Inscription
Connexion

30 sept. 2023, 11:29
Un tapotis de travers  RPG+ 
Vendredi 2 Octobre 2048,
avec @Ashley Houston


Aujourd'hui, c'était vendredi, ce qui signifiait que ce soir là, Brynn avait un cours d'Astronomie. Le petit garçon aimait bien ces cours, où il avait l'autorisation de sortir de sa salle commune la nuit pour aller observer les étoiles. Dans ces moments là, il se sentait toujours tout petit, plus petit que d'habitude, et il se sentait comme faisant partie d'un tout beaucoup plus grand. Quelque part, ça le rapprochait de la maison, et des fois où il été resté le soir avec son papi dans le jardin, en espérant voir des étoiles filantes.

Être vendredi après-midi, cela voulait également dire qu'il allait aller se réfugier dans son lit pour faire une petite pause. C'était ses parents qui lui avaient conseillé de faire une petite sieste ou au moins un petit temps calme le vendredi, pour se reposer de sa semaine et être en forme pour les cours du soir. Après tout, il n'avait pas de cours le lendemain et il pouvait donc se permettre de ne pas faire ses devoirs pendant tout l'après midi.
Cette sieste, Brynn sentait qu'il en avait bien besoin, aujourd'hui, car même s'il était grand, sa semaine avait été fatigante. Le matin même, son cours de Potions lui avait semblé interminable, tandis qu'il devait se concentrer dans une pièce sombre pour écouter sa professeur parler des ingrédients de la Pimentine. Le déjeuner avait achevé de le fatiguer, les cliquetis des couverts faisant comme d'habitude concurrence avec le vrombrissement de la Grande Salle et les discussions animées de ses voisins les plus proches. Sortant de table assez rapidement, il avait donc erré dans les couloirs frais un petit moment avant de se décider à venir toquer à la porte du repaire des Poufsouffles.

Pour se retrouver soudainement aspergé d'un liquide à l'odeur aigre.

La première réalisation de Brynn fut qu'il était complètement mouillé. La deuxième fut qu'il avait mal : il avait reçu du liquide dans les yeux et ceux-ci le brûlaient. La troisième fut celle qui lui permis de comprendre ce qu'il venait de se passer, l'odeur : il s'était trompé dans le rythme qu'il avait tapoté sur le tonneau et venait de se faire couvrir de vinaigre, en punition.

Ses yeux pleins de vinaigre, qu'il clignait désespérément en essayant de chasser le liquide intrus, se remplirent progressivement d'un autre liquide, plus salé. Comment allait-il faire, lui, maintenant ? Tout mouillé, sentant le vinaigre, et du mauvais côté de sa salle commune ? Il ne voulait pas reprendre le risque de se retrouver encore aspergé et n'avait de toute façon plus envie de se retrouver dans sa salle commune, qui venait de le trahir. C'était quoi ce code, de toute façon ? C'était totalement stupide. En plus, tapoter le rythme Hel-ga Pouf-souffle, qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Helga Poufsouffle n'aurait-elle pas pu choisir un rythme connu qui ne soit pas son prénom ? Ou plus simplement lancer une protection magique qui ne laissait passer que les Poufsouffles ? Ça lui semblait à lui bien plus intelligent, puisque cela aurait le mérite de laisser passer les Poufsouffles tête en l'air et de ne pas laisser passer les Serdaigles, Serpentards ou Gryffondors un peu observateurs. Sans compter que c'était beaucoup moins méchant. C'était quoi cette idée, de jeter du vinaigre sur quelqu'un ? C'était pas drôle, ça sentait fort puis en plus ça faisait mal ! Il était sûr, lui, que s'il jetait un verre de vinaigre à la figure d'un de ses camarade, il perdrait au moins 25 points !

Le petit garçon, qui été resté jusque là immobile, encore un peu sous le choc, se décida à courir jusqu'aux toilettes les plus proches, qu'il ne savait d'ailleurs pas réellement situer. Y-en avait-il à son étage ? Il ne savait plus. Par contre, il y en avait peut-être à l'étage du dessus : il lui semblait avoir vu une paire de lavabos l'autre jour, en revenant d'une salle d'études. Changeant de cap, il grimpa les escaliers quatre à quatre avant de finalement retrouver la porte qu'il cherchait et qui cachait bien des lavabos. Un soupir de soulagement s'échappa du petit sorcier et il se rapprocha d'un robinet, ouvrant le passage à une eau claire qu'il s’étala dans les yeux. Il s'en mettait absolument partout, mais ça n'était pas grave.

« Aaaaah, bark bark bark »

Le vinaigre, c'était assez mauvais, et de l'eau pleine de ce liquide traître venait de lui glisser sur la langue.
Dernière modification par Brynn Wathen le 02 oct. 2023, 23:50, modifié 1 fois.

Code couleur : #83620b — Première année RP — Fiche PR

02 oct. 2023, 20:23
Un tapotis de travers  RPG+ 
2 Octobre 2048
Toilettes abandonnées – Poudlard
2ème année



Le vendredi, je n'ai jamais cours l'après-midi. C'est plutôt pratique pour s'avancer dans ses devoirs et ainsi n'avoir que du temps libre le week-end, mais le problème c'est qu'on s'ennuie facilement quand on a tout fini. Ce qui est actuellement mon cas. Je serais bien allée me reposer dans les dortoirs, mais je ne suis pas assez fatiguée et je n'aime pas les siestes. Aller à la bibliothèque aurait pu être intéressant, mais j'y suis allée hier et n'ai pas besoin d'y retourner. Trouver Natanaël ou Valerian aurait aussi pu être une solution, mais je n'ai pas envie de m'embêter à les chercher partout dans le Château, surtout qu'ils ont sûrement cours. Bref, je m'ennuie et ne sais pas quoi faire.

L'ennui, c'est un drôle de sentiment que je n'ai jamais vraiment compris. Il arrive comme ça, d'un coup et sans prévenir, s'installe en nous comme si c'était chez lui et ne nous quitte que le lendemain. Il enlève toute motivation, toute envie et tout loisir de notre corps, ne laissant qu'une carapace vide déambulant au hasard dans les couloirs, l'air hagard et un peu perdu. Je déteste ça et pourtant je n'ai d'autre choix que de m'y plier aujourd'hui. Ah, si je pouvais échanger de place avec la première personne venue, je ne dirais pas non. Quoique... Je n'ai pas envie de finir comme ce première année qui a l'air, ma foi, fort perdu et en sale état. Il se dirige vers moi en courant et je m'écarte de son chemin, le toisant des yeux pour regarder où il va. Il y en a, je me demande vraiment ce qu'ils ont dans la tête. Ça ne va pas de courir comme ça sans faire attention à où on va ? Je le vois tourner dans une pièce et il disparait de ma vue. Il devait avoir une bonne raison pour filer à cette allure, surtout en se tenant les yeux.

Ma curiosité piquée, l'ennui lui faisant peu à peu place, je fais demi-tour et le suis. Je passe la tête à travers la porte, regardant la pièce d'un air dégoûté. Les toilettes abandonnées, sérieusement ? Je suis sûre qu'il n'y a pas de pièce plus sale et plus remplie de microbes que celle-ci. Et voilà que ce Poufsouffle dont je ne me rappelle pas avoir vu la tête lors de la cérémonie de répartition est en train de se rincer le visage avec l'eau des robinets qui est, sans aucun doute, croupie depuis bien longtemps.

« Eh petit ! l'apostrophé-je en faisant un pas vers lui. C'que tu fais c'est le meilleur moyen de tomber malade. »

Ironique de ma part de l'appeler "petit" alors que seulement une dizaine de centimètres nous sépare, mais j'ai un an de plus alors je peux bien me le permettre.

« Mais déjà, qu'est-ce que tu fais là ? Personne vient ici hein, c'est les toilettes abandonnées au cas où t'aurais pas remarqué. »

Un rictus étire mes lèvres à la fin de ma phrase, prononcée non sans une pointe de sarcasme. Il ne faut pas être né du dernier lumos pour savoir que cet endroit est délabré, et ce gars-là m'a tout l'air de ne pas être le gallion le plus brillant de la bourse.

✧ Deuxième année rp ✧
« Looking at the stars, admiring from afar »
#741b47 | Fiche PR

02 oct. 2023, 22:31
Un tapotis de travers  RPG+ 
Brynn était encore en train de se rincer le visage, commençant à moins ressentir la morsure du vinaigre dans ses yeux et le goût aigre sur sa langue, quand une voix l'apostropha, le faisant sursauter.

« Eh petit ! C'que tu fais c'est le meilleur moyen de tomber malade. »

Malade ? Comment ça, malade ? Se retournant en direction de la voix, le petit garçon découvrit une fille avec les cheveux très noirs, qui, d'après sa taille et ses vêtements, était vraisemblablement une élève. Un peu confus de se faire réprimander de cette façon, puisqu'il lui semblait que c'était ce qui venait de se passer, Brynn observait la fille de ses yeux rouges. Non seulement il avait failli se prendre le robinet à cause de son interruption, mais elle semblait le regarder avec un peu de hauteur, ce qui lui fit froncer légèrement les sourcils. Se moquait-elle ? Ou considérait-elle simplement qu'il était inconscient, pour une raison qui lui échappait ? Il allait lui demander pourquoi elle disait qu'il allait être malade, quand elle ajouta :

« Mais déjà, qu'est-ce que tu fais là ? Personne vient ici hein, c'est les toilettes abandonnées au cas où t'aurais pas remarqué. »

La fille avait dit cela avec un rictus moqueur qui déstabilisa le garçon. D'autant que non, il n'avait rien remarqué. Il sentait qu'il aurait pu être agacé, de la façon dont cette fille lui parlait, mais Brynn n'était pas un petit garçon qui s'agaçait si facilement et il était surtout plongé dans un état d'incompréhension. Lâchant du regard la fille qui lui faisait face, Brynn prit alors le temps d'observer autour de lui : des éviers ébréchés, des robinets cassés, un miroir brisé, des moutons de poussière dans tous les coins et des portes de cabines qui ne respiraient pas leur première jeunesse ; effectivement, l'endroit semblait abandonné. Il n'avait rien remarqué en arrivant, trop heureux de trouver un lavabo pour se nettoyer, mais le robinet qu'il avait utilisé était peut-être un des seuls qui fonctionnait encore.

« Pourquoi c'est abandonné comme ça ? », finit par dire le petit garçon en reposant son regard sur la fille qui l'avait interpellé.

C'était après tout à ses yeux assez bizarre qu'un tel endroit existe à Poudlard. L'enfant voyait bien pourquoi cet endroit était abandonné : il n'avait plus tout à fait l'air fonctionnel ; néanmoins il ne comprenait pas pourquoi un tel endroit existait. N'était-ce pas possible de nettoyer l'espace et de réparer ce qu'il fallait réparer ?

« Et pourquoi tu dis que je vais tomber malade ? L'eau est pas si froide tu sais. » ajouta t-il, un peu contrarié qu'on le prenne pour un enfant à qui il fallait rappeler de mettre son manteau « Et puis je me nettoyais. »

Se nettoyer lui semblait à lui une bonne façon de ne pas tomber malade, justement. Il aurait bien continué d'ailleurs, car il sentait encore du vinaigre sur son visage, mais il avait désormais tout de même un peu peur. Après tout, la fille avait peut-être une bonne raison de lui dire de ne pas se nettoyer dans ces toilettes abandonnées. Peut-être que quelqu'un avait maudit l'endroit ?

Code couleur : #83620b — Première année RP — Fiche PR

02 nov. 2023, 00:09
Un tapotis de travers  RPG+ 
C'est l'air un peu perdu du garçon qui me fait comprendre qu'il ne voit pas de quoi je parle. Pourtant, c'est évident non ? Les moisissures, l'odeur un peu âcre (à moins qu'elle ne vienne des tâches de son uniforme ?), les fissures et débris ça et là... Sans oublier les quelques graffitis sur les murs des toilettes. Je le regarde observer autour de lui, et cela me fait sourire malgré moi. Il est clair qu'il ne comprend pas où il a atterri, et encore moins quel est le problème.

Sa question me surprend légèrement. C'est vraiment la première chose qu'il se dit en arrivant ici ? J'hausse les sourcils et reste silencieuse. Je n'ai absolument aucune idée de pourquoi cet endroit est comme ça. De ce que m'a raconté Valerian, cette pièce a toujours été ainsi. Je me souviens très bien de sa voix, qui à l'époque n'était pas aussi éraillée qu'aujourd'hui, me disant qu'il y a une pièce dans le château où je ne dois pas mettre les pieds, parce qu'elle est très sale et peut-être même dangereuse. Pour être honnête, je doute de ce dernier fait. Comment des toilettes abandonnées pourraient-elles être dangereuses ? Je suis sûre qu'il a dit ça car il y est souvent allé pour tester toute sorte de produits douteux servant à ses farces.

Me rendant compte que je n'ai rien fait à part fixer le première année, je me râcle la gorge avant de parcourir à mon tour la pièce des yeux.

« J'sais pas moi... Il parait qu'elle a toujours été comme ça. Peut-être qu'il s'est passé un truc et qu'elle est pas réparable ? »

L'idée de fouiller l'endroit pour chercher des indices sur l'incident qui aurait pu arriver me traverse l'esprit, mais je ne peux pas demander au Poufsouffle de m'aider. On ne se connait pas, je ne sais pas s'il serait partant et surtout, il n'a pas l'air dans son meilleur état. Ses yeux sont injectés de sang et son uniforme est trempé d'un étrange liquide à l'odeur pas très agréable. Sauf si c'est les toilettes.

Je soupire devant sa naïveté. Il est pourtant évident que dans un endroit comme celui-ci, rien n'est propre et tout est sale, donc le meilleur moyen de tomber malade est de toucher à toutes les saletés présentes dans la pièce.

« Ben... Le problème c'est pas que l'eau soit froide ou non, on s'en fiche de ça. Mais c'est surtout que si c'est abandonné, c'est pas propre donc y'a des microbes. C'est logique, non ? 'Fin j'sais pas moi, ça me parait évident. »

Je détourne mon regard du sien pour ouvrir ma sacoche et en sortir un mouchoir et ma gourde. Heureusement que j'ai pensé à la remplir d'eau potable après le repas. Elle est à moitié vide, mais ça fera l'affaire. Je retire le bouchon, déplie mon mouchoir et vers de l'eau dessus - me fichant bien des quelques gouttes tombant par terre. Je secoue mon papier trempé pour en faire tomber le surplus d'eau et m'approche de mon cadet.

« Tiens, dis-je en lui tendant mon mouchoir. Utilise plutôt ça. Si t'as besoin de plus d'eau, prend celle de ma gourde. »

Je pose ledit objet sur le rebord du lavabo où il tangue quelques secondes, hésitant à se fracasser par terre, pour finalement rester en place. Tant mieux. Je ne veux pas gaspiller d'eau, ni abîmer la gourde que Maman m'a donnée. Elle ne serait vraiment pas contente et je ne veux pas la mettre en colère. Je regarde mon reflet dans un des miroirs cassés, fascinée par l'image fracturée qu'il me renvoie. Comme si j'étais brisée, ou que chaque partie reflétait différents aspects de moi-même. Je peux voir la colère ici, la tristesse là-bas. La jalousie. Je cligne des yeux pour effacer cette vision que je n'aime pas et reporte mon attention sur le Poufsouffle.

« Comment t'as fait pour te salir ? »

Toutes mes excuses pour ce retard.

✧ Deuxième année rp ✧
« Looking at the stars, admiring from afar »
#741b47 | Fiche PR

04 nov. 2023, 14:58
Un tapotis de travers  RPG+ 
En entendant sa question, la fille face à lui avait simplement haussé les sourcils, comme si la dite question ne faisait pas sens à ses yeux. C'était pourtant une question que Brynn trouvait totalement légitime, considérant l'état de la pièce. Peut-être réfléchissait-elle ? Probablement pas, puisque ça n'est qu'après s'être raclé la gorge qu'elle jeta un coup d’œil autour d'eux, comme si la réponse pouvait se trouver derrière une fissure ou être écrite parmi les graffitis. Elle ne devait pas y être, cependant, puisque la réponse qui en découla était un aveu d'ignorance.

D'ailleurs, la réponse n'était pas très logique : la pièce ne pouvait pas avoir toujours été comme ça. A moins qu'elle ait été construite pleine de fissures, de poussières et de graffitis, ce que Brynn trouvait hautement improbable. La demoiselle qui le regardait devait d'ailleurs être de son avis, puisqu'elle avait ajouté ensuite qu'il avait dû se produire quelque chose de non réparable. C'était également quelque chose d'improbable, car Brynn ne voyait pas ce qui pourrait empêcher quelqu'un de passer un coup de balai et de changer un miroir et trois robinets, mais puisque la pièce existait, il devait bien accepter de considérer l'hypothèse.

Cela dit, il n'était pas sûr que son aînée soit réellement fiable. Après tout, elle venait d'ajouter que s'il risquait de tomber malade c'était parce qu'il y avait des microbes et que s'il y avait des microbes c'était très logiquement parce que l'endroit était abandonné. Or Brynn, lui, savait que l'endroit préféré des microbes était les mains. Si l'endroit était abandonné, par définition, il ne rencontrait que rarement des mains, alors finalement n'aurait-ce pas été dans des toilettes non-abandonnées qu'il aurait risqué de tomber malade ? Le petit Poufsouffle fronça le nez, voulant signifier que ça n'était pas si évident que ça, mais ne dit rien, n'osant pas dire à sa camarade du moment que ses affirmations étaient illogiques. Et puis, dans le doute - il était vrai que la saleté de l'endroit n'inspirait pas confiance - il préféra ne pas contredire la plus âgée.

Son attention fut de toute façon détournée par les mouvements de cette dernière, qui fouilla dans son sac avant de sortir une gourde et un morceau de tissu puis de lui tendre sans hésitation le dit morceau de tissu imbibé d'eau. Un petit sourire échappa au petit garçon, qui adressa un sourire à celle qui venait de lui offrir son aide.

« Merci. »

C'était très gentil de sa part, de lui donner ce morceau de tissu avec de l'eau plus propre. Ne serait-ce parce que s'essuyer avec un mouchoir était tout de même bien plus facile que de mettre la tête sous un robinet d'eau froide en frottant son visage un peu aléatoirement avec les doigts.
Avec soulagement, il s'essuya méthodiquement, frottant un peu plus les endroits qui lui semblaient légèrement coller, tentant de se débarrasser du détestable vinaigre et de l'odeur qui lui flottait encore dans le nez. La question de sa camarade lui fit d'ailleurs réaliser qu'il était effectivement sale, et qu'il venait de salir son mouchoir, ce qui l'embêta un peu, même si c'était elle qui lui avait proposé de s'essuyer avec. C'est donc avec un ton mi honteux mi boudeur - toujours un peu fâché par cette histoire de vinaigre - qu'il lui répondit :

« Je me suis trompé sur le tonneau de la salle commune. »

Il avait remarqué le jaune et noir sur la tenue de sa vis à vis, alors c'était probablement une explication suffisante pour qu'elle comprenne ce qu'il s'était passé.

« Tu voudras que je lave ton mouchoir ? »

Code couleur : #83620b — Première année RP — Fiche PR

05 déc. 2023, 11:41
Un tapotis de travers  RPG+ 
À la tête qu'il fait, je remarque qu'il ne semble pas être du même avis que moi. Pourtant, il me semble évident qu'un endroit aussi sale regorge de microbes. Au moins dans l'eau qui parait tout sauf propre. Et si le problème ne vient pas de la saleté du lieu, la pièce doit bien avoir quelques dangers par-ci par-là. Par exemple, ne risque-t-on pas de se couper avec les miroirs ? Ou de trébucher sur une pierre ou un objet abandonné ? Ou même de se couper avec les portes délabrées des toilettes ? Et puis même, qui sait quelles créatures peuvent être tapies sous ces lavabos, dans ces cuvettes ou derrière les murs... Je frissonne, m'imaginant les pires scénarios possibles. Cet endroit ne me dit rien qui vaille et me fait légèrement peur, je dois bien l'avouer.

Ce qui, au passage, ne semble pas du tout affecter le première année. À croire que ça ne le dérange pas d'être ici. Peut-être qu'il aime l'aspect abandonné de ce lieu et le mystère qui l'entoure, ce que je ne comprends absolument pas. À la limite, savoir pourquoi la salle est dans cet état pourrait être intéressant et je suis de cet avis, mais delà à y aller pour se laver le visage... Non, décidément, cela me semble dénué de sens.

Je regarde le Poufsouffle se nettoyer avec ma gourde et mon mouchoir, qu'il faudra que je nettoie le plus vite possible. L'hiver approche, et je sens que je vais en avoir besoin. Pas pour me moucher, non, mais au cas où. Je tombe rarement malade, mais un rhume peut très vite arriver. Surtout qu'il m'arrive souvent d'oublier mes gants, mon écharpe et mon bonnet. Il faudrait que je pense à les prendre tout le temps dans ma sacoche, quoique je n'ai pas envie de m'encombrer.

Lorsque le Jaune m'explique pourquoi il s'est fait asperger de vinaigre, j'étouffe tant bien que mal un gloussement. Je me pince les lèvres, retenant du mieux que je peux le rire qui tente de s'échapper de ma gorge. Pas que je veuille me moquer, au contraire, mais la situation me semble si improbable qu'en rire ne ferait de mal à personne. Je ne pensais pas qu'il était possible de se tromper dans le rythme des tonneaux. Ce n'est pourtant pas bien compliqué, il suffit de taper le tonneau de la porte d'entrée en faisant bien attention à la vitesse. Certes, il est facile de se tromper de tonneau, mais pour le rythme... À moins que ce ne soit un truc de musicien ? Je ne sais pas si mon cadet fait de la musique ou non, alors peut-être que c'est juste moi qui trouve ça simple. Toujours un léger sourire sur les lèvres, je lui réponds :

« Ah bon... Bizarre. T'avais oublié comment faut faire ? »

Peut-être qu'il a tout simplement la mémoire courte. Ça arrive, d'oublier des choses. De cette importance, cependant, c'est un peu plus embêtant. Je crois que quand je suis arrivée, j'ai eu bien trop peur de me tromper pour ne pas retenir à la perfection le mouvement du poignet pour frapper le tonneau. C'en est maintenant un automatisme, merci à la mémoire musculaire et à mon cerveau tordu.

Je reporte mon attention sur le Poufsouffle lorsqu'il m'adresse à nouveau la parole. Je fixe un instant mon mouchoir dans ses mains, réfléchissant à ce que je pourrais en faire.

« Rends-le moi quand t'en auras plus besoin. »

Autrement dit, on risque fortement de se recroiser – ce qui ne serait pas pour me déplaire. Et je pense qu'il l'utilisera encore un peu. Après tout, son uniforme est tâché, alors le nettoyer avec mon mouchoir sera peut-être utile.

✧ Deuxième année rp ✧
« Looking at the stars, admiring from afar »
#741b47 | Fiche PR

11 déc. 2023, 22:29
Un tapotis de travers  RPG+ 
Un sourire un peu tordu se créa sur le visage de son aîné, en même temps qu'elle laissait échapper un drôle de son. Un son qui ressemblait à s'y méprendre à un début de rire. Sur le visage de Brynn, en réponse, un air boudeur s'installa alors, un peu vexé qu'il était de déclencher une telle réaction alors qu'il était quand même plein de vinaigre et que ça n'était à ses yeux pas très amusant. La question de la Poufsouffle, cependant, le dérida légèrement : c'était après tout toujours celle qui lui avait donné un mouchoir pour l'aider, et elle n'avait pas l'air méchante.

« C'est pas souvent moi qui le fait. » commença-t-il a expliquer, un peu bougon. Il rentrait en effet souvent dans sa salle commune en même temps que quelqu'un d'autre, aussi n'avait-il pas à toquer en rythme bien souvent. « Mais je sais le faire, je me suis juste trompé. »

Il n'avait en effet pas grand chose à expliquer, ne sachant pas vraiment lui même pourquoi il s'était trompé. S'il avait pu se rappeler des quelques secondes qui avaient précédé le jet de vinaigre dans son regard, le petit garçon aurait peut-être pu expliquer qu'il avait été complètement absorbé dans une pensée, au moment de toquer. Et qu'ainsi, oubliant un peu qu'il n'était pas devant une porte classique, il avait tapé comme on taperait à la porte du bureau d'un professeur pour demander la permission d'entrer. Cependant, le traitre vinaigre l'avait assez déboussolé, en lui sautant dessus, et les quelques secondes ayant précédé l'attaque étaient désormais bien trop floues pour qu'il ne sache mettre des mots dessus.

« Pourquoi c'est pas un tonneau magique qui reconnaît les Poufsouffles ? »

Il était sûr, lui, qu'il y avait plus de Poufsouffles qui se faisaient asperger de vinaigre que de non-Poufsouffles. Après tout, c'étaient les élèves de sa maison qui devaient emprunter le tonneau tous les jours, pas les autres, qui ne l'utilisaient jamais. Alors pourquoi leur entrée devait-elle être piégée, attaquant les personnes qu'elle était censée protéger ? De ces yeux à lui, c'était un peu nul, comme système, même s'il n'osait pas le formuler en ces termes devant la plus âgée, qu'il ne connaissait pas.

Lorsque son aînée lui répondit qu'il pouvait garder son mouchoir autant de temps qu'il le souhaitait - c'est du moins ainsi qu'il le comprit - un petit sourire hésitant remonta sur son visage et il la remercia doucement. Elle n'était pas si nulle, sa maison de Poudlard : elle sentait bon, elle était pleine de plantes et puis il y avait des gens gentils, à l'intérieur. Mais le tonneau, ça, ça n'était pas drôle. Vraiment pas.

Code couleur : #83620b — Première année RP — Fiche PR