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Ces derniers temps le sommeil était dur à trouver et quand je le tenais dans mes bras il partait aussi vite que je l'avais attrapé. Cette nuit là c'était le cas, un énième cauchemars avait troublé ma nuit, je m'étais réveillé en sursaut, les larmes et les cernes déformaient mon visage. Il devait etre 2 heure du matin. Sans réveillé et en essayant d'étouffer mes sanglots, j'avais bravé le couvre feux pour me trouver dans cet espace où je pourrai rester seule, personne ne me poserait des questions sur mon état et je pourrai essayer de me calmer par mes propres moyens. J'avais décidé de ne pas allumer la lumière, laissant les quelques rayons de Lune traverser la pièce de leur luminosité.
Je m'étais alors assise dans un coin pour me calmer et dessiner. Le bruit du crayon grattant la feuille avait le don de me relaxer, je commençai donc à représenter mes pensées sur cette feuille, les mettre sur papier me faisais tellement de bien, mais je n'avais pas le courage de le faire dans le dortoir de plus, dessiner au clair de lune était l'une des chose les plus agréables que je pouvais faire pour me recentrer à la réalité. Mais la fatigue et le fait que de puis trois jour je mangeais un repas par jour, et encore celui ci n'était pas très conséquent, repris le dessus. Je ne pouvais me relever tellement les vertiges qui me prenaient, étaient importants.

Comme la journée avec était longue et épuisante, je m’étais installé tôt aujourd’hui dans mon lit dans le but de récupérer les heures que j’avais perdu à cause du cours d’astronomie la veille. Seulement, après 45 minutes à me retourner pour trouver une position confortable, je constata que Morphée ne voulait pas de moi maintenant. Je soupira en me redressant et m’assit sur le bord de mon lit. Je n’avais pas l’habitude de sortir si tard mais peut-être qu’une balade me changerait les idées. Alors que les filles dormaient paisiblement, je me dirigea vers la porte de la chambre, l’ouvris et la referma doucement. Je fis de même avec la porte d’entrée à notre salle commune. Une fois sortie, je commença à marcher sans réel but. J’avais juste envie de prendre l’air.

Alors que cela faisait un petit moment que je marchais, je remarqua que mes pas m’avaient guidés au deuxième étage, particulièrement loin de ma salle commune. Mon cœur commença à battre la chamade lorsque je compris enfin que ce que je faisais n’était pas bien. J’allais faire demi tour lorsque j’entendais un bruit au fond du couloir, prise de panique, j’ouvris la première porte à ma disposition et la referma aussi vite que possible. Adossée contre la porte, je repris mon souffle et remarqua que j’étais entrée dans les toilettes abandonnées.

Alors que j’allais faire demi tour et me dépêcher à rentrer dans mon dortoir, un bruit me figea sur place. Il y avait quelqu’un. Alors que mon cerveau tourna à une vitesse folle, je pu déduire qu’il ne s’agissait pas d’un professeur ni de Peeves. Par contre, peut-être que cette personne avait besoin d’aide. C’est donc doucement que je commença à chercher d’où venait le bruit et trouva son origine assez rapidement. Au fond de la pièce se trouvait une personne assise sur le sol, des feuilles et ce qu’il semblait être des crayons autour d’elle. Je me rapprocha de cette dernière et remarqua, par la lumière émise par la lune, qu’il s’agissait d’Ilyana. Mais que faisait-elle si tard ici ?

- Ilyana ? Tu n’as pas l’air en forme, tout va bien ?

C'était en début d'année scolaire, à la mi-septembre et la jeune né-moldu avait quitté le nid familial où elle s'y sentais bien pour la prestigieuse école de sorcellerie de Poudlard. Ilyana aimait beaucoup apprendre mais détestais l'école, en cause, le rejet et la non acceptation qu'elle a subit à l'école moldu. Elle ressentait le plus grand mal a s'acclimater au monde de la magie et la peur lui faisait faire régulièrement des cauchemars.

Après avoir vainement essayer de se relever la serdaigle entendit du bruit très vite elle se figea, se crispa, incapable de bouger elle faisait attention au moindre bruit suspect. Après quelques secondes elle remarqua que la personne présente n'était autre que son amie. L'écossaise observa la jeune Serpentard lui semblait inquiète et avant même que la petite brune aux yeux puisse lui demander si tout allait bien, celle-ci la devança. "Oui tout va bien, et toi?" Dit-elle peut convainquante tout en lui retournant sa question. La jeune élève restait collée à son mur ne pouvant pas se relever, elle avait d'abord vu comme une mauvaise chose avant de le prendre pour un soutien inébranlable qui jamais ne lui dira du mal, puisque c'est un mur. C'était du moin sa façon de penser. La première année essaya ensuite de cacher son cahier pour éviter que son amie voit les dessins représentant son état mental fortement instable.
@Meghan Wardwell Désolépour le retard.
Dans ce post il devrait normalementy avoir la réponse à ton hibou.
Je suis passée à la 3ème personne pour plus de facilité quand j'écris.

Voir Ilyana se rapprocher ainsi du mur faisait mal au cœur. Meghan avait bien vu que son amie n’allait pas bien mais la voir nier cela la rendait triste. Alors qu’elle s’approchait encore un peu, elle vit la Serdaigle cacher son carnet derrière elle. Elle se figea quelques secondes puis avant de refaire le moindre pas, demanda l’autorisation de la jeune fille.

- Est-ce que j’ai le droit de m’assoir près de toi ? Si tu ne veux pas, je resterais debout.

Il ne fallut que quelques instant avant qu’Ilyana hoche la tête, acceptant que Meghan s’assoit près d’elle. Sans plus attendre, cette dernière s’installa à terre. Ce n’était pas confortable mais si elle pouvait rassurer la Serdaigle par sa présence, elle resterait ainsi toute la nuit. Même si cela ne faisait que deux semaines qu’elles se connaissaient, la Serpentard lui avait promit d’être là pour elle. Et là savoir ici, en pleine nuit, au lieu d’être emmitouflée dans son lit l’inquiétait.

Regardant la jeune brune au yeux bleus, elle évita de mentionner le carnet, préférant qu’elle le fasse elle-même. Elle resta là, pendant quelques minutes à ne rien faire ni ne rien dire. Laissant juste le silence entre elles. Essayant par sa présence de calmer la jeune fille et de lui montrer qu’elle avait le droit de lui faire confiance. Après un long moment, elle décida de prendre la parole avec l’une de ses voix les plus douces et essaya de regarder au maximum son amie dans les yeux.

- Je vois bien que ça ne va pas, tu n’as pas besoin de le nier. Moi-même il m’arrive de ne pas aller bien. Si tu ne veux pas en discuter, soit. C’est ton droit. Mais saches que je suis là pour t’écouter si tu as besoin de parler. Si tu as juste besoin d’un câlin, je suis là aussi. Ilyana… je n’aime pas te voir ainsi.

Action d’acquiescement vu par hibou.

A la question de Meghan Ily avait répondu d'un simple hochement de tête acceptant la présence de son amie à ses côté. Il faut dire que la Serdaigle ne se sentais pas à sa place dans cette école de sorciers. C'était bien là le problème toutes les racines qu'elle avait prit le temps de solidifier C'était cassées en une seule phrase et elle ne pouvait nier son désarroi en ce jours où elle aurait probablement préféré rester auprès des siens. Malgré tout la présence de Meghan lui faisait du bien à ce moment où le moral était au plus bas.
La Serpentard s'installa ensuite sur le sol aux côtés de notre jeune aiglonne. Elle se sentais faible, de ne pas réussir à accepter sa situation, de ne pas se sentir à sa place dans ce monde entouré de sorciers. La petite brune fut profondément peinée à l'entente de la phrase de sa camarade, en restant seul à déprimée, la serdaigle avait fait du mal inconsciemment à son amie et elle en était profondément désolé. Quelques larmes supplémentaires sortirent de ses yeux, elle n'était pas prête à parler pour l'instant mais ne refuserait pas un câlin d'une de ses seules amies ici. La bleu et bronze était malgré tout contente d'avoir rencontré une personne aussi chaleureuse que l'était Meghan. Elle remercia intérieurement leur premier jour ensemble dans le train.
@Meghan Wardwellsorry pour le retard petit syndrome de la page blanche