En ce mardi, Eileen était surexcitée ! Elle allait retrouver son deuxième cours préféré ! Elle espérait que les cours de métamorphose lui plairaient autant en deuxième année qu'en première année.

L'été avait été long sans pouvoir faire usage de sa baguette et les deux matières qui lui avaient le plus manqué étaient justement en lien avec l'utilisation du fameux catalyseur !

Lorsqu'elle entra dans la salle de cours, cela faisait déjà une semaine que la rentrée avait eu lieu. Eileen était comme d'habitude en avance à son cours, elle s'était rapidement assise à une table proche du tableau et face à lui et attendait avec impatience que son professeur prenne la parole pour leur expliquer le programme du cours !

Elle avait bien sûr feuilleter le sommaire de son manuel, elle espérait qu'ils allaient dès à présent se lancer dans la création de pantoufles à partir de lapins.

Quelques instants plus tard, le cours débutait et elle apprenait que son voeu allait se réaliser. Bon, elle n'allait pas transformer tout de suite un lapin en pantoufle, mais c'était déjà un bon début de pouvoir commencer à partir de peluches.

Attentive, elle prit les notes nécessaires puis dès qu'elle le put s'essaya à l'articulation et la gestuelle du sort de métamorphose. Sans baguette d'abord, afin de s'assurer qu'elle maitrisait la chose et d'éviter un "Réparifagex" intempestif, même si depuis le cours sur "Translatio", elle maitrisait le sortilège.

Ce qui l'amusait beaucoup dans ce cours, c'était aussi l'effort d'imagination à réaliser pour la visualisation. Elle faisait appel à sa créativité. Ce n'était pas pour rien qu'elle était une Serdaigle : la jeune fille adorait imaginer des choses, parfois un peu loufoques. Elle n'osait pas forcément mettre cette créativité en œuvre dans d'autres contextes, mais elle se lâchait totalement lorsqu'il s'agissait de métamorphose.

On pouvait vraiment dire que cette matière laissait une liberté d'expression totale à la jeune irlandaise. Elle adorait ça !

La demande professorale était simple : se créer des pantoufles avec lesquelles elle pourrait repartir après le cours. Excellent ! Que voulait-elle mettre à ses pieds ?

Pour faciliter sa visualisation future, elle prit un parchemin et de quoi écrire. Elle allait dessiner sa future œuvre pour ses petits petons !

En tant que Serdaigle, son uniforme bleu appelait nécessairement une touche de cette couleur. Pourtant, sa couleur préférée était le vert, aussi imagina-t-elle faire figurer les deux couleurs, plutôt complémentaires, sur ses futurs chaussons.

Elle réfléchit à la forme qu'elle voulait leur donner. Une fermeture à l'arrière du pied pour que celui-ci soit correctement maintenu. Loin d'elle l'idée d'avoir une paire de claquettes pour sortir de son lit douillet. Elle trouvait intéressant de garder l'idée du lapin, comme un clin d'oeil. Elle fit donc figurer une sorte de queue blanche touffue à l'arrière du pied pour éviter de se coincer le doigt lorsqu'elle rentrerait le pied dans le chausson puis elle imagina deux yeux verts sur l'avant du chausson gauche et deux yeux bleus sur l'avant du chausson droit. Elle dessina ensuite une paire d'oreilles sur chacun, s'allongeant jusqu'à la cheville. Le chausson gauche était vert, le chausson droit était bleu.

Elle prit quelques instants pour admirer son dessin. Elle n'était pas la meilleure des dessinatrices, mais cela conviendrait parfaitement pour sa visualisation. Les quelques détails et différences entre les chansons n'allaient pas simplifier les choses mais elle se sentait capable de relever le défi.

Elle se déchaussa avant d'obtenir une échelle pour la taille de son pied. Il était hors de question que ses chaussons soient trop grands ou trop petits pour elle !

Elle jeta d'abord le sort avec un huit horizontal parfait en imaginant une paire de pantoufles basiques, histoire de vérifier qu'elle avait bien appris le sort. Devant elle, une belle paire de chaussons se présenta, digne de celles que l'on pouvait trouver dans un magasin de chaussures. Elle les essaya : elle se serait cru comme Cendrillon : ils lui allaient comme un gant ! Elle avait bien fait de laisser sa chaussure sur le plan de travail pour la guider dans la taille adéquate à atteindre.

Après avoir lancé le fameux sort avec la gestuelle du sourire, elle retrouva les peluches lapins avec joie. Elle allait désormais s'essuyer au plus difficile.
Elle se concentra pleinement, faisant le lien avec sa baguette. Elle visualisa les chaussons l'un après l'autre, comme si son dessin n'était plus à plat sur une feuille mais bien devant elle en 3D puis elle superposa cette vision aux deux peluches lapins face à elle. Elle les imagina confortables, comme s'ils étaient rembourrés avec du coton. Elle imagina aussi une semelle anti-dérapante, comme sur ses propres chaussons.
Elle se sentait capable, elle était certaine qu'elle allait y arriver. Elle faisait preuve d'une détermination sans faille puis, elle fit la gestuelle du huit horizontal en lançant la formule du voix nette et claire.

Soudain, devant elle, se trouvaient les deux chaussons de ses rêves ! Elle les essaya. Il avait vraiment un style ! Elle se sentait bien dedans. Ils étaient drôlement confortables ! Elle déambula sur plusieurs mètres avec. Les quelques pas qu'elle fit la firent se sentir comme sur un nuage ! Elle était littéralement transportée de joie !

Elle revint finalement à sa place et retourna à la réalité : le cours venait de finir, son professeur annonçait la fin ! Déjà ! Comme d'habitude, elle n'avait pas vu le temps passer.

Rapidement, elle remit ses chaussures, rangea ses affaires et mit ses nouveaux chaussons dans son sac. Elle n'avait pas vu le résultat des autres mais tout le monde semblait content de la séance de travail.

Lorsqu'elle passa devant le bureau de son enseignante, Eileen lui fit un grand sourire et la remercia pour le cours. Ca promettait une année exaltante ! Elle sortit rassurée : ce cours serait probablement encore dans son top 3 cette année !

Même si son ventre gargouillait, elle pensait déjà aux prochains sorts qu'elle pourrait lancer. A peine sortie, elle avait déjà hâte d'être à la semaine suivante pour mettre en oeuvre le sortilège sur de vrais animaux et apprendre de nouvelles métamorphoses !

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(1025 mots)
Merci pour cette opportunité de RP ! Portolien vers ma fiche

Mon Dieu, cette matière est simplement l'enfer sur Terre... Aucune utilité pratique - autant s'acheter des allumettes plutôt que d'en faire à partir d'aiguilles ! -, des cours interminables, une méthode imbuvable... Non, clairement, il y avait peu de matières aussi galères que celle-là.
A chaque fois qu'Orlaith y allait, c'était en trainant des pieds. L'envie de sécher la prenait régulièrement, mais elle n'avait aucune envie de finir en retenue tous les soirs après s'être fait attraper par le concierge. Donc elle venait. Et elle dormait. Ou elle s'énervait toute seule sur sa baguette et son incapacité à lancer un sortilège basique.

Enfin, maintenant ils en avaient fini avec les histoires de tortues et de crapauds, ils allaient peut-être enfin passer à autre chose. Mais la fillette avait peut d'espoir. C'est donc en traînant le pas qu'elle entra dans la salle de classe pour s'affaler sur une chaise du dernier rang, déjà fatiguée. Sans sortir ses affaires, elle commença à se balancer sur sa chaise tandis que le cours commençait.
Super, des histoires de scarabées et de boutons maintenant... Un plaisir. Non mais y'en avait vraiment qui s'amusait ?! Peu à peu, la Gryffone se détacha du discours de la professeure. Elle ne parvenait jamais à rester concentrée bien longtemps, mais là, c'était quand même particulièrement soporifique. Elle retenait sa tête dans ses mains, le regard plongé vers sa table.

Elle avait eu espoir de découvrir un nouvel intérêt à cette matière avec le départ de Lynch, mais raté. C'était toujours de la théorie interminable dès qu'ils découvraient un nouveau sort avant qu'ils ne soient gratifiés de quelques minutes de pratique. Quelques questions fusaient de temps en temps, et la rouquine ricana en entendant les intellos mettre tout leur cœur dans une réponse insipide.
Bravo, t'as appris le manuel par cœur en moins de 3 mois ! 20/20, quel grand sorcier ! Quel ridicule... Au bout d'un long moment, Crane finit par leur proposer de tenter un peu de pratique. L'enfant qui était si enthousiaste l'année dernière à l'idée d'utiliser sa baguette magique était déjà désabusée. De toute façon, elle ne parvenait à rien avec ce bout de bois.

Elle se leva donc et récupéra une cage avec un petit scarabée à l'intérieur. Elle se rassit à sa place et le dévisagea durant quelques secondes. "Et bah... C'est pas une vie, ça, d'être transformé en bouton de chemise hein..." lui marmonna-t-elle. Bon, de toute façon, avec elle il risquait pas d'y passer tout de suite.
Alors que les sorts commençaient à fuser autour d'elle, la Gryffone finit par lever sa baguette. Elle se concentra sur la petite bête, et l'imagina devenir d'un coup un bouton tout noir, au son d'un pop retentissant, lui faisant échapper un petit rire. Bon, concentration déjà perdue. Pas grave, autant passer à la suite. Elle n'avait aucune idée des émotions. Et la formule... "ScaraMEleor !" annonça-t-elle à voix haute tout en donnant un large coup de baguette sur l'animal.

Évidemment, aucun effet. Elle souffla et se radossa contre son siège en arrière. Elle observa l'heure. Il ne restait que quelques minutes. Ça ne servait à rien de recommencer maintenant. Elle se rapprocha à nouveau du scarabée, insérant sa baguette dans la cage pour le titiller, l'obligeant à courir sur ses petites pattes alors qu'elle bougeait son catalyseur.
Dès que la fin du cours fut sonnée, elle abandonna son jeu et saisit son sac pour sortir de la salle. Encore une partie pratique passée à se ridiculiser, parfait ! Elle n'adressa la parole à aucune personne ni ne dit au revoir à la professeure.

Si Ernest était septique à l'idée de changer de professeur, il avait rapidement pris le pli des nouvelles méthodes du professeur Crane. Bien plus rapidement qu'il ne l'aurait cru. Si la métamorphose avait toujours fait partie de ses matières préférées et qu'il vénérait la Sainte Trinité des matières "à baguette" qu'étaient les sortilèges, la DCFM et la métamorphose, cette dernière n'arrivait qu'en troisième position durant sa première année. Le charisme de ses professeurs avaient probablement dû jouer dans ce classement.

Mais le début d'année mouvementé des 2A avait vu la matière enseignée par sa Directrice de Maison reléguée au plan de corvée, voire de supplice laissant la place de favori libre à quiconque intéresserait assez l'adolescent et saurait le captiver. Le programme de métamorphose du premier trimestre avait indéniablement aidé. Les enchantements étaient de plus en plus intéressants et titillaient toujours un peu plus l'imagination débordante de notre petit Serpentard. C'est donc sans difficulté que la Métamorphose s'était hissée bonne première. Peut-être ex exæquo avec les Sortilèges de Miss Priddy.

Le sortilège du jour n'était autre que Scarameleor, le sortilège du bouton. Ou comment transformer un scarabée en bouton. Une aubaine pour Ernest. Les scarabées, comme tout le règne de l'infiniment petit était une autre de ses passions. Il adorait les insectes et les collectionnait dans des petits blocs de résine acheté chez les brocanteurs de Londres. Il en avait de toutes les sortes, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Et il n'était pas peu fier de cette collection même si sa seule année de collège moldu lui avait appris qu'aimer les insectes à l'adolescence, ce n'était pas hyper fashion. Peu importe, il les collectionnait pour lui-même.

Le gamin avait donc une bonne maîtrise du sujet. L'anatomie des bestioles, il connaissait sur le bout des doigts. Et puis le scarabée était bien plus complexe que le bouton. Dans ce sens, ce serait probablement plus facile que de transformer un bouton en scarabée. Ils n'avaient pas l'air comme ça, mais les insectes étaient bien plus complexes qu'ils n'y paraissaient. Dans la petite colonie de spécimens proposés par Miss Crane, Ernest choisit un p'tit bousier. Il avait bien zieuter un magnifique cétoine vert mordoré avec des reflets multicolores mais il n'avait pas été assez rapide. Et puis commencer avec le bousier, c'était déjà un bon objectif. Ne soyons pas trop gourmand dès le départ. Le cétoine, ça vole, le bousier non. Un niveau de difficulté après l'autre.

L'adolescent pris quelques minutes pour observer la créature qu'il connaissait pourtant par coeur. Mais chaque individu était différent. Chacun était unique. Il méritait bien qu'on prenne un peu de temps pour faire connaissance, le pauvre allait finir en bouton. D'accord, ce n'était que temporaire mais tout de même. Ça ne devait certainement pas être très confortable ou agréable comme sensation. Le petit brun sorti un crayon et de son sac sans fond et un petit carnet "spécial métamorphose". Les parchemins c'était bien, mais c'était pas pratique. Dans son carnet, Ernest y consignait toutes ses interrogations, les idées qu'il avait aussi. Et décrivait ses visualisations, croquait les objets qu'il allait métamorphoser. Sa petite bible personnelle.

Le dessin, c'était un bon moyen de se remettre l'anatomie des choses dans la tête et de ne rien oublier. Ça évitait les erreurs, même si un Reparifagex rapide résolvait toujours les problèmes. Si on pouvait éviter de faire subir la transformation d'un être vivant en objet inutilement, c'était ça aussi à prendre. Même si parfois les ratés rendant la chose... intéressante. Le petit brun nota la formule sur le coin de sa feuille avec un petit dessin pour la gestuelle. Écrire, ça lui permettait de mieux retenir.

Ernest se saisit finalement de sa baguette et la fit tourner doucement dans le creux de sa main. Sentir le bois contre sa peau, ses aspérités, c'était leur manière d'entrer en contact. On saluait bien un prof quand on rentrait dans une salle, lui saluait son catalyseur. Le professeur Crane leur avait conseillé de s'imaginer l'insecte sous l'état d'embryon, pour faciliter la visualisation. Une larve, donc. Ce qui avait laissé le jeune homme septique, une nouvelle fois. Il se disait que le scarabée avec sa carapace dure, ça correspondait bien mieux à la dureté du bouton. Plutôt qu'une larve bien molle. Mais si elle le disait, c'est qu'il y avait une bonne raison. Et le Serpentard était plutôt du genre docile avec les professeurs. Il remettait rarement en question leurs préceptes.

Au bout de quelques essais, Ernest avait métamorphosé un magnifique bouton qui ne prenait plus la tangente. Il était régulier et brillant, tout comme l'avait été le petit bousier. Si on le regardait de prêt, il conservait tout de même certains caractéristiques de l'animal. C'est ce qu'Ernest préférait, s'inspirer du réel pour arriver à un résultat propre, mais qui rappelait quand même l'origine des choses. Après avoir réussi de belles métamorphoses du scarabée prisonnier de sa petite boîte en papier, le petit brun décida d'augmenter la difficulté d'un cran. Parce que tenter de métamorphoser une créature immobile c'était bien, mais une créature qui se carapate et dont les mouvements sont imprévisibles, c'est quand même vachement plus marrant. Il ne lui en fallait pas beaucoup pour se divertir.

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Fiche de PR par ici. Merci !
N'hésitez pas à me hibouter s'il y a quelque chose à modifier.
880 mots

@Ennis O’Belt

Selah apprécie beaucoup la pertinence des questions d’Ennis et l’invite à poser ces questions au professeur d’astronomie, tout en répondant de manière concise à la question pour ne pas empiéter sur le cours, et propose un peu de lecture à Ennis concernant l’alchimie si celle-ci veut faire quelques recherches plus poussées. +5PR

@Lukas Sharp



Selah lève un sourcil interloqué en observant la métamorphose de Lukas, qui n’aboutit pas à grand chose. La question l’amuse, et d’un demi sourire, lui promet qu’il pourrait transformer une main, voire un bras tout entier, avec un peu d’entrainement. « Le tout est d’y croire. » +4PR



@Cheryl Styles

Selah gratifie Cheryl d’un sourire et d’un bravo enthousiaste, tout en lui donnant quelques conseils pour améliorer sa posture, et examina le chien avec attention. +4PR 



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Lylas Mistérya

Pour un premier cours, Selah était plutôt intriguée par le niveau général de chaque classe. Elle porta attention à chaque élève pour évaluer. Lorsqu’elle s’arrêta pour voir Lylas, elle approuva la métamorphose d’un signe de tête. Cette élève était à l’aise avec la métamorphose, assurément.+4PR





@Erin Fergusson

Selah approuve la métamorphose d’un signe de tête et prend le temps de demander à Erin si elle parvient à mieux visualiser grâce à ses dessins, et si il y a une différence quand elle ne le fait pas, pour ensuite rapporter l’information à l’ensemble de la classe et rebondir sur l’importance de bien observer et comprendre l’anatomie du sujet avant de se lancer dans une métamorphose. +5PR

@Eileen O’Brien



Selah fut surprise par l’initiative d’Eileen, qui commença un défilé en classe en essayant ses pantoufles. Cependant, l’élève était investie et enthousiaste. Selah la salua d’un sourire ravi. +5PR



@Orlaith Ó Súilleabháin


La professeure se demande bien si un jour le scarabée finira par sortir de sa cage pour demander de l’aide, mais il semble qu’Orlaith ne soit pas déterminée à aller vers sa professeure pour l’instant. « Au revoir Miss Ó Súilleabháin. » dit-elle à l’intention de l’élève en haussant la voix lorsque celle-ci quitte la classe sans un regard en arrière. -1PR





@Ernest Stevens

Ernest a déjà fait impression sur Selah lors des premiers cours, et elle note tout particulièrement ses essais qui deviennent rapidement fructueux. Elle lui donne quelques conseils supplémentaires, tout en l’encourageant. Le garçon semble toujours pousser son travail plus loin. Et puis, c’est un Serpentard. +5PR






On aurait pu croire que le petit aurait l'air fatigué le lundi matin et pourtant ce n'était pas le cas. Ce jour-là, il entra dans la salle et salua avec entrain la professeure avant d'aller s'asseoir à sa place habituelle près de la fenêtre. L'excitation de l'enfant disparue brutalement lorsqu'on annonça une partie pratique à la leçon du jour. Zut. Sa faible maitrise de la magie devenait de plus en plus difficile à assumer au fur et à mesure que l'année avançait.

Il eut à peine le temps de râler qu'il se retrouva debout en face de deux objets posés sur un table. Translatio. Ce n'était pas la première fois qu'ils devaient pratiquer ce sortilège et beaucoup arrivaient déjà à l'effectuer.
Pour réduire son stress, le lionceau expira lentement avant de se saisir de sa baguette et de fixer les objets devant lui.

- TranslaTIO !

Une faible gerbe d'étincelle sortie de sa baguette mais rien d'autre ne se passa... Ah... Pas de panique, il finirait bien par arriver à faire quelque chose. Le petit se reconcentra un instant et relança le sortilège. Translatio. Les objets sursautèrent mais n'échangèrent pas de place. Translation ? Translatiou ? Translatio ! La panique l'envahissait. C'était pourtant un sort relativement simple, en plus, ils l'avaient déjà vu en classe.

Il changea sa prononciation, vérifia sa gestuelle, relu plusieurs fois le manuel mais impossible de se concentrer, le stress l'envahissait et il ne maitrisait plus ses sentiments rendant ses tentatives toujours plus catastrophiques. Le garçon retenait difficilement ses larmes. Il avait l'habitude d'avoir des difficultés mais là, c'était encore pire que d'habitude. Malgré toute sa volonté, le petit ne réussit pas une seule fois à effectuer le sortilège correctement. Il n'ose pas demander de l'aide de peur de passer pour un mauvais élève qui n'écoute rien, en plus, il ne veut pas déranger les autres.

A la fin du cours, il quitta la salle la tête basse et le moral dans les chaussettes. Finalement, c'était nul le lundi...

Comme à son habitude, Cheryl était arrivée à l'heure ce jour-là pour le cours de métamorphose. Après un mois de cours depuis la fin des vacances, la jeune fille commençait à connaître par coeur son emploi du temps.

La professeure avait annoncé que les troisièmes années étudieraient la métamorphose d'objet en lapin. Après le chien et le chat, voilà le lapin, pensa intérieurement la rouquine en reposant ses coudes sur la table. Ça ne devait pas être si compliqué. C'était sûrement la même technique que pour les animaux précédents.

Après des explications durant lesquelles la Serpentard se concentrait durant les premières minutes pour connaître les informations principales et négliger les détails inutiles, vint l'heure de la pratique.
Au départ, les élèves s'entrainèrent sur des figurines de lapin, sans doute plus facile à visualiser avec ça.

Rien de très compliqué, Cheryl s'attela à sa tâche et tendit sa baguette vers la figurine posée sur sa table avant de se concentrer, visualiser le lapin prendre vie, et contrôler ses émotions. Elle finit par prononcer à voix haute :

— Lapifors !

La lapin prit un peu de temps pour prendre vie, mais ses oreilles commencèrent à bouger peu à peu, puis ce fut au tour de son nez de s'agiter. La matière de la figurine laissa place à des poils qui semblaient si doux. La jeune sorcière, fan des animaux, s'en approcha immédiatement et se mit à le caresser.

Le mardi 3 novembre 2048,
Salle de classe,
Fiche PR


Nous sommes mardi et il est bientôt quinze heures, pensé-je en regardant attentivement l'horloge qui est accrochée au fond de la salle de classe de notre professeur d'Astronomie. Quand je suis enfin libre de me lever, je rassemble mes affaires et les balance presque au fond de mon sac.

Je n'ai plus qu'une hâte : aller en cours de métamorphose.

Toutes les semaines, le moment d'aller en cours de métamorphose me presse voire me urge, un peu comme une envie d'aller aux toilettes. Mais aujourd'hui, je ne sais ni l'expliquer ni le retenir, la hâte qui m'envahit est plus grande encore. Pourtant, il n'y a rien de différent. Pas de grande démonstration au programme, pas de nouveau sortilège à apprendre, pas de nouveau sujet sur lequel se pencher. Non, il n'y a que les métamorphoses humaines sur lesquelles on planche depuis plusieurs semaines. Mais c’est un sujet qui me passionne - moins que les métamorphoses animales mais tout de même.

Alors dans la salle de cours, j’entre avec un grand sourire. Je salue ma professeure quand j’arrive au premier rang et m’installe là, au plus près du bureau, comme à mon habitude.

Le cours commence et je prends des notes assidûment, mais c’est comme à mon habitude. Mon regard passe de la professeure à mon parchemin, parfois à ma main levée. D’autres fois, je ne regarde pas ma main en la levant. Parce que dès que j’en ai l’occasion - quand je connais la réponse à la question - je lève la main. Habituellement, je la lève un peu moins souvent, mais plus que mes camarades. En tout cas, aujourd’hui, je suis particulièrement en forme.

Alors lorsque le cours termine, je salue ma professeure tout aussi gaiement qu’en arrivant et je remballe mes affaires.

Tandis que le froid s'installait durablement sur l'Ecosse, que les écharpes retrouvaient le cou des élèves de Poudlard et que les feuilles teintaient le sol de couleur orangée, les élèves de deuxième année travaillaient en ce mardi la métamorphose de la théière.

Aussi, lorsqu'Eileen avait rejoint son deuxième cours préféré, après un petit déjeuner revigorant, avait-elle souri en voyant les escargots sur les paillasses. Elle s'était imaginée sa professeure partir en quête des gastéropodes dans la forêt interdite, guettant le taux d'humidité idoine pour leur permettre de montrer le bout de leurs antennes et chassant les coquilles comme d'autres chassent des papillons... Cette image lui rappela d'ailleurs Mila début septembre... Mais elle ne fit que l'évoquer car déjà, elle s'installait à sa place préférée après avoir saluer avec enthousiasme la seule personne présente, son enseignante. Elle se retrouva ainsi devant la professeure, face au tableau.

Installant tranquillement ses affaires, elle attendit que toute la classe rentre afin d'écouter avec la plus grande des attentions le cours qui allait suivre. Dans son manuel, elle avait découvert le sortilège de Gastropothee, aussi ne fut-elle pas tellement surprise lorsque Mrs Crane leur annonça que c'était ce sort qu'ils travailleraient ce jour-là.

La partie théorique exposée, l'enseignante mit l'accent sur l'importance de la visualisation pour lancer le sort. L'irlandaise nota consciencieusement ce qu'elle disait et traça à l'aide de flèches le lien entre la coquille et le corps et la couverte, puis le corps de l'animal et l'anse et enfin les antennes et le bec verseur.

Comme toujours, la métamorphose laissait une certaine place à l'imagination. Sur la forme de la théière, sur sa matière, sur la taille du contenant... C'était vraiment un cours pour les créatifs. Eileen se sentait comme un poisson dans l'eau. Probablement en était-il de même pour la plupart des Serdaigles !

Bientôt, l'adulte laissa la place à la pratique. Comme souvent, Eileen ne se jeta pas dans le lancer dans son sort immédiatement.

Elle pensa à une théière japonaise. Elle était férue de culture nippone, et forcément, la cérémonie du thé lui était naturellement venue en tête à l'idée de réaliser une théière. Elle voyait parfaitement dans son esprit la théière en fonte quelque peu aplatie, noire, avec des petits losanges sur la moitié haute de son corps, totalement unie sur le reste de sa personne. Elle imaginait une belle anse un peu ovale.

Avec quelques traits rapides, elle esquissa le dessin de cette théière sur son parchemin. Elle n'était pas la meilleure des élèves en dessin mais cela ferait l'affaire pour faire travailler son imagination. A côté de la théière, elle traça grossièrement un escargot. Rien de plus facile, son cousin Sullivan, de 9 ans son benjamin, en était bien capable !

Ensuite, elle se reporta à ses notes de cours et traça les flèches pour faire le lien entre les parties de l'escargot et ce qu'elles devenaient avec la métamorphose. Une chose imaginée rend tout de suite la visualisation plus simple, n'est-ce pas ? Enfin, c'était le cas pour la jeune fille !

Elle regarda quelques instants son schéma, s'en imprégna. Puis, elle décida de passer à la pratique.

Pendant tout ce temps, des "Gastropothee" avait fusé autour d'elle mais elle n'en avait eu cure. Elle était dans sa bulle, elle souhaitait faire les choses bien.

L'escargot qui lui était alloué était toujours sa paillasse, vivant sa vie, montant sur les parois du bocal en verre qui le renfermait. Elle s'en saisit et le posa doucement sur sa table de travail. Le récipient suivit en se positionnant un peu plus loin.

Elle s'empara rapidement de sa baguette. Le lien avec elle se fit quasiment instantanément. Elle n'y réfléchissait presque plus. Avec le lien, vint la concentration ; beaucoup plus affirmée, beaucoup plus orientée aussi.
Traditionnellement, et elle en avait désormais l'habitude, ce fut le tour de la visualisation : une belle décomposition d'escargot, avec la coquille devenant le corps légèrement bombée de la théière et son couvercle avec la petite boule noire pour la soulever ; la partie visqueuse rappelant une limace se transformait dans son esprit une anse rassurante et les antennes se rejoignaient en un parfait bec verseur.
Après la visualisation, l'émotion fit son entrée : la détermination : celle de réussir à faire une belle théière à thé japonaise, bien plus belle que celle qu'elle avait dessinée (et il n'y avait pas de mal ! si elle avait des dons pour quelque chose, ce n'était pas pour le dessin !), la détermination de réussir son sort du premier coup !
Elle pointa ensuite son escargot de sa baguette qui tentait de se carapater à la vitesse de quelques centimètres par seconde (c'était un grand coureur !), mais elle parvint à le suspendre dans sa course en formulant un clair "Gastropothee".

En un instant, le gastéropode fit la place à une magnifique théière. Sa vue aurait fait pâlir d'envie la plus anglaise des grands-mères qui s'en serait parée à l'heure du thé pour faire défaillir ses amies du même âge !

La rouquine était très fière d'elle. Plus ca allait, plus elle maitrisait rapidement les nouveaux sortilèges ! Mr Ollivander lui en avait fait la prédiction lorsqu'elle avait acheté sa baguette mais c'était tout de même étonnant de constater que ses camarades s'y reprenaient à plusieurs fois pour arriver à faire ce qui ne lui avait pris qu'un essai.

Pourtant, elle avait du prendre du temps dans sa bulle. Car soudain, la sonnerie retentit et Mrs Crane leur demanda de lui amener le résultat de leur sortilège en ajoutant une étiquette dessus afin qu'elle puisse étudier ce qu'ils avaient fait pendant le cours.

Avec un grand sourire, elle rangea ses affaires et amena sa théière à son enseignante, la remerciant du cours et lui souhaitant un bon appétit. Une fois de plus, elle n'avait pas vu sa matinée passer !

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(979 mots)
Portolien vers ma fiche

Le petit chien que je venais de faire apparaitre à partir de la boite en bois était vraiment trop craquant. Il ressemblait à une peluche vivante. J'avais qu'une envie, le prendre dans mes mains et frotter mon nez contre sa fourrure.
La voix de l'enseignante approuvant ma métamorphose me fait légèrement rougir. Celle-ci me parle alors de mon carnet dont les pages étaient noircies de notes et de croquis.
- Moi, ça m'aide. Surtout pour ce qu'il y a à l'intérieur., commençais-je à répondre à demi-voix pour ne pas gêner mes camarades. Et puis, j'aime bien dessiner. J'reste souvent après mon cours avec le professeur Dawson pour observer et dessiner les différentes créatures qui sont dans l'enclos ou dans l'une des cages., terminais-je.
Il faut dire que les premiers sorts appris cette année m'avaient offert l'opportunité de me renseigner sur plusieurs animaux qui étaient souvent adoptés par les enfants. Et si je voulais travailler comme vétérinomage plus tard, ses recherches seraient surement utiles à ce moment-là.

Le reste du cours, je lance à nouveau le sort, faisant apparaitre d'autres races de petits chiens.
A la fin de la séance, j'attends que la salle se vide pour m'approche de Miss Crane pour lui demander.
- Miss, excusez-moi. J'aurais une question., commençais-je à dire. Canifors métamorphose un objet en chien, peu importe la race, c'est bien ça. Mais si on veut métamorphoser un objet en Croup, il faudrait un autre sort. C'est parc'que c'est une créature magique ?

La métamorphose dans les duels

Le thème de la fin d’année intéressait particulièrement Ernest, même s’il le laissait un peu perplexe. Utiliser la métamorphose dans les duels, ça pouvait sembler cocasse. Pourtant, il s’y était lui-même essayé avec des résultats tout relatifs. Dans l’arsenal qui était à sa disposition, il y avait le sortilège de ramollissement Elasticus qui maîtrisait plutôt bien pour avoir tenté de ramollir tout ce qui lui était tombé sous la main en première année. Il avait d’ailleurs failli se faire une commotion après avoir transformé son matelas pour en faire un trampoline de compétition.

Le sortilège du crâne chauve n’était pas plus complexe mais ce n’était jamais une bonne idée de se lancer une métamorphose à soi même. Surtout quand on ne la maîtrisait pas encore. Mais comme il n’avait trouvé personne qui soit prêt à servir de cobaye et il fallait bien s’entraîner. Heureusement qu’il avait tout de même quelques copines douées qui avaient réussi à sauver la situation grâce à un bon petit Reparifagex.

Dans les règles de l’art du duel, deux nouveaux sortilèges de métamorphose seraient à sa portée en deuxième année. Rongifors et Veraverto. Bien qu’il ne les ait pas encore vu en classe, le gamin n’avait pas pu s’empêcher d’essayer. Juste une fois. Juste pour voir. Les résultats n’avaient pas été très probants ce qui ne l’avait pas empêché de tenter un Rongifors en plein duel. Son premier. Duel et sortilège.

Ernest était généralement très posé et réfléchit. Mais il ne maîtrisait pas toujours les sortilèges qu’il jetait de manière impulsive. C’était l’instinct de survie. Ou les réflexes. Sous le coup de la pression, ses choix étaient parfois surprenants. Ce n’est qu’après qu’il actionnait ses méninges et que les questions se mettaient à foisonner dans son esprit. D’ailleurs il en avait un certain nombre et il était bien décidé à trouver les réponses avant la fin du trimestre et les grandes vacances qui signerait le glas de ses expériences. Au moins jusqu’à la rentrée de janvier.

La fin du cours approchait et la tension montait. Il fallait qu’il prenne son courage à deux mains pour aller poser ses questions à Miss Crane. Une fois que tous les autres élèves eurent quitté la salle de classe, le petit brun s’approcha du bureau de son enseignante, triturant nerveusement son petit carnet noir entre ses doigts.

“Je… ‘fin… c’était pour savoir… je... j’avais une question… ou plusieurs…”

Le regard fixé sur un pile de parchemin posé sur le bureau, le gamin n’osait pas regarder la professeur qui l’impressionnait beaucoup. Mais il avait été bien élevé par ses mamans, alors après avoir pris une grande inspiration, il finit par relever le visage, plantant ses yeux clairs dans ceux de la spécialiste des métamorphoses.

“...est-ce que métamorphoser un catalyseur, ça peut l’abimer et dans le cas où une baguette magique transformée en rat prenait la fuite, ce serait quand même gênant pour récupérer sa baguette, mais le professeur Lynch nous avait appris que les sorts avaient une limite en fonction de la distance donc s’il s’éloignait trop, ça redeviendrait une baguette dans ce cas… et si on change un baguette en rat, est-ce que c’est considéré comme un vrai rat et du coup on peut ensuite le transformer en verre… et si le verre se brise en tombant, est-ce que ça va briser aussi notre baguette magique… ou enfin… celle de l’adversaire et si oui, est-ce que c’est réversible ? mais est-ce que ce serait Réparifagex qu’on utilise ou alors un autre sortilège comme Reparo…”

Il avait sorti sa tirade d’une traite, sans aucune ponctuation ni sans prendre une seule respiration. Il avait bien dû s’arrêter de parler, finissant par manquer d’air. Ses joues rosirent légèrement et il baissa les yeux légèrement gêné de s’être emporté de la sorte. D’un geste maladroit, il tendit son petit carnet ouvert en direction de la professeur.

“Euh.. ‘fin… sinon… je… j’ai tout noté…”

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Fiche de PR par ici. Merci !
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