Année devoir : Première année devoir
Année RP : Inscrite à la chronologie en première année RP

C'était avec la boule au ventre que la première année se dirigeait vers la salle de métamorphoses. Elle avait travaillé toutes les métamorphoses et savait que la pratique n'était pas encore la partie qu'elle maîtrisait mais elle s'était bien préparer se répétant depuis ce matin qu'elle allait réussir cet examen. À la vue de l'allumette posée sur le bureau, la fillette comprit immédiatement ce que son professeur allait lui demander de transformer l'allumette en aiguille.

Elle se remémora les trois sortilèges indispensables pour permettre cette transformation : Pointus, Perforus et Approxima Aiguilla. Les deux premiers étant déjà réalisés. Il ne lui restait plus que le dernier. Elle décide alors de fermer les yeux et de prendre une profonde inspiration. Il lui faut se déconnecter de l'ambiance générale de la salle de classe pour pouvoir se concentrer convenablement. Elle souhaite se connecter à sa baguette et ainsi ressentir le lien magique qui les unit. Une légère sensation de chaleur parcourt son corps un court instant.
C'est alors qu'elle s'imagine mentalement cette allumette qui se transforme en une belle aiguille brillante.
Maintenant, elle dois faire le tri dans ses émotions pour pouvoir réussir ce sortilège, rester la plus calme possible et posséder une volonté inébranlable, éloignée tout son stress et rester focaliser sur son allumette. Ce qu'elle fit avec détermination et concentration.
Une fois cela fait, elle pointa sa baguette vers l'allumette et prononça distinctement la formule apprise en accentuant les syllabes nécessaires à la bonne réussite de son sortilège.

Année devoir : Première année devoir
Année RP : Inscrit à la chronologie en première année RP

Première semaine d'examens pour le jeune Louie Mahogany. Ce fut un évènement riche en premières fois : il s'agissait de ses premiers vrais examens depuis sa naissance, puisque la primaire ne fut qu'un long contrôle continu. C'étaient aussi ses premiers examens finaux de magie depuis son arrivée à Poudlard et, à plus petite échelle, son premier jour de cette période d'examens de deux semaines.

Si l'enfant avait à l'origine ressenti une légère excitation à la mention de ces examens en début d'année, ce sentiment se changea rapidement en une petite appréhension qui, heureusement, fut à son tour transformée en un bon stress à l'approche des révisions, ce qui le poussa à travailler avec soin.

Ce jour là, à cette heure, c'était Métamorphose, une des trois matières préférées de Louie, pour ne pas dire la première. Il se sentait confiant pour la plupart des matières et celle-ci n'était pas vraiment une exception, mais il souhaitait tout particulièrement réussir cet examen, aussi il ne put s'empêcher de ressentir un chatouillement au ventre lorsque son tour arriva.

Il révisait les gestuelles des derniers sorts au programme dans le couloir, attendant que le ou la candidate qui passait avant lui ait fini. Lorsque ce fut son tour, il entra en silence, oubliant presque de saluer son professeur, déjà imprégné d'une certaine forme de concentration qui le coupait de l'extérieur à un certain degré.


Il y avait un souafle sur la table. Louie aurait été bien embêté s'il s'agissait démontrer ses compétences de Quidditch au professeur de Métamorphose, mais cette théorie ne tenait pas vraiment la route - le professeur Lynch dissipa de toute façon ses doutes en lui donnant une consigne très claire. Le souafle était un objet dur adapté au jeu d'agilité et de rapidité qu'était le Quidditch : Mister Lynch attendait de Louie qu'il donne à l'objet des propriétés rebondissantes.

Ce qui lui semblait être le bon sort lui vint tout de suite à l'esprit. Il acquiesça pour lui même, dégaina sa baguette et entreprit de se concentrer encore plus que ce qu'il ne l'était déjà, isolant à présent son sujet du reste de la salle : à présent seul à seul avec le souafle posé sur le bureau, il entreprit de visualiser sa métamorphose.


Ça n'était pas des plus facile, puisqu'un souafle qui rebondissait avait la même apparence qu'un souafle qui ne rebondissait pas. Louie fit de son mieux.

Le jeune brun dut l'imaginer plus flexible, s’aplatissant légèrement à la pression. Il dut aussi imaginer ce qu'il souhaitait être la suite des évènements : que se passerait-il si le professeur récupérait la balle pour la laisser tomber au sol ? Dans son esprit, elle rebondissait de nombreuses fois : il entendait clairement dans sa tête le bruit aérien d'un ballon qui tombait au sol à répétition, chacun de ces bruits éloignés les uns des autres, puisque la balle rebondissait. Il avait bien pris soin de ne pas imaginer ces sons se rapprocher, de ne pas visualiser le souafle rebondir de moins en moins comme toute balle rebondissante, de ne pas le voir se rapprocher inexorablement du sol à chaque bond jusqu'à rouler lentement : dans son esprit, la balle ne cessait jamais de rebondir.

Il quitta le futur et revint au présent : il imagina une lumière blanche semblable à celle qu'il avait vu jaillir de sa baguette lorsqu'il avait lancé le sort les fois précédentes, en cours et pendant ses entraînements, et il vit le souafle tressauter très légèrement en recevant le sortilège. Et quel tressautement ! Dans son esprit, il sautillait en rebondissant à plusieurs reprises.

Dans sa tête, la balle avait changé : une modification quasi-imperceptible qui la rendait inchangée en apparence, mais différente en texture.

Louie était parvenu à se convaincre que le souafle devant lui était rebondissant. Son sortilège était un simple moyen d'établir cette vérité.


Dans sa concentration, il repoussa tout sentiment qui pourrait perturber sa métamorphose, s'entourant d'une constance émotive qui devrait durer pendant au moins la totalité de son lancer. Ça n'était pas le plus difficile : il souhaitait trop bien faire pour se laisser vaincre par un potentiel sentiment d'excitation soudain et sauvage.


Ces étapes avaient été réalisés dans un court instant, bien que Louie avait eut l'impression que la chose avait duré plus longtemps :
sans jamais cesser de n'entendre ce bruit de rebondissement, Louie perça le silence de sa concentration en prononçant distinctement la formule, avec toute la conviction dont il était capable.


Il accentua le mot comme il l'avait appris en cours, et accompagna cette formule de la gestuelle qui allait avec : un S incomplet, légèrement tordu.

Année devoir : Troisième année
Filière : Auror
Personnage inscrit à la chronologie (Sixième année)

Mise en situation

Reducio

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Le bureau semble vide, jusqu’à ce que votre professeur agite sa baguette sans prononcer un seul sort. Il fit ainsi apparaître un diorama représentant un village de campagne qui recouvre toute la table. Une rivière de sable traverse le village, mais d’un coup de baguette le sable se transforma en eau, un autre sort plus tard et le diorama devint invisible, le drap que jeta le professeur par-dessus confirma qu’il était toujours bel et bien là.

"Voilà ce que j’attends de vous, je vous laisse reproduire ce que je viens de faire devant vous, la rivière a retrouvé son aspect d’origine."

Dans le couloir qui menait à la salle de Métamorphose, Elian réalisait des allers-retours d'une démarche forcée et exagérée, s'arrêtant parfois pour discutailler avec les portraits du temps extérieur ou de ses pronostics sur les sujets qui tomberaient cette année. Il s'agissait d'un bon moyen pour ne pas penser à l'appréhension de l'examen même si le garçon le faisait davantage pour le plaisir de parler de tout et de rien - surtout de rien.

« Ce serait trop bien que le magicien Lynch fasse son grand retour pour l'examen, qu'est-ce que c'était drôle ! »

Indifférent aux réactions des portraits, Elian se redressa comme un Niffleur pris sur le fait dans un halo de Lumos : il avait entendu son nom. Dans un mouvement de cape, il gagna la porte qu'il poussa avec un grand sourire. Le professeur ressemblait au professeur habituel, mais ce n'était pas grave puisqu'Elian était content de découvrir ce qu'il avait préparé. Il se souvenait de la BUSE de Métamorphose, l'année dernière, qui avait pris des airs de spectacle avec les changements de décors et les mises en situation réalistes. C'était une nouvelle épreuve qui se présentait à lui cette fois-ci, l'agencement n'était plus du tout le même. Curieux, Elian s'approcha du bureau qui faisait face à celui du professeur. L'épreuve ne durait pas longtemps alors il fallait se concentrer.

« Je me tais et je suis attentif », se sentit obligé de prévenir Elian en observant ce qui apparaissait sur le bureau, comme s'il ne voulait pas déranger le spectacle.

C'était ce que l'on appelait un diorama, mais le garçon prenait plutôt la chose comme un décor pour poupées. Il en aurait fait des choses avec, s'il avait pu l'emporter avec lui à Lavernock ! C'était un village de campagne comme le sien, d'ailleurs, Elian le déclinait de ses gros yeux globuleux, le visage tout à fait concerné. La traînée de sable au milieu du paysage se transforma soudain en rivière d'eau.

« Ooh », laissa-t-il échapper, très bon public.

C'était important pour un village d'avoir de l'eau mais, d'un seul coup, le village entier disparut.

« Ah ? » fit-il, un peu plus inquiet.

Le drap que le professeur posa sur l'espace à priori devenu vide épousa les formes du village qui s'y était trouvé la seconde d'avant. Une nouvelle fois, Elian laissa échapper une onomatopée, il semblait avoir compris quelque chose et la consigne de son professeur égaya complètement son visage. D'un geste précautionneux, il laissa glisser le drap pour retourner à cet espace vide devant lui. Imiter, c'était ce qu'il faisait encore le mieux. Il suffisait à présent qu'il se souvienne des bons sortilèges.


Sa baguette magique prête dans sa main, le garçon éclaircit sa voix et sembla se recentrer face au village invisible. Plusieurs options s'offraient à lui pour le faire réapparaître. Réapparaitre... C'était peut-être le mot-clé. Cette année, ils avaient bien travaillé le sujet de l'invisibilité et Elian était fier de pouvoir montrer ses progrès. l'Antisort Général était peut-être trop audacieux pour lui, cela dit, il lui préférait un sort plus adapté. Il ferma les yeux, laissa une grande bouffée d'air emplir ses poumons et commença à réaliser un dessin avec sa baguette magique. Ce n'était pas la plus facile des gestuelles, mais le jeune sorcier avait son propre moyen mnémotechnique : un trait horizontal puis des vallées à travers lui, ce qui ressemblaient au final à un dessin d'adn.

«Aparecium », prononça tranquillement Elian en jouant de la baguette.

Il imaginait le petit village qu'il avait bien décliné l'instant d'avant - étant donné son envie de l'emporter chez lui - réapparaître devant eux.


La seconde chose qui s'était passée, c'était que la traînée de sable s'était transformée en rivière d'eau. Cette fois-ci, Elian retroussa les manches de sa robe de sorcier. Ce ne serait pas une mince affaire pour lui de se rappeler du bon geste parmi les douze qui existaient entre les différents éléments. Le visage extrêmement sérieux - c'était un peu effrayant puisque Elian ne faisait jamais cette tête - il essaya de garder son calme, les deux mains à plat devant lui - baguette magique fixée entre deux doigts - comme un spectre qui reprenait son souffle. Le sable ressemblait à de la terre et l'eau ressemblait à de l'eau, alors il déduisait doucement et sûrement que la bonne formule à utiliser était Transforma Terra Agua. Quant au geste, il avait une chance sur deux : Elian choisit celui qu'il préférait. Serein, l'esprit clair sûr ce qu'il allait faire, il se rappela des grains de sables métamorphosés par le professeur. Il les revoyait changer de texture en passant à l'état liquide dans une sensation très satisfaisante. De l'eau fraîche et claire pour nourrir tout un peuple miniature.

« Transforma Terra Agua », articula-t-il en réalisant une vague le long de la rivière de sable.


A présent, le village devait disparaitre. La tentation de faire une diversion au professeur pour cacher le village au-dessous du bureau était très forte pour Elian qui commençait à transpirer de tant d'efforts magiques. Il se remit en position, essayant de ne pas se déconcentrer. Ses copains avec qui il avait travaillé durant l'année allaient sûrement très bien s'en sortir, il fallait qu'ils soient eux aussi fiers de lui, au moins autant qu'il l'était d'eux. Le choix du sortilège le fit hésiter... Nul doute que le professeur noterait ce temps de réflexion, alors il s'épongea le front pour gagner un peu de temps.

« Je connais le sort », annonça-t-il, peut-être aussi bien pour éviter d'être immédiatement remercié que pour se donner du courage.

Elian visa le village dans une pose dramatique, comme s'il allait l'attaquer. Bien qu'il ne voulait pas le voir disparaitre, il se souvenait à présent du sortilège qu'il fallait utiliser. Au moins, Elian était certain que l'effet serait très temporaire, avec lui. Cet enchantement ne durait habituellement pas longtemps, mais encore moins lorsque c'était lui qui le faisait.

« Avoglio ! » lança-t-il, fermant les yeux pour s'aider à imaginer le bureau vide.

Bien qu'il avait encore du mal à exécuter rapidement et naturellement sa magie, Elian restait finalement très fier de sa prestation. Il était clair que le garçon aimait beaucoup cette matière et faisait des efforts en conséquence pour garder un niveau correct. Comme à chaque fois qu'il sortait d'une épreuve pratique, il salua dans une révérence respectueuse le maître des métamorphoses et sortit de la salle de classe avec l'envie de retrouver son parrain - ce dernier allait le voir traîner dans ses pattes très souvent ces prochains jours.

2ème année devoir 1ère année RP, inscrit à la chronologie

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numéro de participant : n°7 Lundi 8 juin 2048

— Mise en situation —

Reducio

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci un globe terrestre.
"Bonjour, pour votre examen de première année, j'attends que vous donniez à ce globe des propriétés rebondissantes."

Les entrailles de Sunday s’étaient resserrées comme une canette de soda qu’on avait écrasé dans la paume de sa main, malheureusement le Serpentard ne pouvait pas les jeter à la poubelle et il se retrouvait à devoir subir la douleur, les traits du visage figés. Une vague de stress venait de s’écraser contre sa cage thoracique, semblant lui donner des difficultés à respirer bien qu’il lui était difficile de comprendre ce qui le poussait à appréhender de la sorte. Pourtant confiant pour son examen de botanique le lendemain, la métamorphose lui paraissait être un mur insurmontable mais qu’il ne souhaitait de toute façon pas escalader. La pratique de la magie, très peu pour lui et il ne voyait pas ce qu’il allait pouvoir faire de sortilèges de métamorphose dont les effets se dissipaient de toute façon après un moment. Sa baguette serrée contre son torse, il baissa les yeux pour se retrouver nez à nez avec son catalyseur.
— T’essaies de pas faire de bêtises aujourd’hui, okay ? souffla-t-il à Saperlipopin qui était bien trop semblable à son propriétaire : leurs maladresses se complimentaient dans un ballet catastrophique, durant lequel les danseurs et danseuses se trébuchaient sans cesse les uns sur les autres et manquaient toutes les rythmiques. Qu’à cela ne tienne, Sunday avait laissé tomber toute ambition d’avoir une bonne note et s’était contenté de sauter de ligne en ligne lors de la relecture de ses cours, manquant le quart des mots. Ses connaissances s’en retrouvaient parsemées de trous noirs qui dépouillaient les autres notions de tout lien logique entre elles.

L’appel de son nom le fit sursauter et il se leva, manqua de trébucher malgré le sol parfaitement lisse avant de se présenter dans la salle de cours. C’était là le premier examen de fin d’année auquel Sunday participait depuis qu’il n’était plus un simple moldu, et il aurait entamé une marche solennelle jusqu’au professeur Lynch s’il n’était pas pétrifié. La démarche robotique, sa baguette toujours serrée contre lui dans une recherche inconsciente de réconfort, il se planta devant son professeur avec un sourire carré qui témoignait de son stress et de son incapacité à donner vie aux traits de son visage.
Le sujet donné, il laissa échapper un long « euuuuuh…. » qui semblait ne plus avoir de fin mais il fut contraint de se taire, le souffle lui manquant. Il imagina les petits bonshommes responsables du fonctionnement de son cerveau se ruer sur une grosse boîte remplie de dossiers concernant les sortilèges de métamorphose, il les visualisa sortir un dossier où l’on pouvait lire les inscriptions « Le sortilège de ramollissement » mais c’était à peu près tout ce que Sunday put tirer de cette tentative créative de stimuler sa réflexion. Son regard nomade se promena sur la face du globe terrestre, et il songea qu’il souhaitait être n’importe où sur ce globe plutôt qu’à l’endroit où il était à l’instant : c’était le sortilège qu’il avait le moins révisé ! Un regard désespéré vers son professeur plus tard, il souffla, extériorisant la lourdeur qui engourdissait chacun de ses membres.

L’ordre des étapes lui vint facilement : on les répétait toute l’année si bien que même sans écouter, Sunday s’était vu enfoncer les informations dans les oreilles et elles n’en étaient pas ressorties. Sa concentration était bancale, elle oscillait dangereusement, manquait de se perdre pour de bon quand le garçon croisait le regard de son professeur mais il s’efforça de garder le globe terrestre dans son champ de vision et de ne plus rien voir d’autre. Tout en s’autopersuadant qu’il n’avait pas besoin d’appréhender car il aurait de toute façon une mauvaise note, et qu’il n’y avait aucun enjeu pour lui, il se mit à peindre une image hasardeuse dans son esprit : un globe terrestre qui se ramollissait, puisant ses idées dans l’appellation du sortilège car il ne se souvenait pas de la meilleure manière de visualiser les effets. Puis, toujours dans son esprit, il encouragea le globe terrestre à rebondir. Il se vit un instant dribbler avec comme il l’aurait fait avec un ballon de basketball, s’entrevit dans un stade, ses supporters criant son nom… avant de balayer l’image intrusive qui avait manqué de le déconcentrer complètement. Il n’appréciait pas particulière ce sport — bien que c'était toujours mieux que le Quidditch —, et en plus, il était trop petit. Puis, de manière douteuse, il annonça la formule sans l’accompagner de quelconque gestuelle car il ne s’en souvenait pas :
— Elasticotus... Quoi que c'était peut-être Eliasticot.. Ah non, Elasticus ! s’exclama-t-il, l'expression s'illuminant alors qu'il forçait sur sa voix pour couvrir les tremblements provoqués par ses préoccupations. Les images dans son esprit s'étaient brouillées un instant alors qu'il cherchait la bonne formule, mais dans un ultime effort, il lui sembla parvenir à redéfinir le dessin mental.

Inscrite à la chronologie : 1ère année [portoloin]
En cours d'année : Elève sérieuse et attentive. Participe beaucoup à l'oral. Brillante en pratique.
Note maximale : Optimal

Mise en situation : Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci une tasse.
"Bonjour, pour votre examen de première année, j'attends que vous donniez à cette tasse des propriétés rebondissantes."

A l'appel de son nom, Eileen prit une grande respiration pour apaiser son stress et s'ancrer dans le moment présent. Elle pénétra ensuite dans la salle de cours d'un pas décidé. Elle remarqua rapidement l'agencement différent de d'habitude : seuls deux bureaux trônaient l'un en face de l'autre, celui de son professeur et un autre avec un objet dessus. En s'approchant, elle le reconnut : il s'agissait d'une tasse. Lorsque la jeune fille fut à une distance raisonnable du bureau, elle salua son professeur avec un sourire contrit et un faible mais assuré "bonjour."

C'est alors qu'il lui donna une consigne : ca y est l'examen avait débuté ! La jeune fille ne pensait plus à son stress, elle venait de recevoir un coup d'adrénaline qui la mis dans des dispositions identiques à celles qu'elle avait en cours.
Assez rapidement, la rouquine retrouva le sortilège qu'il lui fallait. Elle l'avait appris lors du 3ème trimestre : la métamorphose de ramollissement qui transforme l'objet visé en une substance gélatineuse capable de rebondir indéfiniment.

En un éclair, elle se remémora les étapes du lancer de sort et les caractéristiques propres à l'enchantement à lancer. Elle s'empara alors de sa baguette.

En premier lieu, elle se concentra. Elle fit le vide en elle, elle ne faisait plus qu'un avec sa baguette, le lien était créé. Cette étape était d'une facilité déconcertante pour elle quand on comparait au temps qu'il lui fallait en début d'année. Elle passa donc la première étape du lancer de sort en une seconde.

En second lieu, elle visualisa son objectif : elle voulait que la tasse face à elle soit gélatineuse, comme un nounours Haribo et qu'elle rebondisse comme un ballon de basket. Elle la visualisait s'élever dans les airs et retomber sur le sol à la manière d'un ballon pour s'élever de nouveau et retomber à nouveau et ainsi de suite. Elle imaginait distinctement les rebonds dans son esprit.

En troisième lieu, elle chercha à faire émerger l'émotion idoine : la détermination. Elle n'avait qu'un objectif, celui de faire rebondir cette tasse ; qu'une volonté, celle de réussir le sort. Elle n'était plus que détermination, son esprit était complètement focalisé sur les rebonds de la tasse.

En quatrième lieu, elle fit la gestuelle fluide qu'elle avait tant pratiqué en cours d'une sorte de "S" dont la fin ne serait pas finalisée tout en visant la tasse de sa baguette.

En cinquième lieu, en même temps qu'elle réalisait la gestuelle, elle lança d'une voix claire et distincte la formule "éLASticus" tout en accentuant bien la syllabe nécessaire.

- Mise en situation -

Reducio

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci un verre d'eau.
"Bonjour, pour votre examen de première année, j'attends que vous changiez l'eau de ce verre en vin."

Assise à terre, devant la porte de la salle de métamorphose, je m’entraînais à prononcer la plupart de formule vu en classe, dans l’espoir de ne pas faire d’accroc lors de ma prononciation.

Le stress montait de plus en plus en voyant la troisième élève entrer dans la salle. Ça allait être à moi dans dix minutes et c’était angoissant. Et si je n’arrivais pas à me concentrer ? Si je prononçais mal la formule ? Tout en cogitant, je commença à mordiller mes lèvres, signe d’une angoisse énorme. Sans que je ne m’en rende compte, l’élève sortit de la salle et mon nom fut prononcé. Je me leva à la hâte, manquant presque de tomber et me dirigea vers la porte.

Je toqua pour me prononcer et entra dans la salle. Je salua d’abord le professeur.

- Bonjour Monsieur.

J’avanca doucement et m’approcha de monsieur Lynch. Ce dernier était assis à son bureau et attendait que je m’approche pour me donner mon sujet. Je remarqua sans mal le bureau juste à côté de moi où se trouvait un verre d’eau. Je me doutais donc de quel serait mon sujet et le professeur me le confirma en l’annonçant ce que j’allais devoir faire. Lancer Aguavino, le sortilège du vin sur ce verre. J’espérais réussir car il m’avait fallu quelques essais avant d’avoir réussi à jeter ce sort.

Je me mis face au verre et souffla un bon coup. Je sortis ma baguette de ma robe et me concentra sur le lien que je partageais avec cette dernière. Je visualisa l’effet du sortilège, l’eau dans le verre devait prendre le goût et la couleur du vin et chuchota doucement l’effet voulu pour m’aider plus facilement à le visualiser.

- Changer l’eau en vin, changer l’eau en vin.

Je m’entraîna rapidement au geste du sort et quand un frisson me parcouru, je compris que ma baguette était plus que prête à lancer le sort.
Je ferma les yeux, souffla pour effacer toutes émotions négatives, continua à visualiser l’effet escompté et, avec détermination, je pointa ma baguette devant le verre et prononça le sortilège tout en faisant le geste, un infini vertical.

- Aguavino !

Élisabeth Willis, 2ème année Rp - ( inscrite à la chronologie ).

Lundi 15 de 10h40 à 12h10


J'entre fébrilement dans la salle de classe et salue mon professeur. J'observe immédiatement ce qu'il y a comme matériel devant lui et suis soulagé de voir que rien de vivant n'y est installé.
Une simple tête synthétique surplombée de courts cheveux blonds est juste là.

Ma curiosité n'a pas le temps de m'angoisser car le professeur m'explique le travail à réaliser. Il ne me signal pas de temps ce qui me rassure un peu, même si j'ai conscience que je n'aurais pas deux heures pour un seul sorts.
Le premier reflex que j'ai, est de sourire ironiquement, je comprend très vite le sort que j'aurais à faire.

C'est une blague ! Sur tous les sorts de l'année, il fallait que ce soit celui-là ! Forcement mon altercation avec Narcisse est encore fraiche et mon Herbifors avorté aussi. Si je réussis mon exam' grâce à ça je ferais un truc gentil pour Narcisse... non faut pas exagérer quand même. C'est pas le moment de m'énerver avec ce crétin... Je respire pour retrouver mon calme et me recentre sur l'exercice.

Je prends ma baguette, et deux profondes respirations les yeux fermés me reconnecte à celle ci, j'ouvre les yeux. Je regarde attentivement les cheveux blonds et visualise de petits boutons d'or à la place, leur couleur me rappelle les cheveux devant moi, la petite taille des mèches me donne l'envie de faire de petites fleurs et dans un sentiment de confiance et d'une grande volonté je pointe la tête à coiffer , mes boutons d'or bien en visu dans mon esprit, recouvrant toute la partie ou les cheveux se trouvent, je prononce d'une voix claire et un peu forte - HERbifors

@Narcisse Brando

Année devoir : première année
Année RP : Inscrit à la chronologie en première année RP.

Reducio

Mise en situation :

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci un encrier.
"Bonjour, pour votre examen de première année, j'attends que vous transformiez cet encrier en oiseau."

Après avoir mangé mon repas, j’allai me préparer car aujourd’hui j’avais mon examen de métamorphose. C’était léxamen pratique et j’avais peur de ne pas le réussir.

Quelques minutes avant que ce soit mon tour, je révisa toutes les formules ainsi que tous les gestes vu en cours.

Quand mon nom fut prononcé, je me dirigea à l’intérieur de la pièce où se trouvait mon professeur. Il m’expliqua les consignes et quand j’entendais ce que je devais faire, je savais très bien le sortilège à lancer.

J’étais stressé mais je trouvais ça normal. Je me concentra. Je savais que le seul sortilège qui avait un rapport avec les oiseaux était Avifors. C’était un sortilège appris en cours d’année donc logiquement c’était le seul qui pouvait m’aider aujourd’hui.

Je me concentre et visualisa l’encrier comme un oiseau qui s’envole. Ensuite, je me concentra à ne pas faire d’erreur car c’était la moindre des choses.

Je voulais tellement réussir pour ne pas être un mauvais élève d’un point de vu dès professeurs.

Le pire c’était que j’étais le premier à passer car j’étais l’élève N1. Mais ce n’était pas ça qui allait faire rater mon sort. Il fallait que je me concentre et que j’oublie tous les problèmes.

Je commença ma gestuelle en prenant bien soin de ne pas me louper et je dis distinctement.

Année devoirs :2e année
Année RP :1e année inscrit à la chronologie
Numéro : 17

Ça y est, elle y était. Son premier examen de métamorphose. Tatiana était stressée mais confiante. Elle était sûre d'avoir une bonne note pour la théorique et elle se sentait prête pour la pratique. La jeune Serdaigle avait révisé toutes les formules et les avait relus avant l'examen. Elle entendit le professeur Lynch l'appeler. Elle inspira à fond et elle entra.

Elle dit bonjour au professeur en entrant dans la classe et ferma la porte. La classe lui sembla vide. Il y avait que deux bureaux. Celui du professeur et un autre en face. Tatiana s'y assit timidement en tremblant un peu. Le professeur lui demanda de finir la transformation d'allumette en aiguille.

La première année se pencha pour la voir. L'aiguille avait l'air de déjà être en métal vu sa couleur grise et elle avait un trou. Tatiana se rappela de son cours et se dit qu'il manquait juste le côté pointu.

Celle-ci se remémora de cette métamorphose. Elle allait sûrement devoir utiliser Pointus. Elle savait qu'elle devait d'abord se concentrer. Puis, elle devait visualiser que l'autre partie de l'aiguille s'affinait jusqu'à ce qu'elle devienne pointue. Ensuite, elle devait être en colère pour la pointe soit tranchante. Enfin, elle devait faire le geste d'une ligne horizontale en partant de la gauche vers la droite en disant "pointus".

Tatiana se redressa. Elle ferma les yeux quelques secondes pour se calmer et pour pouvoir se concentrer. Quand elle se sentit prête, elle se lança. Elle se concentra en oubliant le professeur et regarda l'aiguille. Puis, elle imaginait que le côté de l'aiguille s'affinait pour devenir pointue. Après, elle ressentit de la colère en pensant au jour où sa soeur avait cassé son jouet préféré. Enfin, elle fit une ligne horizontale en allant de la gauche vers la droite avec sa baguette en disant.