Dégoûtant, c'est le mot. Je suis une personne dégoûtante, m'en caches je ? Non. Bien sûr que non, c'est sûrement pour ça que je suis supérieur aux autres, car les normes sociales je leur chies dessus.
Et en public.

Idiot est également un mot qui me définit bien, idiot un jour idiot toujours, où comme on dit en Roumanie... Euh... Sunt prost ? Ou Sunt prea prost ? Je crois que je fais des progrès. Peu importe, l'idiotie c'est nécessaire pour être le meilleur, si un sage et un idiot ferait un débat, le sage perdrait parce qu'il aurait pas réussi à expliquer à l'idiot qu'il a tort, et l'idiot gagnerait parce qu'il serait persuadé d'avoir raison. Est-ce mon cas ? Oui, en ai-je conscience ? Oui.

Elle est mignonne à croire que c'est deux petites feuilles qui auront raison de moi, y'en a même pas assez pour me faire mal au ventre, j'suis peut-être idiot mais de nous deux j'suis pas le seul idiot et pas pour la même raison, elle parce qu'elle se permet d'avoir peur pour aucune raison et moi parce que j'ai décidé d'être ainsi.
En revanche je n'aime pas qu'elle insiste autant pour si peu de chose.

- Au nom mon ventre je sens que je sens que... Une plante grandit en moi ! sauve-moi s'il te plaît bahahahaha j'ai pas pu maintenir mon sérieux mon ventre me faisait mal de rire.

- Ma chère sache que tout va bien, ne t'en fais surtout pas. Fais t'en plutôt pour la sale mine de ton chaudron.

C'était faux, sa potion était bien, mais elle m'énerve à geindre autant.

@Constance Nelson et @Gideon Atwood fais ctrl+f= sunt , j'avais oublié hier quand j'ai fais mes rps mais voilà !

Leurs regards se croisent et Constance se doute qu'il ne va pas se répandre en excuses ou s'arrêter tout court de parler. Toutefois l'entendre prendre autant à la légère ses propos et le fait qu'il soit incapable d'entendre un tant soit peu de raison commence à l'agacer, vraiment.
Son rire résonne de nouveau alors qu'il se tord de rire. A défaut de tomber malade et de les faire sermonner tous les deux par la prof pour une si stupide erreur d'ingestion, ils vont finir par se faire réprimander par manque de sérieux et nuisance sonore, à ce rythme !

Constance inspire profondément par le nez et détourne son regard du spectacle de son voisin en expirant calmement. Enfin, c'était son intention et elle soupire plus qu'elle n'expire calmement.
Tellement de bêtise, d'immaturité, c'était pas croyable ! Comment pouvait il être si serein ?
Il la faisait passer pour la mégère de service et ça, ça l'agaçait bien bien.

La remarque suivante qui commençait sur un ton tout aussi mielleux que réfrigérant finit sur une note tout aussi détonante qu'une incantation d'Incendio.
- Roh mais tais-toi à la fin ! C'est-i pas possible de dire autant de bêtises à la minute ! maugréa-t-elle en peinant à garder un semblant de sang froid.
Elle tourne un regard courroucé vers son voisin et fini par articuler, en essayant de garder un volume sonore pas trop élevé :
- Mon chaudron va très bien, et si tu n'as rien de constructif à dire, tu devrais plutôt t'pencher sur le tien ou sur ton manuel plutôt que de me dégobiller des sornettes. Sur ce, hein.

Sur ces mots, d'une impulsion de ses pieds, elle rapproche son tabouret de sa partie de la paillasse et lui tourne ostensiblement le dos, sa tête bien ancrée dans sa paume, le regard planté sur son manuel ouvert à la volée, bien que ses yeux ne lisaient aucun mot.
Allez on s're-concentre, on se laisse pas faire par un tel voisin idiot et on profite du temps de cuisson pour relire le chapitre. Voilà, très bonne résolution.

@Redose Omniak, ouh lala serait-ce une fin ou bien ton perso a encore un tour dans sa poche pour dés-enclancher la petite "grenade" à ses côtés ?

Oh nion, la petite gamine imbécile est incapable de garder son calme, la voilà énervée !
Quel drame ! Quelle tragédie ! Que vais-je faire sans elle ! Oh mon Dieu c'est la mort ! Non c'est pire, c'est... C'est... C'est pire que la mort ! Bouarahaha... Minable.

Ce genre de personnes sont pas les plus drôles, ça va nom de Merlin, pète un coup ça va te détendre ! Les gens qui te prennent au sérieux sont presque pire que les gens qui te prennent pas au sérieux. Je devrais peut-être la remettre à sa place, l'énerver encore plus ou au contraire la calmer ? Je sais pas, moi ce genre de personnes, je les hais. Ils sont nuls. Pas drôle, je veux les punir chaque fois que je peux.
Non. Pas de précipitations. Pas maintenant.

Il reste environ 30 à 20 minutes avant de continuer la recette.

- Orh ça va le prend pas comme ça, si t'avais lu ton manuel tu saurais que y'a rien d'autre à faire que d'attendre mais de toute évidence tu ne l'as pas lu. Contrairement à ? Contrairement à ? La main sur le dos de l'oreille comme pour la tendre, comme si j'attendais une réponse pour finalement répondre. Exactement, t'as bien pigé.

Je veux pas paraître trop violent, pas du tout en fait, c'est qu'une petite blague, qu'une petite blague, voilà tout. J'ai pas envie de me faire une ennemie inutilement après tout et surtout pas sur un simple et idiot malentendu...

@Constance Nelsonma grande ton tour !

La voix de Redose se fit encore entendre. Pour un peu et Constance aurait fermé les yeux, espérant qu'il ressente une extinction de voix subite en effet secondaire de l'ingestion des ingrédients, un instant plus tôt. Mais Constance réprima cette passagère envie et décida d'ignorer purement et simplement son camarade de classe.
Mais il ne s'arrêtait pas, non, bien sûr que non ! Et il continuait de déblatérer, de l'astiquer en mode "moi je sais mieux que toi, moi je fais mieux que toi, mieux que quiconque !".
Au deuxième "contrairement à ?", la poufsouffle tourna un regard exaspéré vers le brun qui affectait une gestuelle purement théâtrale. Et bête. Oui, il n'avait pas l'air fin.
- T'as mangé un clown ce matin ou quoi ? fit-elle d'une voix plus sèche que ce genre de phrase pouvait être prononcé.
Son regard froid planté dans celui du brun, elle le jaugea.
- C'est plutôt toi qui n'a rien pigé, rétorque-t-elle calmement, sentant comme un froid durcir son visage.

Il voulait jouer à l'idiot ? Très bien, mais il ne l'entraînerait pas avec lui. S'il attendait d'elle qu'elle monte sur ses grands chevaux, elle ne lui donnerait pas ce plaisir.
Se redressant bien droite sur son tabouret, Constance considéra Redose.

Brun, peut être un peu plus grand qu'elle, assez élancé, la bouille défigurée par un air suffisant. Et dire qu'il était pote avec Lyam. Le blond était pourtant bien plus sympa que lui. Et bien moins arrogant.

Ouh qu'il était insupportable et elle l'aurait bien gratifié d'une remarque cinglante le remettant à sa place mais céder à la colère n'était apparemment pas la solution. Elle lui avait déjà signifier d'un regard courroucé qu'il l'insupportait et il avait vu ça comme un encouragement.
Il fallait qu'elle trouve autre chose.
Une manière détournée de lui faire comprendre sa bêtise et qu'il lui lâche la grappe. Non parce qu'ils n'étaient pas obligé de s'apprécier pour rester assis sagement jusqu'à la fin du cours, si ?

- Et tu sais pourquoi je dis ça ? demande-t-elle toujours aussi calmement, sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit. Je t'ai demandé de me laisser tranquille et pour autant tu continues d'me parler alors qu'en fait : j'en ai rien à fiche. En quelle langue dois-je le dire ? Centaure, êtres de l'eau, troll ?
Elle dit ce dernier mot comme si elle sous-entendait qu'elle avait affaire un troll. Ce qui n'est pas si loin du compte, au final.
- Quoique. (elle lève les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir) Faudrait déjà que tu saches parler une autre langue que celle de la bêtise.
Un sourire s'articule bien qu'il ne monte pas jusqu'aux yeux. Ses prunelles noisettes se haussent d'un éclat déterminé.
- Si tu t'ennuie, pourquoi ne commencerais-tu pas par relire le manuel. Dés le début, bien entendu. Et profites-en pour aller dénicher un manuel d'anglais, histoire de comprendre ce que je te dis, dit-elle avec un air entendu.

Sur ces mots, elle tourne une page du manuel et affecte de s'intéresser au chapitre suivant.
Elle n'avait pas réussit à l'ignorer et encore moins à trouver une manière détournée de lui faire comprendre qu'elle voulait être tranquille - en tout cas, c'était son impression. Mais au moins, elle était restée calme.

Voilà une Constance-combattive 2.0 @Redose Omniak

Décidément elle est vraiment mais alors vraiment, vraiment pas drôle. Une chance qu'elle soit un tant soit peu belle, remarque, c'est une poufsouffle... On peut pas vraiment lui en vouloir.

Pfff, vu la tête qu'elle tire elle doit pas encore compris que je sais mieux qu'elle, que je fais mieux qu'elle et d'ailleurs sûrement que quiconque dans cette classe.
Sauf les deux serpys là-bas, et la gryffy à côté, ils font du bon travail et ont l'air de pas paniquer ou de vérifier toutes les deux secondes leur manuel, leur potion, ils sont calmes... Et même dans ce cas ils font le meilleur truc faisable et moi aussi, donc ils sont pas supérieurs à moi.

Dès qu'elle s'est mise à parler de clown je me suis dit qu'elle dirait quelque chose de drôle, et ce fut le cas, moi ? Rien piger ? Sérieux ? Non mais c'est quoi ce foutage de gueule, quel affront ! Quel culot de la part d'une personne qui connait même pas les effets des ingrédients... Pathétique d'une personne qui a sûrement bouffé le cirque entier !

Je m'assieds et, regarde le plafond l'air impassible, pour réfléchir un peu à comment lui faire ravaler ses paroles honteuses et plus que tout, fausses.
Pourquoi pas fichtre sa potion ?
Hahaha... J'ai un plan.

Je regarde autour de moi pour considérer les possibilités, je réfléchis, réfléchis. Bingo !
Y'a un idiot de serdaigle, assez étonnement... Qui bouge beaucoup trop là-bas, on dirait qu'il est pas très propre vu le parmesan dans ses cheveux. Sa potion est gâchée.
Et je vais gâcher la tienne petite pouffy.

Une fois la réflexion achevée je repris un sourire sournois et espiègle en coin. Il semblerait que l'autre soit en train de déblatérer des propos pas hyper compréhensible à propos de centaure, d'êtres de l'eau et de troll ?
Pourquoi elle me parle de langue ? J'parle anglais et j'parle... Relativement le roumain qu'est-ce qu'elle me baragouine une langue de la bêtise ? Elle a câblé c'te folle.

- Si j'ai bouffé un clown, t'as bouffé un cirque, si je parle la langue de la bêtise alors tu n'as même pas prononcé tes premiers mots, enfin, si j'avais besoin de lire le manuel dès le début alors tu ferais tes premiers pas. C'est assez exagéré mais peut-être qu'ainsi tu comprendras que niveau insulte et réparti c'est pas fameux, peut-être que tu devrais ouvrir un manuel de rhétorique ? Remarque, tu pourrais tout aussi bien te taire que le résultat serait le même.

C'était de la provoque mais elle a dépassé les bornes aussi, non mais oh c'est quoi ça ? C'est pas possible d'autant mérité des claques, c'est le problème avec les pouffys ça, ils sont tellement... Tellement chiants ! Si j'en ai l'occasion un jour je saccage leur salle commune, c'est abusé ma parole !

Dans tout les cas ça va m'être utile je pense... Pour saccager sa potion j'ai besoin soit qu'elle s'emporte et qu'elle perde de vue sa potion, soit qu'elle se calme et ensuite je devrais m'excuser et détourner son attention de la potion, je pourrais aussi attendre qu'elle regarde ailleurs ou qu'elle appelle la prof (qui s'en tape), il sera plus compliqué si elle reste calme de saboter sa potion mais néanmoins très simple, après tout c'est une pouffy...

Et malgré tout je garde mon sourire et mon regard espiègle.
Malgré que je me sois emporté, et je dois l'avouer, c'était involontaire mais bon, tant pis.
Je regarde sa potion, puis la mienne, puis elle. Puis rien, et, j'attends.

@Constance Nelson déso pour le retard.

Je suis décidée. Je vais l'ignorer. Ca sera sûrement pas facile mais celui ou celle qui doute de sa détermination n'est pas très perspicace. Persévérance, détermination. Constance sent qu'elle peut se targuer de ces deux qualités.
Sa voix qui lui est devenue insupportable en ce moment précis lui parvient une fois de plus et alors qu'une partie d'elle brûle de lui répondre vertement, elle serre les lèvres et darde plus durement encore son regard sur son chaudron.
Ne pas répondre, ne pas répondre. Abruti, va !


Doucement, très doucement, se concentrant sur ce mince filet d'air, Constance expire par le nez, ignorant superbement son voisin qui semblait déterminé à la provoquer toujours plus.
Si je tombe dans l'panneau, je vaudrait pas mieux qu'lui.

Elle sent le regard piquant de Redose sur ses pommettes, sa mâchoire se resserre imperceptiblement et elle bouge un chouilla sur son siège, affectant d'être assise confortablement.
Imagine qu'il est un fantôme, un fantôme agaçant. Genre... Peeves. Voilà.

Le silence s'installe dans cette guéguerre silencieuse où Redose se positionne dans le rôle du prédateur et Constance dans le rôle de la protectrice de son self-contrôle. Le cours est quasiment rendu à sa moitiée, il lui faudra patienter mais elle pourra être fière d'elle à la fin d'avoir tenu. Un être aussi agaçant comme voisin... C'est sûr, c'était bien la première fois mais aussi la dernière, cela elle se le promettait. Cette matière n'était pas sa favorite alors en plus si elle devait se coltiner un voisin provocateur, suffisant et arrogant, merci bien !

Les minutes filent, défilent et la concoction dans le chaudron cuit. Si seulement le temps pouvait s'accélérer.
Un quart d'heure passe et Constance a réussit à ne pas accorder un seul regard à Redose. Elle est restée concentrée sur son manuel, jetant un coup d'oeil de temps en temps à son chaudron. Puis une heure file.
Finissant de lire un paragraphe, elle jette un bref regard au sablier. Encore quelques minutes... et elle pourrait ajouter l'ingrédient suivant.

Ca y est !
Constance retourne à la page de la recette de la potion de Polynectar, où figure la suite des instructions :

Bien évidemment, le cours de Potions ne durait que 3 petites heures, ils n'auraient pas l'occasion de mener la recette jusqu'au bout mais le but de tout ça, n'était pas de réaliser une potion de polynectar fonctionnelle mais bien de les entraîner à effectuer des gestes précis et techniques.
Avec concentration, Constance saisit 4 sangsues dans une coupelle et les laisse tomber dans le chaudron brûlant.
Complètement obnubilée par sa tâche, elle ne fait plus attention à Redose et procède à l'étape d'écrasement des chrysopes dans le mortier. Une poudre fine était requise, à elle de ne pas se rater.
@Redose Omniak, je me suis permise de faire une légère avance dans le cours, la cuisson de cette potion étant assez longue

Elle ne répond pas, bien, bien.... Je pense que je vais attendre que la cuisson finisse, j'ai quelques minutes d'avance sur elle donc je devrais pouvoir avoir large le temps de saboter sa potion, j'espère juste qu'elle va pas trouver ça louche que je parles plus, je dois me concentrer sur le timing, gérer à la fois ma potion... Et la sienne...

Une fois atteint l'étape des 30 secondes, Redose se concentra sur la potion de la pouffy, un air sérieux arboré sur son visage.

Ok, parfait, j'ai 30 secondes, elle a l'air grave concentrée, j'aurais deux chances, peut-être trois si je me débrouilles bien. HOP.

Un doigt dans le nez, pour en sortir de la morve et un petit poil, ça m'a fait mal mais tant pis, j'en fais une boule et je vise le chaudron, il faut que ça rentre ! CA DOIT RENTRER. Ou au moins passer hors du champs de vue de la pouffy. J'ai une chance sur 3. Soit échec critique ça atterrit sous son nez (assez ironique ? Je sais, dès=1), soit échec mineur et ça atterrit au sol derrière, devant ou sur le côté où n'est pas la poufsouffle (vu l'habitude de Redose a faire ce genre d'opérations et sa dextérité c'est assez peu probable, dès=2;3) et enfin réussite parfaite, ça rentre dans le trou bébé !

Je devrais le faire deux fois, trois si j'ai de la chance, je sais que cette potion nécessite un élément du corps de la personne mais il doit être mit plus tard et j'allais pas jeter un ingrédient, ça aurait été trop visible... Allez je me lance tant qu'elle est concentrée à autre chose...

, premier lancer... Réussite parfaite ! J'ai beau sembler concentré sur ma potion, je suis hyper concentré du coin de l'oeil sur ce tire magnifique, il me reste encore un peu de temps, deuxième tir, j'aurais pas de temps pour un troisième ça c'est sûr... Allez...

... Zut... Bon pas grave, les trente secondes sont écoulées et je me précipite sur mon chaudron, ça semble louche maintenant, j'étais censé avoir l'air concentré sur mon chaudron mais j'ai eu l'air surpris à la fin du temps et j'ai un large sourire aux lèvres, de toute façon y'a pas de preuve que j'ai fait quoique ce soit... Après tout... la morve a du fondre.

@Constance Nelson désolé pour le retard.

"Ajouter 2 mesures de chrysopes dans le chaudron. Faire chauffer à feu doux pendant 30 secondes."
Concentrée, Constance occultait pour de bon - sa santé mentale avait donc un peu de répit - son voisin arrogant et provocateur. Ses pensées ? Complètement tournées vers la "recette" de la potion et les instructions qu'elle suivait les unes après les autres avec application.
Elle avait moulu avec détermination les chrysopes, en se concentrant sur le fait que ces petits êtres étaient morts et pas vivants - pauvres petites choses sinon - et venait d'en prélever deux mesures, avec la mesure ronde et creuse en étain, qu'elle versa avec application dans son chaudron.
Faut touiller ? Non, ça dit pas de touiller. C'est trop bizarre quand même, une recette "normale", faut touiller à chaque fois.

Il fallait maintenant laisser cuire pendant 30 secondes avant d'ajouter 3 mesures de peau de serpent d'arbre du Cap. Okay okay. Alors qu'elle compte 30 "petits poneys" dans sa tête, ses mains saisissent la fiole étiquetée "poudre de peau de serpent".
Quinze petits poneys, seize petits poneys, dix-sept petits poneys...
Elle verse avec application la mixture de peau de serpent du Cap dans le mesure creuse en étain dans une coupelle. Recommence une deuxième puis une troisième fois.
Vingt-cinq petits poneys, vingt-six petits poneys, vingt-sept petits poneys...
Ses prunelles noisettes dardées sur la coupelle contenant les trois mesures de peau de serpent du Cap, elle en verse le contenu dans son chaudron alors que le trentième petit poney est énuméré par son esprit.
Satisfaite, elle observe les résidus de mue se dissoudre dans la concoction brûlante.
Elle n'a rien vu, ne s'est pas rendue compte de l'attitude étrange de son voisin bien qu'elle saisit au vol un mouvement brusque de son côté lorsqu'il se grouilla de se pencher par-dessus son propre chaudron.

Malgré elle, alors qu'elle saisit le morceau de corne de bicorne qu'elle doit moudre finement, selon la recette, elle coule un regard vers son voisin, s'attendant à le trouver affairé, les sourcils froncés, les cheveux en pétard. Mais elle le trouve alors étrangement calme avec un sourire bizarre sur les lèvres. Pourquoi il sourit comme ça ? Trop bizarre, ouais il est vraiment trop bizarre. Même Erin qui adore cette matière, je l'ai jamais vu sourire comme ça en cours.
Levant les yeux au ciel, Constance commence à moudre avec application son morceau de corne de bicorne. Elle est a des lieux de se douter que son voisin a tenté le tout pour le tout pour saboter sa potion.

Après avoir ajouté la mesure de poudre de corne de bicorne à sa potion, Constance relit comme quoi il faut augmenter la puissance de son feu de cuisson, et ce pendant une vingtaine de secondes.
Mmm... Affichant une moue de réflexion, la châtaine cherche machinalement du regard la professeure, se demandant vaguement si elle est disponible. Puis, elle se rappelle qu'après tout, un simple Incendio devrait faire l'affaire.
Pis, j'pourrais lancer un Finite ensuite pour calmer le jeu.

Dégainant sa baguette qu'elle pointe sur la base de son chaudron où luit de petites flammèches, elle se concentre sur la visualisation qui est la clé pour ce sort particulier appris au printemps dernier.

Je continuais ma potion calmement, mais en moi j'étais excité, excité de savoir ce que donnerait sa potion ! Tellement excité que j'en serais presque plus intéressé que la mienne, non, c'est déjà le cas mouahaha !

J'en était à ajouter 1 mesure de corne de bicorne écrasée dans le chaudron et il me restait plus qu'à faire chauffer à une température élevée pendant 20 secondes, j'augmente donc la puissance du feu avant de compter vingt secondes, en regardant à côté je vois que certaines personnes et par certaines personnes j'entend ma chère voisine ont optés pour un incendio, je pense pas que ça soit une bonne idée, j'en sais rien de si c'est la bonne ou mauvaise méthode mais la première chose qu'on apprend en cours de potion en première année c'est qu'une potion est une concoction magique, en ce sens faut pas interférer avec l'homogénéité de la magie en utilisant des sortilèges je suppose mais bon.
Je suis pas prof. De toute façon sa potion est déjà gâchée alors de quoi je me mêle.
Les 20 secondes sont écoulées, j'agite alors ma baguette d'un mouvement fluide et équilibré au-dessus du chaudron.

- Je vois que tu as opter pour un sortilège, pourquoi ? C'était une demande bienveillante, j'avais beau avoir un sourire de voyou tout ce que je fais n'est pas maléfique.

@Constance Nelson voilààà désolé pour le retard !

Voilà ce qui était inscrit noir sur blanc sur la recette du manuel. Très bien. Mise à part demander de l'aide à Miss Xanirez, il n'y avait pas trente-six façon d'augmenter la puissance des petites flammèches existantes : un sort de feu était donc idéal et le seul moyen d'y parvenir.
Concentrée, sûre d'elle sur ce point technique, Constance effectua la gestuelle appropriée, visualisant mentalement le craquement d'une allumette et... les flammèches de son feu augmentèrent. Très satisfaite d'elle-même et de sa compétence magique qui s'était décidément améliorée - surtout avec un tel sortilège complexe appris au printemps dernier mais qui demandait une maîtrise et une visualisation impeccable - la châtaine compta 20 "petits poneys" dans sa tête.
Au bout du décompte, elle remania sa baguette avec habitude et d'un Finite, ramena le feu à sa puissance précédente. D'un hochement de tête satisfait pour elle-même, elle repose sa baguette sur son pupitre. Rapprochant son manuel d'une main, repoussant une mèche rebelle d'une autre, elle s'arrête net dans sa relecture de la recette. Redose. Encore lui.

Le ton qu'il emprunta alors était étrangement "normal" par rapport à tout à l'heure, aussi elle coula un regard oblique prudent dans sa direction. Toujours le même petit sourire mais il ne s'était pas rapproché physiquement comme une heure plus tôt. Un espace libre entre eux la laissait respirer et - bêtement ? - oser espérer qu'il avait dompté son attitude arrogante pour laisser apparaître une pseudo attitude sympathique.

Elle prit une petite seconde à hésiter : continuer de l'ignorer ou lui répondre ?
D'toute façon, s'il me saoule encore, rien qu'une fois, je saurais à quoi m'en tenir. Plus d'une heure est passée depuis 't'à l'heure.

- Il n'y avait pas trente-six solutions pour augmenter la puissance du feu, un Incendio était la solution la plus rapide et efficace, dit-elle d'une voix prudente avant de hausser les épaules avec nonchalance.

Cette réplique ne se voulait pas agressive ou désobligeante, mais vu le comportement de son voisin au début du cours, Constance se trouvait dans une position prudente. Elle avait réussit jusque là à garder relativement son sang froid ; le cours arrivait bientôt à son terme et elle voulait arriver à garder son self-control jusqu'au bout.

La suite de la recette indiquait d'agiter sa baguette au-dessus de son chaudron. De fait, elle se rappela la gestuelle que Miss Xanirez avait montré au tout début du cours et qu'elle avait annoté sur le tableau - en rappel. La châtaine reprit donc son catalyseur et après un coup d'oeil vers le tableau noir, l'agita dans la gestuelle prévue. Studieuse, Constance ? Oui, très. Surtout lorsqu'elle avait en tête qu'une seule fausse manip pouvait ruiner tous ses efforts.

Le manuel indiquait qu'il fallait maintenant laisser cuire la concoction pendant presque une vingtaine d'heures. Jetant un coup d'oeil à sa montre, elle se rendit compte que le cours se terminait dans quelques minutes. A peine. Tout juste le temps de ranger et nettoyer sa paillasse.

Soupirant de soulagement - premièrement, le cours était quasiment terminé et Mr son voisin ne serait bientôt plus son voisin, deuxièmement, elle avait suivit toutes les consignes à la lettre et rien n'avait débordé, rien n'avait explosé, rien de particulier ne s'était produit durant cette préparation de polynectar... c'était donc assez encourageant - la châtaine se redressa de son siège, rassemblant ses affaires en une pile. Puis, son catalyseur rangé hâtivement dans sa poche, elle se lève pour récupérer une éponge et nettoyer son plan de travail.

Une légère vapeur monte de son chaudron mais coulant un regard vers les chaudrons alentours, Constance se rassure en se disant qu'il en va de même pour ses voisins.
Assise sagement sur son siège, elle attend impatiemment que la sonnerie de fin de cours résonne.
Elle se rend alors compte que son regard a dérivé sur la paillasse du brun à ses côtés. Mais qu'est-ce qu'il fait ?

@Redose Omniak je crois bien que la fin de ce premier rp ensemble approche