C'était depuis le début de l’été que la fillette pensait à son entrée à Poudlard. Elle avait très hâte, évidemment. Son père lui avait parlé tant de fois de cette merveilleuse école de magie!
Elle arriva avec ses parents et sa tante à la voie 9 3/4 puis avait passé le mur magique sans crainte. La fillette en arrivant sur le quai avait regardé avec des yeux ébahie le train et la foule puis avait refermé sa bouche qui était grande ouverte. Elle devait paraitre plutôt idiote ainsi.
Si la jeune sorcière n'avait jamais été aussi heureuse et excitée, elle était tout de même triste de devoir quitter sa famille. Elle se devait de faire comme si tout allait bien. Elle embrassa sa mère tendrement. Et fit un dernier au revoir à ses chers parents et à sa tante.

Ne restant pas plus longtemps sur le quai, elle s'engouffra rapidement dans le train, choisissant son compartiment

Après réflexion, elle choisit quand même un des derniers wagon, le troisième avant-dernier en l’occurrence.
Si la jeune fille ne voulait pas rentrer dans un wagon plein, c'est qu'elle avait peur d'être critiquer ou juger.
Enfin, après mainte bousculades qu'elle s’efforça de contourner, elle ouvrit la porte du compartiment, et alla s'asseoir tout en parlant tout haut.

La petite parlait toute seule, heureusement ici personne ne l'avait remarqué. Pourtant c'était l'une de ses nombreuses habitudes.
S'adossant contre la vitre, elle commença à regarder les paysages, une lueur d'impatience dans ses yeux, mais le train ne démarrait pas encore ce n'était peut-être pas la peine de regarder un paysage de gare...
La brunette sortit alors un carnet et une plume du petit sac que sa mère lui avait donné. Elle possédée un petit carnet qui paraissait en piteux états, de nombreuses feuilles dépassez des pages, et il était corné à plusieurs endroits. Ce petit cahier servait surtout de cahier de note, la fillette avait pour habitude d'y noter ses ressentit, ou alors elle décrivait simplement l'environnement autour d'elle. On pouvait penser que dans un petit wagon il n'y avait pas grand chose à écrire. Mais ce petit wagon ne l'emmenait il pas dans le lieux le plus chouette du monde ? Cela lui donnait une importance énorme !
Il y avait des bruits de pas, mais la gamine n'en avait même pas pris garde trop concentré à essayer d'écrire avec la plume et l'ancre posée sur ses genoux.
Quand à pourquoi prendre une plume et pas un stylo surtout quand en l’occurrence on ne sait jamais servi d'une plume de sa vie, c'est peut-être simplement parce que la fascination pour le monde magique de la jeune sorcière était sans limite, alors hors de question qu'elle se serve encore d'affaires moldues.

Cléonice tremblait un peu, mal à l'aise dans le train, les couloirs étriqués et les petits compartiments l'angoissaient.

Quelques minutes plus tôt, sur le quai, tout allait bien, mais elle n'avait pas anticipé cette situation.

Machinalement, elle se gratta l'intérieur du coude. Elle entendait d'ici son père la reprendre "Mais enfin, arête et respire, c'est beaucoup moins douloureux !"

Tout tournait, fichue claustrophobie ! Elle serra la poignée de sa valise de toutes ses forces. Le train était à peine parti, ce n'était absolument pas le moment de paniquer.

Son père le lui avait promit : Poudlard était un univers merveilleux.

Inspirant et expirant lentement, elle s'avança, tirant sa valise derrière elle.

Tout autour d'elle n'était qu'effervescence, mouvements, renforçant son impression d'étouffer. Il lui fallait trouver un compartiment... et vite !

Un instant, elle manqua trébucher et se raccrocha comme elle pu au mur.

- Et dire qu'on arrivera là-bas de nuit... grogna-t-elle en pensant aux nombreuses heures de train qui allaient malmener son esprit.

Du coin de l’œil, elle remarqua, à quelques pas, un espace qui semblait inoccupé. Sans plus réfléchir, elle s'en approcha. Face à la porte, elle hésita : il n'était pas vide. Une fille, le nez dans un carnet s'y trouvait.

Cléonice la regarda un instant : son dos légèrement courbé, ses cheveux bruns, la forme de son sourcil droit, ses épaules détendues... Elle la trouva plutôt jolie, adossée à la fenêtre, mais rien d'indiquait une quelconque ouverture à sa venue... Et si elle avait simplement voulu être seule ? Cléonice ne voulait pas déranger...

Mais l'urgence de s’asseoir était bien plus forte que toute timidité...

Cléonice entrebâilla la porte. "L'inconnu, c'est ce que l'on ignore, et ce que l'on ignore n'est pas toujours dangereux" avait dit sa mère lorsqu'elle avait refusé de caresser l'iguane de son voisin.

Fermant le poing, elle toqua à la vitre pour signaler sa présence.

"Je me suis fais mes premiers amis dans le train"... Intérieurement, elle supplia Merlin pour avoir le même futur que son père.

- Humm... Excuse-moi ? Est-ce que je peux m'asseoir ici ? demanda-t-elle en remerciant sa voix de ne pas avoir trop tremblé.

Plusieurs sensations se mélangeaient dans la tête de la fillette, elle ressentait de la peur mais également de l'excitation, elle avait encore dû mal à croire que ce train allait la déposer dans une école de magie, même dans ses rêves les plus fous elle n'avait jamais envisagé çela.
La jeune sorcière commença à écrire dans son carnet. Mais ses yeux regardaient l'encre sans la voir, et, en soupirant, Anne ferma son carnet encore posait sur ses genoux en contemplant la gare. Elle avait abandonné sa mère. Pour quoi ? Une école dont elle ne connaissait que le nom et les maisons. En y réfléchissant, elle trouve que Serdaigle était la maison qui lui convenait le mieux, étant créative et intelligente ou bien Poufsouffle. Elle espérait juste ne pas aller à Serpentard, une maison trop ambitieuse pour la petite fille qu'elle était. Elle n'était pas rusée. Mais, d'après son père, le Choixpeau faisait toujours le bon choix. Anne en doutait un peu, car ce n'était après tout qu'un chapeau. La porte s'ouvrit dans un grand bruit, et Anne tourna vivement la tête vers l'inconnu qui lui demanda si elle pouvait s'assoir ici.
Anne la regarda sans un mot quelques secondes. Elle avait à peu près la même carrure qu'elle, mais un peu plus grande et mince. Une belle chevelure châtain aux yeux marrons.
Elle cassa enfin le silence de sa voix fluette :

Elle adressa un signe de main à la jeune fille et l'accueil avec un grand sourire.

Tout en rangeant ses affaires dans son sac, son débit continuait :

Devant cette jeune fille prêt d'elle, elle s'entendit parler et plaça ses dix doigts devant sa propre bouche pour se forcer à se taire. Puis elle parut confuse et s'excusa dans un petit rire :

Elle posa ses mains sur ses genoux et posa ses grands yeux bleus sur sa voisine dont elle ne connaissait pas encore le prénom.

Cléonice était soulagée que la fille accepte sa présence. Après tout elle aurait très bien pu vouloir rester seule. Mais à sa grande surprise, Cléonice fut accueillie par un flot de paroles de bienvenue. Les question s'enchaînaient et la brunette ne savait à la quelle répondre en premier...

La fille était souriante et accueillante, Cléonice se sentit un peu plus en confiance. Si elle parlait ainsi durant le trajet, elle allait vite oublier l'espace contigu dans lequel elle se trouvait, c'était certain !

Lorsqu'elle s'excusa de trop parler, Cléonice sourit franchement.

- Pas de soucis, parle autant que tu veux, ça ne me gêne pas au contraire !

Elle tritura un peu sa cape. Elle l'avait mise pour faire plaisir à son père qui avait voulu la voir vêtue comme une vraie sorcière... Mais elle, elle préférait les tenues moldues.

- Oui, c'est ma première année... Comme toi, j'imagine ! Je ne sais pas trop dans quelle maison je vais aller... D'après mon père, je pourrais être partout sauf à Gryffondor... Mais j'avoue que je vais juste me laisser porter, dit-elle avec un léger sourire de connivence.

Un instant, elle cru avoir répondu à toutes les questions, mais elle avait quand même la sensation d'avoir oublié quelque chose... Je regard curieux de l'inconnue lu donna la réponse.

- Oh ! Au fait, je m'appelle Cléonice, et toi ? Tu as une idée de ta future maison ?

@Anne Mckellen

Fort heureusement, la jeune fille ne sembla pas embêté par l'énergie débordante de la jeune sorcière.
Elle l'écoutait attentivement, elle était la toute première sorcière qu'elle rencontrait !
Elle se prénomait Cléonice.

Ses yeux étincelèrent alors qu'elle parlait des maisons. La fillette avait vraiment hâte d'être répartie, et peut importe la maison qui lui serait attribuée, tant qu'elle pourrait faire de la magie comme son père. Mais ça elle n'allait pas le crier sur tous les toits !


Anne tourna le regard et contempla le paysage. Elle avait abandonné sa mère et son père. Pour quoi ? En y réfléchissant, elle trouve que Serdaigle était la maison qui lui convenait le mieux, étant créative et originale. Elle espérait juste ne pas aller à Serpentard, ni Gryffondor, deux maisons trop ambitieuses pour la petite fille qu'elle était. Elle n'était ni courageuse ni rusée. Mais, d'après son père, le Choixpeau faisait toujours le bon choix. Anne en doutait un peu, car ce n'était après tout qu'un chapeau.
La jeune fille pris son petit sac et sortit un petit sachet de friandises. 6 chocogrenouilles que lui avait donné sa marraine avant de monter dans le train. Elle regarda sa voisine.



@Cléonice Von Berg Désolé pour le retard