Qu'est-ce que c'est ?
Le sujet RP qui décrit les sessions des ateliers. Par ici pour découvrir de quoi il s'agit. N'hésitez pas à vous abonner au sujet dans le bureau de psychomagie pour ne pas louper des prochaines sessions d'inscriptions.

Rappel : RP sous format de péripétie (entre 110 et 220 mots), une réponse par semaine.

Les sessions année 2048-2049

• [terminé] 1er atelier : les dimanche 25 octobre, 8 et 22 novembre et 6 décembre (à 10h).

Mia était de bonne humeur et même si elle appréhendait un peu d'animer cette thérapie avec Jae, elle était tout de même ravie de voir ce projet prendre vie, contente de se dire qu'elle allait pouvoir développer encore une autre façon d'aider les élèves. Ils avaient décidés qu'elle serait la première a prendre la parole, ce qu'elle fit après un bref hochement de tête, après tout, cela restait "purement professionnel", elle se devait de l'être. "Bonjour à tous, merci à vous d'être venu, j'espère que ces petites séances en compagnie des animaux vous aiderons à être un peu plus apaisé. Cette session va principalement être une introduction, vous ferrez connaissances avec les créatures et nous aborderons quelques notions sur les bénéfices que les animaux peuvent vous apporter au quotidien. Vous pourrez les caresser leur parler et je serai bien entendu là pour vous écoutez si vous souhaitez me parler et répondre à vos interrogations durant la séance !" Je me tournais ensuite vers Jae pour lui montrer que j'avais terminé et que c'était a son tour de donner les quelques consignes concernant les animaux.

Après des mois de préparation, l'atelier était sur le point d'être lancé. C'était un peu étrange entre lui et Mia ces derniers temps, la femme était plus distante avec lui, mais ce n'était pas le moment d'essayer de comprendre et encore moins d'essayer d'arranger les choses. Jae venait de libérer Ingrid Hensen de sa retenue_RP, il lui restait donc une petite demi-heure pour finir de tout préparer.

Pour cette première séance, ils avaient convenu avec Mia d'utiliser uniquement les Boursouflets et les Boursoufs, pour que la séance reste simple. Les créatures prêtes, il ne restait plus qu'à attendre les élèves et Mia. C'est elle qui commença à parler, refaisant un petit topo sur l'atelier avant qu'il n'intervienne pour parler des créatures et des consignes de sécurité. « Donc, aujourd'hui, vous serez au contact de Boursouflets et de Boursoufs. Merci de vous montrer respectueux et doux avec les créatures. Attention à ne pas trop les serrer entre vos doigts quand vous les portez ni à arracher des poils par mégarde. Elles sont très affectueuses, n'ayez pas peur si elles commencent à vous lécher le visage avec leur langue. Allez y, approchez vous des deux cages et prenez la créature avec qui le courant passe le mieux. »

Prochaine résolution prévue le jeudi 2 novembre.
@Mary Bain, @Ernest Stevens, @Alaska Campbell, @Carole Kelce et @Ellana Duchêne.
D'ici là, vous pouvez arriver + choisir votre créature.
Il y a 2 femelles Boursouflets (Greenleaf & une sans nom), 2 mâles Boursouflets (Ren et Gaspard), 2 femelles Boursoufs (sans nom) et 2 mâles Boursoufs (Eliott & un sans nom).

Ellana avait un peu hésité, avant de s'inscrire, mais avait finalement sauté le pas. Elle n'aimait pas vraiment confier ses angoisses, ayant peur du regard des autres, mais la présence des animaux l'avait finalement convaincue car elle se sentait bien en leur compagnie, quand ils ne l'effrayaient pas. Arrivant avec quelques minutes d'avance, elle salua le professeur et la psychomage.

- Bonjour, dit-elle avec un petit sourire aux deux adultes qui organisaient la thérapie.

Ecoutant les consignes de sécurité pour aller vers les animaux, elle essaya de se remémorer ses cours de l'année dernière, sur les boursouflets et les boursoufs ; ça n'avait pas été le chapitre qu'elle avait préféré et ça faisait plus d'un an qu'elle les avait étudiés, mais des informations revenaient quand elle se concentrait. Et grâce à Raidho, le boursouflet d'Erin, elle avait pu passer du temps avec cette créature. Quand le professeur leur demanda d'approcher, la brune s'avança vers les cages, allant instinctivement vers les boursouflets : elle préférait ce qui était petit. Elle regardait les différents animaux, ne sachant pas comment choisir le sien. Finalement, elle en prit un (Gaspard), en le voyant s'approcher d'elle et le mit délicatement dans ses bras, en faisant attention à ne pas lui faire mal, puis elle se tourna vers le professeur. "Il s'appelle comment ?" demanda-t-elle.

Carole arrivée en avance -la ponctualité était à ses yeux politesse- avait salué sobrement les présents et écoutait maintenant sans piper mot les deux intervenants. Ce n'était de toute façon désormais plus le moment de douter de son choix. Ce serait au fond comme un cours en plus, avec des boursouflets et créatures en bonus, et tout le côté *être faible-être soignée* s'était éclipsé dans son processus de pensée au profit d''*être attentive-et-appliquée*.

La première adulte à parler avait l'air d'avoir cette générosité sans compter, et un brin de sourire naissait bien involontairement en entendant tout l'enjouement qu'elle diffusait ; le deuxième avait l'air plus précis et carré. Carole trouvait qu'au premier regard ils formaient un équilibre harmonieux. Mais son attention fut, à peine leurs interventions achevées, accaparée par boursoufs et boursouflets installés à côté.

La Serpentard procédait face aux autres comme Ollivander avec une baguette : elle ne voulait pas que choisir, elle voulait être choisie. Aussi, elle était d'accord pour faire les quelques pas qui la séparait des cages, tendre un bras et coller son regard sur les créatures, mais c'était à la créature de venir faire l'autre partie du chemin en montant au moins sur sa main.

Donner sans compter à ses études lui était tellement plus aisé que donner à une créature pas encore parmi ses familiers, ou pire des situations, à un être humain. Un livre offrait la garantie du prévisible, du calculable, du rationalisable, de l'immanquable retour sur investissement. Les humains, eux, pouvaient réserver des surprises. Aussi, Carole ne s'investissait pleinement dans un rapprochement qu'après s'être assurée que l'occasion était digne de ses efforts et de son intérêt. Elle pensait *prudence face à l'engagement*. On pouvait aussi raisonnablement appeler les racines de son comportement *peur de l'engagement*.

Carole salue d'un [bonjour+nom] les deux intervenants et d'un signe de tête les élèves déjà présents au moment de son arrivée en avance, écoute, puis se rapproche à son tour des cages et, sans se saisir d'une créature en particulier, attend plutôt que l'une d'elles vienne sur le bras qu'elle tend.

Il fallait bien que je fasse quelque chose. Plus les semaines passent et plus je ressens une pression de plus en plus importante. On m'a déjà conseillé d'aller en discuter avec Miss Vermillon mais je n'ai jamais osé. Comment passer à côté de cet atelier du coup ? J'étais persuadée que cela suffirait et qu'après ces quelques séances, j'irais enfin mieux. Quelques regards et quelques légers sourires offerts aux autres élèves présents, je me suis concentrée sur les paroles de nos tuteurs du jour. J'étais assez contente de pouvoir y retrouver le professeur Dawson d'ailleurs. Une fois les premières explications données, je m'approche des cages en douceur. Mon regard croise celui de plusieurs créatures sans trop de coïncidence jusqu'à ce que ce soit lui qui me fit comprendre que l'on allait bien s'entendre. Un doux sourire accroché aux lèvres, je le saisis délicatement et en douceur.

- Bonjour toi... Que tu es mignon !

Je trouvais ce Boursouf tellement adorable. J'ignore comment l'expliquer mais lorsque nos regards se sont croisés, j'ai senti que cela devait être lui aujourd'hui. Je me tourne vers les deux adultes.

- Comment s'appelle-t-il ? il s'agit du Boursouf mâle sans nom.

Jae resta un peu en retrait le temps que les élèves choisissent une créature. C'était important pour lui d'observer les réactions des jeunes, voir s'ils présentaient des signes de réticence ou de crainte d'entrer en contact avec les créatures. Qu'ils se sentent bien avec les Boursouflets et Boursoufs étaient fondamentale pour que la séance leur soit bénéfique. Sa préfète fut la première à se lancer pour choisir son compagnon et Jae n'hésita pas bien longtemps à lui répondre « il se prénomme Gaspard. » Il se tourna ensuite vers Mary qui l'interpellait et baissa les yeux vers l'animal qu'elle tenait dans les mains. « Il n'y pas encore de nom, si jamais vous avez une suggestion, n'hésitez pas. » Le métis n'osa pas déranger la serpentard dans son choix, loin d'imaginer ce qui se passait dans sa tête, pensant que s'il s'approchait trop près, les créatures le reconnaitraient et s'agiteraient en croyant qu'il leur apportait de la nourriture. « Tenez, » reprit le professeur en direction des deux jeunes tout en leur tendant un petit sachet qui contenait quelques friandises. « N'hésitez pas à en donner aux créatures, elles sont très gourmandes. Vous pouvez vous installer un peu à l'écart les uns des autres, ou au contraire, pas trop loin pour échanger. C'est comme vous le sentez. »

Le caractère des créatures n'étant pas encore défini, n'hésitez pas à les décrire si le coeur vous en dit. Sinon, vous pouvez m'envoyer un hibou pour que je vous donne un peu de matière ! Carole, dis moi si tu as besoin d'aide / tirage de dé pour le choix de la créature !

@Mary Bain, @Ernest Stevens, @Alaska Campbell, @Carole Kelce et @Ellana Duchêne.

Prochaine résolution prévue pour le vendredi 10 novembre.

Alaska s'était inscrite à l'atelier, basculant entre l'envie et la peur. Peur de quoi ? Elle ne savait pas vraiment. D'avouer une faiblesse, d'être exclue, de rencontrer de nouvelles personnes... La liste était longue.

Maintenant, elle ne pouvait retourner en arrière, ç'aurait été trop mal vu. Elle apparut à l'heure, traînant pour ne pas arriver trop tôt, puis s'installa en retrait, en appui sur une jambe, l'autre tremblant, et craquant ses articulations.

Alaska masqua difficilement sa surprise en reconnaissant Ernest. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Elle ne savait si cette présence familière la rassurait ou l'intimidait. Car venir ici était un signe de faiblesse, une légère ouverture sur elle-même, et c'était différent de le montrer à des inconnus qui se fichaient royalement d'une petite 2A et à un de ses proches. Elle lui adressa un discret hochement de tête, l'ignorant à moitié, gênée.

Écoutant attentivement les consignes, la Campbell alla vers les animaux, après ses aînées. Une Boursouf ne tarda à se rapprocher. Elle la prit dans ses bras, la tenant comme si c'était la chose la plus précieuse. Esquissant un sourire quand la femelle se blottit dans ses bras, elle la caressa délicatement.

Hésitant brièvement, Alaska se rapprocha de Jae et lui demanda d'une petite voix le nom de l'animal, la jambe sur laquelle elle ne s'appuyait tremblant toujours.

RPGwrimo : 220 mots

Alaska arrive à l'heure, et se place un peu en retrait. Elle remarque avec étonnement la présence d'@Ernest Stevens, mais ne lui adresse qu'un hochement de tête, l'ignorant plus par peur et gêne qu'autre chose. Elle écoute attentivement les consignes et prend délicatement dans ses bras une Boursouf femelle, avant de demander son nom à @Jae Dawson.

Désolée pour le délai

Après le fiasco des plantes dans la salle d’attente du Bureau de Psychomagie, il avait fallu une sacré dose de courage à Ernest pour oser glisser son inscription dans la Psychoboîte. Deux bonnes doses même. Mais après tout, sortir de sa zone de confort était son objectif depuis le début de l’année. Cela faisait plusieurs mois qu’il ruminait ses faiblesses et ses vulnérabilités, que les paroles de Miss Valerion tournait en boucle dans sa tête. La volonté seule ne suffit pas. Il était pourtant convaincu du contraire. Et son opiniâtreté le poussait à vouloir confronter ses peurs, à vouloir les dépasser.

Après avoir salué les deux adultes d’un bonjour timide, il s’était tenu debout un peu à l’écart des autres élèves, il écouta la petite introduction d’accueil des deux adultes en triturant le fond de ses poches. Pour le moment, ça ne paraissait pas si compliqué. Les créatures magiques, Ernest adorait ça. Il se sentait bien plus à l’aise en leur compagnie qu’avec celle des spécimens de sa propre espèce. Le petit brun observa les autres adolescents manoeuvrer. C’était toujours la même posture qu’il adoptait. D’abord regarder les autres et faire ensuite.

Il avait suivi Alaska du regard. C’était le seul visage vraiment familier qu’il connaissait. Il s’était ensuite approché de la même cage pour jeter un coup d'œil aux créatures. Doucement, il s’agenouilla devant celle qui restait, tendit le dos de sa main contre l’enclos et laissa la créature venir le renifler quelques instants tout en l’observant avec attention. Ernest savait que les Boursoufs étaient inoffensifs mais il s’agissait de l’espace de la créature et préférait d’abord se présenter avant d’y faire intrusion. Même s’il ne s’agissait que d’une cage. Sa manière à lui de dire bonjour.

Alors seulement, il se releva et se pencha sur la geôle pour venir caresser la créature. Ses doigts glissaient doucement contre sa fourrure. Il laissait la boule de poil venir au contact de la paume de sa main, guider leur échange. En caressant l’animal juste sous le ventre, ses yeux se plissèrent légèrement ce qui fit sourire le garçon. Il n’avait pas l’air trop timoré ce Boursouf. À l’inverse du garçon. Enfin, elle… Quoi qu’il n’était pas sûr. Quand le professeur Dawson passa entre les élèves, il tourna la tête vers lui pour poser la question.

“C’est une femelle, c’est ça ?”

Avec tous ces poils, difficile de réellement repérer quoi que ce soit.

402

Après son arrivée et les politesses d'usage, Ernest reste un moment dans l'observation des autres élèves avant de s'approcher à son tour d'un boursouf femelle dans le sillage d'@Alaska Campbell. Il prend contact avec l'animal un geste après l'autre avant de poser une questions à @Jae Dawson.

Toutes mes excuses pour avoir loupé la dead line. Je serais plus assidue pour la suite.

Je n'avais pas saisi que je pouvais faire vivre la créature comme bon me semblait, me voilà plus au clair

Eliott, après avoir opéré habilement les quelques glissements qui le séparaient de la petite Serpentard, roula très progressivement sur la main de l'inconnue, comme pour s'assurer d'abord que celle-ci n'allait pas casser sous le passage du kilo de son corps charnu. On ne pouvait pas lui en vouloir, les bras frêles de la Serpentard avaient tout à envier aux branches solides et noueuses des confrères feuillus.

Carole, de son côté, le regardait curieusement. La couleur sable du nouvel arrivant n'était pas une couleur de boursouflet courant et ses parents n'élevaient pas de boursouf, seulement des boursouflets, dans leur bâtiment. Elle trouvait curieux que les multiples boursouflets qu'elle connaissait de l'élevage de ses parents aient plutôt les couleurs d'un ciel où le soleil était prêt à se coucher, rose ou violet... et celui-là la couleur de la plage où se miroiteraient les reflets du ciel drapé de l'incarnat ou du parme boursouflets.

Degré après degré en tout cas, alors que le petit boursouf dodu grimpait, délicat, le long de son bras déplié, Carole se détendait. Elle se représentait toujours les créatures comme ses semblables - et elle savait qu'elle n'aimait pas les contacts imposés intempestifs. Alors elle avança doucement, très doucement, son autre main vers le grimpeur ébouriffé, pour qu'il ait le temps de l'éviter s'il le souhaitait.

Visiblement, la petite créature, qui venait de faire de l'épaule droite de la Serpentard son perchoir privé, se laissait caresser par l'autre main de la Serpentard sans faire plus d'histoire. Aussi, Carole put en détourner son attention le temps de poser ses questions : "Qu'est-ce qui détermine la couleur de la peau d'un boursouf ?" Si le fuschia des boursouflets de papa et maman n'était pas calqué sur l'environnement, la couleur sable aurait pu l'être, ce n'était pas aberrant.

"Et puis aussi, est-ce qu'elle peut changer, comme celle des sorciers, et sous quelle condition ?" Parce que si un rougissement sur du rose boursouflet, ça allait, un rougissement sur le boursouf couleur sable qui bourdonnait doucement désormais en revanche... Et Carole savait qu'elle, elle n'était jamais à l'aise, toute rougie par le froid ou l'embarras.

La Serpentard ajouta encore : "Il a déjà un nom ? Il est apparenté avec les autres boursoufs ?"... se rendant compte sur le tard qu'elle avait beaucoup parlé sous l'effet de l'intérêt. Elle se mordit les lèvres dans le silence retrouvé et décala mécaniquement son regard sur le boursouf, vérifiant qu'il était encore là, comme s'il avait pu la fuir sous l'effet de la déferlante de honte qui venait de la traverser. Elle savait que certaines créatures pouvaient capter le développement des émotions, et Carole n'avait vraiment pas voulu épouvanter son petit compagnon.

Carole a désormais Eliott - dont elle ne connaît néanmoins pas le nom - perché sur son épaule et pose des questions à son sujet.