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08 févr. 2023, 09:24
Un train qui roule, la vie s'écoule
Dimanche 1er septembre 2047 ~ 10h48
avec @Wren Griffin


Ça y est… c’est parti… pensa Alf en gravissant la marche du Poudlard Express avec son énorme malle. La boule au ventre, le jeune homme s’avança dans le couloir afin de trouver une cabine de préférence libre pour s’y installer. Il avait refusé que les adieux avec sa famille ne dure trop longtemps pour ne pas pleurer, et surtout pour ne pas voir Judy pleurer. Quitter sa petite sœur pendant une longue durée pour la première fois lui déchirait le cœur et lui tordait l’estomac. Il se concentra sur le flot d’élèves présent dans le couloir devant lui et qui rentraient dans les différents compartiments. Il aurait eu l’impression de partir en voyage scolaire Moldu si les différents animaux présents dans le Poudlard Express ne le ramenait pas à la raison.
A force d’avancer, il tomba sur un compartiment vide et s’engouffra à l’intérieur avant de tirer la porte pour que les bruits des élèves un peu trop joyeux soient étouffés. Après avoir déposé sa malle dans le porte bagage, il s’affala sur la banquette du Poudlard Express, dans le sens de la marche, et regarda sa montre : 10 minutes avant le départ…
Il regarda par la fenêtre en essayant de se rassurer en se disant qu’il reverrai sa famille rapidement et qu’il pourrait toujours envoyer des hiboux à Poudlard. C’est alors qu’une petite bouille bien connue apparue à la fenêtre, toute souriante, avec un joli mot écrit sur une feuille de papier :
Je t’aime Alf ! On se revoit bientôt !
Sa petite sœur pressait le papier sur la vitre tout en essayant de se décaler pour lui sourire, ce qui rendit la scène fort amusante. Il essaya, malgré la vitre, de dire :
« Arrête de faire la bécassine, tu vas te faire mal ! Moi aussi je t’aime Judy, on se revoit bientôt ! »
Judy lui sourit de toutes ses dents et tourna la tête pour regarder dans la direction, supposa-t-il, de leurs parents. Elle lui fit alors un signe rapide de la main et disparue de son champ de vision.
C’est fou à quel point sa bouille d’amour peut me redonner le sourire même dans les pires situations !
Alf réfléchit donc à ce qu’il pourrait bien faire pendant le trajet reliant King’s Cross au collège et se mit à espérer que quelqu’un se décide à franchir la porte du compartiment pour venir s’asseoir avec lui.

Alf Wytte - 2ème année RP - 8c0000
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« les humains, c’est compliqué », Sigmund, 2023/2048

12 févr. 2023, 19:08
Un train qui roule, la vie s'écoule
Dimanche 1er septembre 2047 ~ 10h50
Gare de King Cross


Poudlard.
Un mot, un seul, et pourtant, mon univers tout entier s'apprête à graviter autour de ce seul mot pendant cette année, et les six qui suivront. Mais que signifie-t-il ? Poudlard n'est qu'un mot creux, qui ne veux plus rien dire; on l'a tellement utilisé, usé jusqu'à la corde, que ce n'est plus qu'une coquille vide de sens. Poudlard est-il une simple école ? Ou un monde à part entière ? Est-ce un sentiment, une maison ? Est-ce un lieu ? Cela désigne les professeurs qui y travaillent ? Ou bien les élèves qui y étudient ? Qu'est-ce que c'est, après tout, Poudlard ?

Je suis fatiguée des questions, et encore plus des réponses qui ne me satisfont plus. Je n'ai pas envie de réfléchir, de penser; je veux juste vivre. Simplement. Je veux que mes pensées s'arrêtent; je veux que tout s'arrête.

Je n'ai pas envie de partir.


J'en ai marre de mon cerveau; il va trop vite. J'aimerais bien qu'il prenne une pause, dès fois. Qu'il me laisse tranquille. J'ai pas envie de savoir que la fille devant moi joue probablement de la guitare parce qu'elle a des cales sur les mains; ni que la maman du garçon à ma droite est sûrement trop sévère et qu'elle ne voit pas que cela provoque un climat anxiogène autour du garçon. Je ne veux pas tout analyser, sans arrêt, comme ça.

Trop de gens, partout.
Trop d'bruits.


Mon frère me tend des boules Quies. Je les prends, m'isole du son extérieur. Il prend ma main, la serre. Il me comprend, lui. Je sais qu'il est comme moi. On se concentre sur le contact de nos deux mains jointes pour ne plus penser à rien; pour ne plus trop penser.
Le train siffle. Les gens se bousculent, se collent, se pressent pour rejoindre le train, pour dire au revoir. On inspire, profondément. Courage.

Puis on se joint à la foule.

~

Je suis dans le train. Ma grande valise devant moi, je me fraie un chemin parmi les élèves. Mon frère n'est plus là; il est parti rejoindre ses amis. Moma et popa sont restés sur le quai, avec Aisling; on s'est dit au revoir rapidement, sans trop savoir quoi se dire. Un à bientôt, passe une bonne année, et puis des bisous sur la joue, et déjà je m'éloignais d'eux, montais dans le train.

J'aurais peut-être dû leur dire que je les aime.


Je déambule, regardant les fenêtres des wagons; tous sont bondés, trop bruyants. Parfois, ils sont occupés par un ou deux sorciers seulement, mais ce sont des sixièmes ou septièmes années, et je n'ose pas les déranger. Est-ce de la timidité?... peut-être, après tout, même si c'est stupide.
Un wagon sur ma droite semble libre. Je me réjouis de cette chance et m'approche de celui-ci. Mes deux mains étant prises par la cage de mon chat et par ma valise, j'ouvre la porte en poussant celle-ci d'un coup de pied. Elle coulisse doucement et j'entre dans le wagon, me retournant pour fermer la porte.

Je soupire de contentement.
Enfin seules, hein?, dis-je, regardant mon chat. Je pose ma valise au-dessus des sièges, à l'endroit prévu à cet effet, juste en dessous du plafond. Je me retourne pour m'assoir, et...
et?...
et!

Il y a quelqu'un dans ce wagon, tout compte fait! Je hausse les sourcils de surprise, puis dis d'un ton ironique:
_Et bé dis-donc, un fantôme!

Je prends une fausse mine horrifiée, avant de sourire gentiment.

_Excuse moi de débarquer comme ça, je t'avais pas vu.

Ma voix est calme et posée, mais pas froide. Il ne s'agirait pas de faire fuir ce mystérieux fantôme!

désolée du retard! Super post de ta part <3 J'espère que le mien te convient ^^

~ 1ère année RP ~~ Couleur #457d8b
I'm just a raven who doesn't talk much

14 févr. 2023, 11:13
Un train qui roule, la vie s'écoule
Alf commençait à sombrer dans un état second lorsque la porte du compartiment s’ouvrit sur une jeune fille aux cheveux courts et noirs comme la nuit. De petite taille et aux yeux gris-verts en amandes, elle ne vit pas Alf sur l’instant et referma la porte du compartiment en lâchant à son chat :
« Enfin seules, hein ? »

Alf, qui jusqu’à maintenant, trouvait la situation extrêmement gênante, commença à la trouver drôle, voire presque hilarante : Je ne sais pas qui c’est, mais elle à l’air autant perchée que moi… pensa-t-il en rigolant dans sa tête.

Après avoir déposé ses affaires dans le porte bagages, elle se retourna et fut quelque peu surprise de la présence d’Alf dans le compartiment :
« Et bé dis-donc, un fantôme ! commença-t-elle. Excuse moi de débarquer comme ça, je t'avais pas vu. »

Moi ? Un fantôme ? s’indigna Alf mentalement avant de se rendre compte que la jeune fille rigolait. Okay on va jouer !

« Oh mais ne t’inquiète pas, rigola-t-il, j’ai juste eu l’impression d’être complètement transparent quand tu es rentrée ! »

Avec l’attitude que la jeune fille avait eut en rentrant dans le compartiment, Alf était presque sure que celle-ci ne prendrait pas mal ce qu’il avait dit, mais, par mesure de précaution, il préféra rajouter :

« Bien entendu, je rigole ! Enfin bref : moi c’est Alf ! À qui ai-je donc affaire ? demanda-t-il en utilisant l’anglais le plus soutenu qu’il connaissait, tirant une sale tête d’homme d’affaire comme son père lui avait appris à le faire pour se moquer des hauts dignitaires.

@Wren Griffin - aucun soucis ! J’ai adoré le tien :decayed:

Alf Wytte - 2ème année RP - 8c0000
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« les humains, c’est compliqué », Sigmund, 2023/2048

27 mars 2023, 13:20
Un train qui roule, la vie s'écoule
Étonnamment, le fantôme a l'air amusé d'être un fantôme. C'est qu'il parle la même langue que moi : l'ironie.

Je le dévisage, avec franchise. Peau pâle, yeux d'un bleu-vert limpide, cheveux légèrement en bataille malgré l'évènement qu'est cette rentrée, il aurait été un visage presque éffacé parmi la foule, trop pâle et trop fragile, s'il n'était grand. D'une bonne dizaine de centimètres de plus que moi, il me semble comme un garçon d'un autre temps, trop âgé et trop grand pour être né la même année que moi.

Il se présente.
Le fantôme a désormais un nom : Alf.

Alf.


Son nom fait des ricochets dans ma tête. Inconsciemment, et comme avec toutes les nouvelles informations, un réseau de neurones se crée, attache à ce pauvre son, isolé et sans guère de substance, des mots, des expressions, des sentiments.

Pour qu'il fasse sens.

Alf.


Alf. C'est désormais une personne, plus qu'un son. C'est un souvenir, c'est une description, c'est des mots.

Fantôme. Ironie. Train.
Le bleu de ses yeux, la grandeur qui étire son corps.
Ses cheveux en bataille.
Son air moqueur et son sourire en coin.

Finalement, on observe et enregistre bien plus de choses qu'on ne le pense lors des premières minutes d'une rencontre.


Tout ce processus d'enregistrement ne me prend que quelques mili-secondes, sans même que j'en sois consciente. Mon regard s'est fixé sur lui à peine plus de quatre secondes, et pourtant, je me souviendrais de lui et de ses manières pendant plusieurs années. Quelle merveille que le cerveau humain !

Il y a un moment de blanc. Il s'est présenté ; et maintenant, il attend ma réponse. Je regarde son faux air distingué, la moue moqueuse de sa bouche. Je laisse quelques secondes glisser, sans que je ne dise rien - juste le temps qu'il faut pour qu'il se demande si je suis vexée. Puis je lui tend ma main, comme un businessman habitué aux poignées de main, et prend un air obséquieux :

_Vous avez affaire à Wren, Wren Griffin. C'est un plaisir de vous rencontrez, mon cher Alf. Je suis sûre que vous serez... d'excellente compagnie lors de ce voyage.

Je ponctue le tout avec un petit sourire, qui illumine mon visage si sérieux. "Je rigole", semblait dire mes lèvres.

Je m'assoie sur la banquette opposée au jeune sorcier. Mes jambes croisées, je m'appuie au dossier du train, confortablement. Mon regard s'accroche à la fenêtre, se perd au loin ; dans le paysage, les arbres défilent et se confondent, floutés par la vitesse du train. Comme eux, mes pensées passent et disparaissent dans la toile de mon esprit, mais je ne trouve plus rien à dire, alors je me tais.

Alf sera sûrement d'excellente compagnie, je n'en doute pas. Mais moi, serais-je de bonne compagnie pour lui?

encore désolée du retard ! Si tu veux changer un truc, que ce soit une petite faute d'orthographe qui t'énerves ou une phrase entière, dis moi ! ^^

~ 1ère année RP ~~ Couleur #457d8b
I'm just a raven who doesn't talk much

16 avr. 2023, 19:31
Un train qui roule, la vie s'écoule
Habituellement, l’ironie et Alf, ce n’est pas exactement ça. Néanmoins, aujourd’hui, et certainement à cause de l’ambiance pesante du départ, Alf arrivait à manier d’une manière forte convaincante cet art qui demandait pourtant des années de pratique.

Ce n’est pas pour autant que l’angoisse qui lui enserrait l’estomac et la cage thoracique s’envola. Le train qui roulait, le bruit des élèves dans le couloir, l’absence de sa famille et surtout de sa sœur créait en lui une panique brute et violente, lui qui n’était pas pourtant sujet aux crises de panique.

Il accueillit donc l’ironie de la jeune fille avec joie et même avec une pointe de soulagement, songeant qu’il ne serait pas seul à affronter le long trajet qui reliait Londres au château.

Wren Griffin

Un joli prénom. D’origine étrangère, Alf y mettrait sa main à couper. Alf ça fait pas trop anglais non plus… au mieux elfe mais pas anglais. Après : Alfred, ça, c’est anglais, pensa-t-il tout en réfléchissant et en analysant la jeune fille afin d’essayer de deviner une origine particulière.

Wren Griffin

Malgré ses efforts, Alf ne réussissait pas à définir d’où pouvait bien provenir son prénom. Pays de Galles ? Irlande ? Aucune idée…

Dès lors qu’elle se fut présentée, Alf aperçut un petit sourire pointer sur la bout de ses lèvres, auquel il répondit à l’aide d’un tirage de langue et d’un plissement d’yeux, accompagnés d’un petit rire :
« Honoré de vous rencontrer Wren Griffin, énonça-t-il sur un ton solennel tout en insistant sur son prénom. Je suis moi-même convaincu que vous ferez une excellente camarade de voyage. Asseyez-vous je vous prie, l’invita-t-il en essayant de garder son sérieux alors que cette situation l’amusait au plus haut point. Parlons affaires : quel est l’objet de votre visite ? »

Alf adorait jouer un rôle. Aujourd’hui, ce serait celui d’un commercial véreux… il espérait que Wren le suivrait dans sa comédie afin qu’ils apprennent à faire connaissance d’une manière différente, une manière qu’Alf adorerait !



Un peu en retard MAIS le syndrome de la page blanche oblige :skeptical:
J’ai quand même essayé de faire un post de qualité, j’espère qu’il te plaira et hésite pas s’il y a le moindre problème ou si tu as la moindre remarque !
@Wren Griffin

Alf Wytte - 2ème année RP - 8c0000
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« les humains, c’est compliqué », Sigmund, 2023/2048

29 mai 2023, 20:55
Un train qui roule, la vie s'écoule
J'observe Alf attentivement alors qu'il me répond. Malgré mon sens de l'observation, je n'arrive pas à distinguer de la couleur de ces yeux : sont-ils bleus, ou verts ? Les deux, probablement. Ils me semblent plutôt bleus, mais les éclats de vert dans l'iris me font douter... peut-on dire qu'ils sont bleu-vert ? Est-ce seulement une vraie couleur ? Ou dit-on plutôt "turquoise" pour qualifier le mélange entre le bleu et le vert ? Mais le turquoise est une couleur trop foncée pour les yeux de Alf ; "pâle turquoise" serait plus correct ; est-ce que "pâle turquoise" se dit vraiment ? ; non, cela sonne étrange ; mais comment qualifier le turquoise quand il est pâle, alors ? ; existe-t-il une couleur bleu-vert plus pâle que le turquoise ? ; laquelle ?

Concentre toi.


Mes pensées dérivent beaucoup trop vite ! Je n'arrive pas à me concentrer, et cela m'agace... Je retrousse mes lèvres brièvement. Le signe de contrariété m'a échappé ; tant pis. J'espère que Alf ne l'a pas vu.

Il réagit à mon sourire d'un petit rire. Son visage s'illumine alors qu'il tire la langue, dans une moue amusée. Ses lèvres s'étirent sur son visage pâle et ses yeux bleus se plissent, créant des rides aux coins de ses yeux. Son tirage de langue me surprend ; si je ne suis pas à l'aise aux cotés des autres, cela ne semble pas être son cas. Sans savoir encore s'il est complétement extraverti, j'ai bien l'impression que les interactions sociales ne sont pas un problème pour lui.

Sa spontanéité me rassure : on ne se sent pas jugé avec lui. C'est d'ailleurs compliqué de le juger, lui... Son attitude, sérieuse mais détendue à la fois, et son air rieur qui surgit d'un coup m'empêchent de bien le cerner. Est-ce un avantage ou un inconvénient ? ... Un avantage, je pense.

Ça lui donne un air presque... charmant.


Le jeune homme conclut les présentations d'un air obséquieux. Sans se départir de son langage, il me pose une question. Rien de bien nouveau : c'est une manière somme toute générique de commencer une conversation.

__ Il se trouve, Monsieur, que je...

J'allais dire "que je vais rejoindre Poudlard", mais l'idée me semble tout d'un coup trop terrifiante. Le fait de ne plus se réveiller le matin dans une chambre désordonnée et poussiéreuse, de ne plus écouter en douce les clients de papa ni ouvrir au hasard des livres de la librairie, ni se promener dans la campagne irlandaise et sentir l'herbe verte sous ses pieds nus, semble tout un coup quelque chose de trop soudain et définitif pour être vrai.

__ Que je suis apprentie journaliste et souhaite réaliser un sondage parmi une certaine tranche de la population. Je me suis dit que le Poudlard Express serait un bon moyen de poser mes questions, dis-je, en un mensonge soudain, mais inspiré.
__ Peut-être auriez-vous l'amabilité de participer à ce sondage ? Il ne dure que quelques minutes... Je m'exprime d'un ton neutre et assuré, mais, comme je ne peux pas me retenir d'enlever le peu de crédibilité qui me reste, je fait semblant de redresser une moustache inexistante.
Mon expression devient soudainement plus sombre : mes yeux verts se font durs et mon ton glacial, alors que je me penche en avant, le dos penché, regardant Alf dans les yeux :
_ Écoute, jeune homme, voilà mon contrat : j'te pose mes questions, tu m'réponds, et 'pis j'te partage mes réponses à moi, du type perso. J'fais mon sondage, toi, tu m'connais un peu plus, c'est moite-moite, pas d'entourloupe. Moi j'suis pas une arnaqueuse, hein !, qu'ce soit clair. Alors, t'es partant ?

Je me redresse lentement et reprend une position droite. Mon rôle de mafieux / journaliste n'est pas très crédible, déjà parce que l'association des deux est assez comique, mais aussi à cause des mes joues rondes et avenantes qui me donne un air plutôt gentil qu'autre chose.
Je choisis d'ignorer ce fait et m'enfonce encore plus dans mon fauteuil, les jambes croisées. Maintenant que je suis parti en improvisation, autant assumer, et plonger à pieds joints dans mon rôle bancal. En espérant qu'Alf ne me prenne pas trop pour une folle...

Ooops... :worried: Désolée du retard !
Rien ne fait sens dans ce post, mais bon :lol: J'ai écris les premières choses qui me venaient à l'esprit, pour installer une certaine impulsivité de la part de Wren, mais mon imagination est allée un peu loin :lol:

~ 1ère année RP ~~ Couleur #457d8b
I'm just a raven who doesn't talk much

11 juil. 2023, 16:07
Un train qui roule, la vie s'écoule
L'air sérieux du jeune garçon semblait porter ses fruits. Wren commençait à apprécier cette situation, tout en gardant son sérieux qui lui semblait légendaire, comme le prouvait son regarde pétillant. Néanmoins la jeune fille semblait s'attarder sur les yeux d'Alf : Ils ont quelque chose mes yeux ?

Coupé court dans sa réflexion, le jeune homme discerna un petit rictus de... contrariété ? mécontentement ? colère ? J'ai dit un truc qui pourrait l'avoir énervé ? Il essaya de se remémorer rapidement l'échange que les deux enfants avaient eu jusque là sans trouver ne serait-ce qu'une cause potentielle.
Ou alors j'ai fait quelque chose qui lui a pas plu ? Certes Alf ne lui avait ni serré ni claqué la bise mais il ne pensait pas que cela aurait pu poser problème. Si on continue ce 'jeu', je lui serrerait la main tel un homme d'affaire, se promit-il.

C'est alors que la conversation prit une tournure totalement inattendue pour Alf. Lui qui avait pour habitude de se retrouver avec des personnes ne suivant jamais ses idées saugrenues, voilà qu'il se trouvait face à quelqu'un à l'esprit encore plus original ! Mais... J'ADORE L'IDÉE !!

Avant même d'avoir eu le temps de répondre qu'il serait honoré de lui donner un peu de son temps de PDG - Alf n'est jamais dans l'exagération - la jeune fille chanega subitement de ton. Ses yeux s'assombrirent, son visage se referma, et elle emprunta la voix des dealeurs de quartiers qu'Alf avait eu l'occasion de croiser à Bath (même s'ils ne sont rien à comparer de ceux de Londres d'après son père).
Alf retient un fou rire qui n'aurait eu besoin que d'un petit coup de pouce pour s'échapper (comme un bruit de pet par exemple) et entreprit de répondre à la demande de la jeune fille.

Il se posa une demi-seconde pour choisir quelle posture* adopter avant de se pencher en avant, d'écarter les jambes et de se frotter le visage comme un énorme beauf. Un raclement de gorge qui aurait normalement servi à faire remonter de grosses glaires - mais pas ici, pas dans le Poudlard Express - plus tard et Alf se lançait avec une voix bourru, grave et rocailleuse (en tout cas il essaya) :
« Alors écoute moi bien ma p'ite dame. Ton numéro y m'impressionne pas. T'as cru quoi ? Que je me serais chier dessus après ton spectacle ? Et bah tu t'es trompé j'ai jsute envie de rigoler ! se moqua-t-il »
« N'empêche que, t'sais quoi ? on va suivre ton idée ! Vas-y je te laisse me poser tes questions, lâcha-t-il puis, après avoir repris sa voix normale, et puis on peut reparler normalement si tu veux, rigola-t-il en lâchant un petit rire qui fit ressortir ses yeux pétillants d'amusement enfantin. »


* la posture d'Alf ressemble à ça mais en position assise (super sketch par ailleurs T-))


@Wren Griffin : Bon, plusieurs petites choses. Déjà, désolé pour le retard :cry2: page blanche, flemme, manque de temps ; j'ai trouvé un milliard d'arguments pour ne pas répondre. Donc bah désolé pour cela, tu en as payé les frais :sweatingbullets:
Qui plus est : je vais essayer de mieux respecter mes propres délais T-) et essayer, au minimum, de répondre dans le mois :lol:)

Alf Wytte - 2ème année RP - 8c0000
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« les humains, c’est compliqué », Sigmund, 2023/2048