L'aigle était assise dans son lit, voilà plusieurs heures que son esprit vagabondait. Elle n'allait pas bien, il n'y avait aucune raison à cela ou peut-être des tas ? Toujours est-il que ce soir, elle ne trouvait pas le sommeil. Enfin, elle ne prenait pas le temps de s'y abandonner sérieusement. Mélissandre était immobile, sous ses draps, attendant le moment le plus opportun pour s'enfuir.

S'enfuir, c'était une idée qui trottait dans sa tête depuis un moment. Elle savait qu'elle ne dépasserait pas la tour Ouest, même si son ambition était de partir vraiment. La Bolivie, c'est ce qu'elle s'était dit ...

Un soupir plus tard, voilà qu'elle était devant la porte de son dortoir. Hésitante, le cœur battant, elle n'avait pas pour habitude d'enfreindre les règles, juste pour les enfreindre.

Elle était en pyjama soyeux de couleur turquoise, celui-ci était masqué par sa cape d'hiver, tombant aux genoux. Seul le pantalon de soie était visible, du bas de la cape, jusqu'au bord des bottes fourrés dans lequel il était enfoncé grossièrement. Ses cheveux n'étaient pas aussi lisse qu'à leur habitude, bref, elle avait l'allure typique d'une personne au saut du lit, sans la trace d'oreiller sur la joue.

Mélissandre n'avait pas envie de prendre trop de risques, elle décidait donc de rejoindre la volière. C'était l'endroit le plus proche de sa salle commune et elle trouvait l'idée charmante. Quoi de mieux qu'une volière pour rêver de la Bolivie, elle pourrait s'imaginer correspondre avec un ami à l'autre bout du monde ? Ou simplement regarder le ciel de la-haut, cherchant des similitudes entres l'écosse et la vallée de Zongo. Ou simplement ressentir l'air qui se glisse dans ses poumons et se sentir vivante.

Elle entrait dans la volière, tout était calme, pas parce que les volatiles étaient endormi, au contraire. Juste parce que la plus part semblaient être partie se dégourdir les ailes. Mélissandre avançait au milieu des restants qui picorait leurs graines.

Encore une ronde bien menée pensait Aliosus. Il avait; pour changer un peu, décidé de prendre son parcours habituel à l'envers, ça avait l'avantage de le changer un peu de sa routine, de voir certains couloirs, certains escaliers, passages, arcades ou fenêtres avec un angle différent, ce qui était toujours intéressant. Le même trajet fait dans les deux sens avaient des allures nettement différentes. L'inconvénient cependant, c'est que ce parcours le faisait finir bien loin de sa salle commune, ou même du salon des préfets. Il n'avait de toute façon aucune observation à reporter dans le registre, aussi rejoindrait-il directement son dortoir.

Il était déjà au quatrième étage de la tour principale, après tout, pourquoi ne pas pousser un peu et arriver jusqu'à la volière ? Ça permettrait de jeter un coup d'oeil aux alentours de l'entrée de la salle commune des Serdaigle, on ne savait jamais quand l'un d'entre eux aurait une envie soudaine d'aller à la bibliothèque en pleine nuit, et puis irait voir son hibou, Fulgrim, un Ninoxe a sourcils blancs, pas bien impressionnant en taille mais dont le regard noir pénétrant était, aux yeux du préfet en chef, sublime de profondeur.

Toujours rien à signaler au cinquième, tant mieux, pas de paperasse supplémentaire. Au moment d'arriver dans la volière, cependant, il lui sembla bien entendre quelque chose qui n'était pas de l'ordre du battement d'aile ou des grattements de pattes de volatiles. Un hibou ne faisait pas grincer le plancher en se déplaçant... Il se renfrogna en espérant avoir tort sur son intuition, mais sortit sa baguette et pris son air de préfet en chef le plus sévère de son répertoire avant de pénétrer dans la volière.

Mélissandre n'avait pas de plume, pas de parchemin. Comment pouvait-elle feindre une quelconque correspondance ? Quel idiote, elle aurait pût pousser cela plus loin en redigeant quelques lignes ou peut-être même peindre. Elle n'en savait pas assez sur la Bolivie pour se lancer dans une reproduction de paysage réaliste. Elle imaginait simplement la rencontre de deux montagnes, séparé par un petit ruisseau. Petit mais, suffisamment puissant pour que jamais les deux montagnes ne se touchent.

La porte derrière elle s'ouvrait, elle s'était simplement tourné vers ce qui semblait être un préfet ! La rivière semblait se répandre aux pieds de la brune. Elle ressentait le froid qui glaçait son sang et l'empêcher de reagir.

Un préfet qui vu son expression n'était pas là pour prendre le thé avec les hiboux restant.

* Oh moins il n'aura aucun mal a prévenir la directrice d'ici, je lui fais gagner du temps. *

Alors que le garçon entrait dans la lumière et malgré l'expression peu amicale qu'il affichait. La sorcière ne pût retenir un léger sourire, qu'elle gomma presque aussi tôt.

* Est-ce que j'ai vu Kim récemment ? Elle m'a rien dit de bizarre ? * Kimberly Harlez, ou celle qui perçoit les futurs rencards, d'après Mélissandre. Après réflexion, elle ne l'avait pas vraiment croisé ce soir mais, dans le doute et afin de ne pas agacer l'adolescent plus que cela Mélissandre se décidait à parler.

- Oh, pardon, si j'avais su que j'aurais de la compagnie... elle le désignait d'une main, J'aurais amener des boissons.

Elle tournait alors rapidement le dos au garçon afin de ne pas affronter son regard plus longtemps. De toute manière elle savait qu'elle n'échapperait pas à une sanction, autant en apprendre plus sur lui tout de suite.

Mélissandre sentait son rythme cardiaques s'accélèrait, était ce la simple présence du garçon dont elle avait déjà retenue tout les traits ou parce qu'elle avait eût le toupet d'ignorer le statut du dit blond.

Plusieurs questions assaillaient l'esprit d'Aliosus au moment d'entrer dans la volière. Qui serait là ? Quelle maison ? Quel âge ? Quel sexe ? Étant donné l'heure, l'emplacement, la température et la période de l'année, il penchait pour un Gryffondor, pas trop vieux, pensant encore qu'il pouvait avoir une chance d'échapper à la surveillance préfectorale. Nicht unter meiner Aufsicht.

Et puis, quelle serait la réaction de ce contrevenant ? Apeurée ? Conflictuelle ? Pénitente ? En général il avait droit à un regard penaud qui observait le plancher et quelques brides de tentatives d'excuses à base de "J'ai pas sommeil" "je savais pas" "je me suis perdu" etc. Ça avait le don de l'agacer encore plus et il prenait plaisir à passer ses nerfs sur le ou la concerné dans un cas comme celui-là.

Il comprit vite qu'il s'était trompé. Une fille, Serdaigle, pas vieille, deuxième ou troisième année. Depuis ses difficiles débuts à Poudlard, Aliosus avait travaillé d'arrache pied à muscler sa mémoire des noms et des visages, il tenait ce conseil de son père, c'était crucial de reconnaître qui était qui, et le jeune homme avait fait de très gros progrès ces derniers temps. Cependant, dans l'obscurité de la volière, à peine éclairé par son Lumos, le visage restait anonyme.

Oh, et elle avait cru bon d'opter pour une stratégie d'ironie et de légerté.
Mauvais choix.

«Nom. Année. Maison.»
Se contenta-t-il de répondre sèchement en sortant un carnet noir de sa veste afin d'y noter les détails de cette intervention.

* Nom. Année. Maison. *

Bien, il n'était pas très loquace, la tâche allait être difficile. Mélissandre restait dos à lui, elle répondait à sa question, cherchant comment entamer la conversation.

- Hyde, ... Il avait probablement déjà entendu ce nom. Son frère était un ancien Serpentard, et ses deux sœurs étaient, elles, encore au château. Toutes deux en sixième année, Elizabeth, une serdaigle ne faisant jamais de vague. Alix, sa jumelle maléfique, une Poufsouffle détestable, toujours la où elle ne devrait pas. Difficile d'entamer la conversation avec ces éléments.

- Troisième année. C'était le moment de lui retourner la question, afin de savoir s'ils avaient un grand écart d'âge. Elle pourrait ensuite en savoir plus sur son emploi du temps, après quelques recherches. Est-ce qu'il allait réellement répondre à sa question ? La brune se mordait la lèvre, * bien sûr que non. *

Elle se tournait alors vers lui, il ne restait qu'une réponse et elle savait que si elle répondait, ce rendez-vous s'arrêterait ainsi. Il fallait qu'elle trouve une idée, maintenant. Après tout, c'était une :

- Serdaigle, oups, ... Elle plaquait ses mains sur sa bouche.

* Non mais sérieux ? T'es stupide ou quoi ? * pensait-elle, les mains toujours collé à ses lèvres. Elle restait ainsi, interdite. Comment avait-elle pût faire cette gaffe ? Elle retirait alors les mains de sa bouche demandant alors :

- Attend, me ramène pas tout de suite. Ok, je suis Serdaigle mais, peut-être que le reste est faux ! On devrait rester un peu, pour être sûr ? " proposait-elle.

* C'est un peu bizarre et désespérée mais, on a plus le choix merci la serdaigle écervelée. * Elle retint sa respiration quelque instant, attendant la réaction du préfet en chef. Elle avait l'impression d'attendre le doloris de sa vie.

Aliosus griffonnait sur son carnet sombre. Date, heure, lieu d'abord, puis les détails de la contrevenante. Ainsi c'était une Hyde, comme les autres Hyde de septième ? Hum, possible mais il y avait aussi tellement d'élèves partageant le même nom de famille qui n'avaient aucun ou très peu de liens entre eux...

Troisième année, Serdaigle, et bien pour le bon sens et le sérieux supposé de la Maison de Rowena on repassera. Le "oups" et la tentative désespérée de s'en sortir ou de gagner un peu de temps confirmait la déplorable impression du préfet en chef sur la jeune brune. Avec cette frange, elle ressemblait un peu à la Yesenia d'un an auparavant. C'était curieux cette pensée.

«Rester pour vérifier les informations ? C'est intéressant ça...Et on s'y prendrai comment ?»
Il commença à tourner autour d'elle, sans la regarder, en s'intéressant aux oiseaux de proie qui les observaient. Il s'arrêta devant son propre hibou, à la taille bien modeste comparé à certains spécimens impressionnants, mais qui avait une présence toute particulière grâce à ses immenses yeux noirs de ninoxe à sourcils blancs.
«Bonsoir Fulgrim, je te prie de m'excuser je n'ai rien à te donner à manger, je n'avais pas prévu de passer te voir. dit-il en caressant la tête de l'animal. En réalité, il faisait son possible pour gagner du temps, pour relancer sa mémoire et pouvoir poser un prénom sur l'écervelée. Voyons, troisième année, donc arrivée lorsqu'il était préfet, répartie à Serdaigle, Hyde... Oui, il commençait à s'en souvenir...

«Bon trêve de plaisanterie Mélissandre, tu pensais à quoi en venant ici à cette heure-ci ?»

* Et on s'y prendrai comment ? *
Le prefet en chef se mit à tourner autour de l'aigle. Cette attitude n'avait rien de rassurant, que faisait-il ? Il était sûrement en train de juger son attitude. Elle se redressait, immobile. Au bout d'une longue minute, son regard glissait sur le côté, elle tentait de voir s'il l'observait encore. Que pensait il ? Elle espérait secrètement faire bonne impression. Elle remarquait alors que son attention n'était pas du tout sur elle, il observait les volatiles autour d'eux. Mélissandre était un peu déçue, et se sentait stupide. Elle se tournait alors vers lui, profitant de ce moment pour s'approcher de lui. Elle se glissait tout doucement à ses côtés.

- Je suis sûr que Miss Xarinez a une fiole de Veritaserum quelque part mais, c'est un peu excessif.

Dit-elle pour attirer son attention, alors qu'il jetait son dévolu sur un hibou précis.

Il saluait alors l'oiseau, * Fulgrim *, Mélissandre tâtait ses poches dans l'espoir d'y trouver une friandise mais rien. Pourquoi aurait-elle quelque chose d'ailleurs, elle n'avait pas vraiment d'oiseau à elle, elle recevait et envoyer rarement du courrier. Elle se contentait de la vieille chouette familiale, peut-être même un peu trop vieille.

* Bon trêve de plaisanterie Mélissandre *

La sorcière eût un sursaut à l'évocation de son prénom. Elle ouvrait la bouche, surprise, comment était-ce possible ? Elle ne se souvenait pas du sien. Pourtant elle devrait le connaître, il était préfet en chef, ce n'était pas rien. Elle avait l'impression de le voir pour la première fois, du moins c'était la première fois qu'elle le voyait ainsi, avec cet œil nouveau.

* tu pensais à quoi en venant ici à cette heure-ci ? *

- Je n'étais jamais venue ici... tu étais déjà venu ?

Elle eût un petit sourire, cette question n'était pas vraiment une question. Elle savait bien qu'il venait régulièrement, comme ce soir dans le cadre de ses rondes.

- C'est magnifique, tu trouve pas ?

Elle regardait une dernière fois le ciel, la lune n'était pas de ce côté mais sa lumière semblait quand même éclairé la nuit, illuminant la brume qui flottait plus loin.

- Je pense que ça vaut la peine de venir voir cela, juste une fois. Et puis, je suis contente de t'avoir vu.

Avait-elle conclut timidement, observant le hibou au regard sombre. Est ce que son regard était toujours comme ça ? Mélissandre avait l'impression qu'il allait lui filer un coup de bec si elle osait faire un pas de plus vers Aliosus.

* Al... Aloïs ? ... non *

Alors qu'il flattait son hibou, le préfet en chef sentit la présence de la Serdaigle qui s'était rapprochée de lui, comme pour éviter de se retrouver comme il l'avait placée, isolée, avec lui pouvant tourner autour comme un requin autour d'un banc de poissons.
«Plus qu'excessif oui. On sait très bien que tu n'as plus grand chose à cacher en vérité.»

Il du se retenir de ne pas lever les yeux aux ciel, l'aurait-elle seulement vu dans la pénombre de la volière ? "Je n'étais jamais venu ici" était parmi les pires excuses qu'on pouvait trouver, c'était un mensonge éhonté, levé machinalement en protection pour éviter de dévoiler sa vraie raison, cela signifiait deux choses : Mélissandre n'avait pas envie de dire pourquoi elle était là, et elle se fichait bien qu'Aliosus le comprenne.

«Bien sûr voyons. Et... oui c'est magnifique. Maintenant, la prochaine fois que tu veux admirer la vue, de nuit, profite de la fin d'un cours d'Astronomie, prends deux minutes et rejoint tes camarades ensuite. Ça t'évitera de te faire bêtement surprendre et sanctionner.»

Il allait commencer à repartir vers les escalier, comptant bien sur la Serdaigle pour le suivre docilement, mais il se retourna à sa dernière phrase.
«Contente de m'avoir vu ? Et bien navré Miss Hyde mais ce n'est pas réciproque, surtout pas dans ces conditions. Maintenant retour à ta tour, tu as suffisamment gagné de temps comme ça.»

Plus grand chose à cacher ? Elle affichait un léger sourire à cette phrase. Il y avait tellement de chose qu'elle cachait, pas uniquement ce soir. Tout ce qu'elle était, lui semblait être une illusion. Elle ressemblait à toute les fillettes de son âge, pourtant, elle n'avait plus l'impression d'en être une. Tout était différent à présent, c'est ce qui lui donnait envie de fuir. Comme ci d'autres terres lui rendraient son innocence, lui donnerait l'occasion de recommencer a zéro. Les souvenirs ne peuvent pas s'oublier comme une valise sur le quai. Il y a bien des potions, des sortilèges...mais, ils effaceraient aussi le bon.

- Hm, Elle hochait la tête simplement, acceptant l'évidence. Elle serait sanctionnée, c'était bien la première fois qu'elle se faisait avoir. Elle n'avait d'ailleurs aucune idée de ce qui l'attendait. Est-ce que ses parents recevraient une lettre ? D'autres élèves seront-ils au courant ? Elle allait forcément perdre des points au sablier ? Qu'importe, c'était fait.

* Ce n'est pas réciproque * Disait-il cela sérieusement ? Ou faisait-il cela parce qu'il était préfet en chef et que son rôle était de la dissuader de revenir ou de le contrarier ? Elle s'était tourné vers lui bouche bée, prête à répliquer mais, elle n'avait de mot. D'une main elle se pinçait l'arête du nez.

- C'est pas comme ci j'allais m'envoler sur le dos d'une chouette, même si c'est tentant, je suis bien obligée de rentrer. Elle observait Fulgrim, même s'il était un peu flippant, elle serait bien partie avec son aide. Hélas, elle était coincée ici, dans ce château. L'avantage d'être Mélissandre c'est qu'avec du recul, on fini toujours par voir le chaudron à moitié plein.

* Il ne te déteste pas, c'est son rôle et puis tu as su rester digne. Avec Bad, tu as pleurée dans des toilettes en ruine, avec son écharpe dans les mains, pendant que Aaron lui expliquait que tu étais une voleuse et une folle. Et pourtant tu es sortie avec lui à la fête foraine. Il a même accepter de t'aimer en buvant un philtre... *

- J'espère que ma présence ne te sera pas trop insupportable ? Je peux rentrer seule, si tu préfères. Elle désignait la porte, lui indiquant qu'il avait l'honneur d'ouvrir la marche.

«Je serai bien tenté de te voir essayer de chevaucher une chouette, mais tu risquerais bien plus gros que la simple sanction qui va te tomber dessus pour avoir enfreint le couvre-feu.»

La Serdaigle dodelinait, continuait de répondre, et il savait qu'il aurait du expédier son intervention en beaucoup moins de temps. Il devenait loquace avec les années, voir même bavard en certaines occasion, et il n'aimait pas ça. Pendant ce temps, Mélissandre fixait Fulgrim d'un air curieux, il admettait bien volontier que son oiseau de proie se distinguât assez facilement parmi le reste des volatiles d'espèces européennes, souvent considérablement plus gros.

«Te laisser rentrer seule ? Avec plaisir miss, voulez vous aussi le mot de passe de Serpentard et celui de la salle de bain des préfets ? Allons, assez dit de bêtises, suit moi.»

Il sortit sans même vérifier si elle le suivait, derrière les bravades, il distinguait suffisamment de bon sens chez la jeune brune pour qu'elle ne se mette pas à faire n'importe quoi. De là à la laisser rentrer seule, tout de même pas.

Il retrouva avec un certain plaisir la chaleur, même toute relative, du château en descendant les marches les unes après les autres, vérifiant à l'oreille s'il entendait bien un second pas qui le suivait et si ce dernier ne trainait pas la patte de manière délibérée.

«Bien, retour à ta salle commune. Pas d'idiotie je te prie. Nous n'en avons pas fini toi et moi. Avec cette infraction.» précisa-t-il une seconde plus tard.