Elena calma Snarko en caressant son pelage gris. Il n'appréciait pas réellement l'agitation ; surement parce que cela l'empêchait de dormir ! Quoiqu'il en soit, la gryffondor fut aussi outrée que ses camarades lorsque sa professeure de défense contre les forces du mal se servit d'un élève comme d'un bouclier. Miss Valerion brula ensuite les affiches. Elena n'était pas contre, cela créait beaucoup trop d'agitation en réalité. La jeune fille était néanmoins curieuse de connaitre l'auteur ou l'autrice de ces prospectus révoltants.

Elena profita de la présence de l'elfe de maison Krobley pour prendre un jus de citrouille bien frais ! D'autres élèves semblaient avoir eu la même idée : l'odeur de nourriture en appâtait plus d'un.

« Je me permets, merci beaucoup ! » elle esquissa un sourire amical avant de commencer à siroter sa boisson.

Le dénommé Narcisse ramassa les restes des tracts. Il n'avait pas l'air très enthousiaste ! Elena aperçut une de ses camarades de maison et s'avança vers elle. La rouquine ne connaissait ni son prénom ni son nom mais elle l'avait déjà aperçu en salle commune.

« Tu sais qui aurait pu coller des affiches pareilles ? » demanda-t-elle à la blondinette. C'était assez amusant d'investiguer en réalité ! Snarko se dandinait sur son épaule et reniflait le liquide dans son verre. La quatrième année regarda son rongeur avec un regard désapprobateur.

@Gaby Grange bonjour !

Narcisse ne prêtait plus attention à ce qui se passait autour de lui. Sa main était trop petite pour contenir tous les bouts de papier convenablement, et il dut la serrer pour les froisser et les réduire en boulette de papier. Il en avait assez d'être petit. Toutes les mises en garde des gens qu'il avait pu rencontrer sur la manière dont il agissait lui revenaient en pleine figure. Peut-être était-il véritablement le problème de bout en bout ? Il repensa à l'interaction avec Aelle.

Peut-être faisait-il semblant ? Et que les gens percevaient qui il était réellement ? Mais si c'était le cas, qui était-il ? Et surtout, pourquoi son comportement semblait irriter autant de monde ? Il se contentait de faire ce qu'il pensait être le mieux, pour les autres et pour lui... Il secoua sa tête, fermant les yeux un instant. Mais purée, qu'est-ce qui lui prenait ? Ce n'était pas le moment ! Il serra les dents en finissant de ramasser le plus de bouts de papier possible, les serrant dans son poing pour les faire tenir. Il leva ensuite les yeux vers Merinda, le visage toujours neutre malgré tout.

- Ouais, c'est exactement c'que j'avais prévu d'toute manière.

Et puis, ce serait l'opportunité idéale pour se défouler et réfléchir. Il réfléchissait mieux durant l'effort, son cerveau voyant ses pensées intrusives et parasites bridées dans ces moments. Peut-être que s'il devenait plus fort, il arriverait à rester lui-même, sans pour autant déclencher l'hostilité des autres ? Il fallait essayer. N'ayant accès à aucun sort pour se débarrasser efficacement des bouts de papier, il les rangea dans sa poche avant de poser la main sur l'épaule de Merinda.

- On y va ?

Le premier année de la maison Poufsouffle avait planté son regard empli de haine dans celui de la professeure. Elle resta là, à le regarder pendant plusieurs secondes. Il était guidé par sa colère et ses émotions prenaient encore le dessus. Elle attendait de voir la suite de sa réaction mais finalement, il n'en fit rien, il se baissa et ramassa la suite des affiches au sol. Elle tourna ensuite son regard en direction du grand brun de Serpentard.

- Wellhister, dites à votre professeur que vous êtes en retard car je vous ai retenu.

Elle regarda de nouveau le garçon aux cheveux noirs et écouta sa petite discussion avec une jeune fille de la maison Serpentard. Alors comme ça, ils voulaient s'entrainer en salle sur demande ? Le club de duel n'était il pas assez bien pour eux ou avaient ils des choses à cacher ? Quoi qu'il en soit, Brando allait rester ici.

- Brando, vous n'irez nul part. Vous allez m'aider à débarrasser le château de ces affiches et j'ai une autre mission pour vous.

Si il y a une chose que Sixtine savait c'est que Narcisse n'était pas le coupable. Pourquoi ? Ce petit était bien trop niais et gentil pour être capable de faire une telle chose. Autre chose, ses émotions le trahissait et aujourd'hui, il était en colère contre le créature de ces affiches. Sa mission allait être très simple, il allait devoir laissé trainer ses oreilles partout et rendre des comptes à la professeure.

"Si vous voyez des affiches similaires", il y en aurait d'autres? Je ne peux y croire. Cela veut-il dire que peut-être toute l'école les verra? Que nous allons devenir la cible à abattre? Je commence à frissonner lorsque je sens quelqu'un m'attraper délicatement le poignet et me tirer à l'écart de la foule. Je le suis sans poser de question puis reconnaît Edwin. Je ne l'avais pas vu. Un instant, j'ai envie de me dégager. C'est un sans-statut, qu'est-ce qui me dit que les affiches ne viennent pas de lui? Et s'il lui venait à l'idée d'appliquer d'un coup les conseils des tracts? Cependant je me laisse faire, je lui accorde le bénéfice du doute. En dehors de l'immense gêne qui m'a envahit, je l'ai trouvé sympa la dernière fois.

Lorsqu'il me propose une biscotte, je hoche la tête négativement. Je n'ai pas faim, mon estomac est noué. J'ai déjà été infect avec certaines personnes au nom de mon sang, que faire si elles décidaient de se venger? Je ne sais pas ce que je ressens. De la tristesse? De la colère? Du mépris? Un mélange de tout ça sans doute. Je me prépare à dire à Edwin que tout va bien, de ne pas s'en faire pour moi. Je veux paraître fort. Seulement, tout ne se passe pas comme je veux, je sens des larmes qui commencent à monter. Je me dépêche de les essuyer du revers de ma main. J'indique l'endroit où étaient les affiches quelques secondes plus tôt avant de lui répondre en serrant les dents.

- Y'a vraiment des gens qui nous en veulent comme ça?

Je veux rentrer chez moi, à Godric's Hollow. Je déteste cette école. Je déteste ces gens. Je déteste les sang-impurs, les sangs-purs et tout les autres. Il y a des moments où j'aimerais juste disparaître. Comment réussir à s'aimer lorsque le monde vous déteste? J'adopte un ton ironique en questionnant Edwin et en mimant les guillemets avec l'une de mes mains, celle qu'il ne tient pas.

- Toi aussi tu penses que je suis "une vulgaire créature"?

@Edwin Wellhister, j'étais censé travailler et me voilà à écrire...

Narcisse releva un visage neutre vers elle, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Qu'est-ce qu'il avait ? Valerion l'avait choqué à ce point ? En tout cas, il comptair aussi aller s'entraîner en Salle sur Demande, c'était parfait.
Il se releva et elle fit de même, puis elle hocha la tête à sa question. Allez, une petite session d'entraînement ! Elle comptait bien faire un peu de karaté en même temps que la DCFM, il n'était pas question d'abandonner ses poings pour sa baguette. Elle devait faire avec les deux.
Mais c'était sans compter Valerion.
Son horrible voix retentit, piégant Narcisse à ses côtés, le retenant pour qu'il l'aide à decoller toutes les affiches.
Mais ! Ils avaient prévu quelque chose, elle faisait exprès ou quoi ? Quel monstre cette femme, Hyde avait tellement raison ! Après avoir hésité un instant - elle savait que ce n'était pas à elle de défendre Narcisse, comme elle s'en était fait la réflexion peu de temps avant, elle décida de prendre tout de même la parole. Pas pour le défendre, mais surtout pour qu'elle le laisse tranquille et qu'ils puissent s'entraîner tranquillement loin de cette vieille sadique.
"Mais Miss vous avez clairement entendu qu'on vient de prévoir quelque chose, vous pouvez pas le laisser tranquille pour une fois ? Enfin, c'est pas votre elfe à qui vous pouvez ordonner toutes sortes de "missions" !"
Elle s'arrêta soudain, espérant mille fois ne pas être allée trop loin, afin que ce ne soit pas elle qui soit punie également, ce qui ne les aideraient pas à aller s'entraîner.

Une petite partie de lui fait une danse de la victoire à l'idée d'avoir enfin une excuse valable pour un de ses retards. Il sourit et hoche la tête vers sa directrice de Maison avant d'engloutir sa deuxième biscotte quand Antonn la refuse. Il garde les yeux rivés sur son visage, de plus en plus inquiet pour l'autre. Sa main glisse plus bas pour attraper complètement celle de l'autre et la serrer doucement. Ses yeux inquiets observent les premières larmes mais il ne fait aucune remarque là dessus. Il sait ce que c'est d'avoir honte de pleurer, et il ne lui fera pas l'affront de faire une critique sur ses sentiments. Edwin se mordille les lèvres, ne sachant pas trop comment répondre à son ami. Parce que oui, pour lui Antonn est un ami.

Doit-il être entièrement sincère ou lui lancer un joli mensonge ? Non, il ne lui mentira pas. Il ne peut pas faire ça, et mieux vaut la vérité un peu brusque qu'un mensonge qui la cache. O-ouais, y'en a qui en veulent comme ça aux sang-purs. Moi aussi à un moment donné, tu sais ? Mais j'ai apprit mieux depuis. Il le tire jusqu'à ce que les autres personnes soient hors de vue et s'arrête. Y'a pas mal de sang-purs qui ont fait du mal aux autres, alors je comprend que certains leur en veuillent, mais ils vont apprendre aussi. Il faut arrêter le cercle de haine, sinon ça passera jamais. Il renifle sarcastiquement. C'est pour ça que ce genre d'affiche qui veulent l'égalité mais finissent par demander d'écraser les autres, c'est débile.

Il lui sourit doucement et serre sa main. Et non, je trouve pas que tu sois une vulgaire créature. Je t'aime bien, moi. Et puis, y'a aussi beaucoup de gens qui pensent que je ne vaux rien. J'ai pas de statut, mais c'est pas parce que toi t'en as un que t'es moins bien que moi, ou que moi je suis moins bien que toi. T'es pas d'accord ?

Edwin ne lâche pas sa main mais réfléchit quelques secondes sans parler. Il sait ce que c'est de se sentir détesté, traqué. Ca fait mal et en même temps, c'est une colère qui gronde dans son estomac et qui enflamme chaque muscle, chaque neurone. On veut hurler, frapper, montrer qu'on est pas faible. Que personne n'a le droit de s'adresser à nous comme ça. Mais ça ne sert à rien, à part emmener plus de haine dans un bocal qui en est déjà rempli à ras bord.

Narcisse regagnait son sourire lentement, s'imaginant déjà affronter son amie de toute les manières possibles. Devoir faire travailler son cerveau et son corps pour progresser, ne plus penser à rien à part à l'instant présent. Et puis peut-être qu'après l'entrainement à la baguette, ils allaient certainement s'entraîner aux arts martiaux ? Ah, c'allait être formidable, sans le moindre dou... te... Ah. Un soupir. Il se figea, se pinçant la lèvre inférieure en fermant les yeux une petite seconde. Il ne s'était pas attendu à ça, pas du tout.

Certes, il avait conscience qu'il avait laissé glisser son regarde sur elle, alors qu'il débordait de rage. Et tel qu'il pensait la connaître, il se doutait qu'elle ne resterait pas sans rien faire, mais quelque chose dans sa demande sonnait bizarre. Elle n'avait pas relevé. Effectivement, la colère n'était pas dirigée contre elle, mais comment aurait-elle pu le savoir ? Il arqua un sourcil avant de se retourner, un sourire discret aux lèvres. Cela lui convenait. Nettoyer les affiches, il voulait le faire. Et puis cette histoire d'autre mission... l'enfant hyperactif qui était en lui ne demeurait pas insensible à cela, l'appel du mystère et de l'aventure ! Ses yeux s'emplirent lentement d'étoiles. Il s'apprêta à se tourner vers son amie pour s'excuser et lui dire qu'il la rejoindrait dès que possible, mais elle prit de court.

Instinctivement, sa main monta pour cacher le bas de son visage, bouche-bée. Il pensait comprendre sa réaction, mais de là à le verbaliser, il y avait tout un monde ! Narcisse n'avait pas mesuré le ressenti que son amie nourrissait envers la professeure. Et il ne le partageait pas. Lui, tout ce qu'il ressentait, c'était un profond sentiment d'injustice, une volonté de faire ses preuves. Il appréciait qu'elle prenne sa défense, mais il n'en avait pas ressenti le besoin le moins du monde, et même lui, même avec son esprit buté et lent sur certaines choses, comprit qu'elle venait d'empirer les choses.

Il abaissa lentement sa main, tentant de demeurer calme, pour ne pas lui-même faire une bêtise. Quand soudainement, sa nuque picota, et ses yeux pétillèrent, et les rouages de son cerveau se mirent en branle. Il savait pourquoi elle avait réagi de cette manière. Sa main se posa sur son épaule, un sourire compatissant sur les lèvres.

- Merine... C'est ok, t'inquiète pas.

Il tapota son épaule.

- Je sais qu'l'affiche t'as perturbé... J'suis désolé. Mais justement, c'est important qu'on les retire toutes du coup. J'sais qu't'es solide, mais y'a des gens qui pourraient être vraiment blessés par ça, ça pourrait les mettre très mal.

Son regard glissa ensuite sur Miss Valerion, il ne voulait pas que Merine soit sermonnée parce qu'elle était bouleversée. Puis il regarda à nouveau son amie.

- J'suis désolé, je sais qu'on avait dit qu'on s'entraînerait. On fait ça plus tard ? J'ai pas cours aujourd'hui. D'accord ?

Il espérait qu'elle accepte, avant de se tourner vers la prof.

- Je suis prêt Miss, c'est quand vous voulez.

Son visage était calme et apaisé. Toute la colère qu'il avait en lui venait d'être balayée par la compassion qu'il ressentait pour sa camarade. Et également, l'idée qu'il puisse se montrer utile en retirant les affiches le remplissait de joie. De plus, le fait que Miss Valerion le lui ait demandé, alors que lui-même n'avait pas osé le faire, le touchait profondément.

Waouh ! Une élève était en train de répondre à Miss Valerion ! Lily n’en revenait pas ! C’était franchement pas une bonne idée, enfin, elle le pensait. Non, elle en était sûre. La prof de DCFM pouvait se montrer tres dure, parfois, avec les élèves, et même s’il avait s’agit d’un autre prof, la griffonne n’aurait pas osé, à sa place.

Elle se demandait alors comment l’enseignante allait réagir à ça, et sa curiosité l’emporta sur son envie de fuir les lieux. De plus, elle avait là l’occasion d’aider un professeur, et elle n’allait pas la laisser passer. Ce n’était pas forcément pour avoir des faveurs - même si elle n’était franchement pas contre - mais plutôt pour montrer un bon côté d’elle-même, pour qu’on ait un avis positif sur ce qu’elle était.

C’est pourquoi elle resta ici et ajouta, à l’intention de Miss Valerion :

Je… j’peux vous aider, si vous voulez, Miss…

Elle s’éloigna de Gaby et s’approcha du mur le plus proche. Arrivée là, la fille aux cheveux épais et châtains arracha une affiche, d’un geste furieux malgré elle. Et là, elle ne put pas se retenir. Elle déchira furieusement le papier, puis le jeta à terre d’un air rageur, dans un grognement de colère. Mais elle ne s’arrêta pas là. Pour toute cette violence qui n’avait pas lieu d’être, elle qui était si calme d’habitude, elle se mit à écraser avec force les morceaux par terre, s’imaginant piétiner l’auteur d’une telle immondice.

Fils de troll… marmonna elle entre ses dents.

@Merinda Swart, @Gaby Grange et @Sixtine Valerion, pour les mentions, que j’oublie pas cette fois !

En plus Narcisse retrouvait son sourire à l'idée d'aller s'entraîner, cette prof était vraiment malsaine !
La main de son ami se posa sur son épaule, et... il était ok pour être l'elfe de Valerion ? Elle écouta avec attention la suite des paroles du Poufsouffle.
Effectivement, l'affiche l'avait perturbée, il savait très bien pourquoi d'ailleurs. Elle avait l'impression de se retrouver dans une sensation de haine permanente entre éléves alors que, par Merlin ! ils étaient dans un collège ! Un lieu d'éducation où ils devaient tous être égaux !
Pourquoi se battre pour un statut de sang, alors qu'ils ont tous le même sang rouge dans les veines ? Aucun sens, Merinda en était persuadée.
Narcisse disait qu'elle était solide. Heureusement qu'il disait ça devant Valerion, cette prof n'avait pas intérêt à lire à travers ses failles. Oui, elle était solide, forte, elle pouvait passer outre ces accusations infondées et haineuses.
Les propos de son ami la marquèrent, évidemment qu'il fallait les enlever, ces foutues affiches ! C'était d'ailleurs elle qui avair fait le premier pas, parmi tous ces élèves bouche bée ! Aussi hocha-t-elle la tête de manière mécanique.
Il lui promit ensuite qu'ils s'entraîneraient plus tard dans la journée. Oui, elle avait besoin de s'entraîner pour évacuer le stress qui l'avait prise de bon matin dès la vue des affiches rouges.
Cependant, elle n'allait pas s'excuser auprès de Valerion, elle pensait très fort ce qu'elle avait dit.
"Okay Narcisse. Tu veux que je t'aide à enlever les affiches ?"
Puis, à voix très basse, espérant que cette fois, seul son ami l'entende, et pas cette DDM affreuse qui avait apparemment une ouïe développée :
"Ça me ferait du bien de tout détruire."
Pendant tout ce temps, Valerion était restée à fixer Narcisse, sans aucune considération pour la brune aux cheveux courts. Quelle personne infâme !

Malgré l'ambiance noire, les affiches au titre infâme pour ces pauvres enfants concernés, Krobley était entouré d'une aura de bonheur. Une tonne d'élèves était passée par là, dans ce même couloir, devant ce même mur et tous avaient repéré le joli plateau d'argent qu'il brandissait fièrement devant lui. Les plats attiraient et ses yeux s'émerveillaient en voyant le nombre de tartines diminuer.

Miss Valerion créa d'autres petites étoiles dans les yeux de l'elfe lorsqu'elle le vouvoya, comme s'il était son égal, et qu'elle l'aida pour les affiches. Ou plutôt, qu'elle s'occupa de la tâche pour lui.

- Voilà votre café, Miss !

A peine eut-il le temps de répondre à la professeure qu'il fut entouré par des élèves verts, bleus et rouges qui dévoraient son plateau.

- Oui, oui, prenez ! Krobley a plein de toasts pour vous !

Discrètement, pendant que les petites mains sautaient sur son plateau, l'elfe tentait de retenir les visages de tous ces gourmands. Il en reconnaissait certains et les appréciait de plus en plus. Il rougissait lorsque certains le vouvoyaient. Décidément, il devenait un vrai ministre de la Magie ! Puis, cherchant les premiers faisceaux de lumière, il se rappela qu'il avait un rendez-vous et qu'on l'attendait. Il ne fallait pas qu'il soit en retard ! Le plateau n'était pas vide, mais tous semblaient bien rassasiés.

- Krobley laissera un plateau en cuisines pour les derniers petits affamés ! Krobley souhaite une bonne journée à tout le monde !

Le chef cuisinier était ravi. Il aimait tous ces petits sorciers qui Il fit disparaître le plateau et laissa la directrice de maison de Serpentard gérer la cohue, avant de prendre le premier virage et de retourner vers la Grande Salle.

Venez réclamer 5 PR, les mangeurs !