Ce sujet est destiné à l'examen pratique des BUSE de Métamorphose des élèves des filière Sciences et Complète. Ce sujet est commun à l'ensemble des élèves de cette filière, mais l'examen se déroule individuellement.

Vous attendez devant la salle de Métamorphose, lieu de l'examen pratique des BUSE quand enfin la porte s'ouvre et votre nom est appelé.

La salle a quelque peu changé depuis votre dernier cours, elle semble plus petite en raison d'un grand rideau qui en cache les trois-quart.

"Approchez, approchez ! Un vieux sorcier qui avoisine sans peu de doute le centenaire se trouve devant le rideau et vous invite à venir vers lui. À votre signal, j'ouvrirai ce premier rideau et vous aurez 4 tâches à accomplir. J'espère que vous êtes près !"

Dès votre acquiescement, le sorcier agite sa baguette et le rideau s'ouvre sur un petit garçon au milieu de jouet. Vous le voyez pleurer jusqu'à ce qu'il vous interpelle.

"- J'ai froid aux pieds ! Aide-moi s'il te plaît !"

Quand c'est mon tour d'entrer pour mon examen de métamorphose, j'inspire et gonfle ma poitrine avant de franchir la porte. Je découvre un viellard, ma foi sympathique, que je salue en me présentant. Voilà un examinateur des BUSEs peu commun, pensé-je en souriant. J'écoute cependant attentivement, le plus attentivement possible - puisque je veux atteindre la note maximale - pour capter toutes les informations.

J'acquiesce pour signifier que je suis prête et l'examen commence.

Derrière le premier rideau, un enfant. Je lui souris, j'aime assez bien les enfants, jusqu'à ce qu'il se mette à pleurer. Je m'approche de lui, baguette en main, pour trouver un moyen de réchauffer ses pieds. Avec un petit sourire avisé, j'attrape un jouet et je pointe ma baguette sur ce dernier. Je fais abstraction des pleurs pour me concentrer complètement et prendre le temps de visualiser la transformation du jouet en un lapin vivant, blanc, avec de grandes oreilles et un poil soyeux.

« Lapifors ! »

Lancé-je d'un ton décidé, la baguette braquée sur le jouet.


Je ne sais pas si on peut vous donner des indications, mais si oui, le lancer d'Adaline est réussi !

Adulith entra dans la pièce un peu anxieuse, elle aurait rêvé mieux comme samedi matin, mais maintenant qu'elle était là, elle essaierait de donner le meilleur d'elle-même.

Un vieux sorcier l'accueillit, il n'avait pas l'air sévère, mais on ne pouvait jamais trop savoir ce que les examinateurs pensaient vraiment. A sa demande, elle approcha un peu timidement et se retrouva devant un rideau. Quatre épreuves ? Elle se demanda sur quoi elle allait tomber, mais n'eut pas le temps d'y réfléchir plus avant, car déjà le rideau s'ouvrait.

Elle se trouva devant un enfant au milieu de divers jouets. Adulith n'aimait pas spécialement les enfants, elle ne savait jamais trop quoi leur dire. Mais celui-là avait besoin d'aide, et se plaignait d'avoir froid aux pieds. En même temps quelle idée de rester pieds nus.

Cette réflexion lui donna une idée. Elle avisa un lapin en peluche dans un coin, elle connaissait le sort idéal pour ce genre de situation. Elle prit le lapin et se concentra, en essayant de mettre de côté les pleurs de l'enfant qui étaient assez désagréables. Normalement le sort était destiné à de vrais lapins, mais en cours ils s'étaient déjà entraînes sur des peluches et ça avait fonctionné.
Elle fixa la peluche et effectua le symbole de l'infini avec sa baguette avant de la descendre d'un mouvement sec. Elle se concentra pour visualiser des pantoufles toutes blanches et moelleuses, assez simples mais confortables et faciles à mettre aux pieds d'un enfant qui s'agite. Elle prononça en même temps la formule "Pantouflin !". Mais son esprit fut happé par un reniflement de l'enfant et la peluche resta une peluche.

Adulith réussit à garder son calme, elle inspira profondément, fit abstraction de l'être pleurant à côté d'elle pour se concentrer sur les plus belles et les plus confortables pantoufles qu'elle puisse imaginer. Elle réitéra la gestuelle, prononça à nouveau la formule tout en veillant à rester focalisée sur son objectif et la visualisation du résultat. Cette fois-ci, ça devrait fonctionner.

@Adaline Macbeth

Le jouet sur lequel vous avez lancé la métamorphose se transforme en lapin qui reste en place devant vous.

@Adulith Wen

La peluche devient doucement deux pantoufles, l'enfant les chausse et vous regarde satisfait en vous remerciant. Le rideau s'ouvre devant vous pendant que votre examinateur rempli son parchemin.

Vous voyez une table avec dessus une peluche de dragon d'une trentaine de centimètres. Le garçon, chaussé de vos pantoufles, court vers elle et vous la tend en agitant les bras de la peluche comme s'il s'agissait d'un véritable dragon.

Maintenant que la peluche est devenu un véritable lapin, j’utilise le sortilège qui me permettra de donner à l’enfant des pantoufles bien chaudes. Alors je me concentre à nouveau sur le lapin, qui ne bouge pas d’un poil, et je visualise. Je visualise le lapin en train de se transformer progressivement, son corps s’affaisse, se sépare en deux pantoufles, se remplit de matière inerte (comme de la mousse) et la fourrure des pantoufles garde le blanc du lapin, sa douceur et son épaisseur. Maintenant, je suis prête.

« Pantouflin ! »

Adulith fut soulagée de voir que c'était une réussite, mais il ne fallait pas se reposer tout de suite, car ce n'était que la première épreuve. Elle essaya de ne pas se laisser perturber par l'examinateur qui prenait des notes, mais n'eut de toutes manières pas le temps de trop réfléchir car elle vit l'enfant courir vers une table et y prendre un dragon en peluche.
Il revint ensuite vers elle en faisant voler son faux dragon. Au moins cette fois il ne pleure plus. Elle songea cependant que cet enfant en demandait toujours plus et qu'il faudrait un jour lui apprendre à jouer avec les jouets qu'il avait. D'autant qu'elle avait bien compris ce qu'il attendait d'elle. Une peluche ne lui suffisait pas, il voulait un vrai dragon.
Elle se demanda si c'était bien un jouet pour enfant, un vrai dragon, car ça pouvait être dangereux et un enfant de cet âge ne savait pas vraiment faire attention à ce genre de chose. Mais elle se dit que si c'était ce qu'on attendait d'elle ça ne devait pas être si dangereux, et se souvint que dans tous les cas il ne s'agirait pas d'un véritable dragon vivant.

Elle tendit la main au garçon pour récupérer la peluche et la tint devant elle. Il s’agissait d'un Vert Gallois, à l'air plutôt tranquille pour un dragon - et pour une peluche.
Elle répéta les étapes de la métamorphose, cette fois l'enfant ne pleurait pas et elle parvint à se concentrer plus facilement, heureusement car cette métamorphose était plus difficile que la première.
Elle visualisa la créature vivante et les détails de la transformation, comme les écailles vertes et les battements d'ailes pour qu'elle puisse voler correctement jusqu'au regard qu'elle voulait assez expressif mais pas trop féroce pour ne pas effrayer l'enfant.
Arrivée aux détails de la gueule et du jet de flammes, elle eut une idée. Comme le dragon était destiné au petit garçon, elle visualisa des flammes légèrement bleutés et froides, ainsi, elle pourrait laisser le dragon sans craindre de dégâts. Lorsqu'elle fut satisfaite, elle effectua le geste et prononça la formule draconifors.

Elle avait mis un peu plus de temps pour cette métamorphose qui était plus complexe et elle ne savait pas si elle aurait le temps de recommencer si son sort venait à échouer. Elle espéra également que l'examinateur comprendrait son choix d'avoir fait des flammes froides au lieu de celles attendues et que sa prise de risque ne lui porterait pas préjudice.

@Adaline Macbeth

Le lapin devient une paire de pantoufles que l'enfant chausse immédiatement avant de vous regarder satisfait en vous remerciant. Le rideau s'ouvre devant vous pendant alors votre examinateur rempli son parchemin.

Vous voyez une table avec dessus une peluche de dragon d'une trentaine de centimètres. Le garçon, chaussé de vos pantoufles, court vers elle et vous la tend en agitant les bras de la peluche comme s'il s'agissait d'un véritable dragon.

@Adulith Wen

L'enfant vous regarde exécuter votre métamorphose, mais quand il voit la peluche devenir un véritable dragon, le garçon prend peur et s'enfuit.

Vous voyez que l'examinateur ne s'en préoccupe alors que s'ouvre le rideau sur un mur de glace qui vous bloque le passage.

Adulith, un peu désappointée, regarda l'enfant partir en courant. Décidément, il ne savait pas ce qu'il voulait. Au moins sa métamorphose avait réussie, c'était déjà ça. Et le garçon ne lui demanderait pas encore autre chose.

Elle jeta un regard à l'examinateur qui n'eut aucune réaction suite à la fuite du petit garçon. Elle ne savait donc pas si elle aurait dû prendre une autre décision, et n'eut pas le temps d'y réfléchir plus avant car le rideau s'ouvrit pour dévoiler un mur de glace.

Aucun doute, elle devait trouver un moyen de le traverser. Elle pensa un instant le faire exploser, mais ça ne ferait pas très examen de métamorphose, on attendait sûrement d'elle quelque chose de plus subtile. Elle réfléchit rapidement, faisant défiler dans sa tête les sorts de métamorphose qu'ils avaient étudiés. Elle pourrait peut-être trouver un moyen de faire fondre la glace. Mais pour cela il fallait qu'elle fasse apparaître du feu. Elle regarda autour d'elle mais ne vit rien qui puisse l'aider à créer un feu.

Il fallait qu'elle se dépêche car elle perdait du temps. C'était un mur en glace, donc composé d'eau, il y avait peut-être un moyen de transformer la glace. Elle se souvint des sorts de changements d'état qu'ils avaient étudiés en début d'année. Elle pourrait transformer le mur en liquide, mais alors il s'effondrerait sur lui-même et inonderait la salle, pas sûr que l'examinateur apprécierait. Il ne lui restait qu'une solution, transformer la glace en vapeur. Ainsi, elle pourrait passer à travers. De toutes manière elle n'avait pas le temps de réfléchir à une autre solution, et celle-ci lui semblait assez logique.

Elle approcha du mur, se concentra sur le résultat et visualisa le mur de glace se transformer en un mur de vapeur, prenant une consistance aérienne et perdant de son opacité. Elle s'appliqua à faire le geste adéquat et prononça la formule vaporem fieri.

Elle recula d'un pas, elle avait eut du mal à visualiser la transformation sur l'entièreté du mur, mais il lui suffisait seulement que le sort fonctionne sur un espace assez large pour qu'elle puisse passer, ce serait déjà bien !

@Adulith Wen
Le mur de glace disparaît dans un nuage de vapeur juste après votre execution. Une petite flaque demeure sur le sol mais vous pouvez passer.

Le passage est libre et vous voyez devant vous 4 coupoles. L'une bleue est remplie d'eau. Une autre, blanche, semble vide. La troisième, rouge, également. Enfin la quatrième, verte, est remplie de terre.

Alors qu'elle retenait son souffle, le mur de glace disparut pour lasser place à de la vapeur, le chemin était libre. Elle soupira de soulagement : elle arrivait enfin au bout.

Elle approcha afin de voir ce que lui réservait l'épreuve suivante et avisa quatre coupoles, de quatre couleurs différentes. Deux étaient vides mais les deux autres contenaient de la terre et de l'eau.
Adulith fronça les sourcils, voilà qu'on passait aux énigmes à présent. On ne lui expliquait jamais ce qu'on attendait d'elle, donc elle allait devoir encore deviner. Elle était peut-être sensée remplir les coupoles vides. Elle passa en revue les différents sorts qu'ils avaient appris. Avait-elle le droit de faire passer l'eau ou la terre dans une des coupoles vides ? Devait-elle laisser intactes les coupoles pleines ou étaient-elles également destinées à changer ?
Elle regardait perplexe cette énigme qui lui semblait plus difficile que les précédentes. Elle décida de prendre le problème sous un autre angle. Si elle se fiait aux couleurs, le bleu correspondait à l'eau, le vert à la terre, le rouge ferait donc référence au feu et le blanc à l'air ; ainsi, les quatre coupoles représenteraient les quatre éléments...
Tout s'éclaira, elle devait compléter les quatre éléments et donc se concentrer sur la coupole rouge où il manquait le feu !

Elle se positionna devant la coupole et focalisa son attention en visualisant les particules d'air qui la composaient s'altérer et devenir des flammes rougeoyantes. Lorsqu'elle visualisa clairement les flammes, elle fit le mouvement de baguette qu'ils avaient appris et prononça la formule Transforma aera ignis. Elle baissa sa baguette et attendit de voir si ça avait fonctionné, le cœur battant.