1. Informations générales : Les Sorbiers
Les sorbiers sont des arbres et arbustes de la famille des Rosacées. Ils se caractérisent par leurs baies de couleur rouge, brune ou corail et un bois tirant vers le rouge. Le genre sorbus comporte des végétaux regroupés sous deux appellations possibles selon le type de feuilles : seront appelées alisiers les espèces à feuilles simples, et sorbiers les espèces à feuilles composées.

Les fruits des sorbiers sont pour la plupart comestibles mais nécessitent généralement une cuisson pour être appréciés. Illustration : Feuilles et fruits du Sorbier des oiseaux, Sorbus aucuparia. La feuille composée comprend de 15 à 17 folioles. Les sobres (fruits) sont dans un rouge orangé. Les fleurs, absentes sur l'illustration, sont de couleur blanche et groupées en corymbes. (inflorescence simple)

Beaucoup de sorbiers sont menacés de disparition : cela concerne les trois quart des sorbiers pour les espèces européennes. Le Wiggentree ne fait pas exception, sa présence naturelle dans ses habitats de prédilection se faisant plus rare.

2. Contes et légendes
Chez les moldus comme chez les sorciers, les sorbiers sont des arbres bien connus et entourés d'histoires et de légendes.

Souvent considéré comme sacré, le sorbier sous une appellation plus générale protégeait le bétail de la foudre, selon les Celtes et les Germains. On disait aussi du sorbier qu'il chassait les mauvais esprits. Beaucoup d'histoires chez les non-mages parlent des bénéfices de protection de l'arbre, que nous savons vérifiés et exacts concernant la variété sorcière mais absents sur toutes les espèces moldues. Cependant, les sorciers vivant depuis toujours parmi les moldus, il n'est guère étonnant que certaines informations naviguent dans une moindre mesure d'un monde à l'autre avant d'être réinterprétées et injectées dans des légendes.

3. Le Wiggentree
Le Wiggentree est un sorbier magique. Dans les communautés magiques, cet arbre pouvant mesurer jusqu'à une dizaine de mètres est simplement appelé sorbier.

D'origine européenne, le sorbier magique apprécie les milieux montagneux et forestiers.

Le bois est gris, légèrement rougeâtre/brunâtre par endroit. L'écorce est lisse et de couleur claire, et se divise en petites écailles avec le vieillissement de l'arbre.

De légères cavités dans le bois peuvent abriter des Botrucs, fervents gardiens des Wiggentree. Ils peuvent également nicher dans les branchages, et se tiendront prêts en cas d'attaque sur l'arbre gardé.

Les feuilles sont composées et comprennent de 7 à 11 folioles. De forme elliptiques, elles sont dentées. Elles sont sessiles : c'est-à-dire non implantées au pétiole central par d'autres petits pétioles. Les feuilles sont vertes foncées, mais le pétiole central est lui plutôt rougeâtre.

Les bourgeons sont petits et coniques, et de couleur rouge. La floraison qui s'ensuit a lieu au printemps, et donne de toutes petites fleurs blanches en inflorescence. A partir d'août, les fruits du Wiggentree peuvent être récoltés. Ces derniers mesurent de 9 à 12mm et sont rouges vifs. La récolte doit se faire avec prudence, les graines étant sujettes à de légères explosions. Celles-ci étant de faible intensité, elles sont totalement inoffensives pour tout botaniste protégé de gants.

4. Usages et capacités magiques
La particularité magique la plus notable du Wiggentree est la protection qu'il fournit lorsque l'on touche son tronc. Un simple contact avec le tronc de l'arbre permet une protection magique du sorcier contre les créatures magiques malveillantes. Cet effet se prolonge même lorsque le contact avec l'arbre est rompu, mais s'amenuise puis s'estompe avec le temps en quelques heures ou jours, selon l'âge de l'arbre et son état.

Le bois de sorbier magique est également utilisé pour la confection de baguettes magiques.

En potion, c'est l'écorce qui est parfois utilisé pour certaines préparations.

Jetées dans le feu, les graines vont crépiter et offrir de légères détonations qui peuvent aussi se produire avec les baies entières si elles sont brusquement écrasées. La production de confiture doit toujours s'effectuer dans une marmite enchantée.

« Le Bubobulb est une plante magique qui ressemble à une grosse limace noire et épaisse. Elle se tortille légèrement et est couverte de grosses pustules brillantes. Ces vésicules sont remplies de pus vert jaunâtre qui dégage une odeur d'essence. » Extrait de Plantes magiques communes, Volume 1.

1. Généralités
Le Bubobulb est une succulente encore parfois appelée « plante grasse » que l'on retrouve principalement en Europe et au Nord de l'Asie, plus particulièrement dans les milieux montagneux. Robuste, le Bubobulb est capable de résister à des températures allant jusqu'à -20°C.

La plante est de petite taille, et mesure jusqu'à 30 centimètres de haut pour les spécimens les plus volumineux. En moyenne, elle avoisine plutôt les 15 centimètres, la partie charnue occupant la majorité de son volume. Celle-ci, que l'on assimile généralement à une sorte de limace noire, permet en réalité à la plante de stocker de l'eau afin de survivre dans des milieux assez contraignants. De fait, le Bubobulb est hautement plus sensible à l'humidité qu'au froid dont il s'est fait un allié. Cette plante rustique (comprendre : résistante au froid), si elle est cultivée, doit bénéficier d'un substrat drainant et poreux afin de ne pas se retrouver surchargée en eau.

Sous la partie centrale de la plante se tiennent de petites feuilles dentelées. Celles-ci, tout comme la partie centrale, forment et constituent une petite réserve d'eau mais de manière moindre.

Le tortillement du végétal est un mécanisme visant à stimuler sa photosynthèse qui s'effectuera, comme pour toutes les succulentes, en journée à partir du carbone qui aura été stocké pendant la nuit. (la plupart des plantes fixant normalement le gaz carbonique en journée.)

Les vésicules constituent un moyen de défense contre les herbivores. Le pus contenu à l'intérieur a une double fonction : dans un premier temps l'odeur méphitique alertera son prédateur, indiquant que la plante n'est pas comestible. Si cette première défense est insuffisante, le liquide en lui-même est toxique. Une forte irritation survient aussitôt, amplifiée si le contact se fait directement avec des muqueuses. De grosses cloques très douloureuses peuvent alors apparaître sur les zones touchées de la victime.

2. Propriétés du Bubobulb
Le Bubobulb est cultivé et utilisé exclusivement pour le pus sécrété par ses vésicules. Non dilué, celui-ci est hautement irritant. Le prélèvement sur la plante doit s'effectuer avec des gants de protection en peau de dragon. De manière générale, les vésicules étant fragiles et facilement sujettes aux explosions, la manipulation du Bubobulb doit toujours s'effectuer munis de protections.

Le pus est vert, légèrement jaunâtre et rappelle l'odeur de l'essence. Une première dilution du produit est indispensable avant tout usage.

Son utilisation la plus fréquente se fait dans des remèdes anti-acnéiques où son efficacité est redoutable et son usage, moins risqué que les différents sorts de soins aux effets similaires.

Le jus de Bubobulb est également utilisé dans des potions de soins plus générales.

La facilité d'accès à cette plante lui a valu d'être parfois détournée pour des potions frauduleuses, comme de fausses potions de protections à la magie noire. Il est à noter que le jus de Bubobulb n'est efficace que sur l'acné et associé à d'autres ingrédients, dans des remèdes simples, et ne possède pas d'autres particularités magiques.

3. Sacharissa Tugwood

Célèbre potionniste née en 1874, Sacharissa Tugwood a découvert les propriétés antiacnéiques du jus de Bubobulb. Elle est aussi une pionnière des potions de beauté, dans lesquelles on retrouve pour certaines le jus de Bubobulb. Après une vie bien remplie, elle décède en 1966.

1. Alihotsy : Généralités
L'Alihotsy, ou arbre à hyène, est un arbuste de la famille des Fabaceae et plus particulièrement de la tribu des Acacieae. (comprenant notamment les Acacias)

Cet arbuste, qui mesure 3 à 5 mètres de haut, est originaire d'Afrique de l'Est.

L'écorce est grise et se couvre, lorsque l'arbre est adulte, de légères plaques sombres.

Les feuilles, composées, sont disposées en 3 à 5 paires de folioles. Les folioles, de couleur verte, mesurent jusqu'à 5 cm de long et sont de forme elliptiques.

La floraison se fait entre août et septembre. Les fleurs sont alors sous forme d'inflorescence simple, en épis. Les sépales des fleurs, soudées entre elles, forment un calice de couleur vert-blanchâtre se terminant par 5 extrémités pointues entourant les pétales, eux-mêmes de couleur blanche. Ces pétales, au nombre de cinq, rappellent légèrement un papillon de par leur forme.

Le fruit de l'Alihotsy est sec et contient plusieurs graines dans une gousse. Ni la gousse, ni les graines contenues à l'intérieur ne sont comestibles, ceux-ci possédant une certaine toxicité bien que modérée par rapport aux feuilles.

2. Particularités et propriétés magiques
L'ingestion des feuilles cause une profonde hystérie chez la victime. Celle-ci se manifeste par une excitation intense, des émotions exacerbées ainsi que divers troubles psychiques aux effets temporaires : délires, anxiété et troubles dissociatifs. Ces effets sont dus à des principes actifs présents dans les feuilles dont les propriétés sont accrues par le flux magique de la plante. Initialement, il s'agit d'un mécanisme de défense développé par l'Alihotsy au cours de son évolution pour se protéger des herbivores, ces derniers étant tout aussi sensibles aux effets de la plante.

Les sécrétions du Grinchebourdon, se présentant sous la forme d'une mélasse, constituent un antidote . Pures, ces sécrétions provoquent un état de mélancolie. Associés aux feuilles de l'Alihotsy, ces deux effets opposés se contrebalancent.

Avec un plus faible impact, l'Alihotsy dégage aussi par ses stomates une substance magique volatile provoquant une sensation d'hilarité incontrôlée. Même si les effets sont moindres par rapport à l'ingestion directe des feuilles, il est nécessaire de s'équiper d'un masque protégeant les voies respiratoires avant de procéder à l'entretien et à la récolte de la plante.

Les fleurs et les fruits n'ont pas de propriétés magiques et ne sont ni comestibles, ni utilisés pour un quelconque usage. Ils sont par ailleurs toxiques, certains principes actifs des feuilles étant aussi présents dans d'autres parties du végétal.

3. Les usages en Potions
Les feuilles sont la partie du végétal la plus utilisée en Potions. Les racines d'Alihotsy trouvent aussi usage dans quelques préparations. Généralement, les feuilles sont séchées avant tout usage. Selon les préparations, elles peuvent aussi être réduites en poudre et conservées sous cette forme. Toute préparation incluant des feuilles d'Alihotsy, quelle que soit sa méthode de conservation, nécessite un port de gants et si les feuilles sont fraîches, d'un masque.

Les feuilles sont utilisées dans la potion d'Hilarité et pour la goutte désopilante, pour lesquelles elles constituent à chaque fois un ingrédient actif. Elles sont aussi utilisées dans la Potion de Mémoire.

Toute préparation contenant des feuilles d'Alihotsy doit être mélangée avec parcimonie, un mélange trop vigoureux pouvant engendrer une baisse des propriétés de la plante. Cependant, il s'agit parfois de l'effet recherché pour obtenir une potion aux effets légers.

1. Généralités et plantes carnivores non-magiques
Une plante carnivore est une plante qui a évolué pour attirer, capturer et digérer des proies animales, principalement des insectes, afin de subvenir à une partie de ses besoins. Ce mécanisme permet d'obtenir des nutriments comme l'azote et le phosphore et vient compenser leur apport limité par le sol. La carnivorie est un avantage écologique issu d'une longue adaptation des plantes à des environnements très pauvres.

Bien que beaucoup d'espèces carnivores se situent dans les régions tropicales, on en retrouve également un peu partout dans le monde. Elles sont généralement présentes dans des environnements où le sol est acide ou pauvre en nutriments, comme les zones marécageuses, les tourbières, les zones rocheuses.

Afin d'attirer et d'attraper leurs proies, les plantes carnivores produisent des pièges, souvent constitués de feuilles modifiées. Ceux-ci se classent en deux principales catégories, parmi lesquelles plusieurs types de pièges différents se distinguent :

Les pièges passifs : La capture de la proie se fait sans mouvement de la plante, qui est immobile. Il s'agit du cas de figure le plus courant.

— Les pièges à glu : La plante sécrète une sorte de glu qui viendra piéger les insectes. Celle-ci contient des enzymes digestives.
— Les pièges à urnes : Ce piège provient de la transformation d'une feuille. Celle-ci est sous forme d'un tube, au fond duquel se trouve un liquide digestif. Le tube peut être muni d'un capuchon ou opercule pour se refermer.
— Les pièges à nasses : Le piège est formé d'un tube se terminant par deux bras. Ces bras offrent des entrées diverses aux proies afin de les conduire à l'intérieur du tube.

Les pièges actifs : Plus complexes, ces pièges incluent un mouvement de la plante.

— Les pièges à mâchoires : Comme munis de dents, les pièges à mâchoires se referment sur la proie pour la capturer et la digérer.
— Les pièges à mucilage : Il s'agit du même procédé que les pièges à glu, mais les poils et la feuille viendront s'enrouler autour des proies afin de les piéger.
— Les pièges « à succion » : Ces derniers ne fonctionnent qu'en milieu aquatique. L'eau ainsi que les proies sont aspirées à l'intérieur du piège.