Comment ça je m’étais prise un vent intersidéral par cette Face de bubobulb ? Bon Effectivement, je n’avais pas réfléchi à la distance qui nous séparais, mais ce n’est pas une raison pour ne pas m’entendre. Je soupirais et vis mes coéquipiers aller, venir sur le banc.

Le match d’où j’étais s’éternisait et les paroles du mini blaireau qui couinait dans son micro ne faisaient qu’amplifier cette impression. Pour qui se prenait-il pour juger tout ce qu’on faisait ? Leur sens de la justice aux jaunes pouvait devenir sacrément pénible à un certain stade.
De mon point de vu, Erza était formidable, elle ne se faisait pas voir alors qu’elle démontait ce James Holling. Contrairement à ce que pensait le mini blaireau le quidditch est déjà dangereux sans que les fautes existent. Puis ça va, nous on ne fait que gêner, eux nous tapent dessus.

Je serre les dents quand le score remonte. Alors qu‘Eider n’est pas si loin d‘attraper le vif d‘or, c’est finalement le Serdaigle qui l‘attrape. Encore ? Nous avons encore perdu. Mais ils étaient tous en mauvais état alors, ça se voyait, nous avions tous donné jusqu’au bout. Alors que je me levais pour aller féliciter mes coéquipiers, je me stoppai quand je vis quelque chose chuter. Qu’est-ce que..la chose était un joueur. J’étais ahurie. De si haut ?
Comme un suricate, je me mis sur la pointe des pieds. C’est une de nos joueuses. Nom d‘un strangulot, tout le monde venait autour d‘elle, je ne voyais pas de qui il s’agissait. En marchant je me dirigeais vers l‘amas de personnes.

 «- Bravo Sienna pour tes arrêts.» Eus-je le temps de glisser à ma coéquipière.

A travers un trou d‘où j’étais, j’aperçu qui c’était.

«- Niks ?»

Miss Priddy, Mister Mason et Mister O‘Belt s‘occupaient déjà d‘elle, mais ils ignoraient une chose que j‘avais moi-même apprise il y a peu. J’accourais jusqu’à eux, évitant les bleus qui se mettaient sur mon passage, enfin jusqu’à ce que je retrouve un Serdaigle étalé parterre que je reconnus entre mille. Eoiiiiin. Je me stoppai. Qu‘est ce que je fais ? Je le frappe ? Non non, il y a bien trop de monde. Je me penchais alors sur lui d‘un air faussement inquiète. Sur les genoux, je lui tapotai lentement le dos trois fois.

«- Bien joué pour votre victoire…»

Je m‘approchai de sa pauvre oreille sans défense et lui glissa un murmure.

« Tu ne touches plus à un cheveux de Niks compris ?»

Je redressai ma petite tête et glissais ma main dans ses cheveux dégueux pour en tirer discrètement un d’un coup sec.
“Ou c‘est moi qui y touche littéralement.”

Je me relevai vite et me dirigeais en courant vers les professeurs. Une fois à leurs côtés j’entendis l’infirmier prononcer ce qu’il fallait éviter. Restant un peu en retrait pour ne pas leur paraître étouffante je leur demandais.

«- Monsieur Mason, Miss Priddy, peut-on éviter d’emmener Niks à l’infirmerie ? Est-ce qu‘on pourrait faire une exception pour elle, et la soigner dans notre chambre ou bien n’importe où ailleurs…mais pas dans l’infirmerie ? S‘il vous plaît…elle déteste cet endroit, elle va angoisser.»

Je montrais ensuite du doigt le Serdaigle étendu par terre.

«- Dans ma course je suis aussi tombée sur le capitaine adverse quand j‘ai voulu le félicité, le pauvre semble à bout de ses forces. Je l‘aurai bien aidé, mais j’ai bien peur qu’il ne soit trop lourd.»


@Sienna Bridgerton, @Eoin Sinnegan, @Sarah Priddy, @Rafael Mason

Veronica n’avait rien répondu à la question de la professeur de Sortilèges, car elle était complétement déboussolée. Ses yeux papillonnaient avec une certaine difficulté, sensibles à son environnement et ses oreilles bourdonnaient toujours un peu. La jeune fille avait du mal à comprendre la situation, et encore moins à réellement penser ou parler. Tout était brouillée, mentalement et physiquement, et elle ne sentait même pas ses orteils.

Elle était au sol, ça elle l’avait assimilé en voyant des personnes autour d’elle parler, et le ciel qui lui faisait mal aux orbites. Mais comment ? Pourquoi ? Son rythme cardiaque s’accélérait peu à peu, signe qu’elle sortait de la brume mais aussi qu’elle commençait à stresser. Soudainement, le corps de la Serpentard sembla se réveiller brusquement, et la douleur, qu’elle avait réussi à contenir durant le match, fut comme un électrochoc se propageant dans sa cage thoracique et son bras gauche¹. Son visage se tordit dans une grimace sous la surprise, puis elle serra les dents, presque à s’en mordre la langue - à sang. Elle était bel et bien réveillée dorénavant au moins.

L’arrivée de Louna était passée inaperçue pour l’écossaise, mais elle la remarqua bien vite quand elle entendit son nom et « infirmerie » associés. Si elle n’était pas dans un état déplorable et à fleur de peau, elle aurait surement plus appréciée l’intervention de sa camarade. Car ce n’était pas tant l’infirmerie le problème pour Veronica. C’était les adultes, et surtout ceux qui travaillaient à l’intérieur d’une infirmerie. Elle avait la phobie des soignants, en plus de sa méfiance habituelle envers les adultes.

Mais elle n’arrivait pas à sortir le moindre mot de sa propre bouche, comme paralysée. Seul son regard trahissait de la colère – pour ne pas dire angoisse. Elle n’allait pas bien, mais la présence des deux adultes ne l’aidait pas. La douleur qu’elle arrivait à peine à masquer non plus.



¹ référence à l'attaque batte du tour 6, posts de quidd ici et là

Dernier match de la saison. Ailes d'Airain contre Crochets d'Argent. Pour sa propre équipe, l'enjeu aujourd'hui n'est plus si grand, mais en tant que capitaine, impossible pour Leo de rater un match de Quidditch. Alors en silence, elle prit place dans l'une des dernières rangées des tribunes, un peu au bord afin d'éviter de se retrouver parmi les foules de supporters verts ou bleus. Elle était simplement venue pour observer la partie et profiter du jeu comme n'importe quel spectateur lambda.

... enfin profiter du jeu. Du JEU. Au début, il y avait effectivement du jeu. De beaux enchainements, de l'action, des tentatives intéressantes. Et puis Sinnegan commit une erreur à ne pas commettre. Genre le type de fautes qu'en tant que batteur, tu ne pouvais tout simplement pas te permettre : au lieu de s'écraser sur le cognard, la batte du Serdaigle toucha une joueuse adverse.

Choquée, Leo abaissa ses multiplettes et fixa le terrain. Le capitaine des bleus devait certainement être en train de mourrir de honte... Rapidement, l'état de choc de Leo se transforma en gêne. Gêne pour Sinnegan : à sa place en tout cas, la rousse aurait certainement voulu disparaître du terrain après une telle gaffe. Ce n'est pas qu'elle avait une empathie particulière pour Blackburn, la victime de l'action (et puis honnêtement, entre un coup infligé par une batte et un coup infligé par une balle de fer...) Mais la dignité de batteur de Sinnegan venait de prendre un coup au moins dix fois aussi grand que celui encaissé par la Serpentard. Le genre de truc impardonnable et inoubliable. LOUPER LE COGNARD POUR UNE JOUEUSE. Leo passa ses doigts dans ses boucles rousses, incrédule. La honte. Pas un instant, la capitaine des Griffes Ardentes n'envisagea la possibilité que le batteur des Ailes ait pu volontairement frapper son adversaire de sa batte : si l'erreur était déjà plus-que-gênante, une attaque à la batte volontaire était tout simplement inimaginable. Quand on porte une arme, il y a certaines choses qu'on ne peut pas se permettre, Leo en était convaincue. Frapper ses adversaires à la batte faisait très certainement partie de la liste.

Et à côté de cela, l'erreur de Hamilton, peu après, laissa la rouge et or assez indifférente. A vrai dire, elle n'avait même pas remarqué que le souafle avait traversé l'anneau avant d'être renvoyé du côté duquel il était venu d'un coup de main de la gardienne. Ce n'était que lorsque Narcisse l'évoqua et que la rousse repassa en revue les images enregistrées sur ses multiplettes qu'elle constata que le commentateur avait raison et qu'effectivement, il y avait-là une faute. La faute pouvait arriver... le plus embêtant dans l'affaire était que Miss Pegas ne semblait pas avoir vu ce qu'il venait de se passer. Ou avait-elle bien pu regarder alors que tous les regards devaient être rivés sur cet anneau, sur ce tir... et sur cet arrêt ?

Pendant un long moment, le match semblait avoir pris une tournure de match normal. Quelques coups de sifflet à gauche à droite. Un croc-en-manche égaré, malheureusement encore une fois pas sanctionné. Enfin égaré. C'était ce que Leo croyait encore, à ce moment-là. Ce qui arriva dans les minutes qui suivirent - de très longues minutes.... eh bien la Gryffondor n'avait pas de mots. Contrairement à l'attaque-batte, ce qui était difficilement pardonnable n'était ici pas la faute mais l'absence de conséquence. Que pouvait-il bien se passer dans le crâne des joueurs sur le terrain ? Dans le crâne de Miss Pegas ? Devant ses yeux, surtout... était-elle aveugle ? Et sourde par dessus le marché ? N'entendait-elle pas les commentateurs, les tribunes, probablement aussi les joueurs ? Ne pensait-elle pas, au bout de la deuxième fois, qu'il serait peut-être temps de garder un oeil sur McGowan ? A cette fréquence-là, cela ne pouvait tout simplement pas être des fautes et ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait laisser passer sans autres.

Totalement groggy, Leo attendit le coup de sifflet final. Miss Pegas avait peut-être fermé très fort les deux yeux mais sur ses multiplettes, Leo avait enregistré les images d'une série d'actions très très très moches. Pendant quelques instants, la rousse hésita à descendre sur le terrain pour confronter l'arbitre aux enregistrements. Finalement elle n'y alla pas : ce n'était pas le moment de semer encore plus le bazar. Elle songea un instant à la directrice de maison de Serpentard. Puis à son propre DDM. Qu'aurait-il cette fois... des muffins ? Des biscuits ? Probablement que le meilleur serait d'aller montrer les images à Monsieur Mason. Peut-être qu'il était dans le stade et avait tout vu, mais les multiplettes gardaient en enregistrement des preuves irréfutables. Dans tous les cas : à garder précieusement.

Le match suivait son cours et la tension dans les tribunes continuait de monter. Les cris de soutien ou d’hostilité se multipliaient mettant Ernest de plus en plus mal à l’aise. À cela s’ajoutaient les cabrioles aériennes des joueurs de quidditch qui faisait palpiter son cœur un peu plus rapidement. À les regarder s’envoyer en l’air comme ça, il en avait des vertiges. C’était trop haut. Beaucoup trop haut. Et si l’un d’eux tombait, frappé par un cognard ? Mieux valait arrêter de penser à tout ça. Mieux valait mettre un terme à ce supplice. Il se tourna vers Blair, l’air contrit et désolé. Il avait fait un effort. Il avait vraiment essayé.

“Blair… je… j’veux rentrer maintenant… enfin j’veux dire… j’vais y aller…”

Le match n’était pas encore terminé et c’était peut-être mieux comme ça. Il n’aurait pas besoin de supporter les bousculades de cette marée d’élèves qui se précipiterait vers le château d’un bloc. Il pourrait traverser le parc tranquillement et rejoindre le calme de sa salle commune avant un nouveau rush.

“Salut Edwin...”

Il adressa un geste de la main au troisième année et prit le chemin de la sortie, les mains fourrées dans les poches de son sweat et son tee-shirt à l’effigie d’Antonn qui dépassait de la poche de son jean.

@Blair Bell @Edwin Wellhister

Cela faisait longtemps que nous étions au stade à regarder le match et je commençais à être mal à l'aise avec la foule qui s'agitait, je ne pouvais pas demander à Ernest de s'en aller alors que c'était moi qui l'avais obligé à venir. Soudain il commença lui aussi à s'agiter en exprimant son désir de s'en aller, il avait vraiment l'air désolée et je m'en voulus de l'avoir forcé à venir. Il salua Edwin avant de s'éloigner. J'hésita une seconde avant de regarder Edwin désolée.

- Désolée Edwin, mais je dois rejoindre Ernest. Ah une prochaine fois peut-être ?

Je regarda une dernière fois Antonn avant de rattraper Ernest, qui se dirigeait d'un pas déterminé vers la sortie.

- Eh ! Ernest attend moi ! Je pars avec toi... Désolée de t'avoir forcé à venir avec moi au match. Je te promets que je ne le ferai plus. C'était débile de ma part de t'avoir forcé.

Maintenant, que mes excuses étaient prononcées, j'étais toujours désolée, mais j'étais soulagée aussi. Et puis grâce à lui j'allais éviter la fin du match et ce qu'elle entraînait, c'est-à-dire une grande vague de foule qui se dirige vers la sortie.

@Antonn Clifford pour la mention
@Ernest Stevens & @Edwin Wellhister

Les deux enseignants, toujours au chevet de la Serpentard, virent avec stupeur le capitaine des Serdaigle s'effondrer à son tour un peu plus loin. Rafael prodiguait à Sarah ses derniers conseils au moment ou une deuxième joueuse verte et argent survint. Sans plus attendre, l'ancien infirmier fila en direction du Serdaigle tandis que Sarah restait sur place.

" Mais bien sûr Miss Hamilton. Nous allons installer votre camarade qui a besoin de soins dans un couloir pourquoi pas ou dans une salle de classe, ce sera pratique. Enfin, un peu de bon sens Mademoiselle. Vous allez tous, comme l'a demandé Diarmuid passer à l'infirmierie. Si Miss Blackburn n'aime pas cet endroit, je compte justement sur vous pour l'accompagner. La visite ne devrait pas être longue. Vous êtes tous épuisés . "

Le ton était stricte mais l'adulte parlait doucement. Inutile d'ajouter du bruit supplémentaire. Sarah se redressa, échangeant un regard avec ses collègues avant de se pencher à nouveau.

" Miss Blackburn, souhaitez vous un brancard ou vous sentez vous capable de marcher avec l'aide de votre amie ? "

La Professeure de Sortilèges attendit la réponse de la concernée avant de faire le nécessaire et d'accompagner tous les élèves du terrain sur la route de l'infirmerie tout comme les autres adultes présents.

Post final. Action de Rafael Mason vues avec le joueur.

@Veronica Blackburn, @Louna Hamilton, @Eoin Sinnegan, @Rafael Mason et @Diarmuid O'Belt

Peu après ses cris, l'infirmier était apparu au grand soulagement de la joueuse. Elle voulait que James se réveille et que tout aille bien. Ils avaient peut-être gagné mais la victoire ne se faisaient pas sentir. Il n'y avait que les Poufsouffle qui devaient jubiler quelque part. Eux étaient fatigués, à bout de souffle et surtout, l'aiglonne était plus qu'inquiète pour son ami. Obéissant à l'adulte, elle s'était positionné près de la tête du quatrième année et attendait que celui-ci ouvre les yeux. Il n'allait pas tarder à revenir parmi eux, grâce au sort, pas vrai ? Sa main n'était plus dans celle de l'attrapeur mais sur sa tête, comme pour s'assurer qu'il ressente sa présence lorsqu'il serait conscient. Puis, quelques secondes après, la blondinette avait remarqué qu'on lui parlait.

-Euh, oui ça va, j'ai juste un peu mal à la tête mais ça va ! Un peu au bras aussi..

Elle aurait voulu dire qu'elle avait la tête dure et qu'elle allait bien. Il lui fallait juste un peu de repos et de la nourriture. La douleur dans sa tête n'était pas si grave, s'en irait un jour. Elle aurait voulu dire de rester focaliser sur James mais elle même n'attendait qu'une chose, qu'il se réveille. Et elle ne prêtait aucune attention aux autres joueurs qui tombaient comme des mouches. Non, la jeune fille n'avait qu'un nom à la bouche.

-James ? ça va ?

@James Holling, @Élina Clarke, @Diarmuid O'Belt

Elle ne semblait pas être la seule à s’être écroulée sur le terrain, et le fait que l’un d’eux soit Sinnegan l’aurait fait sourire dans d’autres circonstances, mais rien que l’idée du brancard lui donnait d’autres sueurs froides. Hors de question pour Veronica de se faire porter ainsi. Elle secoua la tête lentement, avant d’ajouter en grommelant.

« Je vais y aller avec Louna c’est bon professeur. »

La deuxième année avait bien compris qu’éviter le passage à l’infirmerie serait compliqué. Mais tout ce qui comptait, c’était s’éloigner de l’endroit où elle était. Il fallait juste qu’elle trouve la force de se lever malgré la douleur, alors que même respirer faisait mal. Elle irait doucement, c’est tout. Et une fois hors du stade elle pourrait réfléchir à la suite.

@Louna Hamilton
@Sarah Priddy merci !

Tout juste eut-il le temps de demander au Serdaigle allongé devant lui qu'il entendit le bruit d'une chute non loin. Il se retourna et pu voir un gaillard de sixième année dans la tenue de son ancienne maison. Le capitaine des Ailes d'Airain venait de s'effondrer. Il se tourna vers ses deux collègues et vit le professeur de vol se diriger vers lui. L'irlandais pouvait donc se concentrer sur les deux à ses côtés.

Laissant le temps au châtain de revenir à lui, il s'adressa à la blonde qui venait de dresser un tableau rassurant à propos d'elle même. Sauf que le médicomage n'était pas dupe, tous semblaient se surestimer ou du moins, mal apprécier leurs limites. "Il va revenir à lui." Lui dit-il doucement avant d'ajouter. "Votre capitaine étant lui aussi dans un état préoccupant, je compte sur vous pour passer le mot à l'ensemble de votre équipe. Je veux tous vous voir à l'infirmerie pour un contrôle. La douche et le repas attendrons que vous ayez été auscultés." S'il n'avait pas été brusque dans sa manière de parler et s'il n'avait pas élevé la voix, on ton n'appelait pas à la discussion. Et il comptait bien redemander la liste de tous les joueurs du jour aux directeurs de maison pour s'assurer de tous les avoir vu.

Il attendit une confirmation de compréhension chez l'adolescente avant de revenir vers son camarade encore allongé. Il s'enquit de son état puis lui demanda s'il préférait se rendre à l'infirmerie en marchant - quitte à être aidé de la jeune fille qu'il venait d'envoyer passer le mot à ses coéquipiers - ou bien s'il faisait apparaître un brancard pour lui. Une fois réponse obtenue il fit le nécessaire puis chercha ses deux collègues des yeux avant de redonner ses instructions aux joueurs bleus et verts et gérer les brancards. La fin de matinée allait être sacrément chargée.


Dernier post pour moi!

Cette année faisait figure d'exception. Il était de coutume que la coupe de Quidditch soit délivrée à la fin du dernier match de la saison. Cependant, le match en question avait connu une fin mouvementée et il avait semblé plus raisonnable de repousser un peu la remise du trophées le temps, entre autre, que l'infirmier s'assure de la bonne santé des joueurs. Leur laisser une nuit de repos ne semblait effectivement pas du luxe. Depuis qu'elle avait mis les pieds à Poudlard, c'était bien la première fois qu'Elina assistait à une telle fin de saison.

Une fois chaque élève assis à sa table et avant que le repas ne soit servit, la directrice se leva et frappa dans ses main pour obtenir l'attention de tous.

« J'invite Alienor Delphillia et toute son équipe à se lever et à me rejoindre sur le devant de l'estrade. »

Elle fit apparaître entre ses mains le trophées qui attendait patiemment dans son bureau et qui portait d'ors et déjà les noms des joueurs des Hel's de Poufsouffle ainsi que l'année du championnat qui venait de s'écouler. Lorsqu'Alienor se fut suffisamment approchée d'elle pour recevoir la coupe de Quidditch, elle la lui remis en l'accompagnant de quelques mots de félicitations.

« Félicitations aux Hel's pour la belle saison qu'ils ont faite. Continuez à faire honneur à votre maison et à ce sport. »

Suite à cela elle laissa les applaudissements et les manifestations de joie éclater. Cependant, sa fierté de voir Poufsouffle sacrés une fois de plus champions était assombrie. Lors que le calme fut un peu retombé, elle encouragea les joueurs à reprendre place à leur table avant de poursuivre.

« Avant que vos estomacs pleins ne vous embrument l'esprit j'aurais encore une chose à vous dire. Je suis extrêmement déçue des comportements qui ont pu être constatés sur le terrain cette année et tout particulièrement lors du match d'hier. Le Quidditch appel au fair play et ceux qui salissent ce sport n'en sont pas digne. Aussi, si cela devait se reproduire lors de la prochaine saison, je n'hésiterais pas à retirer leur titularisation aux joueurs fautifs. Et ce, même si cela doit remettre en question la participation d'une maison au championnat. Tenez vous le pour dit. »

Les derniers évènements la faisaient bouillir sur place. L'ancienne joueuse en elle s'indignait et la directrice, en plus de s'indigner, avait la ferme intention de prendre les décisions qui s'imposaient si de tels évènements venaient à se reproduire. Peut-être que la menace de ne pas participer au prochain championnat serait suffisante pour leur mettre un peu de plomb dans la cervelle. Sinon, eh bien, il assisteraient aux matchs depuis les tribunes. Si tant est que cela ne pousse pas leur équipe au forfait.