Narcisse écouta en fronçant les sourcils, puis il repensa à la fois où il avait assisté au duel de blagues qui avait mal tourné. Et puis la fois où Kelly s'était faite ligoter... Il soupira, en se frottant la tête, il y avait effectivement quelques petites tensions dans cette école, mais il n'était pas certain de comprendre pourquoi. Il se tourna vers Orlaith en souriant.

- Yo Orlaith ! Elles étaient trop bien ! Et les tiennes ?

Puis il la laissa regarder l'affiche, avant de s'offusquer quelque peu, incapable de comprendre sa réaction, les mains sur ses hanches.

- Hein ? Mais, c'est super important ! Evidemment que c'est pas l'humiliation l'but de l'école ! Miss Priddy elle est super sympa, évidemment qu'elle a quelque chose à faire ! Et puis c'est super important d'en discuter, ça résout tout !

Il était convaincu de ce qu'il disait, hochant fermement la tête, avant de malgré tout tapoter l'épaule de son amie, un sourire bienveillant aux lèvres. Tout le monde avait besoin d'une main tendue de temps à autres. Il se tourna ensuite vers Astrid.

- Yo Astrid ! Y'a Miss Priddy qu'a mis une super affiche pour aider les gens qui ont des problèmes ! Mais en vrai c'est toujours super important d'communiquer !

Eileen était tellement concentrée sur l'affiche qu'elle sursauta quand on s'adressa à elle :
- "Hey ! Salut Carmen ! Ca va et toi ! Hello Astrid ! En forme ?"

Orlaith eut une réaction violente qu'elle ne comprit pas mais elle laissa Narcisse réagir. Après tout, c'est à lui qu'elle s'était adressée et elle ne connaissait pas vraiment la Gryffondor. Pourtant, elle trouvait qu'elle y allait fort à parler d'humiliation...

Elle se rendit compte que ce qu'elle craignait s'était produit à l'écoute de ses camarades : des brutalités physiques avaient eu lieu... Elle repensa au cours avec Mrs Valerion l'année précédente. Le maléfice du morveux en avait choqué plus d'un... Etait-ce ce qui était visé ? Y avait-il plus ?

Sans s'adresser vraiment à quelqu'un, elle s'exprima :
- "Je trouve que c'est une bonne initiative ! On ne sait jamais vraiment quoi faire dans ces cas-là..."
Malheureusement pour elle, elle savait de quoi elle parlait, ayant été une victime quelques années plus tôt. Ce n'était pas elle qui avait réagi mais sa meilleure amie de l'époque... Elle, elle se sentait incapable de se défendre à l'époque...

Eileen tente de comprendre et affirme son soutien à l'affiche.

@Carmen Stanfield, @Astrid Keaty
@Orlaith Ó Súilleabháin, que de violence !
@Narcisse Brando, merci de réagir si posément !
@Erza McGowan, welcome si tu veux te joindre à la discussion

Sarah avait assez à faire pour ne pas trop s'occuper des conversations de couloirs. Concentrée sur son livre et ses parchemins qu'elle remplissait doucement de notes diverses, elle remarqua à peine l'entrée de la préfète de Gryffondor dans la salle de classe. Ce fut la voix de la jeune O'Belt qui la fit réellement réagir.

Un instant, l'adulte resta silencieuse, ne comprenant pas vraiment de quoi parlait l'adolescente. Un délai ? Pour parler de quoi ? Soudain, elle fit le lien avec l'affiche et les discussions qu'elle entendait vaguement depuis quelques minutes.

" Il n'y a pas de délais Miss O'Belt. Dans tous les cas, se confier ou confier ses doutes permet de prendre du recul sur la situation, de se décharger ou de cesser de culpabiliser. Si les problèmes sont déjà réglés, les partager peut néanmoins servir aussi aux autres. C'est parfois seulement en croisant des témoignages qu'on peut réellement prendre l'ampleur de certaines situations et agir de façon cohérente et efficace. "

Sarah était néanmoins surprise de cette intervention.

Sarah répond à Ennis.

Les mains dans les poches, je longe les couloirs en réfléchissant à mon plan d'attaque de cette année. Mes perspectives ont changé, ma vision entière a changé et je dois être prudent. Je ne peux plus me permettre de finir une nouvelle fois dans le bureau de Miss Priddy et d'entendre de sa bouche que des adultes s'inquiètent pour moi. Il n'y aura plus d'inquiétude, et plus de soudaine entrevue dans son bur... C'est quoi ce troupeau et cette affiche ?

Je m'avance discrètement en souriant poliment à celles et ceux déjà en discussion, les slalome et me positionne devant la nouveau décoration de la porte. Je fronce les sourcils, sors les mains de les poches pour mieux me concentrer sur ce que je lis et relis encore et encore. Les mâchoires serrées, je penche la tête dans la salle pour voir si Priddy est seule.

Je m'avance tout de même, fixant ma directrice de maison et réfléchissant à ma résolution de l'année. Je ravale mon agacement, sors mon sourire le plus doux et convaincant et attends sagement, légèrement à l'écart que la conversation entre les deux se termine.

- Bonjour Miss. Pourquoi cette affiche ? Il s'est déjà passé quelque chose ?

En ce début d'après-midi, premier jour officiel de rentrée bien qu'en tant que 3ème année, elle n'avait pas cours aujourd'hui, Constance montait tranquillement les marches du Grand Escalier dans l'idée de se rendre à la volière. Oui, elle voulait envoyer une lettre à ses proches pour prévenir qu'elle était bien arrivée et s'enquérir de leur rentrée. La base, quoi. Sauf qu'arrivée sur le palier du troisième étage, elle perçut un léger brouhaha sur sa droite et stoppa brièvement son pas. Tournant la tête curieuse, la main toujours sur la rambarde, elle avisa un petit rassemblement d'élèves aux abords de la salle de classe de Miss Priddy.
Un attroupement qui lui faisait penser à ceux de fin d'année dernière. Qui n'avait rien amené de bon. Mais, là, ça s'trouve, c'était différent.
Hésitante, elle regarde en haut des marches puis à nouveau vers ses camarades plus loin. Elle devrait continuer sa route. La curiosité n'était pas toujours une bonne chose. Un éclat de voix du côté du couloir la ramène à la réalité et fronçant un peu les sourcils, décide de s'approcher. S'il y a un problème et qu'il n'y a pas moyen de calmer la situation en parlant, au moins elle pourrait ensuite prévenir un préfet ou même la DDM.

Avançant d'un pas régulier tout en espérant qu'il n'y avait rien de grave, elle finit par aviser l'affiche qui se distingue entre les visages de tous âges de ses camarades.
Lisant calmement son contenu, elle ne peut s'empêcher de pincer un peu les lèvres. En soi, le message est tout à fait cohérent, et la présence de cette affiche est compréhensible vu les évènements de l'an dernier mais... cela allait-il vraiment arranger les choses ?

Constance arrive à son tour silencieusement, consulte l'affiche et se questionne sur la portée de celle-ci. Elle devine aisément qu'elle est là en lien avec les évènements de fin d'année dernière (affichages haineux, évènements avec Miss Valérion...) mais se demande si cela va vraiment aider. On est dans une école, il y a toujours des problèmes de ce genre - école sorcière ou moldue.

284 - libre à vous d'interpeller Constance

Trop heureuse de pouvoir arpenter à nouveau les couloirs de son école adorée, la petite brune en uniforme de Gryffondor se baladait gaiement dans les couloirs. Elle n'avait pas cours aujourd'hui, mais le repas de midi était passé et elle remontait tranquillement dans sa salle commune. Son attention fût cependant retenue au détour d'un couloir du troisième étage ; un attroupement était formé devant une salle... La salle de sortilèges de Miss Priddy ! Oh non, il n'y avait pas de problème au moins ?!

Susan s'approcha doucement, un grand sourire sur le visage, qui s'élargit encore plus en voyant Narcisse, Orlaith, et d'autres membres de sa promotion.

- Coucou ! Dis donc, ils ont changé l'emploi du temps ? On a sortilèges ?

Un petit vent de panique passa sur le visage de la deuxième année, qui commençait bien mal l'année si elle avait failli louper déjà un cours ! Mais non, ils semblaient tous regarder une affiche sur la porte, et puis il y avait d'autres gens d'autres années aussi, alors ce n'était sûrement pas ça. Se mettant sur la pointe des pieds pour voir ce dont il s'agissait, son visage auparavant si joyeux se ferma complètement. Plus une trace de sourire, ou de plaisir à être ici. Reposant ses pieds à plat, la jeune fille fronça les sourcils qui surplombaient un regard triste, et, sans un mot, quitta le groupe pour repartir d'un pas vif, comme si elle souhaitait s'enfuir d'ici au plus vite.

Susan rejoint le groupe, de très bonne humeur, et se ferme comme une huître en voyant l'affiche, avant de s'en aller très rapidement, sans demander son reste.

@Narcisse Brando, @Eileen O'Brien, @Orlaith Ó Súilleabháin, @Astrid Keaty pour la promo des beaux yeux que Susan interpelle

Ernest n’avait jamais eu la sensation qu’un été ait été aussi long que celui qui venait de passer. Deux mois à tourner en rond dans la maison, à se morfondre de ne pas pouvoir utiliser de magie. Une vraie torture ! Alors sa mère avait tenté de l’occuper en lui proposant de faire des cartes pour ses amis. L’adolescent était assez friand d’origami, de kirigami et tout autre bricolage en “gami”. Mais des copains, il n’en avait pas tant que ça et le tour avait été vite fait. Alors il repensa à une remarque qu’avait faite miss Priddy. Elle aussi aimait bien les cartes.

Après réflexion, le petit brun avait pris la décision de lui donner en dehors des cours. Pas question de faire le fayot devant toute la classe. Et puis c’était pas pour faire le fayot. Juste qu’il s’ennuyait. Et puis il n’aurait pas osé. Déjà là, il lui avait fallu prendre son courage à deux mains. Alors en arrivant au troisième étage et en voyant le monde agglutiné dans le couloir, son audace se dégonfla comme un ballon de baudruche. Ernest se ravisa et fit demi-tour sans voir que dans sa trajectoire, une autre élève arrivait avec élan. Il la percuta de plein fouet.

“J’suis désolé.. pardon… je.. ah.. Salut, Susan... je.. ça va ?”

Ernest projette de rendre visite à miss Priddy mais se dégonfle en voyant le monde. Il percute Susan avec force.

Il sembla assez évident à Ennis que la professeur, plongée dans son travail, ne s'attendait pas spécialement à être interrompue et encore moins questionnée. Pourtant, la préfète ne se sentait pas mal de l'avoir fait, même s'il avait fallu plusieurs secondes pour obtenir réponse. Elle hocha la tête à mesure qu'elle écoutait, notant l'arrivée d'autres élèves ais souhaitant tout de même poser une autre question qu'elle commença à formuler. "Si le... problème est déjà réglé et qu'on en parle à ce genre d'association est-ce que," l'irlandaise fut coupée dans son élan en prenant conscience de la présence d'un jeune Poufsouffle qui attendait certainement de pouvoir discuter avec sa directrice de maison.

Si la septième année s'était sentie à discuter, elle ne se voyait pas parler, même à mots couverts, de ce qui avait pu se passer chez elle à la portée des oreilles de tous. "Non laissez, je..." Elle chercha un échappatoire et ses yeux se posèrent sur son poignet, sa montre. "...ne dois pas arriver en retard au cours du professeur Dawson." La spécialiste de Sortilèges ne serait certainement pas dupe, mais tant pis. Et tant pis aussi si elle interrogeait d'autres professeurs, dont l'ancien directeur des Gryffondor, ou encore son frère. La châtain recula puis tourna les talons, si personne ne la retenait, elle avait de quoi réfléchir.

Ennis écoute @Sarah Priddy puis amorce une nouvelle question avant de prendre conscience de la présence d'autres élèves, notamment @Lukas Sharp, et trouve une excuse pour filer.

Elin commençait à découvrir le château petit à petit. Aujourd'hui les premières années n'avaient pas cours, alors elle était contente de pouvoir explorer un peu les environs.

Alors qu'elle se trouvait dans le couloir du troisième étage, la petite fille vit une agitation qui semblait se trouver près d'une salle de cours. Elle s'approcha donc avec sa curiosité légendaire pour essayer de voir ce qui faisait l'objet d'autant de personnes.

Une affiche sur les violences faites aux enfants était accrochée. La petite fille n'était pas étrangère à ce type de campagne puisqu'elle en avait eu une dans son école Moldue l'année passée. Cependant, voyant la magie comme quelque chose de tout beau, tout propre, elle ne s'était pas encore fait la réflexion que de telles choses pouvaient également se produire dans le monde des sorciers.

Elin observait donc l'affiche de manière assez surprise. Elle ne faisait pas attention aux personnes autour d'elle, ne reconnaissant de toute manière aucun élève présent dans les alentours.

L'affiche la fit tout de même réfléchir sur le comportement de sa mère qui l'avait évitée pendant toute la fin des vacances et même prise plutôt de haut après avoir appris qu'elle était une sorcière. S'agissait-il de comportement abusif ?

Elin est assez surprise de voir qu'il existe également des violences dans le monde sorcier. Elle ne parle à personne et est en pleine réflexion par rapport au comportement que sa mère peut avoir certaines fois. (En réalité elle ne subit pas vraiment de violences mais elle est jeune alors elle a du mal à faire la différence). Si vous souhaitez interagir avec elle, n'hésitez pas !

C'était un échange des plus étranges. Décousu était peut-être le mot convenant le mieux voire silencieux. La préfète rouge et or sembla soudain changer d'avis et prendre la fuite devant l'arrivée d'un jeune Poufsouffle que Sarah ne connaissait que trop bien. L'enseignante nota de revenir sur cette conversation à mi-mot un autre jour avec Ennis O'Belt ou avec un autre adulte la connaissant, peut-être Rafael. Sarah savait qu'il appréciait particulièrement son ancienne préfète.

Repoussant ce projet à plus tard, l'adulte se concentra sur le présent et le petit brun qui semblait déjà bien revendicatif en ce début d'année.

" Il n'est pas nécessaire d'attendre la collision pour redresser le manche de son balai Monsieur Sharp. En tout cas, j'ai vu et entendu parler l'an dernier de violences qui ne devraient pas exister à mon sens. Ni ici entre les murs de ce château ou dans l'enceinte du parc, ni ailleurs. "

Elle ne savait que trop bien qu'on acceptait parfois n'importe quoi juste parce qu'on ne se rendait pas ou du moins plus compte de l'anormalité de la chose.

Sarah s'étonne du comportement de @Ennis O'Belt et répond posément à @Lukas Sharp