Depuis son retour de Russie, il y avait une petite semaine à peine, Ennis avait eu l'impression de ne pas toucher terre. D'abord le match de Quidditch puis la reprise des cours en tentant de récupérer ce qu'il s'était passé le temps de son absence le tout en ayant une charge de travail lié aux devoirs similaire au reste du temps... Autant dire que les moments de pause étaient rares, ce qui ne l'avait pas empêcher de retrouver son petit-ami dès le dimanche ni de passer une soirée et une partie de la nuit avec Clément pour se raconter leurs semaines. Enfin surtout elle. Ses rapports avec l'anglais avaient évolués. Après quelques mois avec moins de contacts, ils retrouvaient leur complicité... Par moments.

Une semaine où elle n'avait pas eu le temps de s'ennuyer et où, en ce jeudi après-midi, elle en avait marre de se plonger dans ses livres, notes et autres devoirs. Oui, c'était bien elle qui disait - se disait - qu'elle avait besoin de faire autre chose. Malheureusement, le temps n'était pas au beau fixe, voler n'était donc pas une option. Et puis, elle avait déjà eu une séance lors de son cours du matin qui avait tournée à la douche... Très peu pour elle de recommencer, surtout qu'il faudrait être en forme pour son cours d'astronomie du soir et que la veille elle avait dû récupérer pas moins de quatre fille là haut. Lire ne lui faisait pas plus envie et le club de duel n'était pas ouvert.

La jeune fille, qui venait de quitter son cours de Soins aux Créatures Magiques, passa donc devant la bibliothèque puis emprunta l'escalier d'honneur pour gagner les étages. Elle pensait remonter se poser un peu en salle commune mais changea d'optique quand elle entendit deux élèves se plaindre du concierge. Ce qui rejoignait beaucoup les bruits à son propos. Elle-même le connaissait mal et n'avait pas eu beaucoup affaire avec lui pourtant... Pourtant l'homme semblait être - ou plutôt avoir été - un proche de son père. Rarement elle avait vu Briac aussi ému que lors de l'ouverture d'Au pot cassé. L'irlandaise hésitait un instant puis changea de direction jusqu'à se trouver devant la porte du bureau de @Suileabhan Kohler et d'y frapper nettement trois fois de son poing.

Depuis deux semaines, Suileabhan ne décolerait plus. L'image des horribles affiches, et surtout du visage des enfants à la vue de celles-ci, était gravée à l'incendio dans son esprit. Depuis lors, il avait traqué le moindre indice à reporter à la direction du château. Mais il y avait plus encore. Alors que d'un côté, il essayait de se montrer plus prévenants envers ceux qui en avaient besoin, notamment les jeunes choqués qu'il avait pu croiser, l'irlandais était devenu intransigeant face à d'autres : il ne tolérait plus de remarques sur le statut de sang. Sang pur ou né moldu, il était bien décidé à ce que plus personne n'ose se blesser sur la base de telles absurdités. Alors, pour certains, le ton de Suileabhan s'adoucissait, et pour d'autres, les punitions pleuvaient.

Seulement, en cette fin avril, il avait désormais encore plus de choses à passer en revue. Les projets comprenant Sixtine, par exemple, comme la fin de la préparation de la sortie à Pré-au-Lard, ou encore son anniversaire qui ne tarderait. Ou encore, plus loin encore, l'été qui approchait. La période serait propice à son entraînement autant qu'à un repos bien mérité.. ce qui lui fit penser qu'il avait quelques vieux amis à visiter. Il n'avait pas revu physiquement Briac depuis l'année dernière, et ce serait l'occasion rêvée. C'est à cet instant qu'une main sorcière décida de frapper à la porte. Il n'attendait personne, ce qui était une bonne chose : il y'avait moins de risque que cela soit un élève qu'il n'avait pas envie de croiser.

- Entrez.

Alors qu'il laissait la porte de son bureau s'ouvrir, l'irlandais se félicita d'avoir préparé du thé.

La voix de l'homme qui occupait le poste de concierge retentit rapidement et distinctement peu après la fin des coups qu'elle donna contre le panneau de bois de la porte. Sans réelle hésitation, la châtain ouvrit alors cette dernière pour entrer dans la pièce. "Bonjour Mister, je suis désolée de vous déranger." Elle eut un temps d'arrêt de quelques secondes. Le fait que le sujet n'ait strictement rien à voir avec la vie de l'école, qu'il restait pour elle un parfait inconnu, elle eut un doute passager qu'elle chassa. Elle n'allait pas faire demi-tour, pour qui passerait-elle? Elle prit donc le temps de refermer tranquillement la porte et s'avança à proximité d'une chaise se trouvant du côté visiteur du bureau. Elle ne prit pas place tout de suite, attendant d'y être invitée, mais se permis d'en dire plus sur la raison de sa venue. "J'aurais voulu vous parler d'un sujet d'ordre privé. Est-ce que c'est possible?"

L'irlandaise n'avait plus qu'à patienter jusqu'à ce que l'homme lui réponde. Elle savait assez peu de ce dernier, le peu que ce que son père avait pu lui dire. Un peu plus âgé que lui, de la même maison, un intérêt pour les runes. Et puis la sortie de Poudlard du plus vieux, quelques lettres échangées avant que les réponses ne s'espacent. Briac dépeignait donc une relation de simples amis. Mais à l'avoir vu en novembre, c'était bien plus que ça. Comme les questions auprès du Patriarche ne semblaient pas porter leurs fruits, elle optait donc pour cette deuxième option.

Il pensait au père, et voilà que c'était l'enfant qui débarquait sans prévenir. Une fille chez qui il retrouvait fugacement les jeunes traits d'un homme qu'il avait connu enfant, et une préfète qu'il connaissait mal et dont on lui avait dit beaucoup de bien. Que du bien, pour être un peu plus exact. Et alors qu'elle s'avançait dans la pièce, Suileabhan l'invita à prendre place sur une des deux chaises qui lui faisait face, saisissant au passage une sorte d'hésitation qui ne le fit pas vraiment s'interroger. Après tout, il avait l'habitude que les élèves du château, même les plus sérieux, hésitent à parler devant lui ou lui adresser la parole, et il ne s'en offusquait pas. Après tout, c'était aussi un choix de sa part.

La Gryffondor cependant n'hésita plus bien longtemps à révéler la raison de sa présence.

- Il serait dommage de vous faire rebrousser chemin après être montée jusqu'ici. Et bien, je suis aussi là pour ça, même si sans doute moins que votre frère ou Miss Vermillon.

Pour être tout à fait honnête, il ne se sentait pas du tout fin psychologue, bien au contraire, mais ce n'était pas la première fois qu'un résident du château venait le voir pour des sujets plus privés, et il n'avait pas pour habitude de faire mariner un enfant dans le besoin. Suileabhan ne pouvait cependant pas s'empêcher de se demander de quoi allait bien pouvoir lui parler la jeune fille. S'agissait-il de quelque chose la concernant, où, plus déroutant encore, quelque chose qui le concernait lui ?

- Vous aimez le thé, Miss O'Belt ?

Sans attendre sa réponse et à l'aide de sa vieille baguette, il remplit une tasse qu'il porta jusqu'aux mains de la fille de son vieil ami.

- Je vous écoute, dites-moi tout.

Ennis vint prendre place sur la chaise qui lui était désignée en disant un discret mais sincère "Merci." L'homme qui lui faisait face restait une énigme qui, d'une manière ou d'une autre avait eu et avait peut-être toujours sa part dans ce qu'était son père. "J'ai bien peur que ni l'une ni l'autre ne soit en mesure de m'aider, contrairement à vous." Répondit la sixième année au concierge lorsque celui-ci mentionna les deux soignants du château. L'homme lui proposa ensuite du thé. "Tout à fait." Acquiesça-t-elle en réceptionnant la tasse avec l'habitude de ceux qui vivait dans le monde sorcier depuis l'enfance.

- "A dire vrai, j'ai déjà abordé le sujet avec mon frère, mes deux frères, mais il semblerait qu'il n'en sache pas plus que moi." Poursuivit-elle dans le but d'introduire doucement le sujet de ses questions, un sujet autour duquel elle choisit de ne pas tourner plus que nécessaire. "Il s'agit de mon père." Posa-t-elle en abaissant ses mains pour les poser sur ses genoux, la tasse toujours bien lovée dans le creux de ses paumes. Une posture qui - si elle l'avait bien compris - l'homme devrait reconnaître pour être celle apprise aux jeunes filles comme elle. "Je comprendrais que vous ne souhaitiez pas répondre puisque cela vous concerne aussi, je crois." L'irlandaise ne comptait pas obtenir d'informations coûte que coûte, loin d'elle l'idée de se mettre à dos le concierge et ami de son père. "J'aurais aimé mieux le comprendre, il n'est pas de ceux qui s'ouvrent facilement," le croup n'a fait aucun fléreur, "et comme nous avons eu une période de froid, je n'ose pas vraiment lui poser de questions à propos de ses années ici ou de son enfance." Elle ne lui connaissait aucun autre ami de cette période que celui qui occupait ce bureau. "Et comme la seule fois où je vous ai croisé en étant avec lui, Au pot cassé, il avait l'air particulièrement ému, je me dis que vous deviez être particulièrement proches."

Lorsqu'il entendit finalement que la jeune fille voulait lui parler de son père, Suileabhan comprit. Et en même temps, son visage changea d'expression, passant brièvement par la surprise, pour finir sur un sourire presque.. fatigué.

- Votre père a, ou plutôt fait encore aujourd'hui partie de ceux que je peux appeler mes amis, oui.

Il caressa sa barbe quelques instants, avant de planter un regard ardent teinté d'une pointe de douceur dans les yeux de la jeune femme.

- Je veux bien répondre à vos questions. Je ne sais pas quelle est la philosophie de Briac à ce sujet mais, pour ma part, je suis de ceux qui pensent qu'un enfant n'a rien à ignorer de ses parents.

Tout en prononçant ces dernières paroles, l'irlandais pensa, un peu amer, qu'il n'y avait sans doute qu'avec une histoire comme la sienne qu'on pensait ce genre de choses. Mais malgré tout, il y tenait.

- Vous vous en doutez sûrement au vu de nos âges, mais j'ai effectivement rencontré votre père à Poudlard. Lorsque je l'ai connu, il n'était encore qu'un tout jeune élève de Serdaigle, et j'étais son aîné. Mais avec Briac, des choses aussi triviales que l'âge n'ont pas vraiment d'importance. Avec lui, je suis rapidement passé des conseils sur un domaine de la magie aux salutations amicales.

Suileabhan s'interrompit à nouveau en pensant à son enfance. Les sept années qu'il avait vécu à Poudlard étaient comme un rêve qui lui semblait presque inaccessible aujourd'hui, malgré le fait qu'il avait repris contact, et plus encore, avec nombre de ses anciens amis.

- Que voulez-vous savoir ?

Ennis eut bien du mal à interpréter le changement d'expressions qui s'était opéré sur le visage du concierge. Elle ne voyait pas ce qu'il fallait en conclure et, préférant imaginer le scénario le moins bon pour sa personne, se dit qu'elle devait avoir franchi une limite sans forcément savoir où elle se situait exactement. Malheureusement pour son intuition mais heureusement pour ses questionnements, elle s'était trompée. Suileabhan Kohler acceptait de lui apporter ce qu'il savait de son père encore enfant puis adolescent et il le faisait avec un lueur dans le regard qu'elle n'avait pas vu chez beaucoup d'autres adultes à Poudlard - en dehors de son frère et du meilleur ami de ce dernier bien entendu. L'homme était en réalité le troisième, et y voir ce scintillement lui faisait avoir instinctivement confiance en lui. Elle serait bien en mal d'expliquer pourquoi, mais c'était ainsi.

La Gryffondor écouta donc celui qui devait être un ancien Serdaigle. C'était du moins ce qu'elle supposait de son discours. "Je crois que je ne saurais pas dire si c'est volontaire ou non de sa part mais mon père n'est pas très expansif, ni très loquace quand il s'agit de lui. Et je n'ai jamais vraiment osé lui posé des questions. Ni à ma mère." Expliqua-t-elle sans vraiment se rendre compte que c'était une reformulation de ce qu'elle avait déjà dit auparavant. "Est-ce qu'il avait beaucoup d'amis ou simplement quelques-uns? Vous a-t-il parlé de sa famille?"

- Les parents..

Suileabhan avait ainsi commencé sa phrase par ce qui était plus le début d'une réflexion personnelle que la trace d'un vieux ressentiment qui n'avait plus lieu d'être aujourd'hui.

- Les parents et les enfants sont rarement les uns envers les autres loquaces, souvent parce que les premiers oublient bien facilement ce que c'était que d'être à leur place. Mais parfois, nous sacrifions nous-même la possibilité de ces discussions. Gardez-le en mémoire.

Un instant pensif, Suileabhan réfléchit alors aux questions de la jeune fille.

- Quand j'ai quitté Poudlard, Briac s'était constitué un bon petit cercle, de connaissances plus que d'amis ceci dit. Il avait cependant quelques amis, des vrais, dans lesquels j'aime à me compter encore aujourd'hui, même si rarement de son âge. Il faut dire que même plus jeune, les centres d'intérêts de votre père, pour ne pas parler de maturité, rejoignaient ceux d'un cercle on ne peut plus hétérogène en âges et maisons.

Le concierge s'interrompit un instant pour finir sa tasse avant de l'envoyer flotter ailleurs.

- Nous avons en effet beaucoup parlé famille, mais je ne suis pas certain que ce soit à moi de l'évoquer avec vous. Ce que je peux vous dire sans peine en revanche, ce que nous partagions la même éducation parentale, lui peut-être encore plus que moi. Vous savez comment sont les vieilles familles sorcières au sang bien protégé. Strict est parfois un euphémisme, avec peu de place aux sentiments et à la discussion. Dans un sens, j'ai peut-être eu de la chance de naître enfant unique d'une telle famille affaiblie. Mais je pense que cela n'a pas empêché Briac de devenir un homme bien.

Repensant au passé, Suileabhan faillit à son tour poser une question à la Gryffondor, avant de se raviser. La réponse à sa question muette était en fait évidente, et le sorcier sourit intérieurement en comprenant qu'il ne s'était pas trompé sur le compte de son vieil ami.

La situation aurait pu la faire sourire si, mue par un instinct dont elle ne savait l'origine, elle n'avait pas porté un respect fort et immédiat à l'endroit du concierge. Certes elle avait pris conscience qu'elle accordait à certains hommes une confiance rapide mais c'était différent. Même à ces personnes elle prenait sur elle d'attendre de voir si cette confiance était méritée, tout comme le respect qui allait avec. Là c'était différent. Confiance dans l'adulte aux origines allemandes, elle ne savait pas si elle en avait. Son père oui, c'était indéniable - même après des années de silence si elle avait bien saisi. Mais un respect profond ça c'était certain, certain et nouveau. Aussi s'abstint-elle de laisser ce sourire naître sur ses lèvres quand elle constata qu'il avait ces mêmes formulation un peu sibyllines que celle du Patriarche O'Belt. Diarmuid lui avait dit que leur grand-père était un peu du même genre. Mais cela ne l'empêcha pas de saisir ce qui lui était dit. C'était à elle aussi de prendre sur elle et d'oser poser des questions. Le briseur de sort ne pouvait pas deviner les interrogations qu'elle pouvait avoir, il allait falloir surmonter la crainte d'être renvoyée d'où elle venait.

Puis vint le temps des réponses dont elle s'abreuva autant que du thé qu'elle tenait dans ses mains. Suileabhan Kohler ne lui apprenait rien de très particulier pourtant, cela lui permettait de mieux comprendre la valse des personnes qui avait pu venir ou non dans la demeure familiale. Car en dehors des réceptions, il n'y avait effectivement eu qu'une poignée de personnes qui étaient invités chez eux. Dont leurs parrains et marraines respectifs mais... ceux et celles-ci n'avaient jamais eu un grand rôle dans leurs vies d'enfants ni même d'adultes pour ce qui concernait ses frères.

La Gryffondor termina sa tasse à peu de chose prêt en même temps que son interlocuteur et se permit de la faire voler au même endroit que sa jumelle avant de revenir vers le concierge. Elle baissa les yeux un instant... Voilà typiquement une réponse qu'elle allait devoir aller chercher par elle-même. Car c'était bien au sujet de cette tante fantomatique qu'elle espérait parler. Quoiqu'elle avait là matière à réfléchir tout de même. Elle hocha d'ailleurs la tête plusieurs fois et se permit alors. "C'est ma mère qui s'est surtout occupé de notre éducation comme dans toute vieille famille sorcière. Mais je crois que je n'aurais pas pu être enfant unique." Elle fit d'ailleurs un signe négatif de la tête pour l'appuyer avant de rebondir sur la dernière phrase. "Mon père... Je pense que quelque chose en lien avec sa sœur a fait qu'il... a changé récemment. Envers nous je veux dire. Ou lui... Je ne saurais pas l'expliquer" C'était confus à dire parce qu'elle sentait qu'elle manquait cruellement d'éléments. Par contre, vu tous les efforts déployés par son père depuis un peu plus d'un an, elle devait avouer que l'ami de ce dernier avait raison en parlant d'homme bien.

Mais est-ce qu'être bon allait suffire dans l'entreprise dans laquelle il s'était lancé? "Malgré son cercle et son entrée à la Chambre, même si j'espère, j'ai peur qu'il ne puisse pas œuvrer comme il le voudrait." S'inquiéta-t-elle alors, faisant glisser le sujet. "Et qu'il soit un jour jugé aussi coupable que les autres." Même s'il essayait d'instiller des idées bien plus modérées, l'une après l'autre. Mais ça, elle ne le dit pas.

Suileabhan se laissa un instant attendrir devant l'amour muet mais criant que la préfète portait à son père. Tellement, qu'à l'évocation de la sœur de Briac, il faillit confier à la jeune O'Belt bien plus qu'il ne s'était permis de le faire. Faillit seulement, car il se reprit soudainement lorsqu'Ennis évoqua la sphère politique dans laquelle évoluait désormais son ami. Il avait désormais sa propre vision des choses et il faudrait peut-être d'ailleurs qu'il parle au patriarche O'Belt à ce sujet. Mais ce n'était ni le moment, ni le lieu pour évoquer ce genre de choses.

- Je connais au moins un souvenir que je peux rappeler à votre père pour qu'il s'ouvre peut-être davantage à vous. Mais je vous conseille cependant de ne pas vous en remettre à moi. Nous avons pris le temps de parler de votre père, et il est désormais temps de parler à votre père. Aussi inaccessible qu'il paraît l'être, c'est important pour vous autant que pour lui.

Suileabhan aurait pu rajouter qu'il en savait quelque chose mais il n'avait aucune envie d'évoquer la mort de sa propre mère avec la Gryffondor.

- Mais, dans un autre contexte, nous aurons peut-être tous les deux l'occasion d'entendre votre père parler de lui-même de moments plus légers de son passé au cours de l'été prochain.

Après un clin d'œil en direction de la jeune fille, il se rendit compte que le temps avait bien filé.. et que sa montre faisait apparaître l'image d'un élève bien turbulent cette année.

- Maintenant, si vous voulez bien m'excuser. J'ai une ronde à faire, et un de vos petits camarades à intercepter avant qu'il ne provoque une nouvelle pagaille. À bientôt, jeune fille.


Désolé pour le retard, fin de RP pour moi !