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15 avr. 2023, 18:30
 15.04.2048  L'AMICO Express

Contexte actuel :
Mercredi 15 avril 2048, il est tout juste 8h du matin. La locomotive rouge à vapeur du Poudlard Express occupe les rails. Elle est aujourd'hui suivie par seulement deux wagons. Convoqués il y a quelques jours, les 18 élèves de Poudlard participants aux échanges ont rendez-vous pour un départ à 8h30. Les amis des futurs voyageurs, plus rarement leur famille, se pressent peu à peu sur le quai où une pile de bagages commence à se former.

Elina Montmort, vêtue d'une cape de voyage de riche facture, discute actuellement avec le bien connu conducteur du Poudlard Express devant la locomotive. Elle jette néanmoins à intervalle régulier des regards perçants vers les futurs ambassadeurs AMICO, vérifiant leur uniforme et la présence de la cape de Poudlard et du chapeau pointu des cérémonies officielles. Plus tôt dans la semaine, la jeune directrice et responsable des échanges a invité les participants pour leur donner les consignes du voyage et les préparer à l'échange.
Attention :
  • Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
  • Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
  • Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
  • Ce sujet s'adresse aux correspondants de la seconde année d'échange, à leur famille si présente et à leurs amis.
  • Pensez bien à ne pas mentionner votre âge ou votre année si vous n'êtes pas inscrits dans la chronologie.
@Megan Arrington, @Aelle Bristyle, @Elicia Caldin, @Jenna Cobain, @Lili Cooper, @Orphéa Cooper, @Edmund Dale, @Chems Daley, @Bad Eaven, @Alyona Farrow, @Irene Gates, @Maddie Joy, @Elowen Linvingstone, @Adaline MacBeth, @Aliosus Nerrah, @Alice Sangblanc, @Eden Newjin, @Ennis O'Belt, @Herminie Peers

Ena Varma, 21 ans, Gazette du sorcier
#b45f06
Maîtresse du Jeu
15 avr. 2023, 19:33
 15.04.2048  L'AMICO Express
Le mercredi 15 avril 2048,
Huit heures du matin,
Gare de Pré-au-Lard

5ème année


En m'inscrivant aux échanges AMICO, je savais que j'allais un jour aller à Ilvermorny. Enfin, au départ je n'étais pas certaine que mon correspondant viendrait de l'école américaine ou que notre échange serait reconduit pour l'année suivante. Mais depuis que Chase Markle est venu à Poudlard pour découvrir mon école, je sais que bientôt, ce sera à mon tour de découvrir son école. Tout est devenu vraiment concret il y a quelques jours, quand on nous a donné ce rendez-vous à la gare.

Alors je suis sur le quai avec une valise qui a subi un sortilège d'extension (ma grand-mère s'en est assurée pendant les vacances) et avec toute la troupe qui me sert de famille. Ma cousine Jane et ses longs cheveux blonds clairs se tient en retrait, elle n'a rien dit depuis qu'on s'est retrouvés dans le château, elle n'est pas du matin. C'est tant mieux, parce que c'est mon cousin Owen qui prend les devants de la discussion et qui n'arrête pas de me poser des questions sur mon correspondant. A ses côtés se tient Nils, toujours placide, mais avec un sourire sur les lèvres. Bizarrement, quand Chase est venu en hiver, tous les deux ont pas mal parlé et je crois qu'ils se sont appréciés. En tout cas, Nils ne m'a dit qu'une chose : Salue Chase de ma part. Alors pour qu'il me demande ça, j'ai pensé qu'il l'avait beaucoup apprécié.

« Tu nous écriras des lettres ? Tu vas ramener des souvenirs ? Moi je veux bien un de ces trucs ronds là...
- Un attrape-rêves ?
- Oui c'est ça ! J'fais des cauchemars depuis quelques mois... »

Je ris doucement, en tapotant sur sa tête. C'est rare que je touche qui que ce soit d'autre que lui, Owen, avec qui j'ai gardé cette relation qu'on avait quand on était enfants. Il faut dire que sa répartition à Gryffondor a resserré nos liens, qui s'étaient perdus avec le temps et la distance entre le château et la Citadelle.

La boule au ventre, je ne lui réponds pas. Ce qui ne l'empêche pas de continuer à parler. C'est Nils qui prend le relais en lui faisant la discussion - enfin, en répondant à ses questions futiles avec le moins de mots possible.

Mine de rien, ça me fait plaisir de voir ma famille ici avec moi. Je dois quand même avouer que je suis contente que Jane ne pipe pas mot, mais sa présence me réchauffe le coeur malgré tout ce qu'il y a entre nous, ou entre elles et mes cousins. J'imagine d'ailleurs qu'elle les considère comme ses cousins à elle aussi, même s'ils ne partagent pas le même sang. Je laisse la conversation m'échapper et mon regard en faire autant pour balayer le quai. Un à un, je regarde les sorciers qui sont là.

On est tous impeccables - à peu près - et je suis probablement l'un des plus beaux modèles. Mon uniforme est repassé, ma robe bien droite et mon chapeau pointu bien droit sur ma tête. Les doigts serrés sur la hanse de ma valise, j'appréhende vraiment de monter dans ce train - au moins autant que j'ai hâte.

Adaline est sur le quai avec Jane (troisième année, Seprentard), Nils (quatrième année, Poufsouffle) et Owen (première année, Gryffondor) - sa cousine et ses cousins. Elle patiente nerveusement avant de pouvoir monter dans le train.

Dernière modification par Adaline Macbeth le 29 avr. 2023, 11:17, modifié 1 fois.

Magic Always Has a Price
6ème année
15 avr. 2023, 22:09
 15.04.2048  L'AMICO Express
Il était huit heures et Ennis - vêtue de toutes les pièces attendues de son uniforme - était venue sur le quai accompagnée de Tomas. Le jeune homme avait eut l'élégance de proposer de porter sa valise - même si cette dernière était soumise à une série de sortilège qui lui permettait de la remplir à a guise sans que sa masse ne change - et venait de la déposer à ses pieds avant de regarder l'adolescente qui allait bientôt monter dans le Poudlard'Express. La châtain n'avait pas dit grand chose depuis qu'ils s'étaient retrouvés pour le petit-déjeuner et pour cause, elle préférait se taire plutôt que de se laisser aller à une excitation qui ne lui correspondait pas. Car à l'intérieur, malgré un petit pincement à laisser derrière elle Tomas et ses amis, elle ressemblait à certains de ses camarades qui sautaient partout à l'annonce d'une bonne nouvelle. Elle allait revoir Olya d'une part mais aussi découvrir Durmstrang, l'institut russe de magie. Elle avait hâte... Et puis d'un autre côté, qu'allait-il s'y passer. Si jamais elle avait l'occasion d'assister à des cours sur les magies de l'esprit elle craignait d'être ridicule. Son duel contre Olya avait montré tout le chemin qu'il lui restait à parcourir. Mais en même temps, cette chance était unique.

- "
Ça va?" La voix teintée d'inquiétude de son petit-ami venait de parvenir à ses oreilles et l'irlandaise tourna la tête vers ce dernier. "Oui." Répondit-elle extrèmement mesurée en regardant en direction de la zone privilégiée pour les transplanages. En plus de l'imbroglio d'émotions liées à son séjour non loin de Saint-Pétersbourg, la sixième année avait l'esprit occupée par l'arrivée de sa famille. Ses frères avaient dit qu'ils viendraient mais son père avait fait de même en la déposant à ce même endroit le dimanche précédent après ses vacances. Elle reposa ses yeux dans ceux plus clair de son amoureux et ne pu s'empêcher de sourire. "C'est juste... j'ai vraiment hâte. Mais," elle baissa la tête un instant avant de chuchoter. "Mon père et mes frères doivent arriver. Les seconds savent forcément mais pas mon père." Lui dit-elle en relevant le nez. Le Serdaigle sourit et se pencha pour l'embrasser avant de souffler; "J'en profite maintenant alors." Ce qui tira un sourire rieur à la plus jeune qui glissa une de ses mains de celle du blond alors qu'elle voyait arriver Diarmuid depuis le village.

Ennis arrive sur le quai en compagnie de Tomas Doyle.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
16 avr. 2023, 10:15
 15.04.2048  L'AMICO Express
Deryn avait longuement hésité. Elle avait acheté son cadeau la semaine précédente mais avait du se résigner en apprenant la date des départs pour le bout du monde, Chems ne serait pas là le jour J. C'était donc partie remise et elle comptait bien en parler au grand Jeff pour ne pas laisser l'irlandais passer le cap des 17 ans sans un souvenir un minimum digne de ce nom.

Ce n'est que le matin même que la Poufsouffle avait eu L'idée mais pas au réveil non, ça aurait été trop simple, seulement pendant le petit déjeuner. Elle avait donc filé en salle commune avant d'attraper in extremis la dernière barque du convoie pour Pré-au-Lard. Une fois à la gare, elle s'était mise un peu à l'écart et avait sorti plume et parchemin. Son petit projet mené à bien, elle avait glissé le tout dans une jolie enveloppe et elle cherchait maintenant son ami des yeux parmi la petite foule qui se massait sur le quai, espérant qu'il ne soit pas déjà monter dans son wagon.

Quand enfin, elle le repéra, Deryn le rejoignit toute sourire et s'accrocha à son bras en guise de bonjour.

"Coucou ! Alors, tu es prêt pour le voyage ? J'ai un service à te demander, lança t'elle avec un air angélique. Oui, je veux dire en plus de tout me raconter à ton retour et de passer le bonjour à Parvaneh si tu la croises et de lui offrir quelques chocogrenouilles de ma part car tu n'auras pas manger toutes celles que je t'ai confiées sur le trajet. Elle ponctua cette dernière affirmation d'un petit sourire amusé. Elle avait parfaitement confiance en Chems mais le taquiner était toujours un plaisir. Bref, tu pourrais donner ça à Qaasim quand tu arrives. Mais vraiment direct à ton arrivée."

Elle lui tendit une petite enveloppe au nom de son correspondant.

@Chems Daley et @Jeffrey Hunter pour la mention

Poufsouffle vult !
5e année RP / color=#274E13
"Seul on va plus vite mais, ensemble, on va plus loin" #PouffyFamily
16 avr. 2023, 11:41
 15.04.2048  L'AMICO Express
15 avril 2048
7ème année



J'arrive sur le quai. Je dépose ma valise à mes pieds en observant le train raccourci.

Chapeau pointu bien dressé sur la tête, la cape repassée et soulagée du moindre poil bleu et de la moindre vilaine poussière, jupe parfaitement pliée, le collant bien tiré, les chaussures cirés. Je vérifie que le blason de Poufsouffle soit bien droit sur ma poitrine et que mon pull retombe bien sur ma chemise. Ce n'est pas tant que je m'inquiète de mal paraître ou de me faire remonter les bretelles par une Montmort attentive au moindre détail. C'est que je n'ai pas dormi de la nuit et que mon coeur remue désagréablement dans mon corps ; j'ai besoin d'occuper mes mains.

Ça y est, je pars à Uagadou. Quatre ans que Zikomo m'en parle. Quatre ans qu'il me raconte les couloirs à peine éclairés, le grand réfectoire qui fourmille de bruits, la terrasse des dortoirs sur lequel il retrouvait Erza pour discuter... Quatre ans que nous évoquons cette école — j'ai parfois l'impression que ses souvenirs sont les miens. Aujourd'hui je m'y rends enfin. Et je vais revoir Erza. Je ne sais pas ce qui me secoue le plus les entrailles : de découvrir l'école millénaire ou de revoir mon amie ?

La talisman de Nyakane est dans la poche intérieure de ma cape. Zikomo, lui, est sur mon épaule et il est encore plus excité que moi. Nous avons discuté jusque tard hier soir, impatients que le jour se lève enfin.

« Aelle, gémit-il de sa petite voix surexcitée, avance vers le train !
Il ne part pas maintenant, Zikomo. Nous précipiter nous fera pas arriver plus vite.
Il ne faudra pas que tu te balades dans l'école sans moi, me répète-t-il pour la millième fois sans se soucier de ce que je lui raconte, tu risquerais de te perdre, tu sais. »

Sa queue me fouette le visage avec impatience. Mon visage se fend en un sourire amusé. Sa présence me réconforte énormément. Mon regard se promène tranquillement sur la foule. J'aperçois Macbeth, impeccable dans sa tenue et accompagnée de quelques inconnus — certainement ses proches. Des familles sont là, ainsi que des élèves de Poudlard. Papa m'a proposée de transplaner jusqu'ici pour me souhaiter un bon départ. Je ne me souviens plus de ce que je lui ai répondu ; quelque chose comme : « Je peux partir toute seule, papa, ne te préoccupe pas de ça ». Et à écouter mes pensées affolées par mille craintes idiotes, je me félicite de ne pas l'avoir fait venir. Je n'aurais pas su comment composer avec sa présence.
Aelle arrive sur le quai en compagnie de Zikomo-et-c'est-tout.
16 avr. 2023, 20:04
 15.04.2048  L'AMICO Express
15 AVRIL 2048, 8h,
GARE DE PRÉ-AU-LARD,

Alyona, 18 ans


C'est aujourd'hui. Mon coeur bat vraiment vite. Mes doigts sont crispés autour de la poignée de ma valise, comme pour me rappeler que tout ceci est bien réel. Je pars pour Castelobruxo. Merlin. J'ai l'impression d'avoir besoin de le répéter plusieurs fois dans ma tête pour commencer à y croire. Je quitte mes révisions pour partir à Castelobruxo. Je vais rejoindre Estefânia, ça y est ! Découvrir l'Amérique du Sud, quitter pour la première fois l'hémisphère nord, apprendre des formes de magie que je n'apprendrai jamais à Poudlard, faire la connaissance de nouvelles personnes, développer mes savoirs. J'ai la sensation de marcher dans un rêve. Cela ne peut pas être réel, n'est-ce pas ? Je veux dire : cela ne peut pas m'arriver à moi, non ? Je me mords les lèvres pour éviter au sourire immense qui veut s'étaler sur mon visage de me faire mal aux joues. Merlin, j'ai vraiment du mal à y croire.

Je ne tiens pas en place : ma valise passe de ma main gauche à ma main droite, je m'appuie successivement sur mon pied gauche et sur mon pied droit, mon regard rebondit sur tout ce qu'il aperçoit. Je suis beaucoup trop impatiente. j'ai envie de partir, par Circé ! Cela fait des mois que nous rêvons de ce moment, et nous voici à quelques minutes de partir pour de bon, et il nous faut attendre ! Non. Je dois me montrer patiente, une dernière fois. C'est important. Mais, par Merlin, que c'est difficile !

Alors mes pensées reviennent vers Ecco. Oh, s'il y a bien un être qui me manquera durant ce voyage, c'est lui. J'aurais aimé l'emmener avec moi, mais c'est trop compliqué. Il n'aime pas quitter Poudlard et ses habitudes, il est très stressé par toutes sortes de voyages et il déteste le Poudlard Express et, plus que tout, il n'aurait pas été le bienvenue à Castelobruxo. Estefânia m'a formellement prévenu : son école a du mal avec la notion de "possession" des animaux. Arriver avec Ecco comme s'il m'appartenait et qu'il devait m'accompagner au gré de mes convenances et de mes déplacements, cela n'aurait pas été très judicieux. De plus, Ecco n'aurait pas été bien là-bas. Il fait chaud, humide, c'est un environnement qu'il ne connaît pas. Peut-être qu'il se serait enfui, peut-être que je l'aurais perdu, peut-être qu'il aurait été malade. Mais, par Merlin, que c'est difficile de le laisser à Poudlard ! Cela fait des jours que je me répète ces arguments pour me convaincre, mais je sens toujours comme une pointe au coeur lorsque j'y pense.
Pourtant, je sais actuellement qu'il est entre de bonnes mains. Je l'ai confié à Renn ce matin, après en avoir discuté avec elle. La Rouge et Or a un rat, alors elle pourra sans problème s'occuper du mien. Je lui ai laissé tout ce qui permettra à Ecco de se sentir bien : un autre coussin, des bouts de fromage et sa couverture préférée. Bien sûr, j'ai également gardé une partie de ses affaires dans mon dortoir, au cas où il préférerait passer ses nuits là-bas. J'ai transmis à Renn tout ce qu'elle devait savoir sur lui. Cela devrait bien se passer. Le temps passera vite, je n'aurais même pas l'occasion de m'inquiéter.

Une main toujours crispée autour de la poignée de ma valise, je porte mon regard vers les diverses personnes qui m'entourent, pour tenter de faire dévier mes pensées de la silhouette d'Ecco.

Tous ces sourires, comme des éclats de lumière ! J'ai terriblement hâte d'y être. Je suis avide de découvertes. Mon regard est déjà prêt à saisir tous les détails, mes mains n'attendent que ma plume pour noter ce que j'apprendrai. Je suis aussi impatiente de retrouver Estefânia. C'est à son tour de me faire découvrir son quotidien et ce qu'elle sait. Oh Merlin, j'ai si hâte !


Alyona attend sur le quai. Elle reste assez immobile, mais elle est surexcitée.


accord de @Renn Saeunn pour Ecco vu avec sa Plume !

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
16 avr. 2023, 20:56
 15.04.2048  L'AMICO Express
Depuis quelques jours et l'annonce qu'il allait retrouvait Felipe, l'excitation ne quittait plus Bad une seule seconde. Le Serdaigle avait un mal fou à se concentrer sur ses cours et ses tâches quotidiennes. Il se projetait déjà mentalement de multiples scénarios quant à son voyage au Mexique, sa découverte de la fabuleuse école Casadelespíritu, ses retrouvailles avec Felipe et toutes les aventures qui l'y attendaient. Les attendaient, devait-il dire. En effet, Orphéa serait à ses côtés pour découvrir l'école mexicaine et cette présence familière, et bien plus qu'amicale, avait quelque chose de grandement rassurant.

Pour l'occasion, Madenn, la mère de Bad, avait réussi, exceptionnellement, à s'arranger pour débuter plus tard son travail et ainsi venir accompagner son fils sur le quai pour son voyage à venir. Cette attention avait surpris le garçon mais il en était surtout très touché.

« – ... et n'oublie pas d'être poli et de bien te tenir. Je sais que Miss Montmort, vous a déjà rappelé tout cela mais ...

Mais oui, je sais, maman, c'est bon. Je suis grand maintenant, tu sais ..., ajouta-t-il en tapotant son poignet gauche paré d'une montre flambant neuf.

C'est vrai, c'est vrai ... Dix-sept ans ..., réalisa Madenn, un triste sourire sur le visage en réalisant que son ainé était presque un homme. Le regard posé sur le cadeau qu'elle lui avait offert quelques jours auparavant pour sa majorité, elle ne put s'empêcher de répéter des informations que Bad savait déjà. Tu sais que cette montre a appartenu à mon oncle Balthazar qui l'avait volé à son père, ton arrière grand-père ?

Oui, tu me l'as déjà ..., voulut répondre le Serdaigle.

Et qu'il l'avait fait pour le mettre dans l'embarras lors d'un mariage ?, poursuivit Madenn sans tenir compte de la tentative de remarque de Bad. C'est de lui que tu tiens une partie de ton prénom. Oncle Balthazar était quelqu'un de ... La femme chercha un instant ses mots. ... quelqu'un que l'on pouvait qualifier de rebelle, et je peux te dire qu'il faisait tout pour aller à l'encontre des règles familiales. Je l'aimais beaucoup. Vraiment beaucoup. Il a toujours été une sorte de père pour moi. Enfin, bref, maintenant, elle est à toi cette montre. Vois en elle, les symboles qui feront de toi celui que tu veux être, ajouta-t-elle d'un air presque mystique. Pour moi, elle représente la liberté, la lutte mais aussi l'affection.

Merci, maman, répondit simplement Bad dans une expression qui révélait autant la gratitude qu'une forme de gêne. »

Après avoir marché quelques dizaines de mètres ensemble pour s'approcher du Poudlard Express version raccourcie qui les attendait en soufflant ses panaches de fumées blanches, le sixième année et sa mère en étaient arrivés au moment peu agréable des aurevoirs. Ce n'était pas tant la durée de leur séparation qui importait mais davantage le fait que Bad s'en allait découvrir un nouveau pays, de nouvelles personnes et une nouvelle culture. Qu'il partait découvrir le monde en somme. Le Serdaigle sentit l'émotion montée aux yeux de sa mère et bien vite, il vérifia que son chapeau pointu, sa cape et sa tenue étaient bien en place sur son corps qui atteignait pratiquement sa taille définitive. S'il pouvait éviter toutes formes d'embrassades larmoyantes avec Madenn devant les élèves de Poudlard, il ne s'en porterait que mieux. Loupé ! La femme serrait déjà son fils, désormais plus grand qu'elle, contre son corps chaud et Bad ne put que lui retourner son étreinte. Pourtant, il ne s'y éternisa pas et se dépêcha de saisir ses deux valises dont l'une était à moitié remplie de cadeaux pour Felipe.

« À bientôt, maman !, fit Bad en souriant à sa mère dont les iris verts semblable à ceux de son fils étaient désormais clairement recouverts de larmes. »

Vite, vite. Le Serdaigle se retourna rapidement et se lança en quête d'amis présents sur le quai. Il avait vu Deryn et Ennis quelques instants plus tôt. Pourtant, il n'eut pas le temps de faire un pas qu'il trébucha sur une valise et tomba à plein ventre sur les pavés longeant les rails.

« Aïe ! Bad ressentit une douleur au niveau du nez sur lequel il plaça rapidement sa main. Se relevant comme il le pouvait - avec une once de maladresse donc -, il sentit un liquide chaud s'écouler entre ses doigts. Désolé, fit-il d'une voix ressemblant à celle d'un Niffleur enrhumé. Je ... »

Bad releva les yeux et vit que c'était aux pieds d'Aelle Bristyle qu'il avait effectué sa chute grotesque. Oh non ...
Bad discute avec sa mère qui l'a accompagné sur le quai, puis, après des adieux un peu trop chaleureux à son goût, il se dirige vers le train mais chute sur une valise. Il se retrouve à plat ventre devant @Aelle Bristyle avant de se relever le nez en sang.
Oups !

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation
17 avr. 2023, 10:02
 15.04.2048  L'AMICO Express
Le couple Nerrah avait décidé d'octroyer aux bonnes gens de Poudlard l'occasion de les voir pendant ces quelques instants où ils accompagneraient leur fils au départ d'un voyage qui, maintenant que Magnus était devenu Patriarche du Conseil, revêtait pour son fils tout d'une mission diplomatique. Après des années à parcourir la vieille Europe afin de forger une nouvelle alliance entre pays partageant des vues divergentes de la CIS, voilà que Magnus Nerrah voyait son fils partir pour la France, terre particulièrement difficile à rallier à la FEPS malgré ses ambiguïtés. La terre française avait un curieux double discours, à la fois très conservateur sur le sang et curieusement tolérant envers certaines anomalies magiques comme les cracmols.

Dans l'esprit du teuton, cet échange était infiniment plus riche qu'un simple voyage de découverte d'une culture magique, Aliosus allait également être la vitrine, l'exemple, de ce produisait l'éducation d'un membre du Conseil convaincu. Bien sûr il n'attendait pas de miracle, les qualités de son fils, si importantes étaient elles, n'allaient pas convaincre à elles seules un revirement politique majeur. En revanche, toute faute, écart, manquement à l'étiquette, serait vu à l'inverse avec un prisme déformant reliant chaque impair à l'origine de son garçon, et par extension, au Conseil et à la FEPS.

Il n'avait pas fait part de tout ceci à Aliosus, qui, il le savait, avait déjà depuis longtemps comprit les nouvelles responsabilités qui lui avaient échues lorsque Magnus avait été nommé Patriarche. En parler n'aurait fait que sous entendre qu'il s'inquiétait que son fils ne fasse une erreur, or, il avait entièrement confiance en lui, et ne comptait pas semer la graine empoisonnée du doute. Une fois en France, il ne fallait pas que les actes et les paroles d'Aliosus ne fut entravées par trop de réflexions politiques, mais au contraire que son aisance soit la plus naturelle possible.

Willow Nerrah quant à elle n'avait pas grand chose à faire de la politique dès lors que l'on s'éloignait des principes directeurs essentiels de sa propre vision, vision pas exactement partagée par le Conseil, mais même si jamais elle ne l'admettrai, ni à elle et encore moins à qui que ce fut d'autre, c'était de loin le gouvernement qui se rapprochait le plus de ses vues idéologiques depuis qu'elle ait été en âge d'en avoir. Aux coté de son mari ils formaient l'image publique classique et lisse nécessaire aux fonctions de Magnus depuis maintenant presque quatre ans jour pour jour. Si cela ne lui déplaisait pas aux débuts, depuis quelques temps elle ressentait une certaine lassitude à s'exhiber ainsi devant des troupeaux de soit disant sorciers tout juste différents d'un moldu à un Lumos prêt. Mais aujourd'hui ce n'était pas le sujet, elle était avant tout là parce que son fils allait être envoyé à l'étranger et puis... Et puis il y avait cette histoire concernant une certaine Cooper. La première fois qu'Aliosus leur en avait parlé dans une de ses lettres afin de leur dire que lui et elle se fréquentaient, elle s'était d'abord imaginé cette élève au regard sévère qui, visiblement comme son fils, ne pensait qu'en termes de travail et d'études, rencontrée lors de l'inauguration du nouveau Godric's Hollow, mais Magnus l'avait corrigé. Cette Cooper, Yesenia Cooper, un très joli prénom d'ailleurs, c'était cette jeune fille croisée lorsque Sixtine était venue prendre le thé dans leur ancienne demeure de Pré au Lard. Pourtant d'après les dire de la Directrice de Serpentard, les deux jeunes sortaient déjà ensemble à cette époque. Elle ne comptait pas éclaircir cela aujourd'hui, ce n'était pas le moment, mais elle comptait bien avoir un oeil sur celle qui avait mis le grapin sur son fils. En attendant de la repérer, elle avisait autour d'elle et repéra à la fois la jeune fille aux yeux noirs du Café du Rosier de cet été, Macbeth, et l'autre... Dont elle avait perdu le nom hélas, mais qu'elle reconnu facilement avec son curieux familier sur l'épaule.

Aliosus quant à lui, à des lieues d'imaginer les enjeux et les intérêts propres de chacun de ses parents à se trouver ici avec lui, certes il se doutait bien que leur présence n'était pas entièrement due à la simple affection filiale, mais tout de même, au delà des symboles auxquels son père s'attachait particulièrement, il savait que dans l'esprit de Magnus, le fait qu'il retrouve Alice à Beauxbâtons était quelque chose d'important. Son père avait l'habitude de se tenir en retrait de la relation entre les deux cousins, connaissant les torts qui lui étaient attribués. Aliosus ne lui en voulait plus vraiment de lui avoir caché la famille Sangblanc, tant de choses étaient arrivées depuis leur retrouvailles, il se demandait parfois si connaître Alice tout au long de sa vie aurait changé le cours de certaines choses.

Alice... Son visage aurait du accaparer tout son être, électriser son cerveau, faire pulser le sang à coup de contractions cardiaques, envahir ses poumons et se faire gonfler sa cage thoracique, mais voilà, il était arrivé quelque chose... quelqu'un, qui avait soudainement pris une place telle que les réjouissances à retrouver sa douce cousine se heurtaient à la séparation d'avec sa petite amie. Elle se tenait non loin de lui, pour des yeux profanes, elle était là comme n'importe quelle amie d'un autre correspondant s'apprêtant à embarquer dans le train, mais elle était évidemment bien plus. Quatre mois depuis leur premier baiser, Yesenia et Aliosus allaient traverser une première épreuve, le terme était cependant largement galvaudé si l'on comparait ce voyage aux événements plus dramatiques que le jeune homme avait vécu les années passées, aussi se rassurait-il en se disait que, au moins pour lui, plongé dans un tourbillon de nouveautés et de découvertes, le temps passerait sûrement très vite avant qu'il ne retrouve les bras de Yesenia. Son inquiétude allait plus vers elle, il goutait peu de la laisser seule, surtout si elle devait passer tout ce temps en l'unique compagnie de Kelly, perfide amie qui passerait sûrement son temps à déverser son fiel sur Aliosus en son absence.

Embrassant du regard le quai, il détaille avec un sourire discret l'impeccable allure de Macbeth, décidément au faîte des principes de la SSSS. Bristyle quant à elle... Bah, fidèle à elle même, ne semble n'attendre rien de personne, elle semblait aussi expressive que si ce train allait les mener à une destination à l'intérêt absolument neutre. Au moins, la catastrophique prestation de Bad avait elle l'intérêt de faire apparaître une émotion sur le visage fermé de la Poufsouffle.

Aliosus est accompagné de ses parents, ne sachant pas trop comment ordonner ses pensées entre l'impatience de retrouver Alice à Beauxbâtons et la crainte de laisser Yesenia à Poudlard.

6ème année
17 avr. 2023, 16:18
 15.04.2048  L'AMICO Express
Évidemment, j'éprouve une certaine fierté à me trouver ici, parmi les quelques rares autres élèves qui font partie de la première génération des participants au programme AMICO. C'est un grand jour. Grand jour pour l'école, certes, mais cela ne m'atteint pas outre mesure. C'est surtout un grand jour pour moi et j'avoue me sentir importante. Ce qui peut expliquer pourquoi je me tiens si droite et si immobile au milieu du quai, le regard parcourant agréablement la foule qui m'entoure. Le Poudlard Express brille de mille feux. Et dire qu'il ne me reste plus que quelques trajets dans le célèbre train avant de définitivement laisser cette partie de ma vie derrière moi... Il n'y a guère que la silhouette d'Elina Montmort pour ternir mon humeur tumultueuse : il faut dire que j'aurais aimé voir à sa place une autre silhouette. Plus grande, plus sombre, plus—

Un grand dadais me passe soudainement devant et s'écrase à mes pieds dans un étouffement douloureux. Le bruit de la chute, celle du corps et de la valise, attire les regards vers nous mais c'est à peine si je les remarque puisque toutes mes autres préoccupations sont remisées au second plan lorsque je prends connaissance de l'identité de ce grand idiot.

Mon visage se froisse en une mine agacée. Eaven ! Il ne manquait plus que lui, tiens ! Ma valise n'était-elle donc pas suffisamment grosse et visible pour lui éviter de s'y prendre les pieds et de s'affaler comme un abruti ?!

Nos deux regards se confrontent. Le sien un peu étonné, le mien carrément affligé. La vision de son nez ensanglanté ne me réconforte même pas. Il faut dire que c'est plutôt dégoûtant.

« On t'a pas appris à lever les pieds pour éviter les valises, Eaven ? Sur un quai c'est pourtant pas ce qui manque, des valises. »

Mon regard consterné le quitte aussitôt pour se promener autour de moi. J'aperçois bien Nerrah par là-bas, encadré de son père Monsieur le Patriarche Magnus Nerrah n'est-ce pas et de sa mère dont je me souviens bien. Je m'attendais à apercevoir le jeune homme mais je ne m'attendais pas à l'apercevoir comme ça. Mon tour d'horizon me permet aussi de noter la présence d'O'Belt. Deux figures d'autorité, merveilleux. Les connaissant, ils s'empresseront rapidement de venir faire régner l'ordre. Manquerait plus que l'ancien préfet étalé à mes pieds ne se mette à beugler que je suis responsable de sa grande chute — il en serait capable. Et je n'oublie pas, dans un coin de mon esprit, la Elowen qui pourrait fort bien rappliquer en criant au meurtre si elle aperçoit son cher, si cher ami le visage tout barbouillé de sang. Sans parler de Montmort. Oh, Merlin. Pas elle.

« Merlin ! » je jure entre mes dents serrées en m'accroupissant pour me mettre au niveau du garçon.

Je dégaine ma baguette dans un geste expert — merci le fourreau nouvellement acquis à Pré-au-Lard qui ne quitte plus mon bras.

« Enlève ta main, ordonné-je à Eaven sans même imaginer une seule seconde qu'il puisse s'inquiéter que je souhaite le soigner. Plus vite je te lancerai un Episkey plus rapidement cette histoire sera oubliée. »

Tout en parlant, je jette des regards inquiets autour de moi. Non sans oublier d'insulter allègrement le Serdaigle dans le secret de mon esprit — et dire que j'étais tout à fait sereine avant qu'il n'arrive ! Décidément, il ne fait jamais rien de bien, celui-ci. Toujours à m'emmerder, me chercher des noises. Même ma rupture avec Elowen ne lui a pas suffit, il aura toujours quelque chose à me reprocher.
Aelle juge fort la chute de Bad et s'inquiète de voir intervenir des préfets ou pire, Merlin, une Elowen, ou piiiire, une Elina Montmort. Elle souligne la profonde maladresse de Bad avant de lui proposer aimablement de le soigner à coup d'Episkey.
@Bad Eaven, que voilà un vilain nez abîmé !
17 avr. 2023, 22:48
 15.04.2048  L'AMICO Express
C’est le grand jour ! Et… Dire que je suis à la fois stressée et super excitée à l’idée de finalement partir serait un euphémisme. Ma valise près de moi, j’ai aussi mon uniforme parfaitement mis ainsi qu’Adam qui me suit comme mon ombre depuis que je suis sortie de mon dortoir.

Je ne vais évidemment pas emporter mon frère avec moi, mais je n’ai vraiment pas réussi à m’en éloigner : c’est même encore pire que lorsque je suis partie chez Orphéa puis chez Eridan l’été dernier, et il me collait déjà ! Mais je peux aussi comprendre l’envie que je ressens chez le première année : lui n’a pas encore eu l’occasion d’aller chez des amis, et voilà que je vais maintenant sortir de Grande Bretagne - pour la première fois ! Ce n’est pas rien, c’est certain.

« T’es sûre que j’peux pas venir avec toi, hein ? » entends-je de nouveau la voix plaintive d’Adam.

« Non… Faudra que tu participes aux échanges si tu veux y aller. »

J’ai l’impression de lui avoir déjà répété ça une cinquantaine de fois.

« Pffff… »

Pas de réponse supplémentaire, mais le petit garçon reste quand même à côté de moi. Malgré tout… Je crois que c’est la chose que j’appréhende le plus, le fait que je vais certainement me retrouver toute seule à Jadugara. Je n’aurais pas été contre y aller avec un camarade - Brett avait une correspondante de là-bas aussi, mais elle n’est pas venue en décembre et il ne part donc pas. Et puis, je ne suis même pas certaine que je vais beaucoup y croiser Jwala… Au moins pourrai-je rencontrer sa sœur Usha, et surtout découvrir ces lieux que j’ai tellement imaginés en regardant les photos envoyées par l’Indien.

Mais avant de rêvasser encore à tout ça puis de le voir pour de vrai, il va y avoir le trajet, et nombre de mes amis sont de la partie : je vois déjà Ennis un peu plus loin - mais je la rejoindrai plus tard, elle est avec Tomas - ainsi que Deryn et Chems, et Bad qui… Vient de se casser la figure devant Bristyle, ce qui me fait sourire. Comment est-ce qu’il s’est débrouillé ?

Il y a pas mal de familles aussi, ce qui me surprend sans me surprendre en même temps. Papa m’a dit qu’il devrait peut-être passer, mais je ne le vois pas encore. J’espère que je pourrai le voir quand même… Comme j’ai l’impression de me le répéter, ce n’est pas tous les jours qu’on quitte l’île pour partir à des milliers de kilomètres, et ça me fait vraiment bizarre.

« C’est quelques jours, ça va aller hein, » je reprends en direction d’Adam, autant pour lui que pour moi.

Megan, très stressée et excitée, discute avec son frère Adam qui la colle, tout en observant les autres autour d'elle.

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