Ce sujet est destiné à l'examen pratique des BUSE de Métamorphose des élèves de la filière Auror. Ce sujet est commun à l'ensemble des élèves de cette filière, mais l'examen se déroule individuellement.

Vous attendez devant la salle de Métamorphose, lieu de l'examen pratique des BUSE quand enfin la porte s'ouvre et votre nom est appelé.

La salle a quelque peu changé depuis votre dernier cours, elle semble plus petite en raison d'un grand rideau qui en cache les trois-quart.

"Approchez, approchez ! Un vieux sorcier qui avoisine sans peu de doute le centenaire se trouve devant le rideau et vous invite à venir vers lui. À votre signal, j'ouvrirai ce premier rideau et vous aurez 5 tâches à accomplir. J'espère que vous êtes près !"

Dès votre acquiescement, le sorcier agite sa baguette et le rideau s'ouvre sur un petit garçon au milieu de jouet. Vous le voyez pleurer jusqu'à ce qu'il vous interpelle.

"- J'ai froid aux pieds ! Aide-moi s'il te plaît !"

Aliosus se sentait bien seul en ce jeudi après-midi à attendre d'être appelé pour son examen de Métamorphose. Une bonne partie de ses camarades étaient passés la veille, notamment MacBeth pour la filière Complète. Demain ce serait le tour d'Orphéa également, mais pour l'heure, c'était à Aliosus de se présenter. Il n'était pas particulièrement serein, la métamorphose était devenue en cinquième année une matière avec laquelle il peinait plus que l'année passée. D'une part les exigences avaient augmentées, notamment pour bien les préparer à l'examen, et c'était on ne pouvait plus normal, mais en plus le Préfet en Chef maximisait surtout son temps de révision sur ses points forts, les Sortilèges et la Défense Contre les Forces du Mal, et l'Histoire de la Magie, qu'il luttait vraiment pour conserver en option.

Enfin l'heure arriva et le Serpentard fut un peu décontenancé par la mise en scène, le rideau, et surtout ce vieillard. Il préféra ne rien dire et hocher de la tête aux instructions, se préparant à toute éventualité, néanmoins cet enfant au milieu de ses jouets était loin d'être parmi les choses qu'il s'attendait à trouver. Il accorda d'abord un sourire qui se voulait rassurant à l'enfant, la situation n'était pas extrême et il pouvait prendre quelque secondes pour lui prêter de l'attention.
«Ne t'en fait pas nous allons régler ça très vite...»
Froid au pied, la consigne était limpide, néanmoins il appréciait l'idée de l'enchainement de métamorphose obligatoire pour aboutir au résultat. Concentré pour être efficace, il braqua sa baguette sur l'un des jouets, ce qu'il pu trouver de plus ressemblant en forme, texture ou couleur à un lapin, puis il mima deux arches comme pour dessiner deux oreilles en prononçant "Lapifors" tout en faisant son possible pour visualiser la manière dont la métamorphose allait s'effectuer. Il s'agissait surtout de ne pas se focaliser uniquement sur les oreilles, finalement assez faciles à projeter visuellement, mais surtout ne pas oublier les formes des pattes, le museau ou les moustaches.

@Aliosus Nerrah
Le jouet que vous avez choisi se transforme en un lapin blanc qui reste immobile là où était le jouet auparavant.

Une fois qu'il eut accompli cette première transformation, Aliosus enchaîna sans délai avec une nouvelle incantation magique. «Pantouflin », articula-t-il d'une voix claire et distincte, tout en traçant dans l'air une esquisse délicate de pantoufle à l'aide de sa baguette. Ce deuxième sort lui parut presque plus aisé, car les lapins, tout comme les pantoufles, possédaient une apparence qui se prêtait à une certaine uniformité. C'était là une grande différence avec les objets destinés au sort Lapifors, qui pouvaient arborer une grande diversité de formes et de caractéristiques. Dans un effort de visualisation minutieuse, Aliosus projeta le résultat final, s'efforçant de maintenir intact le caractère doux, moelleux et apaisant de l'animal, tout en l'intégrant à la pantoufle. Il se souvenait encore clairement du cours associé à cette métamorphose bien qu'il fut maintenant passé depuis trois ans.

Son soucis de vite enchainer les deux sorts était aussi motivé par le soucis de ménager les émotions du jeune enfant en évitant la soudaine disparition de ce nouvel ami à poils, et surtout, il souhaitait éviter qu'il rechigne à mettre ses pieds froids dans les nouvelles pantoufles.

Aliosus s'adressa à l'enfant d'une voix apaisante : « Regarde ceci, lui dit-il en essayant de conserver un ton doux. Voilà une paire de pantoufles, idéales pour te réchauffer les pieds. Dis moi, comment t'appelles-tu ?» Il espérait que le résultat plaise à l'enfant et surtout lui permette de résoudre ce soucis de froid.

@Aliosus Nerrah

Le garçon se saisit des pantoufles et les chausse immédiatement en vous remerciant ! Vous voyez votre examinateur griffonner son parchemin alors que le rideau suivant s'ouvre.

Vous voyez une table avec dessus une peluche de dragon d'une trentaine de centimètres. Le garçon court vers elle et vous la tend en agitant les bras de la peluche comme s'il s'agissait d'un véritable dragon.

Aliosus est soulagé de voir l'enfant se réjouir de ces nouvelles pantoufles, songeant qu'il ne s'était pas trop posé la question de la taille, mais si elles conviennent au petit garçon, tant mieux. Lorsque le rideau d'ouvre, dévoilant la nouvelle situation, le préfet en chef comprends que la thématique autour de cet enfant durera probablement tout l'examen, alors autant essayer de se prendre au jeu, malgré son incompréhension face aux intérêts infantiles. Par exemple, là cette peluche, ça ne lui parle pas vraiment . Au même âge, Aliosus aurait ptobablement soit eu des rideaux à repriser soit il aurait passé du temps dans l'antique bibliothèque à lire des exemplaires centenaires de la gazette du sorcier...

Néanmoins ce n'était pas à propos de lui, mais de l'enfant, qui visiblement appréciait beaucoup cette peluche, mimant son vol.
«Quel dragon tu as là dis moi ! dit il en essayant d'esquiver tout coup de peluche impromptu Que dirais tu s'il volait tout seul, est-ce que ça te ferait plaisir ?»
Le serpentard ne sait pas vraiment si c'est ce qu'on attends de lui, mais "examen de métamorphose" et "dragon" signifient pour lui une chose assez claire et il dirige assez naturellement sa baguette vers la peluche. La visualisation est assez facile grâce à la forme même de la peluche, il est aisée de l'imaginer se changer en vrai dragon miniature volant, ce qui lui laisse tout loisir de se concentrer, notamment sur la gestuelle un peu compliquée du sort qu'il s'apprête à lancer, une sorte de forme de flamme. Il énonce clairement «Draconifors» afin d'émerveiller le petit garçon.

@Aliosus Nerrah

La peluche se transforme en un petit dragon qui s'élance dans les airs. Face à l'animal, l'enfant prend peur et s'enfuie en criant.

Cela ne perturbe pas votre examinateur qui griffonne son parchemin alors que le rideau s'ouvre sur un mur de glace qui vous bloque le passage.

Aliosus était en train de sourire voyant la réussite de son sort, quand l'enfant se mit à paniquer, et avant qu'il n'ait pu réagir ou essayer d'annuler le sort, il s'enfuit. Il se mordit la lèvre si fort de frustration qu'il sentit un léger goût de fer dans sa bouche. Il avait été trop présomptueux, trop prompt à prendre une décision, il s'était laissé entrainer par le moment. Voilà qu'il venait d'arriver à un piètre résultat en terme de relation avec ce petit être qui finalement ne l'accompagnerait pas tout au long de cet examen...

Tans pis, il ne fallait pas se décourager et continuer a faire bonne figure, surtout devant ce mur de glace. Aliosus réfléchit à plusieurs options afin de s'en débarrasser, mais les sorts de feu n'étaient probablement pas ce qu'attendait monsieur Lynch, et seraient de toute façon trop lents à faire effet. Il fallait quelque chose de plus élémentaire, à tous les sens du terme. Il opta pour un des douze sortilèges de transformations élémentaires vus cette année, ils nécessitaient une concentration importante, et là, vu la taille du mur, il allait falloir être vraiment à ce qu'il faisait. Il observa un moment le mur de glace pour jauger de son épaisseur, et imagina qu'il se vaporisât sous l'effet de son sort lorsqu'il le lança, gonflé d'espoir et d'envie de réussir, en traçant un "E" un peu déformé, ou une sorte d'éclair écrasé. «Transforma Agua Aera !»

@Aliosus Nerrah
Le bloc de glace se change en un bloc d'air assez danse qui se dissipe en quelques secondes, vous permettant de passer. Votre examinateur exprime sa surprise tout en écrivant sur son parchemin.

"Un choix intéressant, la suite devrait être facile pour vous !

Le passage est libre et vous voyez devant vous 4 coupoles. L'une bleue est remplie d'eau. Une autre, blanche, est visiblement vide. Enfin, la troisième, rouge, et la quatrième, verte, sont remplies de flammes.

Aliosus laissa échapper un soupir de soulagement lorsque le mur disparu et se dissipa en une masse invisible. La réaction de l'examinateur lui donna du baume au cœur et l'encouragea à ne rien lâcher d'ici la fin de l'examen. C'est dans cet état d'esprit qu'il observa la dernière situation, differentes coupes, differentes couleurs, des éléments à l'intérieur... il était perplexe, se demandant combien de sorts il était sensé lancer et quel résultat était il sensé obtenir cette fois. Il réfléchis un instant et parti du principe que le bleu le blanc et le rouge devaient être associés aux éléments eau, air, expliquant la coupe vide, et feu, et donc qu'il fallait rendre à la coupe verte son élément propre au lieude lui laisser le feu. Il s'agissait donc plus que probablement de la terre, dernier élément non représenté et, s'il interprétait correctement la précédente phrase de l'examinateur, il lui suffisait d'utiliser une autre des douze transformations élémentaires. Afin de réaliser cette métamorphose, il traça un signe proche de la lettre "pi" grecque et prononça "Transforma Ignis Terra" en visualisant la coupe se remplir de terre et le feu disparaître.

Il venait de lancer son cinquième sort de métamorphose et cinq tâches avaient été annoncées, avait il atteint le bout de sa BUSE de métamorphose ou bien lui resterait il une dernière surprise, une dernière situation ?