La fin des vacances avait été assez mouvementée, pour autant les vacances avec mes parents à Oslo, où je n’étais encore jamais allée, tandis qu’eux connaissent déjà, alors nous avons fait du tourisme pour que je puisse découvrir la ville , avec mon père, nous avions rejoint ma mère là-bas.
Bon, un mois là-bas c’est un peu long, notamment que mes parents avaient cette fâcheuse manie de ne pas pouvoir s'empêcher de travailler alors dès la fin de la deuxième semaine, j’étais un peu laissée de côté mais parce que cela reste des vacances et eux-même faisaient des efforts pour ne pas l’oublier et me laisser livrée à moi-même. Nous sortions beaucoup, notamment le soir, ils me faisaient découvrir les bons restaurants, les jolis coins de la ville, là où une fois la nuit tombée, la ville prenait une toute nouvelle dimension. Elle se métamorphosait en un endroit vivant, illuminé aussi bien par les vitrines que par lampadaires ainsi que par illuminations décoratives. Contrairement à d’autres endroits dans le monde, la température restait agréable, on ne mourrait jamais de chaud et le soir, une veste légère était toujours nécessaire.

En y repensant encore une fois, maintenant installée dans le wagon, cela me faisait sourire, malgré tout ce qui peut se passer entre mes parents et moi, leur manque de temps à cause de leur prenant travail, parfois, ils arrivaient à me consacrer un peu de leur temps, je sais au fond de moi, qu’ils font de leur mieux.

Alors que j’étais dans mes pensées, installée confortablement dans un wagon, j’attendais ma camarade de voyage, on s’était mise d’accord par message pour se retrouver : en partant de la locomotive, le premier wagon qui nous aie accessible ainsi qu’inoccupée, arrivant tôt à cause du fait que je prenais l’avions pour venir à Londres, j’avais pu tranquillement m’installer, dans le cinquième wagon, j’aurais pu me dépêcher mais je m'étais arrêtée dans un café de la gare pour acheter le petit-déjeuner pour nous deux, ça sera la surprise.

J’entendis la porte du compartiment s’ouvrir, je tournais la tête et dis :

- Hey ! J’ai le petit-déjeuner.

@Élisabeth Willis désolé pour le délai, bon bah j’ai fait mon choix pour le rp, j’espère que cela te vas

Le train devant elle, Éli accompagnée de Nélya grimpait le petit escalier qui menait à l'intérieur d'un wagon, un sourire encore accroché sur ses joues à l'idée de pouvoir à l'avenir, partager ses trajets Londoniens avec sa camarade.
Les deux filles devaient malheureusement se quitter pour un temps, et Nélya partis rapidement à la recherche d'un camarade, de toute façon, elle-même était attendue dans un autre compartiment.

Elle avait hâte de retrouver Diane, une Serpentard avec qui elle avait sympathisé ces derniers temps, et qui devait déjà l'attendre quelque part dans le train.
Les deux filles avaient abusé cet été, provoquant leurs parents mutuellement, leurs faisant payer leurs absences répétées, et bien d'autres choses.
Mais elles s'étaient amusée, et pour Éli ces moments avaient un peu réussit à lui faire oublier les crises douloureuses ainsi que le stress qui la suivait malgré tout, et qui redoublerait surement après son rendez-vous avec Mr O'Belt dans quelques jours.

Après la fameuse soirée à Berlin, Éli n'avait eu aucun reproche, aucun commentaire de sa mère sur le trajet du retour. Elle savait bien que c'était en partie dû à ce qui se passait en ce moment, qu'elle ne voulais pas lui faire de remarque de peur qu'elle ne lui dise plus rien après, pourtant la jeune fille aurait aimé qu'elle la punisse, qu'elle réagisse normalement.
Elle ne voulait plus de ça, elle ne voulait pas que ses parents recommence à la mettre dans une bulle protectrice, craignant qu'elle n'explose à tout moment.

Elle avait résisté après ce soir-là, lâchant totalement prise sur son comportement de petite fille sage, dépassant les limites volontairement par défi, provocant pour obtenir une réaction et pour éloigner d'elle la réalité plus difficile à supporter peut-être.
Elle avait débordé plusieurs fois, mais ses parents la laissé faire, comme imperméable à ses bêtises, et elle s'en était un peu mordu les doigts en août, dépassant trop ce qu'elle était capable d'endurer, mais elle ne regrettait rien.

Le père de Diane à l'inverse, n'avait pas du tout apprécié leur petit jeu, ne tardant pas d'interdire à sa fille de fréquenter Éli. Bien sûr, les deux complices avaient vite oublié ces paroles, et ne comptaient pas du tout les respecter ni à l'école ni ailleurs. L'emménagement de sa camarade sur Londres dans quelques semaines, avait ravi Éli et anéantissait de toute manière, les efforts d'éloignement de ses parents.

En attendant, les filles avaient prévu de commencer l'année ensemble dans le train, et Éli ouvrait les portes une à une , avançant dans le couloir à la recherche de sa Partner in Crime.
La jeune fille ne tarda pas à la trouver, entrant à son tour, heureuse et accueillie de la meilleure des façons par Diane souriante. Sa camarade avait pris le petit-déjeuner pour elles deux, le trajet promettait d'être très sympa.

- Hey salut, mais trop bien, bonne idée. J'ai vachement faim en plus !!! Désolé tu n'me m'attend pas depuis trop longtemps j'espère ? Posant sa malle dans un coin, Éli s'assit près de Diane. Alors, ton père est content que tu retournes à Poudlard ? Il a dû rager de nous imaginer touuuuute l'année ensemble non ? Un sourire provoc' au coin des lèvres.

@Diane Ashwood C'est parti pour la rébellion Partner in crime ! , @Nélya Marks pour la mention, je me suis permise de dire que tu partais rejoindre Narc' comme tu l'avait sous entendu dans notre RP juste avant, j'espère que c'est OK pour toi.

Alors qu'elle s'installait, je sortis tout du sac, j'avais ainsi acheté : deux chocolats chauds avec supplément chantilly et marshmallows et des jus de fruits, plus précisément des jus de pommes. Pour la nourriture, j'avais pris de quoi survivre tout le voyage : quatre pains au chocolat, deux brioches au sucre. En plus de cela, j'avais dans mon sac, deux trois paquets de gâteaux pour Poudlard.

Je souris et répondis :

- Ne t'inquiète pas, j'arrive toujours très tôt puisque je prends le premier avion de la journée. Je finirai sûrement par dormir un peu. Mais bon, c'est l'une des dernières fois où j'aurais à faire cela, je ne retournerai qu'à la villa de Renfrew que pour les vacances de Noël ainsi que celles d'été.

Je fis une pause, avant de reprendre :

- et bien, on a passé les vacances ensemble, on a rejoint ma mère à Oslo et on y restait, eux connaissent très bien. Quant à mon père, comme je te l'ai dit, il m'a engueulé dans le taxi puis il m'a peu parlé, ma mère m'en a reparlé aussi à Oslo...mais sinon rien d'autre. Ils ne me disent jamais de bien travailler ou quoique ce soit, c'est Bruce et Margaret qui le font. D'ailleurs, eux aussi m'ont réprimander...ils m'ont tous dit, que je ne pouvais pas me comporter ainsi, cela pouvait avoir des conséquences sur mes parents. Par contre, seul mon père m'a dit que tu es une mauvaise influence.
Je fis une longue pause, regardant mon chocolat chaud, les marshmallow avaient fondu. Je repris alors sans la regarder, je n'aime pas les décevoir eux...

Un petit silence prit place, puis me reprenant,
- Et toi ? ça va toujours avec ta mère ?

@Élisabeth Willis désolé pour le temps de réponse, cette histoire d'inscription me fatigue...

En l'entendant dire que c'était sûrement la dernière fois qu'elle allait faire le trajet si tôt de si loin, éli sourit un peu plus. Forcément le déménagement de Diane à Londres était une très bonne chose pour les deux jeunes filles, même si leurs parents ne le verraient sûrement pas de cet œil là. La jeune pouffys se sentait étrangement libérée au côté de la Serpentard, et elle aimée bien ça.

En écoutant son récit de vacances, la jeune Poufsouffle trouvait ça fou qu'une simple soirée pouvait déchaîner autant de réactions par la suite. Oui, elles n'avaient pas étaient très "filles de bonne famille", ni très sages et là ou les attendaient, mais elles s'étaient juste amusées au final.

Clairement Diane avait beaucoup plus ressenti les conséquences de leur débordement à Berlin, et Éli se sentait un peu coupable pour ça tout de même, c'était elle la mauvaise influence pour cette fois.

Une autre similitude lié les deux filles, sa camarade avait comme elle, un attachement particulier pour sa femme de chambre et son majordome, ils faisaient partie intégrante de sa vie. Elle les aimait d'une affection sincère, tout comme le sentiment que ressentais éli pour Maty sa gouvernante.

- oh oui moi ça va , ma mère n'était pas très contente mais elle a fait semblant d'oublier vite. Elle n'en a même pas parlé à mon père ni a personne d'ailleurs, et tant mieux. J'crois qu'elle se dit que sa va m'passer. Voyant le regard un peu triste de Diane, elle se sentait de partager avec elle. Tu sais, c'est pas parce que tu t'amuses un peu, que tu va les décevoir. Ils sont chez vous depuis longtemps ?

Prête à écouter sa camarade, éli piqua un petit pain et croqua une bouchée avec gourmandise avant de laper la mousse de chantilly au dessus de sa boisson.

- hummm, c'est vraiment trop bon ça ! essayant d'attraper, entre deux doigts un bébé marshmallow encore indem.

@Diane Ashwood

- Elle met cela sur la crise d'adolescence ? J'ai envie de dire la chance mais je ne suis pas certaine que tu le vives toujours ainsi... dis-je en haussant un sourcil.

Puis je retournais à mon chocolat et tendais de noyer les dernières guimauves survivantes. Avant d'en prendre une autre gorgée, je penchais la tête en arrière avant de prendre la parole,

- je sais je sais mais je n'aime pas quand ils me disputent, ça me dérange bien plus que mes parents. Ils ont toujours été là, ils sont présents dans tous mes souvenirs aussi loin que je me souvienne. Mais je sais que Bruce travaille pour mon père et ma mère depuis un peu avant leur mariage et qu'avant il était dans l'armée mais suite à une blessure grave, il a dû quitter son poste et trouver du travail et il en a trouvé chez nous. Quant à Margaret, elle est là depuis la première grossesse de ma mère, avant elle avait une petite supérette. Je fis une pause, je pris un des pains au chocolat et en prenais un morceau puis je repris : et toi ? J'ai souvenir d'un message où tu mentionnais quelqu'un comme Margaret pour moi.

- D'ailleurs, je sais que ma mère cherche quelqu'un pour Londres, j'espère qu'elle sera sympathique mais j'ai bien peur, qu'elle reçoive des ordres plus sévères me concernant, comme par exemple dire bien plus ce que je fais mais je pense qu'on pourra toujours se voir, au moins à l'extérieur, pour t'inviter chez moi, il va falloir attendre un peu, le temps que mes parents passent à autre chose et que je me mette la nouvelle dans la poche.

@Élisabeth Willis

La crise d'adolescence...
Diane avait cru faussement que c'était de cela qu'Éli parlait, mais il n'en était rien. Bien sûr, de son point de vue elle ne pouvait pas comprendre et tant mieux, mais la jeune fille savait au fond que si sa mère n'avait rien dit c'était uniquement parce qu'elle pensait que sa fille était perturbée par tous les examens médicaux qu'elle allait devoir subir, et qui approchaient à grands pas.
Le rendez-vous pris avec Mister O'Belt suivrait de peu la rentrée des classes, et bien qu'Éli ne montrait pas son angoisse, sa mère la connaissait par cœur, et tout dans son comportement cet été l'avait prouvé.

Elle l'avait laissé vivre plus librement, et ne l'avait presque jamais réprimandé pour ses bêtises. La jeune fille avait pourtant tenté de pousser les limites, mais sa mère n'avait pas réagi et avait décidé de laisser couler la plupart de ses incartades volontairement. La soirée à Berlin en était une des preuves flagrante, en dehors de ce contexte particulier, elle aurait été punie directement.

Elle observa Diane s'amuser de ces petits marshmallows, se focalisant sur ce qu'elle lui racontait. La relation qu'elle entretenait avec les personnes employées par ses parents avait l'air d'être vraiment sincère et fusionnelle. Tout dans son visage montré à quel point les décevoir lui faisait de la peine.

- Oh tu les connais depuis toujours alors c'est trop bien, je comprends pourquoi ça t'fait d'la peine alors, moi c'est pareil avec Middy, oui j't'en avait parlé c'est notre gouvernante. J'aime pas trop la décevoir non plus, même si en c'moment j'le fais souvent. La tête un peu basse, légèrement honteuse de ces dernières frasques, Éli plongea dans son chocolat pour reprendre contenance tout en écoutant sa camarade parler de sa nouvelle maison, et de leur relation prochaine.

- oh oui j'crois que je s'rais pas la bienvenue de suite, partant dans un éclat de rire tout en regardant Diane. Mais t'inquiète, j'sais très bien amadouer les parents, c'est ma spécialité ! Les tiens finiront aussi par m'aimer à force. Lançant un clin d'œil en direction de la Serpentard. Au fait, rien à voir mais... c'est comment dans la salle commune de Serpentard ? J'trouve ça nul qu'on n'puisse pas v'nir se rendre visite entre maisons, ça s'rait trop bien !

@Diane Ashwood

Le voyage était encore long ainsi, je préférais, moi-aussi changer de sujet, ne me concentrant que sur les sujets joyeux. On aura un jour, plus de temps pour partager nos douleurs, colères et peines. Je réfléchis à comment lui décrire la salle commune, cela m’entraîna à la réflexion que je ne l’avais jamais dessiné, alors que j’y passais du temps, notamment en hiver quand le parc devenait bien trop froid pour y passer de longs moments.

- hum…comment la décrire, c’est vrai qu’au final, je ne l’ai jamais dessinée ou prise en photo… en tout début de la première année, je la trouvais très sombre, si différente de chez moi, où il y a beaucoup de baies vitrées, elle est sous l’eau en partie ce qui fait qu’irrémédiablement elle est plus sombre car la lumière naturelle n’arrive qu’une fois filtrée par l’eau du lac, ce qui fait que la salle commune est nappée d’une lumière verte. Sinon, nous avons aussi des sphères de lumière verte et des bougies Je fermais les yeux pour m’imaginais plus facilement dedans, quand on rentre, nous ne tombons pas directement sur les pièce, il y a un couloir, si l’on va à gauche, on trouve le couloir de distribuions des dortoirs, la salle d’étude et le bureau de la directrice. À droite de l’entrée, il y a une porte dont l’accès est condamnée, et enfin si l’on va tout droit, la salle commune à proprement parlée, elle est assez grande, la décoration est chargée, beaucoup de tableau, le sol est froid donc il y a des épais tapis pour s’y poser, on a aussi de confortables fauteuils et des tables massives. On a aussi sur le mur de droite, des étagères avec des biblos et des manuels, en avançant, tout au fond, il y a les immenses fenêtres qui donnent sur le lac, dans leurs alcôves, il y a des coussins, les années plus âgées aiment dire qu’ils ont vu le calamar géant mais c’est en réalité faux par contre on voit des poissons et quelques strangulots passer. Il n’y fait pas particulièrement froid, terminai-je en rouvrant les yeux. Et toi, ta salle commune, elle est comment ? T’as raison c’est dommage qu’on ne puisse pas aller les uns chez les autres, je te dessinerai si tu veux la salle commune, ça sera sûrement plus parlant que ma description.

Désolé du retard…le mois de juillet sera plus calme pour moi, @Élisabeth Willis

Diane commença à décrire la salle commune de Serpentard avec beaucoup de détails, elle avait l'air de bien aimé cet endroit et Éli avait quasi l'impression d'y être. Une petite immersion au pays des serpents plutôt agréable. Parfois, lorsqu'elle était dans des phases plus tristes, plus colériques, elle se demandait si elle n'aurait pas été bien chez les verts. Ces pensées ne restaient jamais très longtemps et elle savait très bien que Poufsouffle lui correspondait mieux, mais quand même, l'idée ne lui était pas tout à fait désagréable.

Sa camarade était tellement impliquée pour lui décrire correctement les choses, qu'elle en fermait les yeux pour se l'imaginer. La Poufsouffle appréciait les efforts, elle aurait très bien pu lui donner que de brèves informations classiques, pourtant elle prenait le temps et tout y passer dans les moindres détails.

Une fois fini, elle rouvrit les yeux et proposa même un dessin de cette salle à sa camarade, tout en s'intéressant à son tour au terrier. Elle aussi était de son avis, les salles communes ne devraient pas être si fermées, en tout cas pas tout le temps mais la décision ne leur revenaient pas....Le visage d'Éli changea un instant pour retrouver celui qu'elle avait à Berlin, sournoise avec une idée derrière la tête.

- Oh si si elle était trop bien ta description, ça a l'air sympa chez vous, mais j'veux bien le dessin quand même quand tu auras le temps. C'était plus fort qu'elle, avant même de commencer la description du terrier à son tour, il fallait qu'elle parle à Diane de son idée. Mais j'pensais à un truc, tu n'crois pas qu'si plein d'élèves en parlent et se rebellent un peu, y'aurait moyen d'faire changer les choses, genre d'ouvrir les salles communes aux autres maisons, au moins le mercredi ou ce genre de choses ?

@Diane Ashwood

Je lui souriais, bien sûr que je lui ferais un dessin ! Même plusieurs ! Après réflexion, je ne savais même pas si je lui avais montré le dessin que j'avais fait d'elle peu de temps après notre rencontre. Peut-être, peut-être pas... j'attendais sa propre description, mais Éli étant Éli, je vis directement qu'elle venait de penser à quelque chose qui allait mettre de l'ambiance, j'ouvris à peine la bouche, pour lui faire la réflexion que je savais qu'elle venait d'avoir une idée qui n'allait pas forcément me plaire, car bien trop mouvementée, mais elle la formula avant, je fermais la bouche et je réfléchis, oui, ça serait bien mais...

- Déjà, comment peux-tu être chez les pouffys en ayant de telle idée, digne d'une serpentard manigançant tout dans l'ombre en fomentant une rébellion ?! Puis, il faudrait voir à quel point, les gens ont des amis hors de leur propre maison et je parle d'amitié pas juste de connaissances de cours et ensuite dans un premier temps, si l'on voulait que cela aboutisse certes, il faudrait en parler aux autres élèves pour qu'ils y réfléchissent et arrivent à la conclusion que ça serait génial que pouvoir s'inviter dans nos salles communes, quant aux profs', il faudrait qu'ils entendent, eux aussi, les bruits de couloirs comme quoi, on voudrait pouvoir aller dans les salles communes des autres, dans un premier temps, en leur proposant une journée dans le mois pour voir comment cela fonctionne puis leur demander une deuxième journée dans le mois et ainsi de suite jusqu'à pourquoi pas ne plus avoir d'interdiction du tout et juste avoir des plages horaires. Bien évidemment, il faudrait des délégués de chaque maison pour faire la demande..., terminai-je en laissant en suspens ma phrase, juste en la regardant en souriant.

@Élisabeth Willis

Lorsque Diane évoqua le fait qu'elle soit un peu une Serpentard sous certains aspects, Éli ne put s'empêcher de rire. C'est vrai que parfois la frontière était mince, et son envie de dépasser les limites prenant un peu trop d'espace, il pouvait y avoir un doute sur son appartenance Poufsouffle à 100%. Ce petit penchant c'était d'ailleurs un peu plus révélé cet été, et elle ne comptait pas revenir en arrière sur son comportement. Elle avait besoin de se sentir un peu libre, et c'était sa manière à elle de le faire.

Éli, attendant la réponse de Diane, la fixait de son air sournois. Est-ce qu'elle allait vouloir partir dans son sens ? Est-ce qu'elle allait la refréner dans ses délires ? La jeune pouffys attendait impatiemment de connaitre son avis sur cette idée spontanée et loufoque, mais ce qu'elle lui fit remarquer n'était pas idiot. Est-ce que les élèves avaient assez d'amis en dehors de leur maison au point d'avoir besoin d'un tel changement ? Au point de se battre pour ça ? Diane avançait de bons arguments, de bonnes questions, et des solutions qui faisaient sens, mais dans la tête d'Éli tout ça prenait un air trop scolaire, trop procédurier et beaucoup, beaucoup trop long à organiser pour que l'idée lui plaise en l'état. Elle voulait du changement, mais elle le voulait rapidement.

- Ohhh tu crois ? Mais ça va être méga long à faire tout ça. Une mine dépitée se lisait sur son visage. Portant de nouveau sa boisson à ses lèvres pour accompagner sa réflexion. Soudainement, un petit sourire en coin se manifesta, signe chez elle, de mauvaise idées la plupart du temps. ou bien... on ne demande rien à personne et on fait des soirées pyjamas clandestines... On s'arrange pour faire une fois chez les uns une fois chez les autres, et on rentre dans les salles communes discrètement. Mais bon... c'est vrai qu'il y a les tableaux qui pourraient nous dénoncer, mince... tu penses que si on les cache avec des draps ça passe ?