête de soutien et baisse les yeux vers mes mains.
- Elle est là. Pouvez-vous nous aider ?

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@Shawna Banks @Samuel Falkner

Je m’attendais à voir le professeur de SaCM arriver, mais pas du tout, c’est un oiseau qui arrive, et j’entends une voix qui est probablement celle du professeur de Soins aux créatures magiques, qui nous indique qu’il est dans son bureau et qu’il faut suivre l’oiseau. Ce sort est trop stylé ! Moi aussi je veux savoir faire ça ! Il nous salua et nous demanda évidemment la raison de notre présence ici.

J’allais répondre mais Constance me devance et, après s’être excusé de le déranger, explique au prof de Soins aux créatures magiques la situation. La Jane me regarde avant de baisser son regard sur la petite grenouille. Voulant préciser quelques points, je pris la parole à mon tour, d’une voix timide, mais assez forte pour être entendue.

- Bonjour monsieur. Oui c’est ça et en fait on aimerait savoir si ça vous dérangerait de l’examiner, et de la soigner si besoin… Et aussi, on sait pas si elle a un propriétaire, donc on pensait coller des affiches pour voir si elle appartenait à quelqu’un. Vous pensez que vous pourriez la gardez en attendant qu’elle aille mieux ou qu’on retrouve son propriétaire
? Et à tout hasard, vous savez si ces grenouilles là sont fréquemment vendues en animalerie ?

Oups je m’étais un peu emballé là… Je me tus et baissa les yeux, n’osant pas regarder l’adulte en face.

Navrée pour ce retard

"Monsieur". Oui, définitivement des Première Année. Tous les autres élèves ici savent que Samy est du genre amical, il donne un peu l'impression d'être le grand-frère rassurant et amusant, les jeunes le tutoient et l'appellent par son surnom, Samy. Pas besoin de monsieur, de formalités inutiles ou de vouvoiement pour se faire respecter, il n'a pas besoin de ça. Sa réflexion à ce sujet s'arrête néanmoins bien vite quand il réalise la gravité de la situation. Par la sainte bouse d'un hippogriffe atrophié, la grenouille est souffrante !

« C'est bien, vous avez été très responsables et matures sur ce coup-là, plus 5 points pour chacune de vos maisons quelles qu'elles soient. Ok, suivez moi. Bien sûr que je peux m'occuper d'elle. »

De son bureau Samy emmène les fillettes à sa salle de soins, située de l'autre côté du petit espace de verdure qui marque le centre de la zone de SaCM.

« Posez la bestiole juste ici. »

Rapidement, le sorcier farfouille dans ses ustensiles et commence par attraper une compresse, des épingles, un baume qu'il a eu le bonheur de fabriquer la veille, et une pipette.

« Toi, à droite. Pardon, je connais pas ton prénom. Donne lui à boire avec la pipette s'il te plaît. Ecoute son souffle, il est très rauque, elle est déshydratée. Toi, si tu veux, tu peux t'installer là et commencer à dessiner des affiches pour retrouver son propriétaire. »

Dans un murmure, Samy lance un Accio sur ses fournitures et son appareil photo sorcier, qui arrivent quelques instants plus tard en grand fracas sur le sol de la salle de soins.

« Tu me dis quand t'as fini, je te les multiplierai avec un sort, ça ira plus vite pour toi. »

Pendant qu'il dit toutes ces choses, ses yeux sont plongés sur le corps de l'amphibien et ses mains s'agitent toutes seules, sachant exactement comment réagir dans cette situation.

« J'ai vu un couple qui semblait être de la même espèce à la Ménagerie Magique l'été dernier. Ils étaient un peu vieux, mais il est possible qu'ils aient eu des p'tits depuis. »

Pardon pour le retard... Période chargée ! Je vous laisse décider à qui Samy dit quoi, et ce qui vous plairait le plus de faire selon les capacités de vos persos !

Shawna prend à son tour la parole d'une voix claire et sûre d'elle, expliquant notre plan d' "attaque" avec les affiches et questionne le professeur.
Celui-ci nous écoute attentivement et nous félicite d'avoir agis comme nous l'avons fait et accepte immédiatement de nous aider. Pfiouu.
Il nous emmène dans une pièce adjacente où une table de soin comme chez le vétérinaire (j'imagine vu ce que j'ai pu voir à la télé, n'ayant pas d'animaux à la maison) et demande à ce qu'on la pose là.
Les mains toujours fermée laissant le creux suffisamment desserré pour ne pas étouffer la petite grenouille, je m'approche de la table, jetant un coup d'oeil à Shawna puis au professeur. Doucement, j'avance les mains au-dessus de la table, mes mains effleurant la surface lisse, et je les ouvre doucement pour laisser la petite grenouille descendre comme elle peut.
Le professeur récupère ce dont il a besoin, de quoi l'ausculter j'imagine et la soigner tandis que j'observe avec attention la petite créature verte immobile sur la table. C'est comme si elle n'osait pas bougé, elle semble terrifiée. Je déglutis et lance de nouveau un regard vers Shawna, cherchant un mot de réconfort auprès de celle-ci du regard.
Le professeur ne perd pas de temps. Avec assurance, il me tend une pipette, me donnant ses instructions avant de se tourner à moitié ves Shawna lui désignant un endroit de la salle où elle peut s'installer pour commencer les affiches. Dans un murmure, il prononce un mot et des fournitures s'envolent à travers la pièce pour arriver avec bruit sur le sol près de Shawna.
J'aurais pu me sentir émerveillée devant ce sort mais l'inquiétude que je ressens pour le petit batracien surpasse toutes les autres émotions.
Comprenant ce que le professeur attend de moi, je le regarde une seconde avant de saisir la pipette tendue et l'approcher doucement de la grenouille. Whoua, je suis en train de l'assister ! pensais-je pendant une fraction de seconde. Je l'approche mais je n'ose pas aller plus loin, je fais comment pour lui donner à boire ?
J'écoute avec attention ce que le professeur explique et observe en silence les signes qu'il montre, la respiration rauque de la grenouille et sa poitrine qui semble se soulever un peu plus vite que tout à l'heure. Je déglutis. Elle va pas mourir hein ?
Les mains expertes du professeur s'agite avec assurance sur le petit corps vert et il rompt alors le silence d'une observation. Comme quoi il aurait vu un couple de grenouilles semblables à la Ménagerie Magique - sur le Chemin de Traverse. Il pensait que les deux grenouilles étaient un peu âgées mais il suppose qu'elles ont quand même eu des petits.
J'acquiesce machinalement avant de demander d'une petite voix :
- Donc cette grenouille appartient bien à quelqu'un alors ? La Ménagerie Magique, c'est la boutique sur le Chemin de Traverse non ?
J'étais passée devant avec Erin lors de notre visite de l'allée sorcière alors qu'on procédait à l'achat de fournitures. Malheureusement, l'animal de compagnie n'étant pas sur la liste, on n'était pas rentré dans la boutique, nous concentrons sur la longue liste plutôt. De toute façon, je ne crois pas qu'avoir un animal de compagnie soit malheureusement au programme pour moi. J'en meurs d'envie bien évidemment mais déjà qu'on a pas d'animal à la maison, je doute que Papa et Maman furent très contents de me voir revenir des courses avec un chat ou un hibou. Pis, j'imagine que j'aurais pas eu assez de sous. J'espère toutefois les convaincre dans le futur - proche j'espère. Après tout, je serais prudente et mettrais tout mon coeur à m'en occuper.

@Samuel Falkner - les actions/rôles ont été vus avec ma camarade @Shawna Banks
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Ouf, le professeur avait l’air gentil ! Je ne l’aurais jamais dit devant Constance mais j’avais peur qu’il nous mette dehors et soit énervé qu’on le dérange. Mais ce n’était pas du tout le cas, à mon immense soulagement, et si j’étais très inquiète pour la grenouille, je fus quand même très fière de nous quand il nous félicita de notre réaction et nous ajouta des points. Mais le plus important est qu’il prit en charge la grenouille ! Moi qui avais peur qu’il la dissèque ! Je soupira de soulagement.

Sans perdre une seconde, le professeur tend une pipette vers Constance, et fais voler un appareil photo et de quoi faire des affiches vers moi. Un instant je me sens un peu vexée. Elle, elle donne à boire à la grenouille et moi je dessine dans mon coin ? Mais je me ressaisis. Mon amour propre ne compte pas pour le moment, c’est le bien être de la grenouille et de son potentiel propriétaire qui est en jeu. Je n’ose pas imaginer son angoisse d’avoir perdu sa grenouille.

Alors sans plus attendre, je commence une affiche tout en entendant qu’il la multiplierait avec un sort. Trop stylé ! J’ai hâte de pouvoir faire des choses comme ça ! Tout en écrivant, j’écoute ce que dit le professeur. Alors il aurait vu des grenouilles semblables à la Ménagerie magique… Peut être que notre grenouille était une de leurs petits. Délaissant un instant ma tâche, je jeta un coup d’œnilisme vers la grenouille. Les mains du professeur s’agitaient sur la grenouille comme si il avait fait ça toute sa vie. Hmmm, ce qui était sans doute le cas d’ailleurs.

Une question me trottait dans la tête. Je voulais repousser cette éventualité de toutes mes forces, mais la grenouille allait elle mourir ? Je n’osais pas poser la question de peur de déranger le professeur, mais je ne pouvais m’empêcher de me demander si nous arrivions trop tard.

Constance demandait si cela voulait dire que la grenouille appartenait à quelqu’un. En y réfléchissant bien, il n’y avait pas beaucoup de monde qui possédait une grenouille. Il me semblait qu’il y avait une grande de Serdaigle que j’avais vu avec une grenouille mais rien n’était sur…

Ayant fini mon affiche, il ne me restait que la photo à rajouter, et je m’approcha de la table où se trouvait la grenouille après avoir attrapé précautionneusement l’appareil photo. Manquerait plus que je le casse ! J’attendis alors qu’elle professeur ai fini, pour pouvoir la prendre en photo.

Mais il fallait aussi que je rajoute le lieu où trouver la grenouille. Ne voulant décidément pas déranger le professeur pour lui demander si, une fois la grenouille guérie, il voudrait bien l’accueillir, je décida d’attendre la fin de l’opération.

@Samuel Falkner et @Constance Nelson