C'est la Saint Valentin. Sigmund Charleston n'a jamais eu de petite-amie, mais ce n'est pas important pour lui. Il faut dire qu'à quinze ans, on a bien plus important à gérer dans la vie qu'une amoureuse, en plus, sa maman lui a toujours dit de ne pas embrasser n'importe qui, que les microbes se propageaient et que son cousin germain avait déjà perdu un orteil à cause d'une maladie.¹ Sigmund est un adolescent très fier d'être en possession de dix orteils attachés à deux pieds de taille tout à fait honorable. Tout le monde n'a pas dix orteils d'après sa maman, donc il ne faut pas avoir d'amoureuse tant qu'on ne sait pas encore se protéger de l'amour et ses conséquences.

Ça n'empêche pas l'adolescent de vouloir faire plaisir aux autres, parce qu'il a un cœur aussi grand que ses pieds et il sait que contrairement à lui, certaines personnes sont tristes d'être seules à cette période de l'année. C'est pourquoi jugeant de leur célibat probable à la seule vue des expressions dansant sur les visages croisés, Sigmund distribue des roses. « Tu es très belle, le monde est chanceux de t'avoir. Ton existence est un merveilleux cadeau ! » a-t-il dit à l'une, puis quelques mètres plus loin à une autre : « Tu es une personne incroyable, merci d'être qui tu es.» Bien sûr, son meilleur ami Evelyn a aussi reçu une rose accompagnée d'une flopée de compliments, mais le Serpentard n'a pas su apprécier le cadeau à sa juste valeur : il s'est simplement inquiété de sa provenance, en plus d'avoir fait remarquer à Sigmund qu'une longue traînée de terre suivait chacun de ses pas. Il est vrai que le Poufsouffle n'a pas pris le temps d'ôter les racines et la terre de la quinzaine de fleurs fraîchement déracinées -tout enthousiaste d'avoir eu une idée incroyablement douce qui ravirait chacun et chacune, il a simplement coincé les plantes dans sa ceinture et a entamé sa mission de distribution, le pantalon et les mains encore tout tâchés de terre. Il ne sait pas non plus que le parterre de roses était en réalité tout sauf abandonné par la professeure Chourave, et qu'il aurait une semaine de retenue par la suite.

Justement, voilà Sixtine Valerion. Elle n'a pas l'air commode, Sigmund en conclut donc qu'elle n'a pas de petit-ami et qu'elle est triste. Bien sûr il se souvient de leur interaction passée -il s'est même procuré son nom auprès de son ami Evelyn, mais toute rancune si tant est qu'elle ait existé a déjà disparu. Et au final, il est plutôt content d'avoir cette nouvelle occasion de lui parler : c'est parfait pour devenir amis, il pourra lui dire qu'il est désormais parfaitement capable de trier des bonbons et elle sera fier de lui.

« Bonjour Sixtine, je t'offre une rose parce que je trouve que tu es une personne incroyable et malgré les apparences, je pense que tu es gentille. Elle sent bon regarde, comme toi. »

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¹ Elle lui a dit ça pour lui faire peur. C'est faux. Elle a peur qu'il embrasse des inconnus dans la rue et se fasse kidnapper.

Aujourd'hui, jour de la St Valentin, Sixtine n'est pas du genre à donner une importance à ce jour qu'elle considère comme identique aux autres jours de l'année. Bien sur, tout le monde à Poudlard semble un peu plus heureux ou un peu plus beau et elle sait que les repas auront un gout un peu différent puisqu'à cette occasion, Poudlard se met sur son 31. Cette année, les choses sont un peu différentes pour la jeune sorcière puisqu'elle a commencé à apprendre des choses sérieuse, elle a fait le choix évident de suivre la filière Auror en s'ajoutant quelques options. C'est d'ailleurs à la rentrée de cette fameuse année que la petite Sixtine a fait la rencontre de Suileabhan.

Depuis sa première année à Poudlard certaines choses ont changé bien sur mais d'autre non. Sixtine semble s'être adoucit avec ses petits camarades mais elle reste toujours avec la même bande de copain dont fait parti le fils Harrison, Enzo Lorenti et Suileabhan depuis le mois de septembre. Ce petit groupe s'agrandit mais pour le moment, aucune histoire de cœur ne semble s'entremêler à ces amitiés.

Le 14 février 2012 tombe un mardi et Sixtine n'a pas une journée chargée le mardi. Elle profite de sa matinée de libre pour se rendre à la bibliothèque et prendre de l'avance sur le programme de défense contre les forces du mal. Dans le couloir, elle croise la route de Sigmund, un pauvre enfant qu'elle avait par le passé légèrement malmené. Lorsqu'il lui donne une rose, elle fut surprise et resta méfiante à son égard mais ce qui lui fit hausser un sourcil s'était la suite de sa phrase.

- Tu ne devrais pas sentir les gens comme ça. Charleston, ça ne se fait pas ce genre de chose et en plus mon parfum est à base de cannelle, pas de rose.

La jeune fille s'était plantée face à ce quatrième année et n'avait pas prit la rose tendue par l'ainée.

Sigmund reste un moment le bras tendu et sourire aux lèvres. Il attend que Sixtine saisisse la rose qu'il lui offre gentiment, sans s'attendre à des remerciements de sa part -il agit de manière totalement désintéressée -mais simplement peut-être un sourire, ou un peu de joie sur ce visage bougon. Il aime ça, quand les gens sont heureux. Ça le rend instantanément tout content, et la vie lui semble alors bien plus douce. Il aimerait bien que la vie soit aussi douce pour les autres qu'elle l'est pour lui, mais de son point de vue les humains sont doués pour se créer des problèmes là où il n'y en a pas.

Comme cette histoire d'odeur, il ne sait pas d'où ça sort. Mais ça le rend un peu triste qu'elle se méprenne sur ses intentions surtout qu'il n'a jamais pensé à mal.

« Je.. je suis désolé... » déglutit difficilement l'adolescent en baissant le regard. « Je ne cherchais pas à connaître ton odeur, c'est juste que tu sens vraiment très fort. D'après ma mère, c'est comme parler fort ou beaucoup bouger : ça montre une grande force de caractère. » Mais elle ne sent pas la rose. La cannelle, ça lui paraît déjà bien plus familier : il a simplement dit qu'elle sentait bon sans aucune précision. Peut-être aurait-il dû être plus explicite, car maintenant la jeune fille est contrariée.

Sigmund se sent coupable. Puisque la jeune adolescente semble hésiter à saisir sa rose, il en prend une deuxième qu'il joint à la première, doublant son offrande.

« Tu ne les veux pas, Sixtine ? » demande-t-il avec hésitation. Et ses copines, sont-elles dans le coin ? Veulent-elles aussi des fleurs et des petits mots tendres ?

Sixtine avait fait son possible pour faire preuve de patiente avec cette adolescent un poil simplet mais elle avait comme l’impression que tout ses efforts étaient vains. Ce jeune homme était aussi intelligent qu’une moule et aucun rocher ne pourrait le rendre moins stupide. Malgré tout, elle avait du temps devant elle et par conséquent, elle voulait lui apporter son aide au lieu de le laisser se tourner en ridicule. Une bonne action pour la journée sous le signe de l’amour.

- Charleston je vais te donner quelques conseils. Déjà tu ne dois pas dire à une femme qu’elle sent fort même si tu trouve que son odeur est agréable.

Elle profita de ce moment pour récupérer les deux roses tendues par son camarade. Elle coupa la tige de l’une des fleurs et la plaça derrière son oreille. L’autre rose, elle l’a garda à la main. Sigmund avait beau être un empoté, il n’avait pas un seul brin de méchanceté en lui, Sixtine devait bien le reconnaître.

- Deuxièmement, il va vraiment falloir que tu apprennes à réfléchir avant de parler. Tu ne connais pas le second degré et les gens autour de toi vont finir par croire que tu es débile hors, tu es un sorcier alors tu as forcément un peu d’intelligence.

L’adolescente prit le temps d’observer son interlocuteur avant de reprendre la parole. Elle n’avait pas envie de le vexer mais elle savait que de toute façon, il n’allait rien comprendre.

- Charleston, tu as des amis ?

Au mot conseils, Sigmund ouvre grand ses oreilles. Une fille aussi jolie et populaire que Sixtine connaît certainement de bons tuyaux et elle est bien bonne de les partager avec ce jeune Poufsouffle perdu ! Dommage, il n'a pas de carnet sur lui pour prendre des notes. De toute façon à la vitesse à laquelle elle parle, il n'aurait eu le temps de rien écrire ; ça aurait fini en pattes de mouche illisibles et le tout aurait été inexploitable.

Heureusement à défaut d'être très vif, Sigmund a une excellente mémoire. C'est bien grâce à ça qu'il s'en sort avec des notes relativement correctes -généralement, le garçon ne note même pas un tiers du contenu des cours, se reposant simplement sur une bonne mémorisation de l'essentiel. Avec ses sourcils froncés et son regard qui ne quitte pas d'un iota son interlocutrice, il est évident que le jeune Charleston est au summum de l'effort.

« D'accord ! La prochaine fois, je donnerai plus de détails sur son odeur, » comprend le garçon en hochant la tête. Et elle lui a fait un compliment ! Elle a dit qu'il était intelligent, du moins c'est ainsi qu'il le comprend. Il savait bien qu'elle était gentille finalement !

Naturellement quand elle demande s'il a des amis, il voit tout de suite un rapport avec le mot doux : elle a une idée derrière la tête. Celle d'être tous les deux de formidables copains !

« J'ai beaucoup d'amis oui ! Il y a d'abord Evelyn Kernac'h avec qui je traîne tous les jours, Agatha Birthwhistle qui est en première année, et aussi... » commence l'adolescent en complétant sa liste avec une bonne quinzaine de noms -deux ou trois étant véritablement des proches et d'autres, parfois de simples élèves à qui il a parlé une ou deux fois et apprécié la compagnie -parce qu'il suffit simplement de faire un compliment à l'adolescent ou de se montrer gentil envers lui pour qu'il y perçoive une grande affection qui devient instantanément mutuelle. « ... mais bien sûr qu'on peut être amis aussi, Sixtine ! »

Comment ce pauvre garçon était il arrivé à la conclusion qu’il fallait donner plus de détails sur l’odeur de la personne. Ce n’était pas du tout ce qu’elle avait dit, bien au contraire, elle lui avait préconisé de ne pas parler de son odeur. Elle aurait voulu lui dire qu’un simple petit compliment était suffisant mais elle se doutait bien qu’avec cet adolescent là, ce n’était pas la peine. Il aurait sûrement expliqué qu’il lui avait fait un compliment et elle aurait perdu plus de temps à lui expliquer pourquoi son compliment n’était pas tout à fait ce qu’il fallait faire.

- Ne donne pas de détail sur l’odeur. Il faut apprendre à en dire le minimum comme « j’aime ton odeur. » pas besoin d’en dire plus.

Il avait ensuite répondu à la question de Sixtine. Et étrangement il avait plus d’amis qu’elle n’y pensait. Elle n’était cependant pas sur de pouvoir compter une première année parmi la liste des amis de ce jeune homme. Après tout, une telle différence d’âge ne devait pas mener bien loin. Puis, il accepta de devenir l’ami de la petite sorcière alors qu’elle n’avait rien demandé. C’était bien la dernière chose qu’elle voulait, devenir ami avec ce drôle de personnage. Elle s’était adoucie, certes, mais pas au point de ruiner sa réputation ni au point de s’imposer un demeuré.

- Charleston toi et moi nous ne sommes pas amis, déjà car ma bande de copains passerait son temps à se moquer de toi et que je n’ai pas le temps d’être toujours derrière toi pour te protéger. Tu es si… Fragile.

J'aime ton odeur, voilà ce que dira l'adolescent à la prochaine personne qui croisera son chemin, au moment de lui offrir sa rose. Les conseils de sa nouvelle amie le font sourire -parce que oui, il s'imagine déjà que c'est fait, ils sont amis. Il ne s'attend en rien au refus amer de l'adolescente qui tombe sans prévenir en piétinant son cœur au passage.

Et comme toute peine qui chagrine le fils Charleston, un sourire et un battement de cœur plus tard la tristesse est déjà envolée pour laisser place à la positivité habituelle.

« Je n'ai jamais demandé à être protégé tu sais, Sixtine, fait-il remarquer gentiment en lui adressant un sourire amical, je me débrouille très bien tout seul. Mais je comprends. Tu as peur pour moi mais moi, je n'ai pas peur des moqueries. Ma mère a toujours dit qu'elles ne sont qu'un signe d'ignorance. Une réaction face à ce que l'on ne connaît pas, ou méprise si ça concerne des minorités. Donc logiquement, continue le garçon en accompagnant ses propos d'un second sourire enthousiaste, si tes amis me connaissaient vraiment, ils arrêteraient simplement de se moquer de moi. C'est pour ça que j'aime bien avoir beaucoup d'amis. Pour qu'on apprenne à se connaître et que tout le monde s'entende très bien ! »

Que Sixtine accepte ou non son amitié lui importe peu. Pour cejourd'hui, la voir habillée de deux roses cueillies par ses soins constitue déjà une petite victoire qui le remplit de joie.

« Ce n'est pas grave si nous ne sommes pas amis, je ne veux pas t'embêter. J'ai déjà beaucoup d'amis et ils me rendent tous très heureux, ça ne me dérange pas de ne pas en avoir plus. J'espère que toi aussi, Sixtine, tu es heureuse ! » Car lui l'est, tous les jours. Et encore plus quand il peut faire sourire ses camarades avec une douce attention, comme ce jour de la Saint Valentin où il distribue des fleurs.

Bien sur qu'il n'avait pas demandé à être protégé, il n'avait aucune idée de la réalité de ce monde. Il n'avait même pas conscience que certains sorciers pourraient lui marcher dessus juste pour le plaisir. Sixtine l'écoutait avec beaucoup d'attention non pas parce que ce qu'ils disaient était intéressant mais plutôt parce qu'elle le trouvait déconcertant. Comment un élève de quatrième année pouvait ignorer autant de chose sur la réalité du monde. Sa mère avait l'air de lui dire beaucoup de chose pour le rassurer, trop peut être. Après tout, elle n'en avait aucune idée. Est ce que la mère de Sixtine lui aurait donné ce genre de conseil si elle avait été encore en vie ?

- Ta mère a l'air de te raconter beaucoup de chose Charleston mais j'ai l'impression que tu n'as pas conscience du danger. Tu devrais demander à ta mère qu'elle arrête de te materner comme un bébé et qu'elle te parle sérieusement de la réalité. Elle a sûrement raison, les gens se moquent de toi parce que tu es la minorité mais être la minorité ce n'est jamais bon.

Sixtine devait au moins reconnaitre une chose, elle faisait face à un être n'ayant que de la joie en lui. Le petit diablotin de son cœur lui criait de détruire ce sourire et de lui parler de la mort, de la souffrance, de la guerre, de la famine etc.. Mais, elle repoussa les petites cornes rouges et préféra ne pas l'accabler pour le moment.

- Oui, je suis heureuse et tu sais pourquoi ? Parce que je sais qu'un jour je serais une grande sorcière et que mon nom révolutionnera le monde. Je n'ai pas besoin d'avoir beaucoup d'amis pour savoir que je suis exceptionnelle, c'est dans mon sang.

La Sixtine du futur lui aurait sûrement répondu : Tu n'es qu'une idiote n'ayant aucun libre arbitre. Mais la Sixtine du futur n'est pas encore là.

Du danger ? Où ça ? L'adolescent regarde autour de lui mais rien ne retient son attention. À la rigueur, les quelques élèves errant dans ce morceau de couloir attardent un instant leur regard sur les vêtements tout tâchés de terre de Sigmund mais ça ne le dérange pas ; s'il n'avait pas été occupé à discuter avec Sixtine, il aurait offert une fleur à chacun.

Il ne comprend pas pourquoi Sixtine s'obstine à être en désaccord avec lui. Ni pourquoi elle lui raconte tout ça, quand elle pourrait se contenter d'accepter ses roses et de prendre congé.

Mais au moins une chose fait plaisir au jeune garçon dans ce discours : Sixtine Valerion est heureuse. Ça paraît rien et surtout ça ne le regarde pas, mais c'est suffisant pour que Sigmund ne se formalise pas trop de la tournure que prend la conversation. L'adolescente est certes un peu intimidante, mais elle ne paraît pas trop méchante non plus.

« J'ai trop hâte que tu deviennes une grande sorcière ! Je connais personnellement aucune personne célèbre, si un jour on entend parler partout de toi.. je pourrai dire que je t'ai connue à Poudlard ! » Avec autant de confiance en elle, l'adolescent ne doute pas un seul instant de ses chances de parvenir à ses fins. Ce n'est pas comme lui qui est incapable d'avoir la moindre idée de ce qu'il fera après Poudlard ; ni même s'il réussira simplement ses examens. Mais ça ne l'inquiète pas pour autant, il préfère vivre au jour le jour et profiter de chaque instant pour s'amuser avec ses amis.

« Et sinon, je ne sais pas de quelle réalité tu me parles, » commence-t-il en effleurant les épines des roses pendues à son pantalon, « mais moi, je ne me sens pas trop perdu là où je suis, ça m'a l'air plutôt.. ah c'est quoi le mot déjà ? tangente ? Non, ça c'est le truc avec les droites et les courbes ! Je sais ! tangible. »

L'adolescent avait regardé autour de lui comme si ce qu'avait dit Sixtine était valable tout de suite, il ne saisissait pas l'idée qu'elle essayait de lui transmettre. C'était à croire que la gentillesse ne lui allait pas. Elle faisait pourtant son maximum pour lui venir en aide et qu'il paraisse moins idiot car un Ivelios Harrison aurait eu vite fait de le démolir mais non... La Serpentard s'attarda un instant sur les vêtements de son ainé, ils étaient boueux et elle n'avait pu retenir ses yeux de rouler en arrière.

- Récurvite. Dit elle en visant en visant les vêtements de Sigmund. Tu as quand même meilleure allure comme ça Charleston. Finalement, oublies ce que je t'ai dit mais essaye quand même de bien suivre les cours de défense contre les forces du mal ça pourrait te servir un jour.

Sixtine fit ensuite tourner ses talons pour partir, il était temps pour elle de prendre congé et de réviser les sorts qu'elle souhaitait réviser car après tout elle était venue jusqu'ici pour ça. Avant de partir définitivement et de ne plus le voir dans ce couloir elle en profita pour lui donner une information ou plutôt une invitation.

- Charleston, viens au club de duel un jour, si tu ne sais pas quoi faire. Je me ferais un plaisir de te battre en duel ou simplement de t'apprendre quelques techniques.

Parce qu'elle n'avait aucun doute, il ne ferait pas le poids si il devait se battre en duel contre elle. Il avait beau avoir une année de plus et par conséquent connaitre plus de sorts, Sixtine passait beaucoup de temps dans ce club avec quelques uns de ses camarades et elle peaufinait chaque jour sa technique de combat.