Visiblement, le petit Serpentard ne voulait pas partager ses secrets avec lui. Et puis Brynn n'aimait pas trop sa façon de lui parler, même s'il n'arrivait pas tout à fait à saisir pourquoi. Du moins, cette fois-ci, sa voix avait été moins méchante, mais elle portait un je-ne-sais-quoi de Je suis meilleur que toi qui faisait froncer le nez au petit garçon.

D'ailleurs, il lui avait déjà expliqué pourquoi le Calmar avait montré le bout de ses tentacules : il avait été réveillé par les feux d'artifice. Est-ce que son camarade faisait semblant d'écouter, un peu plus tôt, lorsqu'il lui avait dit qu'il racontait des bêtises ?
Il était tout de même étrange de critiquer quelque chose sans l'avoir écouté, alors Brynn se demanda si le Serpentard ne voulait pas plutôt lui faire répéter juste pour pouvoir lui dire de nouveau que ses histoires n'étaient pas intéressantes. Après tout, en réalité, le vert et argent devait bien savoir que le Calmar se montrait, de temps en temps, puisqu'il venait de confirmer qu'il était évident qu'il existe. Comment un petit garçon de première année à son deuxième jour de rentrée pourrait être si certain de l'existence d'un calmar dans le lac de Poudlard, si le calmar en question ne se montrait jamais ?

« T'auras qu'à demander à un adulte, si tu me crois pas. »

Le ton du petit garçon était encore un peu boudeur, tandis qu'il observait son vis à vis observer la pièce. D'ailleurs, le Serpentard était toujours debout et ne semblait pas chercher le moins du monde à sortir ses affaires pour faire quelque chose. Ça ne devait pourtant pas être par timidité. Non, Brynn avait exclu cette hypothèse là, désormais. L'enfant qui lui fait face n'avait pas l'air timide du tout. Cela rendait le Poufsouffle curieux.

« Tu voulais faire quoi toi, ici ? »

Le Poufsouffle semblait vraiment contrarié dans le ton de ses réponses, mais Augustin s'y attendait. De toutes façons, il détestait tout le monde, et tout le monde le détestait aussi. (S/o Paul Grimault, Le Roi et l'Oiseau, première phrase du film)
Puis soudain, le petit blaireau demanda d'un ton très curieux :

- Tu voulais faire quoi toi, ici ?

Augustin se sentit un peu décontenancé, lui-même ne savait pas ce qu'il venait faire ici. Cependant, une chose était sûre, il commençait à trouver le temps long. Le jeune Poufsouffle devant lui ne semblait pas destiné à montrer une once de sympathie - et en même temps pourquoi l'aurait-il fait - et Augustin ne voyait pas d'intérêt à le chambrer encore plus que ce qu'il avait déjà fait : il s'était forgé un avis sur lui.

- Ce que je fais ? J'en sais rien, je t'ai vu dans la salle et je me demandais ce que tu faisais, si tu préparais un mauvais coup ça m'aurait intéressé, mais si tu écris à ta famille...

Puis il s'appuya, les mains dans les poches et un pied contre le mur de l'encadrure de la porte, la mine renfrognée, il avait l'air triste d'avoir abordé le thème de la famille. Il ne voulait jamais montrer ce genre d'émotions, mais la lumière de la salle commençait à alarmer sa photophobie : il avait donc abordé cette posture pour afficher un air blasé plutôt que de montrer qu'il souffrait d'une maladie.

Il espérait qu'une seule chose, c'est que le jeune Poufsouffle ne lui pose pas plus de questions.

La réponse du Serpentard déconcerta le petit Poufsouffle : comment ça faire un mauvais coup ? À qui, pourquoi, comment donc ? D'ailleurs, qui faisait des mauvais coups pendant son premier jour de d'école ? Et puis surtout, qu'est-ce que cela voulait donc bien dire dans de telles circonstances ? Ils n'allaient tout de même pas préparer un mauvais coup dans la salle d'un professeur qu'ils ne connaissaient pas, comme ça, juste pour la beauté du geste ? Si ?

Flegmatique, le garçonnet aux cheveux blancs s'était appuyé contre le mur et Brynn trouvait qu'il avait l'air déçu, les yeux ainsi froncés. Cependant, le jeune gallois n'avait aucune intention d'arrêter d'écrire à sa famille pour faire plaisir à ce drôle de Serpentard. Même s'il fallait parfois faire des efforts avec les autres enfants pour se faire des amis, lui avait dit sa maman, il n'était pas vraiment sûr de vouloir être ami avec un garçon qui voulait faire des choses mauvaises sans raison.

« Oui j'écris à ma famille. » il avait dit ça sur un ton d'excuse, même s'il n'était pas réellement désolé, « Enfin je faisais ça avant que tu arrives mais je vais recommencer, il faut que je finisse avant le dîner. »

Après tout, le dîner lui semblait être un bon endroit pour demander de l'aide pour trouver son chemin jusqu'à la volière de l'école. Le dîner était dans longtemps, en réalité, mais le petit garçon ne savait pas trop comment dire autrement qu'il voulait recommencer son activité préalable. Saisissant de nouveau sa plume entre ses doigts, ses yeux oscillèrent entre sa lettre entamée et le vert et argent adossé près de la porte. Il lui semblait que c'était assez malpoli, de recommencer à écrire alors que l'autre enfant était toujours là à le regarder.

Augustin ne pouvait pas rester dans cette salle : la lumière de la journée qui tombait reflétait sur les vitraux de la salle et aveuglait le jeune Serpentard. Il se plaça dans l'encadrure de la porte du côté le plus à l'ombre et s'apprêtait à partir lorsqu'il s'arrêta net réfléchit quelques instants, puis posa une question, le dos tourné à son interlocuteur.

- Dis moi, tu aimes les Moldus? demanda-t-il sur un ton plutôt tranquille.

Il ne savait pas si le petit blaireau était un né-moldu ou un né-sorcier, et c'était une information capitale pour lui. Il voulait se faire une idée des personnes à qui il parlait. Ce petit Poufsouffle n'avait pas l'air méchant du tout, il s'était bel et bien isolé afin d'écrire à ses parents, et à la grande déception d'Augustin, ne préparait aucun mauvais coup.

L'espace de quelques secondes, le jeune Serpentard semblait avoir perdu sa raison, des images lui traversèrent la tête ; un filet de lumière s'était subrepticement faufilé jusqu'à ses arcades et lui avait ébloui les yeux. Il s'effondra sur le sol, les mains sur les yeux en ne disant pas un mot, il ne voulait pas montrer cet état de faiblesse devant cet élève qu'il connaissait à peine. Cependant lorsqu'il tomba en arrière et un bruit sec se fit entendre, révélant la chute.

Le Serpentard avait commencé à sortir de la pièce et le petit garçon observait son dos, attendant qu'il disparaisse pour reprendre son écriture, lorsqu'une question le fit se figer, ses doigts arrêtant de remuer sur sa plume. Le dos du garçon vert et argent venait de lui demander s'il aimait les Moldus, sur un ton tranquille, comme s'il lui demandait s'il avait vu que le ciel était bleu. Malheureusement pour Brynn - qui aurait préféré qu'on lui demande s'il avait vu que le ciel était bleu - ça n'était pas la question. Non, la question était bien plus délicate, et surtout très étrange.

Le petit Poufsouffle ne savait pas comment répondre : il lui semblait que la question dite simplement appelait une réponse simple, Oui ou Non, mais aucune de ces deux propositions ne lui semblait correcte.
Non, il n'aimait pas particulièrement les Moldus. Il aimait des êtres précis, comme son papi ou son chat, ou bien des catégories d'êtres, comme les serpents ou les dragons, mais il lui semblait que les Moldus ne rentraient dans aucune de ces deux cases. Il ne les connaissait pas tous et n'allait tout de même pas s'extasier sur leurs yeux ou leur fourrure, qui étaient sensiblement les mêmes que ceux des sorciers. Cela dit, il ne pouvait pas non plus répondre qu'il n'aimait pas les Moldus. Ça n'était pas vrai : il en avait certes un peu peur mais il ne les connaissait pas tous, et il avait après tout de la famille moldue.

« Je sais pas. »

La réponse avait été donnée sur un ton quelque peu réticent, Brynn ayant conscience que la question n'était pas très normale. Ses parents lui avaient dit qu'il devait se méfier des personnes qui posaient ce genre de question, et d'essayer de les éviter sans se brouiller pour autant avec eux. Du moins, sa maman lui avait dit ça. Sa mam, elle, lui avait simplement dit d'être gentil et de ne pas écouter les enfants qui répétaient les bêtises de leur famille. Il n'avait pas trop compris la raison d'être de cette conversation, quelques jours auparavant, mais voilà qu'à son premier jour d'école on lui demandait déjà son avis sur les Moldus.

Ses pensées furent soudainement interrompues par un bruit de chute et Brynn observa un instant, interdit, l'endroit où se tenait un peu plus tôt un dos. Le dos en question n'était plus là et en baissant les yeux le petit garçon constata que le petit Serpentard était tombé en arrière, par terre. Clignant des yeux, le jeune gallois sortit alors de son immobilisme et se leva rapidement pour s'approcher de son camarade, sa plume toujours à la main.

« Ça va ? Tu... Tu veux que j'aille chercher quelqu'un ? »

Il avait beau avoir posé la question, il était évident que ça n'allait pas. On ne s'évanouissait pas comme ça, quand tout allait bien, même si le vert et argent avait l'air encore conscient.

Et merde ! Le jeune Poufsouffle l’avait vu tomber finalement. Augustin ne se sentait vraiment pas bien. La lumière l’avait aveuglé et n’avait pas amélioré son hypermétropie. Il se tenait fortement la tête lorsque le petit blaireau lui avait demandé s’il avait besoin qu’il aille chercher quelqu’un.

La réponse d’Augustin se fit attendre. Il réfléchissait encore sur ce que venait de répondre Brynn à sa question sur les Moldus.

Je ne sais pas.

Comment ça il ne savait pas ? La question était pourtant claire, c’était oui ou non. Mais le jeune première année avait répondu qu’il n’en savait rien. Avait-il compris qu’Augustin voulait le cerner sur sa position anti-Moldus ou non?

De toute évidence, il ne savait pas quoi répondre et ne voulait pas prendre de risques. Ce garçon était intelligent et il fallait qu’il s’en méfie, s’il ne voulait pas s’attirer des ennuis.

Il lui répondit finalement :

- Non! N’appelle personne s’il te plaît, je ne veux pas qu’on me voit comme ça ! On va m’envoyer à l’infirmerie et me traiter comme un petit débile qui ne peut pas se gérer lui-même, dit-il en se relevant lentement.

- Déjà que tu m’aies vu toi, c’est trop.

Mais c’était probablement trop tard, le jeune Poufsouffle n’était pas stupide, il allait sans doute lui poser pleins de questions désormais. Et Augustin avait horreur des questions : de tout temps les gens n’avaient fait que lui poser des questions.

Le petit garçon par terre se tenait la tête, sans dire un mot, clairement en mauvais état, et Brynn commençait doucement à paniquer. Il avait beau avoir proposé d'aller chercher quelqu'un, il ne pouvait pas laisser son camarade tout seul. Sans compter qu'il n'avait aucune idée d'où il était exactement ni d'où est-ce qu'il pourrait aller pour trouver quelqu'un, si bien que s'il partait il y avait de forte chance qu'il finisse simplement perdu et paniqué dans le grand château sans trouver personne et sans pouvoir retrouver le petit serpent blanc qui était tombé par terre.

Aussi, lorsque le Serpentard finit par briser le silence, Brynn se sentit brusquement soulagé, ses mains se desserrant légèrement sur sa plume. Son camarade, cependant, avait l'air changé : loin de son ton hautain un peu plus tôt, il avait l'air d'avoir peur de l'infirmerie, invoquant des arguments qui semblaient à Brynn assez absurdes. Une chose était sûre, il ne voulait pas que sa chute se sache, et le petit Poufsouffle ne put s'empêcher de se dire que ça n'était pas une réaction normale. Il lui semblait que, lui, s'il tombait par terre de cette façon, il serait inquiet, manifesterait sa douleur, et serait content de ne pas être seul, mais le petit garçon aux cheveux blancs, lui, se relevait déjà, en ayant uniquement l'air fâché qu'il l'ait vu. Il lui donnait l'impression d'être habitué à ce qu'il venait de se passer.

« Désolé » L'excuse était venue un peu par réflexe, sans vraiment qu'elle n'ait de sens profond, « J'ai rien vu »

C'était une façon de parler, évidemment : il aurait été plutôt inquiétant qu'il n'ait rien vu. C'était simplement une formule d'accord tacite, comme lorsqu'il chipait un cookie dans le saladier de la cuisine et que sa maman lui disait qu'elle n'avait rien vu alors qu'elle avait vu. Il voulait simplement dire par là qu'il n'en parlerait pas autour de lui, même si l'idée que son camarade ait un problème qu'il cachait l'inquiétait.

« Pourquoi tu dis qu'on te trouverait bête ? C'est pas de ta faute. »

Tout de même perturbé, et malgré son relatif vœu de silence, il n'avait pas pu s'empêcher de poser la question.

Augustin s'était péniblement relevé de sa chute, le filet de lumière si dissipant lentement de la salle de défense contre les forces du mal. Sa chute n'avait heureusement alerté personne.
Le jeune Poufsouffle se précipita, plume en main, vers Augustin et s'excusa maladroitement d'avoir voulu aider le petit serpent blanc, alors qu'il n'y était pour rien. Il ajouta qu'il n'avait rien vu ; ce qui fit sourire Augustin, il avait évidemment tout vu, mais il ne savait pas quoi faire ou dire.

Le petit blaireau lui demanda ensuite machinalement pourquoi il avait dit tout cela. Augustin répondit :

- Tu sais, lorsqu'on a une maladie comme la mienne, les gens ne peuvent pas s'empêcher d'être faussement bienveillant en me faisant comprendre que j'ai absolument besoin d'aide. Ce n'est pas ton cas, je le vois, mais si tu pouvais me rendre à service et ne parler à personne de ce qui vient de se passer, je te serais reconnaissant.

Puis il regarda le petit Poufsouffle, il avait pour habitude de mépriser les gens avec qui ils n'était pas d'accord, mais le petit blaireau lui inspirait confiance, et il avait l'air honnête. Il espérait donc qu'il pourrait le comprendre, mais il en doutait un peu : de ce qu'il avait compris, le Poufsouffle avait grandit en famille et avait vécu une enfance heureuse, ce qui n'était pas le cas d'Augustin.

Le Serpentard ajouta dans un sourire en coin :

- Tu veux bien?

Le sourire du serpent surpris Brynn. C'était un sourire un peu étrange, pour un enfant qui venait de tomber par terre et qui en manifestait autant de honte. Est-ce que c'était parce qu'il était heureux de l'entendre dire qu'il ne dirait rien ? Ça ne lui semblait pas être un sourire de soulagement ou de remerciement mais Brynn n'était visiblement pas très doué pour comprendre ce Serpentard, alors il décida de ne pas se poser davantage de questions.

Au lieu de cela, il écouta son camarade lui expliquer qu'il avait une maladie et qu'il n'aimait pas les gens qui voulaient l'aider pour faire semblant d'être gentils. Si Brynn trouvait ça un peu étrange que beaucoup de gens fassent semblant d'être gentils lorsqu'on était malade, l'information passa au second plan tandis qu'il se concentrait plutôt sur la première affirmation. Le petit garçon était malade, de quelque chose qui avait l'air grave : c'était donc pour ça qu'il était tombé par terre et qu'il avait l'air d'en avoir l'habitude. Il en avait l'habitude.

Le jeune Poufsouffle ne connaissait pas de maladies qui impliquaient de tomber par terre à intervalles réguliers, mais il ne douta pas un instant que le garçon fût bien malade, surtout considérant sa pâleur. Un instant, il fut tenté de demander au Serpentard s'il n'avait pas besoin d'aller à l'infirmerie ou de retourner dans sa salle commune, mais il se retint, supposant que c'était là justement ce que le vert et argent souhaitait qu'il évite de faire. D'ailleurs, son vis à vis avait une nouvelle fois insisté sur le fait qu'il ne devait rien dire à personne. Il venait d'ailleurs de lui sourire d'un drôle de sourire pour lui demander s'il acceptait de ne pas en parler, ce que Brynn trouva encore une fois totalement étrange.

Après tout, avant de tomber, le garçon lui avait parlé de manière plutôt distante, voire méprisante, et il lui demandait désormais un service à coup de s'il te plaît et de sourires gentils alors qu'il lui avait déjà accordé le dit service en lui disant qu'il n'avait rien vu. N'avait-il pas compris pourquoi il lui avait dit qu'il n'avait rien vu ? Mais alors, dans ce cas, pourquoi avait-il sourit quand il lui avait dit qu'il n'avait rien vu ? C'était assez mystérieux.
Un peu hésitant, le petit Poufsouffle chercha le regard de son camarade, comme s'il allait pouvoir y lire une explication, avant de lui répondre :

« Je veux bien, je dirais rien. »

Puis il fronça un peu le nez, malgré tout un peu embêté par ce qu'il venait de voir et s'inquiétant pour son camarade.

« Est-ce que ça peut être dangereux si tu tombes dans un endroit où il y a personne ? »

Après tout, s'il était resté conscient après sa chute et s'il se comportait comme s'il ne venait absolument pas de se passer quelque chose de notable, Brynn trouvait un peu embêtante l'idée que le garçon puisse s'écrouler soudainement par terre, nauséeux ou douloureux, tout seul, dans un coin reculé du château, perdu à des lieues d'un endroit de repos. Il ne savait pas ce qu'avait son camarade, mais ce qu'il avait vu de sa maladie lui semblait tout de même nécessiter l'attention d'adultes compétents, même s'il venait de promettre de ne pas en parler.

Le petit Poufsouffle montrait désormais une mine renfrognée, comme s’il était contrarié par la situation. Il promis qu’il ne dirait rien concernant la situation et Augustin se leva pour sortir de la salle lorsqu’il entendit le jeune blaireau lui demander :

- « Est-ce que ça peut être dangereux si tu tombes dans un endroit où il y a personne ?

Le petit serpent blanc se raidit alors et se retourna, et fixa le jeune-jaune dans les yeux en lui répondant :

- Pasque tu penses sincèrement que je tombe aléatoirement par plaisir ?

Puis il releva les manches de sa robe de sorcier laissant apparaître une demi-douzaine de plaques blanches sur sa peau réparties inégalement entre ses deux bras.

- Tu vois ça? C’est mon calvaire. Je pourrais être juste albinos comme il en existe beaucoup, mais il a fallu que je sois atteint d’une hypersensibilité à la lumière en prime. Je dois sans arrêt me protéger les yeux sinon je m’écroule. Tu comprends maintenant?

Il n’était vraiment pas content, il n’avait pas pour habitude de se livrer comme ça ; de plus il était venu de lui-même voir le Poufsouffle ce qui le mit hors de lui, il aurait mieux fait de rester dans son dortoir ce jour-ci. Au moins le blaireau ne lui poserait pas plus de questions quant à ses cheveux, mais il était furieux d’en avoir parlé alors qu’il détestait ça.

- C’est quoi ton nom au fait ? demanda-t-il après s’être calmé. Il devait absolument savoir qui était cette personne qui savait désormais tout sur sa maladie.

Il attendit alors la réaction de son vis-à-vis.