La bibliothèque était un lieu usuellement tranquille dans le château. Le calme environnant baignait ceux qui y passaient - que ce soit en coup de vent ou pour un instant prolongé - dans une ambiance reposante et propice à la concentration.
Le lundi n'échappait pas à la règle. Enfin... c'était toujours un lieu relativement calme car peu peuplé, la majorité des promotions étant en classe. Mais la plupart des élèves qui passaient par là étaient des premières et des deuxièmes années. Autant dire que l'ambiance propice à la lecture et au travail pouvait être considérée comme mise en péril avec ces jeunes têtes. Mais Mr O'Lake n'était jamais loin et veillait au grain.
Entrant à son tour dans la vaste et haute salle lambrissée, Constance salua brièvement le bibliothécaire avant de se diriger vers l'allée dédiée aux Soins aux Créatures Magiques. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait. Bien qu'elle devait patienter encore quelques mois avant de pouvoir enfin assister aux cours de Mr Dawson - qui avait remplacé Mr Falkner, le sauveur de grenouilles ! -, la jeune deuxième année était bien trop curieuse et appréciait parcourir ses ouvrages du bout des doigts, piochant ici et là un grimoire traitant de telle ou telle créature. C'est qu'il y en avait beaucoup et elles étaient toutes si fascinantes !
D'ailleurs, son premier livre favori fut celui de Newt Scamander. L'ouvrage à la couverture écarlate fut son livre de chevet plusieurs mois durant l'an dernier. Oui, ce sujet était passionnant !

Ce n'est pas pour rien qu'elle s'était interrogée pendant les salons de l'orientation. Elle savait quelles matières elle souhaitais étudier à partir de l'année prochaine - cette fameuse 3eme année charnière où il fallait choisir une filière avec ou non des options qui allait clairement conditionner la voie future de chaque élève - mais quel métier exactement ? Cela était encore un peu dur à décider. Heureusement, il y a voilà trois mois, elle s'était rendue en entretien avec le bibliothécaire Mr O'Lake qui dirigeait aussi le BOI. Il avait répondu patiemment à ses diverses questions portant sur l'orientation allant de celles sur les matières et les options jusqu'aux pistes de métiers qui pourraient lui convenir plus tard.
Car oui, les métiers sorciers étaient parfois bien différents de ceux non-sorciers. Et il y en avait une multitude !! La piste de métiers autour des créatures magiques fut évidemment étudiée et elle était une des plus intéressantes bien que d'autres lui plaisaient.

Mais le choix de filières ne fut pas le seul sujet occupant ses pensées depuis décembre. Les cours, les devoirs, le cheerleading et... un certain épisode douloureux survenu durant les vacances de Noël. Autant de choses qui faisait que Constance avait un peu mis de côté ses recherches sur les métiers qui pourraient lui plaire plus tard et donc quelle filière pourrait le plus lui convenir - bien que le rendez-vous au BOI réduisit heureusement radicalement ses choix.

Là voilà donc aujourd'hui à fureter dans l'allée dédiée aux Créatures Magiques, espérant trouver un ouvrage qui pourrait l'aider dans sa quête. Oh tiens ! Un ouvrage sur les vélanes...
Non non non, concentre-toi ! se stoppa-t-elle, les doigts à quelques millimètres de la couverture. Quelques pas et... Oh, un ouvrage sur les hiboux. Tiens, Mr O'Lake avait pas parler d'un métier en lien avec les soins aux créatures du quotidien ?

573 - j'espère que ce 1er post te convient

Après l'incident fâcheux survenu une dizaine de jours plus tôt et quelques soins qu'il avait dû apporter à Falcere dans l'urgence, Diarmuid avait pris la décision de se renseigner un peu plus sur les soins possible à apporter aux rapaces. Il avait donc posé quelques questions et il en était ressorti qu'un livre présent à la bibliothèque lui apporterait des compléments d'informations essentiels à ce qu'il savait déjà. Sans devenir Vétérinomage, cela lui permettrait de mieux gérer ces petites blessures liées à une mise au point telle que celle qu'il avait pu vivre.

En remontant des cuisines où il avait été chercher de quoi manger puisque d'une part il n'avait pas eu le temps plus tôt et d'autres part, il mangeait toujours particulièrement tard, le médicomage choisi de faire un crochet par le bibliothèque. Il y avait un système mis en place pour le prévenir en cas de problème, il pouvait se permettre d'augmenter son temps d'absence.

Se dirigeant vers le rayonnage dédié aux créatures magique, il se permit un sourire à destination de son meilleur ami en le croisant puis fila chercher son livre. Un des avantages a beaucoup avoir arpenté les lieux en étant élève - quoique moins que ses cadets tout de même - mais aussi qu'Owen soit celui qui l'ait organisé lui simplifiait la tâche, il trouvait. Il put ainsi se diriger de suite à peu près au bon endroit dans le couloir dessiné par les immenses étagères et commencer à chercher. Il n'était pas seul dans les parages, une Poufsouffle semblait elle aussi être en quête et en l'occurrence pile à l'endroit où le livre tant espéré se trouvait s'il en croyait les différentes côtes. "Excusez-moi Miss, est-ce que vous voyez Momento des potions pour rapaces de Isaac Scofield s'il vous plaît?"

Alors qu'elle feuilletait l'ouvrage sur les hiboux - Rapaces nocturne d'Europe - Constance se dit que c'est un ouvrage très intéressant. Elle le referme, le plaque contre sa poitrine et laisse son regard dériver sur les autres dos de livres où figurent souvent leurs titres. Ses yeux avisent alors un titre technique qu'ils déchiffrent en deux secondes : Momento des potions pour rapaces.

Tiens, "momento" fait référence à "moment" ou à un autre mot ? La terminaison fait penser à un mot en latin... le mot potion n'est pas très attirant pour la jeune fille mais tout de même, il est accolé au mot "rapaces" donc cet ouvrage pourrait s'avérer très intéressant.
Elle le saisit donc spontanément et le tourne et retourne. Sa couverture rigide et épaisse, d'un bordeau foncé était dispensée - comme la plupart des livres ici - de quatrième de couverture, preuve de son appartenance aux livres pas vraiment modernes et surtout sorciers.

Constance, curieuse pour ne pas changer, l'ouvre, parcourt d'un doigt le sommaire remplit de noms techniques, notamment de potions censées soigner telle ou telle pathologie ou de breuvages destinés à telle ou telle situation. Mmmh... peut être un peu trop technique pour elle, non ? Après tout, elle n'avait pas encore d'animal de compagnie et encore moins de hibou ou de chouette bien qu'elle les trouve très jolis.

Une voix familière résonne alors à proximité, l'interrompant dans ses pensées. Elle redresse la tête et se retourne pour poser les yeux sur la personne qui venait de s'adresser à elle. Oh, c'était l'infirmier !
- Oh bonjour Monsieur. Euh... oui enfin...
Des yeux, Constance cherche le nom de l'ouvrage dont l'adulte parle sur l'étagère devant elle alors qu'elle a l'étrange impression que le titre mentionné lui dit quelque chose.
Mais attendez ! Une seconde, ce serait pas l'ouvrage qu'elle tient là entre ses mains ?!

Constance s'arrête, dans un léger bug interne, et ferme le livre à la couverture bordeau foncé, le retourne et avise le titre et le nom de l'auteur. Isaac Scofield. Ah bah oui, c'est bien ce bouquin que Mr O'Belt cherchait !
- Tenez M'sieur, c'est celui-là ! dit-elle en lui tendant poliment l'ouvrage en question.
Elle lui adresse un sourire gêné. Elle ne s'était pas vraiment rendue compte qu'elle tenait l'ouvrage désiré. Elle espérait qu'il n'était pas pressé.

Tiens, au fait... l'infirmier soignait les humains. Mr Dawson, le nouveau professeur de Soins aux Créatures Magiques n'était pas celui qui s'occupait des animaux ? Ou bien la Garde-chasse si on réfléchissait bien ? Peut être que Mr O'Belt s'était découvert une nouvelle passion et souhaitait étendre ses connaissances en soins. Ou bien, il avait un hibou et celui-ci était malade.
Spontanément, sans réfléchir, Constance osa alors demander :
- Vous avez un hibou Monsieur ? Il est malade ?

468 - @Diarmuid O'Belt

L'interruption de Diarmuid dans le feuilletage de la Poufsouffle créa chez cette dernière une réaction que ce dernier n'avait pas anticipé. Elle lui paraissait perdue face à sa demande, ses yeux semblant chercher de manière plus qu'active le livre dont il venait de lui donner le titre et l'auteur. Soucieux de la rassurer, l'irlandais allait reprendre la parole pour lui dire que si elle ne le trouvait pas c'était peut-être parce qu'il avait été emprunté, ou bien que si elle se décalait d'un mètre environ il pourrait faire la recherche par lui même. Mais il n'en eut pas le temps, la jeune fille sembla réaliser quelque chose et ferma vivement le livre qu'elle avait dans les mains pour en lire la quatrième de couverture.

Ayant appris à lire à l'envers, le jeune homme put en déchiffrer le titre et le nom de l'auteur qui s'étendaient en capitales suffisamment grosses pour que cela soit possible sans avoir à trop se concentrer. Aussi, il sut une fraction de seconde avant que l'ouvrage ne lui soit tendu qu'il s'agissait de celui qu'il recherchait. "Merci. Mais si vous pensiez l'emprunter, je demanderais juste à Owen de me le mettre de côté quand vous le rapporterez." Lui dit-il en retour alors que Constance lui adressait un sourire gêné.

Quoiqu'elle ne le sembla pas bien longtemps puisque très vite elle lui posa des questions en lien direct avec le bouquin qu'il avait dans les mains. "J'ai un hibou oui. Mais il a la fâcheuse tendance à agresser ceux de mes frère et sœur quand quelque chose ne se passe pas comme il veut." Ou que l'un des rapaces passe par l'infirmerie lui déposer un courrier et qu'Hermès se sente agressé dans son territoire... Par Merlin, tout se passait bien à Dublin jusqu'à l'été pourtant!

- Non, non, je ne faisais que le feuilleter, Monsieur, vous pouvez le prendre, répondit Constance en secouant la tête d'un air désinvolte.

L'infirmier n'avait pas l'air pressé. D'ailleurs, il lui répondit naturellement qu'effectivement il avait un hibou. Un hibou agressif et capricieux.

La châtaine pencha la tête un peu de côté, en l'écoutant. Fronçant légèrement les sourcils à la mention de l'agressivité, elle fini par lever les yeux au plafond dans une moue de réflexion. Ce qu'il lui racontait lui faisait penser à une histoire... Ah voui, la dame du coin de la rue où elle habitait avait un chien dans son petit jardin côté rue. Et il n'était pas très sympa. On n'avait qu'à marcher sur le trottoir sans même faire attention à lui et il aboyait alors très fort sur vous. Il se jetterait presque sur le portillon !
Sa maman lui avait expliqué la notion de territorialité mais Constance s'était fait la réflexion qu'il exagérait un peu quand même : ils étaient dans la rue. Peggy, la chienne de sa Granny était tout sauf agressive même quand des inconnus passaient devant la maison de ses grand-parents. Son papa lui avait alors expliqué que tous les chiens ne recevaient pas la même éducation. Que souvent, les maîtres étaient débordés et ne s'en occupaient pas bien et n'avaient pas mis les bons codes alors que le chien était jeune. D'où les conséquences un peu aléatoires par la suite.

Pour en revenir à l'hibou de Mr O'Belt, la jeune fille fini par exprimer le fond de ses pensées.
- Oh je vois, c'est dommage que ça vous arrive. Et je doute qu'il existe des cours d'éducation pour hiboux - comme pour les chiens vous voyez, explicite-t-elle avec un sourire gêné car réalisant que son propos pouvait être jugé bizarre. Et ce livre, vous allez l'emprunter car vous pensez qu'il peut vous aider ? Pourtant ce ne sont que des potions...

Ah moins qu'il existe une potion pour calmer l'agressivité des hiboux, qui sait ?
Après, c'est vrai que l'infirmier n'a pas de compte à lui rendre et n'est pas obligé de lui dire pourquoi il souhaite emprunter ce bouquin. Oui, j'suis bien trop curieuse.

365 - @Diarmuid O'Belt

La réponse de la pré-adolescente couplée à son attitude assura Diarmuid qu'il n'allait pas la priver d'un livre qu'elle comptait consulter. Aussi il cala l'ouvrage dans sa main qu'il plaça devant lui avant de poser la deuxième par dessus pour continuer la conversation avec la Poufsouffle. Cette dernière avait semblé songeuse à l'évocation du comportement d'Hermès, allant jusqu'à faire une comparaison avec les chiens ou les croups qui pouvaient être éduqué pour mieux se comporter avec leurs congénères.

- "Ne vous en faites pas. Hermès a toujours été caractériel. Mais jusque là il n'avait jamais eu de réaction aussi disproportionnée. Je suppose que c'est parce que depuis que je travaille à Poudlard, il a un espace qui lui est entièrement réservé dans mon appartement. Et non plus partagé avec des congénères." C'était, du moins, la seule piste explicative qu'il avait pu dégager avec les deux personnes à qui il avait parlé du problème. Il avait délibérément mis de côté la question sur le pourquoi un livre de soins et nom de comportement animalier. Pas parce qu'il ne voulait pas répondre, mais parce que Diarmuid avait cette tendance à donner les informations dans l'ordre, celui qui lui paraissait être le plus logique ou efficace - selon les circonstances.

- "Mon grand duc n'est pas méchant ou agressif de nature. Seulement dans certaines conditions liées à son espace de vie. Vous ne le verrez jamais à la volière par exemple." Appuya l'irlandais avant de fournir une explication plus substantielle. "Ce livre," il fit un léger mouvement de ses mains pour le désigner, "c'est surtout pour être en mesure de faire des premiers soins soit aux deux autres hiboux qu'il côtoie régulièrement, soit à lui-même. Si jamais ils devaient de nouveau se battre comme s'est arrivé il y a dix jours." L'altercation entre Falcere et Hermès avait surtout été impressionnante, heureusement!, le moyen duc n'avait eu que des blessures superficielles.

L'infirmier lui expliqua alors que le comportement de son hibou était sûrement dû au changement de mode de vie depuis qu'il travaillait ici à Poudlard. La jeune fille hocha donc la tête pour marquer sa compréhension.

L'adulte semblait apprécier parler de son hibou Hermès car il continua de parler de lui, de son caractère et que si la châtaine montait à la volière, qu'elle ne l'y trouverait pas.
Bon, en même temps, vu qu'elle ne savait pas à quoi ressemblait Hermès, le fait qu'elle ne l'y trouverait pas ne changeait pas vraiment grand chose pour elle mais elle continua de hocher la tête poliment et adressa un léger sourire à Mr O'Belt.

Celui-ci finit par répondre à sa question sur le livre qu'il tenait désormais entre ses mains. Il expliqua que l'ouvrage était essentiel pour l'aider à soigner les deux autres hiboux que côtoyait Hermès ou bien ce-dernier justement. Notamment suite à des prises de becs entre volatiles qui pouvait arriver comme il y a 10 jours, précisa l'infirmier.

- Oh je vois, haussa les sourcils Constance, mais s'ils sont blessés suite à une "dispute", pourquoi ne pas les emmener voir Mr Dawson ? Vous avez fait une formation de soins pour les créatures magiques vous aussi ? s'intéressa Constance avec spontanéité et sincérité.

Apprendre que l'infirmier pouvait avoir fait une formation de soins double - entendre par là autant pour soigner les humains que les autres créatures - était intéressant et Constance se dit qu'il devait alors peut être s'y connaître en formation post-Poudlard.

255 - @Diarmuid O'Belt

Décidément, les réponses aux questions de la Poufsouffle amenaient irrémédiablement de nouvelles interrogations. La constatation le fit sourire parce qu'il reconnaissait là une personne qui lui était proche et qui, enfant, demandait précisions sur précisions pour comprendre ce qui se jouait devant ses yeux ou bien se disait en sa présence. Il en souriait mais sur le moment, il avait plutôt eut un instinct de protection qu'il n'était pas parvenu à concrétiser. A dix ans, ce n'était pas toujours évident de s'opposer face à ses parents.

- "Non je n'ai pas de formation particulière en soins des créatures. Du moins, rien de plus que ce que j'ai pu apprendre à Poudlard." Répondit l'irlandais avant de repenser à ces heures passées avec un maître fauconnier l'été de l'acquisition d'Hermès. "J'ai eu aussi une sorte de formation quand j'ai eu mon hibou, avec un spécialiste. Pour apprendre à m'en occuper." Ajouta-t-il finalement en se demandant comment il allait expliquer ce qu'il avait en tête, qu'on pouvait avoir quelques bases en soins de ses animaux sans pour autant en avoir fait son métier.

- "Dites moi Miss, vous avez des animaux vous même? Ou bien chez vos parents? Sinon des amis ici à Poudlard?" Dit-il finalement en lui retournant une question plutôt que de dire qu'il n'avait pas eu besoin d'une expertise d'un spécialiste. Pas cette fois-ci du moins, Diarmuid savait reconnaître quand il était dépassé par une situation et en ce qui concernait ses elfes ou son hibou, il ne prenait pas de risques inconsidérés.

Leur échange s'avérait instructif et ne se limitait plus seulement au livre que l'infirmier tenait désormais entre ses mains et cela ne semblait pas l'embêter car il sourit même lorsqu'elle posa ses deux questions à la suite.
A moins qu'il ne trouve ses questions bêtes ou... inappropriées ?
Non, ouf, il répondait avec plaisir à ses questions en fait !
Constance lui retourna son sourire et hocha la tête en écoutant sa brève explication.
- Whoua trop bien, une formation avec un spécialiste en hibou !? Ca devait être vachement chouette !
Se rendant compte de l'expression prononcée spontanément et qui était en fait une vraie coïncidence avec le sujet de leur conversation, Constance posa rapidement une main sur sa bouche, écarquillant un peu les yeux. Crotte, il allait la trouver bête, stupide, vraiment pas drôle.
- Ah pardon, j'voulais dire, super sympa ! se corrigea-t-elle en rosissant. Erm du coup, non pas pour le moment mais j'ai hâte ! répondit-elle en hochant la tête à la question sur les animaux de compagnie (toujours pas remise de sa coïncidence qui pouvait paraître comme une boutade pas drôle et peut être inappropriée auprès d'un adulte de l'équipe du staff...). J'hésite encore sur lequel choisir d'ailleurs mais bon (haussement d'épaules) de un, faut que je vois avec mes parents, de deux, j'suis née-moldue alors peut être que le choix de l'animaux est déjà un peu... vous voyez ?

C'est vrai que plus elle y pensait et plus elle avait l'impression que le choix de l'animal de compagnie serait réduit du à son statut. Bah oui ! Faut penser au fait qu'elle irait et reviendrait avec entre Poudlard et le presque-centre de Londres ! Et pourtant, son amie Elisabeth avait adopté un jeune hibou récemment alors qu'elle aussi était née-moldue... mais bon... Constance ne voulait pas que son hibou ou chouette soit enfermé dans sa cage toute la journée une fois à Londres et que donc qu'il.e soit malheureux.se... C'était un petit dilemme personnel. Mais bon, de quoi parlait-elle originellement avec l'infirmier ? Des hiboux et chouettes oui et plus particulièrement des soins dédiés.

- Mais par contre, j'en suis passionnée des animaux, et d'ailleurs je suis très très intéressée de travailler avec eux plus tard... Mais apparemment, il y a pas mal de métiers en lien - un peu comme les métiers moldus vous voyez. dit-elle pour relancer le sujet.

398 - @Diarmuid O'Belt

Il avait essayé de retenir le sourire qui lui montait aux lèvres en entendant l'enthousiasme de la Poufsouffle mais aussi du jeu de mots involontaire, il ne put le réprimer quand elle couvrit sa bouche de ses mains avant de se corriger en rougissant très légèrement. "Il n'y a pas de mal." Dit-il d'un ton rieur. "C'était intéressant, de pouvoir apprendre à le manipuler oui. Mais je n'ai jamais été très adroits avec les animaux ou les créatures." Expliqua-t-il après qu'elle se soit excusé et ait avancé se sentir restreinte dans le choix d'un animal de compagnie. Diarmuid y songea, pensant à leurs propres animaux à l'appartement en plein Dublin ou encore à la boursouflette d'Annaëlle à Londres. "Vous savez, la plupart de nos animaux ne quittent pas nos maisons. Si vous choisissez un rapace, tant qu'il a un espace aménagé chez vous, il sortira chasser la nuit. Il est peut probable que les moldus le repère. Quand aux hybrides de chats et fléreurs, il me semble que mes anciens camardes nés-moldus avaient trouvé une race qui correspondait à leur allure." Il serait bien incapable de dire laquelle par contre, cela faisait parti des informations qu'il n'avait pas enregistré car ne la considérait pas indispensable pour lui.

Quoi qu'il en soit, le sujet semblait laisser la Poufsouffle songeuse autant qu'il l'intéressait. "Je ne connais pas tous les métiers moldus en lien avec les animaux mais pour ce que j'en sais il y a effectivement des similitudes avec les vétérinomages, les soigneurs plus ou moins spécialisés dans les espèces, les fauconniers, les magizoologistes... Je pense qu'il y a toujours une équivalence, pas avec les dragons, mais des animaux sauvages comme les lions ou les tigres par exemple." Dit l'irlandais sur le ton de la discussion. Il n'était pas expert dans le sujet mais les passions, ça le connaissait pas mal. "Si le sujet vous intéresse je suppose que votre choix de filière est presque arrêté non?"