En cette toute première journée de Poudlard, ou du moins en cette toute première journée complète de Poudlard, Brynn était en pleine découverte. La veille, il avait découvert le Poudlard Express, puis le château de nuit sous les feux d'artifice, avant de découvrir la Grande Salle, la maison dans laquelle il allait, puis enfin sa salle commune, son dortoir et ses camarades de dortoir. Cela faisait tout de même beaucoup de choses, pour une seule soirée, et Brynn s'était rapidement endormi, la fatigue accumulée les jours précédents le rattrapant.

Il avait dormi d'une traite, n'émergeant au matin qu'en entendant ses camarades de dortoir remuer, un peu désorienté. Après tout c'était la première fois qu'il se réveillait entre ces tentures jaunes, dans cette pièce de bois clair, et il avait eu un instant de flottement, se demandant où il était. Il avait cependant rapidement réalisé qu'il était à l'école, à Poudlard, et qu'il devait être fin prêt pour sa première journée. Il n'avait donc pas tarder à sauter hors de son lit pour se préparer. La veille, les deuxièmes années les avaient prévenus qu'ils avaient de la chance et qu'ils n'auraient pas cours, pour cette première journée, puisqu'il n'y avait jamais cours le mercredi, mais il avait tout de même plein de choses à découvrir. À commencer par le petit déjeuner.

Il avait ainsi passé sa journée avec les Poufsouffles, découvrant un peu davantage les couloirs peuplés de tableaux, sortant prendre l'air dans l'immense Parc du château ou encore discutant simplement avec les premières années, et plus particulièrement avec deux garçons qui s'appelaient Clément et Zunair et qui lui semblaient fort sympathiques.

En fin d'après-midi cependant, fatigant un peu de toutes ces interactions nouvelles, il avait décidé de s'éclipser pour aller écrire à sa famille, afin de leur raconter sa toute première soirée à Poudlard ainsi que sa toute première journée parmi les Poufsouffles. Il avait donc attrapé son petit cartable encore jamais utilisé, y avait glissé de quoi écrire, puis s'était faufilé hors de sa salle commune : il voulait profiter de ce moment pour essayer de repérer l'endroit où se tiendrait son tout premier cours de l'année.

Il n'avait finalement pas trouvé sa salle de cours, mais la salle qu'il venait de découvrir l'intriguait. C'était une salle de classe vide, remplie de petits bureaux d'élèves qui faisaient face à un grand bureau de professeur, juché sur une estrade, derrière lequel un grand tableau noir recouvrait le mur. Entrant à petit pas, tout en fermant la porte derrière lui, Brynn avait grimpé sur l'estrade pour s'approcher du tableau noir. Il attrapa une craie qui se trouvait là, la soupesant, avant de dessiner un hibou approximatif sur le tableau. Il aimait bien, écrire à la craie, mais il n'avait encore jamais vu de tableau aussi grand que celui-ci.

Tout à son exploration, le tout nouvel élève avait reposé la craie avant de promener son regard sur la classe et d'aller essayer de s'asseoir à plusieurs petites tables, jaugeant les différentes vues qu'il pouvait avoir depuis ces dernières. Il finit par jeter son dévolu sur une table du milieu de la classe, proche des fenêtres, et sorti son matériel. Il devait absolument raconter à sa famille ses péripéties de rentrée. À commencer par ce fameux Calmar dont il avait entendu parler et qui vivait, paraissait-il, dans le Lac qui entourait l'école.

@Clément Riwoods et @Zunair Sathi, pour la mention !

Augustin sortait de la grande salle en bâillant. Il avait trouvé le petit-déjeuner fatigant ; à son goût, les gens faisaient trop de bruit. Il ne manqua pas de croiser Peeves qui tentait de renverser une armure sur un élève de troisième année, ce qui le fit légèrement sourire.

La journée se passait jusqu’ici de manière correcte, mais rien d’exceptionnel. Le jeune Serpentard se demandait si Poudlard changerait réellement de son quotidien d’Écosse. Il n’avait pas vraiment d’amis - pour dire qu’il ne cherchait pas forcément à s’en faire - et cela lui allait très bien ainsi.

À son plus grand agacement, il croisa en remontant en fin d’après-midi un élève de première année de la maison Serdaigle qui lui demanda pourquoi ses cheveux étaient blanc. Il se fit un plaisir de ne pas répondre et continuer son chemin : il détestait expliquer son albinisme.

Vu qu’il n’avait pas cours ce jour-là, il se baladait dans une des ailes du château lorsqu’il remarqua une salle de classe ouverte. Il se remémora rapidement le plan d’occupation des classes, et celle-ci ne semblait pas devoir être ouverte à cette heure-ci.

Lorsqu’il passa la tête dans l’ouverture de la porte, il aperçu un jeune garçon, sûrement en première année, vêtu d’une robe jaune qui dessinait à la craie sur le tableau de la salle présumée vide. Un Poufsouffle… pensa-t-il.

Il l’observa pendant quelques minutes lorsqu’il le vit s’asseoir à une table comme s’il était chez lui.

- Et on peut savoir ce que tu fais? lui lança-t-il d’un ton méprisant en faisant sursauter le jeune garçon.

Brynn était concentré sur sa lettre, sa plume grattant doucement son parchemin, lorsqu'une voix forte et plutôt méprisante le fit sursauter, un trait d'encre inopportun venant rayer une partie de ce qu'il était en train d'écrire. Le petit garçon était un peu dépité de cet état de fait : lui qui s'appliquait à écrire correctement, voilà que sa lettre était tachée.
Relevant les yeux vers la porte, où se tenait la personne qui venait de l'interrompre si brusquement, Brynn fronça doucement le nez. Pourquoi est-ce que le garçon dans le chambranle de la porte lui parlait-il de cette façon ? Est-ce que c'était interdit d'être ici ? L'élève n'était pas bien grand, mais il n'était pas impossible qu'il soit plus vieux que lui. Peut-être savait-il des choses qu'il ignorait. Le petit Poufsouffle observa ses affaires, n'ayant pas particulièrement envie de bouger, puis demanda avec hésitation au nouvel arrivant qui le toisait depuis l'autre côté de la pièce.

« Est-ce que c'est interdit d'être ici ? »

C'était une question dénuée de malice, l'enfant cherchait simplement à savoir. Après tout, c'était son premier jour, alors il n'était pas exclu qu'il fasse une bêtise sans le faire exprès. Attendant la réponse de son vis à vis, Brynn le regardait simplement, un peu surpris par la couleur de ses cheveux. Il n'avait jamais vu quelqu'un d'aussi blanc.

La remarque d’Augustin laissa effectivement de légères séquelles sur l’activité du petit Poufsouffle. Il pu observer un léger sursaut ainsi qu’un peu de déprime de voir ce qu’il était en train de faire raturé à cause du Serpentard. Le jeune garçon au milieu de la salle se tourna vers la porte et demanda poliment :

- Est-ce que c’est interdit d’être ici ?

Le Poufsouffle avait l’air de demander à Augustin cela de manière innocente, mais il remarqua de l’hésitation, ce qui agaça d’autant plus le petit Serpentard. Il lui répondit nonchalamment et assez sèchement :

- Interdit? J’en sais rien mais tu es tout seul dans une salle vide et je trouve ça suspect, tu fais quoi?

Il attendit quelques secondes et remarqua que le jeune garçon l’avait observé pendant qu’il parlait et avant de poser sa question, il en était à présent sûr, il regardait ses cheveux.

- Tu regardes quoi comme ça ? ajouta-t-il, ce sont mes cheveux c’est ça ?

Augustin faisait-il de la mauvaise interprétation de son regard? Sûrement, mais pour lui non, il en était sûr, le petit jeune le jugeait.

Il était agacé, tout le monde le lui faisait remarquer comme s’il ne vivait pas avec, et le comble, c’était un Poufsouffle?!
Augustin était énervé et il affichait désormais une mine fâchée et des sourcils froncés, il ne voulait pas aborder ce sujet ; il avait le sentiment que la situation l’y obligeait.

Apparemment, ça n'était pas interdit. Ou du moins, si ça l'était, aucun des deux enfants ne le savaient. Néanmoins, pour une raison qui échappait totalement à Brynn, le garçon qui le regardait ne semblait pas très content. Est-ce qu'il aurait voulu être tout seul dans la salle de classe ? C'était tout de même étrange de réagir comme ça.

Réticent à répondre à ce garçon qui lui parlait de façon si peu amène - et un peu sceptique sur le fait que ses agissements étaient suspects - Brynn, qui regardait toujours son camarade, finit tout de même pour ouvrir la bouche pour répondre. Son « J'écris » se perdit néanmoins dans l'intervention brusque de l'enfant devant lui, qui l'interpella, agressif, quant à ce qu'il était en train de regarder.

« ... ce sont mes cheveux c’est ça ? »

Brynn avait très légèrement sursauté, sous la surprise, et commençait à trouver que décidément, ce garçon était très injustement en colère contre lui, lorsqu'il entendit la fin de la phrase. Ses sourcils, qui avaient commencé à se froncer, se relâchèrent doucement : c'était vrai qu'il avait regardé ses cheveux. Est-ce que le garçon avait un problème avec le fait qu'on regarde ses cheveux ? Peut-être que tout le monde le regardait toujours à cause de ses cheveux si blancs et qu'il n'aimait pas qu'on le regarde ? Ça aurait été compréhensible : Brynn n'aurait pas aimé non plus que tout le monde le regarde lorsqu'il entrait dans une pièce.

Pris de remords face à son observation maladroite, le première année fronça le nez, embêté. Il ne voulait pas que le garçon pense qu'il le trouvait bizarre. Alors il répondit, un peu hésitant face à la frimousse fortement contrariée de son vis à vis.

« Désolé, je voulais pas... » il ne savait pas vraiment ce qu'il ne voulait pas, à vrai dire. Être indiscret ? Le blesser ? « Ils sont jolis. »

Et c'est vrai qu'ils l'étaient. Du moins Brynn les trouvaient vraiment intrigants, les cheveux de ce petit garçon éthéré. Mais si son apparence l'était, éthérée, ça n'était pas tout à fait le cas de son caractère. Quelque part, c'était encore plus intrigant.

« Tu peux venir si tu veux, je fais pas de bruit. »

Une fois ses paroles lancées, Augustin remarqua que le petit blaireau avait une fois de plus sursauté, il pensa que ce devait être un de ces froussards comme il en avait déjà croisé en première année. Mais il n'avait pas l'air énervé contre le ton rageur du Petit Serpent Blanc, au contraire, il afficha une mine de compassion tout en répondant :

- Désolé, je voulais pas... ne voulait pas quoi? Augustin pensa qu'il se moquait de lui, comment pouvait-il imaginer le froisser avec une simple phr... - Ils sont jolis.

Pardon? Augustin avait bien entendu? Le petit Poufsouffle venait de lui dire que ses cheveux étaient... jolis?! Il devait rêver.
De toute sa vie il avait rarement entendu quelqu'un le complimenter sur ses cheveux blanc neige. Cela eut comme l'effet d'un anesthésiant sur le jeune Serpentard, il se calma et évacua sa fureur injustifiée en un rien de temps. Le petit blaireau ajouta d'un ton calme :

- Tu peux venir si tu veux, je fais pas de bruit.

Augustin regrettait presque de s'être énervé aussi rapidement, mais ce n'était pas dans sa nature de le montrer. Il avait laissé échapper un sentiment de faiblesse sur son visage, et il espérait que son vis-à-vis ne l'eusse pas remarqué.

Il répondit après s'être reprit :
- Hum, oui je viens, tu écris?

Il était reparti sur le ton ferme qui le caractérisait, mais sans agressivité cette fois. Il n'allait tout de même pas montrer de faiblesse à un Poufsouffle? Il était quand même curieux de la situation, que faisait ce petit au milieu de cette salle de classe vide ?

Devant lui, le petit sorcier fit subitement une drôle de tête, avant que son visage froissé ne se détende doucement. Visiblement, il acceptait les excuses de Brynn. Un petit sourire content naquit sur le visage du Poufsouffle.

« Oui, », la question du garçon aux cheveux blancs lui a fait reposer son regard sur sa lettre « J'écris une lettre à ma famille ! »

Sa plume toujours en main, le petit garçon s'était d'ailleurs tâché les doigts. Il n'était pas impossible que sa robe ait également hérité de quelques gouttes d'encre mais, heureusement pour lui, cela ne se voyait pas sur le tissu sombre. Reposant la plume sur la table, au côté de son parchemin, Brynn releva la tête vers son vis à vis. Celui-ci n'avait pas l'air d'être en train de s'installer, même s'il avait dit qu'il venait, est-ce qu'il voulait d'avantage de précisions ? Peut-être qu'il était timide, après tout, et que c'était pour ça qu'il avait voulu la classe pour lui tout seul, en premier lieu.

« Je devais leur dire que j'étais à Poufsouffle, et leur raconter la rentrée. Surtout le Calmar ! » réalisant que son camarade ne sait peut-être pas de quoi il parle, il ajoute, après une petite pause « T'as entendu parler du Calmar dans le Lac ? Il paraît que les feux d'artifice l'ont réveillé et que y'a des élèves qui sont tombés dans l'eau ! C'est les grands qui nous ont raconté tout à l'heure. »

Tout à l'heure commençait un peu à remonter dans la journée, mais c'était tout de même tout à l'heure. Et puis ça n'était pas important : l'important était qu'il y avait un Calmar dans le lac et qu'en plus de ça, il était parfois possible de le voir. Brynn était d'ailleurs un peu déçu, tout de même, de ne pas l'avoir vu la veille.

Augustin comprit alors, le jeune Poufsouffle ne mijotait rien de mauvais, il ne voulait qu'écrire à ses parents. Au fond de lui, le Serpentard ressentit un brin de jalousie, certes il n'était pas triste que ses parents ne lui parlent presque jamais, mais il aurait bien aimé raconter sa vie à quelqu'un.

Mais une promesse était une promesse : il ne sympathiserait pas avec l'ennemi. Si le jeune Poufsouffle voulait gagner sa confiance, il devrait s'en montrer digne.

- Je devais leur dire que j'étais à Poufsouffle, et leur raconter la rentrée. Surtout le Calmar ! le calmar? Ah ! Il parlait sûrement du Kraken. Oh et puis personne ne l'appelait de la même manière à Poudlard de toutes façons. Il vit là une opportunité de rigoler un peu avec le jeune garçon en jouant avec sa naïveté.
- T'as entendu parler du Calmar dans le Lac ? Il paraît que les feux d'artifice l'ont réveillé et que y'a des élèves qui sont tombés dans l'eau ! C'est les grands qui nous ont raconté tout à l'heure.

Les grands... Ils racontaient toujours un tas de sottises. Le jeune Serpentard savait d'expérience que le Kraken ne se montrait que très rarement, il n'avait aucune raison de remonter à la surface pour une raison aussi futile que les feux d'artifices du début d'année.
Cependant Augustin n'avait pas assisté ni même entendu parler de l'évènement qui s'était passé ; lors de son voyage en barque, la sienne était arrivée sans encombre sur l'autre rive et il avait passé le trajet à se boucher les oreilles et se cacher dans sa robe pour éviter les jacassements des autres élèves sur sa barque. Il répondit alors d'un ton légèrement méprisant pour se moquer du jeune-jaune élève :

- Ne me dis pas que tu as cru ce que les grands t'ont dit? Je veux bien te donner un conseil, ici les gens se croient tous supérieurs, ne crois personne qui ne soit pas ton ami ou quelqu'un que tu sais sérieux. Je suis à Poudlard depuis hier et j'ai déjà compris pleins de choses que les "grands" n'ont jamais pris la peine de s'y intéresser.

Puis il attendit la réponse du jeune blaireau, il voulait montrer à quel point il était sûr de lui. Le jeune Serpentard était souvent agacé par les personnes crédules, et le petit-jaune ne faisait rien pour arranger son cas.

Brynn avait un peu de mal à comprendre son camarade. Alors qu'il avait cru qu'il était redevenu gentil, ce dernier venait de prendre un ton moqueur en lui affirmant que c'était stupide de croire ce que les grands disaient. D'ailleurs, pas que les grands : d'après le garçon, Brynn ne devait croire personne qui ne soit pas un ami ou quelqu'un de notoirement sérieux. À moins de 24h de la rentrée, sans connaître réellement personne, cela restreignait tout de même les possibilités. Et puis comment pouvait-on savoir que quelqu'un était sérieux si on ne l'écoutait pas ?

Fronçant les sourcils, le Poufsouffle hésita un peu. Il était un peu vexé, qu'on lui dise qu'il était trop naïf sur un ton si méprisant, mais il trouvait que le garçonnet avait une drôle de façon de voir les choses. Les grands étaient là depuis longtemps, ils connaissaient davantage la magie et pouvaient leur raconter plein d'histoires sur le château et les professeurs. Brynn n'allait pas se priver de cette connaissance là juste parce qu'un autre enfant se moquait de lui. Et puis il était un peu rabat-joie, tout de même : elle était incroyable cette histoire de Calmar !

Curieux malgré tout, quoiqu'un peu méfiant, le petit Poufsouffle demanda à son camarade :

« De quelles choses tu parles ? » Et parce qu'il tenait tout de même à rectifier le tir concernant son histoire et l'habitant présumé du Lac dont il était absolument sûr de l'existence, il ajouta, un peu boudeur, « Il existe le Calmar ! Tu devrais regarder par ta salle commune, tu le verras p'têtre. »

Il avait après tout remarqué les touches vertes du vêtement de son camarade, et sa maman lui avait dit que la salle commune des Serpentards donnait sur le Lac. On pouvait donc sûrement y voir le Calmar ! Brynn en aurait presque regretté d'être à Poufsouffle : il aimait bien sa salle commune, mais là bas, pas l'ombre d'un tentacule.

- De quelles choses tu parles ? Ah! Cette fois, Augustin avait piqué la curiosité du jeune garçon. Mais comment lui expliquer qu'il ne devait pas attendre de recevoir que des bons conseils parmi les grands. Nombre d'entre eux voulaient chambrer les premières années, c'était bien connu, comment le jeune Poufsouffle pouvait-il être si naïf.
Puis il ajouta :

- Il existe le Calmar ! Tu devrais regarder par ta salle commune, tu le verras p'têtre.

Il le prenait pour un idiot? Augustin savait très bien que le Kraken existait, l'histoire du petit blaireau ne tenait simplement pas debout, la créature ne se serait jamais montrée de son plein gré encore moins un premier jour de rentrée comme celui-là. Avait-il manqué quelque chose?
Dans le doute, le petit serpent ne voulait pas passer pour un imbécile à s'enfoncer dans l'ignorance, alors il lui posa une question sous forme de réponse assurée :

- Bien sûr qu'il existe, mais crois-tu normal qu'il se montre comme ça pour aucune raison en pleine fin d'après-midi? la question posée de cette manière, il ferait croire aisément au garçonnet qu'il en savait plus que lui sur la situation afin qu'il l'éclaire de lui-même.

Il profita en attendant la réponse d'observer la salle dans laquelle ils se trouvaient ; c'était la salle de cours de Défense contre les Forces du Mal. Un hibou était grossièrement dessiné sur le tableau à la craie, sans doute un dessin du jeune-jaune.